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Ici et maintenant : Rendre les fermes bio encore plus durables : Comment développer durablement votre entreprise ; "Une aide pour la branche" ; La durabilité dans l'alimentation
Stephan JAUN, Auteur ; Karin NOWACK, AuteurLe développement durable, défini de plusieurs manières différentes, a un dénominateur commun : « Nous voulons gérer de manière à ce que nos ressources vitales soient disponibles sans restrictions pour les générations futures ». L'évaluation de cette question comprend le plus souvent l'écologie, l'économie et le social et les systèmes d'évaluation comprennent jusqu'à deux cents indicateurs. Le secteur bio doit pouvoir y répondre. Bio Suisse a mis en ligne, sur www.bio-suisse.ch, un catalogue de critères qui permet aux producteurs et aux preneurs de licences d'évaluer eux-mêmes la durabilité de leur entreprise et d'identifier les éventuels points faibles et les potentiels d'amélioration. Le catalogue est aussi une vue d'ensemble des activités de Bio Suisse. Bio actualités a rencontré Nathalie Stampfli, responsable du projet de Bio Suisse, pour savoir ce que le thème du développement durable représente pour le Bourgeon : respect du sol pour le maintien de sa fertilité et la stabilité de ses rendements, protection de la diversité de la vie... En tant que cuisinier ou consommateur, chacun peut aussi contribuer à une alimentation durable en suivant certaines règles : préférer les aliments végétaux ; les denrées alimentaires biologiques ; du pays, de la région et de saison ; la viande en provenance d'élevages de qualité ; peu de poisson, et le cas échéant, soit du poisson avec le label MSC (pêche durable), soit du poisson bio
Maraîchage : SolAB, quelles données acquises sur les aspects agronomiques et la fertilité des sols en maraîchage ?
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe programme CASDAR SolAB sur la fertilité des sols a impliqué plusieurs filières (céréales, arboriculture...) et intervenants de différentes régions. En maraichage, 4 stations sont concernées. Cet article présente les résultats de l'ACPEL, en Poitou-Charentes (un site sableux, l'autre argilo calcaire). L'étude vise, d'une part, à étudier les conséquences sur la productivité et sur la fertilité des sols de la pratique en planches permanentes (PP) par rapport aux pratiques classiques (labour, rotobêche) et, d'autre part, à perfectionner les méthodes d'observations simplifiées de la fertilité des sols (test d'infiltration beer kan et test bêche ou d'observation de structure). Le suivi des critères de productivité montre une minéralisation azotée plus précoce et plus importante avec PP en situation sableuse. Concernant les comptages d'adventices, l'étude ne met pas en évidence de différences significatives selon les modalités. Les rendements sur PP sont (sauf exception) équivalents voire supérieurs à ceux en situation classique. Les PP permettent une meilleure organisation de l'assolement mais nécessitent des outils particuliers et une bonne connaissance de son sol. Quant à la fertilité des sols, plusieurs analyses ont été réalisées : biologique (Célesta), physique (via des profils culturaux et les méthodes simplifiées) ainsi que chimique (analyses sous différentes approches : classique, Hérody). Les différentes analyses et observations montrent que, sur les 4 ans de la durée de l'étude, la pratique de PP ne modifie pas radicalement les équilibres au niveau des sols. Par ailleurs, deux nouveaux outils d'appréciation de la fertilité de sols ont été testés : le test bêche et l'infiltrométrie de type beer kan. Les essais ont permis d'attester de leur facilité de mise en uvre et de mettre en avant certaines limites (temps passé et conditions de terrain pour le test beer kan, interprétation des résultats dans les deux cas...).
New Sustainability Metrics for the Organic Industry
Nicole BASSETT, AuteurLes entreprises qui veulent se doter d'une stratégie de durabilité doivent établir des indicateurs mesurables qui leur permettent d'évaluer les performances, prendre des décisions, innover et évaluer les résultats. C'est également essentiel pour gagner la confiance des consommateurs. L'association du commerce alimentaire durable (Sustainable Food Trade Association, SFTA), une association sans but lucratif d'une cinquantaine d'entreprises agroalimentaires, a développé pour ses membres, un ensemble de mesures de durabilité applicables à cette industrie. Les indicateurs ont été développés pour encourager l'amélioration continue par la collaboration, le partage d'information, l'éducation et la communication. La SFTA a identifié 11 facteurs clés à mesurer : le biologique, la distribution, les déchets, l'eau, l'énergie, les changements climatiques, l'emballage, le bien-être animal, la main-d'uvre, l'éducation et la gouvernance. À chaque facteur correspond une déclaration engageant le membre. Pour chaque facteur, les entreprises participantes doivent adopter des mesures qualitatives (énoncés de politiques et d'actions à entreprendre) et quantitatives (permettant une évaluation de l'impact par unité produite) en lien avec un objectif. La SFTA a maintenant rendu ses indicateurs publics, que les autres entreprises de l'industrie peuvent maintenant adopter pour évaluer et mesurer leur impact social et environnemental.
"Nous devons développer le bio en direction de la durabilité"
Stephan JAUN, AuteurL'agriculture biologique suisse est championne du monde pour l'écologie, affirme Urs Niggli, le directeur du FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique), en Suisse, qui pense qu'elle recèle par contre encore un potentiel de développement pour l'aspect social de la durabilité. En Suisse, la combinaison de la loi sur la protection de l'environnement, des exigences pour les paiements directs, de la mentalité suisse et des directives suisses pour l'agriculture biologique a mené à une plus grande durabilité écologique (biodiversité ou protection du sol). Urs Niggli présente les atouts de l'agriculture biologique suisse en matière de durabilité et certaines failles de la règlementation européenne. Cependant, en Suisse, il reste des choses à améliorer comme la consommation d'énergie Urs Niggli pense également que l'agriculture biologique va toujours plus tenir compte des aspects sociaux - aussi en Suisse. Côté recherche, le FiBL va maintenant se pencher sur les cycles car la pénurie mondiale des ressources va s'aggraver rapidement (recherche notamment sur les mouches hermetia, qui transforment les déchets alimentaires en protéine fourragère pour les non-ruminants). En outre, Urs Niggli estime que la discussion sur les cahiers des charges bio suisses va devoir être relancée et que le label Bourgeon doit être exigeant aussi dans les processus de transformation.
OGM : l'épineuse question de la coexistence
Fabienne BOIS, AuteurEn matière d'autorisations d'OGM, les gouvernements nationaux donnent des avis, et la Commission européenne tranche quand les Conseils européens (d'agriculture ou d'environnement) n'ont pas réussi à le faire. Pour donner son avis, le gouvernement français s'appuie sur celui d'une instance scientifique : le Haut conseil des biotechnologies (HCB). Ce dernier est composé de deux sous-instances : le Conseil scientifique (CS), et le Conseil éthique, économique et social (CEES). A l'occasion de la sortie d'un rapport sur la coexistence des cultures, le CS et le CEES ont affiché publiquement leur désaccord, le premier prônant une distance de 20 m entre les parcelles OGM et non OGM pour assurer une contamination inférieure à 0,9% ; le second recommandant de se limiter à une contamination de 0,1% (donc des distances d'au moins 100 m entre parcelles), pour pouvoir assurer des produits étiquetés « sans OGM ». A l'intérieur même du CEES, certaines organisations pro-OGM (dont la FNSEA) ont démissionné pour marquer leur désaccord avec les associations environnementalistes ou la Confédération paysanne. Suite à ces démissions, le gouvernement a demandé une évaluation du fonctionnement du HCB.
Rapport d'information fait au nom de la mission commune d'information sur les pesticides et leur impact sur la santé et l'environnement, Par Mme Nicole Bonnefoy, Sénateur. : Tome 1 : Rapport
L'ensemble d'éléments recensant les cas de victimes d'accidents, d'intoxications aiguës dus à l'usage des pesticides et dont des médecins se faisaient l'écho, en France comme à l'étranger, a conduit le Rapporteur, Nicole Bonnefoy, à demander au Président du groupe socialiste du Sénat, M. François Rebsamen, la création d'une mission commune d'information sur « Les pesticides et leur impact sur la santé et l'environnement » au titre du droit de tirage des groupes politiques. Le rapport, qui en est issu, est conçu comme suit : - I. Le constat d'une urgence sanitaire pour les utilisateurs de pesticides : A. Les pesticides, des produits dangereux ; B. Les pesticides à la source d'un problème émergent de santé publique ? ; C. Les effets des pesticides sur la santé et la responsabilité des fabricants comme des pouvoirs publics ; - II. L'encadrement de l'usage des pesticides : une réglementation lourde mais insuffisante : A. Au confluent de plusieurs sources, le droit des pesticides connaît une évolution accélérée ; B. Les propositions de la mission commune d'information ; - III. Les limites de l'encadrement national et européen des pesticides : A. Un point névralgique : l'évaluation du risque ; B. Le nécessaire renforcement du suivi des autorisations de mise sur le marché des pesticides ; - IV. La France et les pesticides : A. Les pesticides solidement installés dans le paysage français ; B. Les pesticides, atout ou faiblesse de la France ? ; C. Echapper aux pesticides, une ambition récente.
Recherche : Programme prévisionnel 2013 de la P.A.I.S., Plateforme Agrobiologique d'Inter Bio Bretagne à Suscinio
Mathieu CONSEIL, Auteur ; Andrea ADAMKO, AuteurDe nouvelles actions d'expérimentation ont été proposées, pour le programme 2013 de la Plateforme bretonne. Pour les grandes cultures, la P.A.I.S. va réaliser, en partenariat avec le programme Casdar ProABioDiv, à partir du printemps 2013, une évaluation variétale Maïs portant sur des populations. Pour les légumes, les professionnels ont souhaité mettre en place de nouvelles actions : - 1. Santé des plantes : Lutte contre le puceron en concombre biologique ; gestion du mildiou en pomme de terre : interaction génotype x protection sanitaire ; - 2. Fertilisation et qualité des produits : Evaluation de l'effet de la fertilisation avec des algues sur la qualité des légumes ; - 3. Evaluations variétales potagères : Evaluation de variétés pour les espèces potagères en vue de leur passage en liste « Hors dérogation ». En outre, la P.A.I.S. poursuivra, en 2013, les actions engagées les années passées. Elles concernent : Pour les grandes cultures, le programme Casdar ProtéAB et le Blé Noir ; Pour les légumes : L'adaptation du matériel végétal à la conduite en agriculture biologique ; L'évaluation des ressources génétiques et la sélection de variétés adaptées aux contraintes pédoclimatiques régionales (tomates, poireaux, haricots, laitues, choux, brocolis) ; La protection des cultures ; L'étude de la biodiversité.
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes Cultures" en agrobiologie en Bretagne : Campagne 2010/2011 - Édition 2012
Cette 10ème édition de la brochure de synthèse des résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes cultures biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement et la recherche en agriculture biologique. La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique), commission interne à Inter Bio Bretagne, coordonne le programme régional de recherche-expérimentation en agriculture biologique. Les actions mises en uvre répondent aux demandes des producteurs émises au sein des 3 commissions techniques : "Élevages", "Légumes" et "Grandes Cultures". En 2011, 52 projets ont été menés, dont 11 en Grandes Cultures qui font l'objet des synthèses de cette brochure. Au sommaire : - Action N°1 : Évaluations variétales de blé fourrager, triticale et maïs ; - Action N°2 : Évaluation variétale de protéagineux ; - Action N°3 : Comparaison de différentes légumineuses à graines biologiques en Ille-et-Vilaine ; - Action N°4 : Évaluation variétale de blé tendre en AB ; - Action N°5 : Optimiser l'itinéraire technique de la culture de seigle à destination de la consommation humaine ; - Action N°6 : Culture du chanvre biologique : choix variétaux et dates de semis adaptés au contexte climatique breton ; - Action N°7 : Adaptation de l'itinéraire technique des céréales biologiques au binage à faible écartement ; - Action N°8 : Réseau de références en systèmes de culture Bio ; - Action N°9 : Techniques de travail du sol en agrobiologie ; - Action N°10 : Les engrais verts en Grandes Cultures biologiques ; - Action N°11 : Introduction de grandes cultures dans les rotations légumières.
1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
Actes du colloque "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?"
Céline LECOEUR, Auteur ; Marie BOUCHEZ, Auteur | SAINT-ANDRÉ-LEZ-LILLE (4 Rue de Dormagen, 59 350, FRANCE) : A PRO BIO | 2011Plus de 250 participants, élus, représentants de l'Etat, de la Région, des collectivités locales et des établissements scolaires, se sont réunis, au Lycée Agro-environnemental de Tilloy-lès-Mofflaines (Pas-de-Calais), le 19 mai 2011, pour débattre de l'introduction des produits bio en restauration collective, lors d'un colloque intitulé "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?". Ce colloque a été organisé par A PRO BIO, Pôle de Ressources, de Promotion et de Développement de la filière bio du Nord-Pas-de-Calais. 20 % de produits issus de l'agriculture biologique et des circuits de production locale en restauration collective publique d'ici à 2012 : tel était l'objectif fixé par le Grenelle... L'objectif de ce colloque était de répondre aux questions suivantes : Comment concilier contraintes budgétaires et respect des recommandations nutritionnelles ? Comment introduire des produits bio et locaux en région Nord-Pas-de-Calais tout en respectant les contraintes des marchés publics ? Où et comment s'approvisionner en produits bio et locaux en région Nord-Pas-de-Calais ? Comment développer une offre alimentaire en produits biologiques dans la région ? Trois interventions de spécialistes, suivies d'une table ronde avec des acteurs locaux impliqués dans la restauration collective, ont permis d'y répondre et d'enrichir les nombreux échanges et débats entre les participants.
Chronique d'une filière locale annoncée : Du pain bio local chez les artisans boulangers morbihannais
Joël BOUSSARD, AuteurLa création d'une filière locale "Du grain au pain" est née en 2006, d'une demande d'artisans boulangers morbihannais. D'années en années, les étapes de la création d'une telle filière (décrites en 9 épisodes dans l'article), conduites par le GAB 56 (Groupement des producteurs bio du Morbihan), s'affinent (recherche d'opérateurs intéressés par un approvisionnement local, mise en lien de partenaires, lancement d'essais de panifications, collecte de documents..., enquête auprès des producteurs adhérents au GAB 56 afin de mesurer leur motivation pour produire du blé panifiable en 2011, recherche d'un meunier...). Les prévisions de production de blé panifiable pour le démarrage de la filière sont évaluées à 160 tonnes, en 2011, soit environ 130 tonnes de farines. L'étape finale de création de la filière porte sur sa forme associative (les filières sont souvent basées sur une forme associative de type loi 1901), son fonctionnement. La dernière étape à franchir concerne l'entente sur les prix des produits et la composition de l'équipe dirigeante (assemblée générale constitutive).
Coûts des principales pollutions agricoles de l'eau (Etudes & documents n° 52 - Septembre 2011)
Olivier BOMMELAER, Auteur ; Jérémy DEVAUX, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2011Cette étude analyse certaines dépenses entraînées par les pollutions agricoles diffuses dues aux apports excédentaires d'azote et de pesticides. Elle identifie : - Des dépenses supplémentaires des ménages entraînées par les pollutions agricoles des captages d'eau potable qui ne concernent qu'une infime partie des ressources aquatiques polluées. Cette évaluation est conduite en moyenne nationale mais propose un examen de l'amplitude de ces dépenses additionnelles pour les ménages des localités les plus touchées par ces pollutions. - Un premier inventaire partiel des autres impacts marchands de ces pollutions. - Les coûts de dépollution de la ressource et des milieux aquatiques vis-à-vis des nitrates et pesticides agricoles transférés et accumulés dans ces milieux, basés sur les coûts unitaires connus des actuels procédés de traitement de potabilisation. Les principaux résultats sont les suivants : - Les dépenses additionnelles des ménages générées par ces pollutions sont évaluées dans une fourchette comprise entre 1 000 et 1 500 millions d'euros, dont 640 à 1 140 millions d'euros répercutés sur la facture d'eau, représentant entre 7 et 12 % de cette facture en moyenne nationale. - Pour les ménages des localités les plus polluées, ces dépenses supplémentaires pourraient atteindre 494 euros par ménage ou 215 euros par personne, soit un surcoût de près de 140 % de la facture d'eau moyenne 2006. - Sur la base des coûts de traitement des nitrates et pesticides des installations de potabilisation, les coûts d'élimination totale des nitrates et pesticides des milieux aquatiques seraient respectivement supérieurs à 70 euros par kilogramme pour les nitrates, et à 60 000 euros par kilogramme pour les pesticides. - Les coûts de potabilisation constatés sont compris entre 800 et 2 400 euros par hectare d'aire d'alimentation de captage d'eau potable cultivé conventionnellement.
Etat-Unis d'Amérique, OGM : Les problèmes s'accumulent
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurCet article a été rédigé d'après un texte de Eric Meunier, Christophe Noisette et Pauline Verrière, paru dans le journal d'Inf'OGM, en juin 2011. L'équipe de l'association Inf'OGM y fait le point sur la situation des OGM aux Etats-Unis d'Amérique. Dans ce pays où, selon les auteurs, les règles de coexistence OGM/non OGM n'existent pas, où l'étiquetage est absent, et où le texte de loi pose le concept d'équivalence en substance (aucune évaluation requise si une plante GM est reconnue équivalente à son homologue non GM), les OGM se développent sans entrave : 93 % du coton, 86 % du maïs, 86 % du soja sont transgéniques. Mais les problèmes sont très nombreux aussi : envahissement de mauvaises herbes résistantes, croisements de variétés non autorisées entravant les exportations, concurrence déloyale et guerre commerciale entre firmes De nombreux citoyens étatsuniens souhaitent de plus en plus un étiquetage et consomment aussi de plus en plus de produits bio (+ 5.3 % en 2009).
Une évaluation multicritère qualitative de la durabilité de systèmes de grandes cultures biologiques, Quels enseignements ?, Restitution des programmes RotAB et CITODAB
Il existe aujourd'hui de nombreuses interrogations sur les performances économiques, agronomiques, sociales et environnementales des systèmes de grandes cultures biologiques, en particulier pour ceux sans élevage. Les projets de recherche RotAB et CITODAB avaient notamment pour objet l'évaluation de différents indicateurs de durabilité. Pour cela, le modèle MASC, élaboré par l'INRA et adapté aux systèmes biologiques (MASC-AB), a été utilisé. Deux jeux de cas ont été étudiés : - un jeu de 11 systèmes de culture « types » issus du projet RotAB, - un jeu de 44 systèmes de culture réels de Midi-Pyrénées issus du projet CITODAB. Les résultats montrent que c'est la durabilité environnementale des systèmes de grandes cultures biologiques qui est la mieux notée, même si le mode d'évaluation utilisé peut être amélioré. L'acceptabilité sociale de ces systèmes est également intéressante. Elle est cependant pénalisée par une faible contribution à l'emploi saisonnier et par un niveau de productivité surfacique faible. Les indicateurs de durabilité agronomique et de durabilité économique sont les moins bien notés. Ils reflètent ainsi l'existence de difficultés techniques d'une part, et d'un niveau de rentabilité limité d'autre part. Face à une grande variabilité des systèmes de production, d'autres études utilisant la même méthodologie pourraient être mises en place pour compléter le jeu de données obtenu via ces deux projets.
Evaluer la biomasse mobilisable sur un territoire
Olivier DENIS, AuteurLocalement, se développent de plus en plus de projets d'utilisation de biomasse-énergie. Cette piste est particulièrement intéressante, à condition que la valorisation de la biomasse se rapproche de son lieu de production. Cet article décrit les principales étapes pour évaluer la biomasse mobilisable sur un territoire. Etape n°1 : la définition et la présentation du champ de l'étude pour estimer la ressource totale en biomasse. Deuxième étape : estimer le sous-ensemble de biomasse mobilisable, en tenant compte des critères techniques d'extraction et des caractéristiques des zones. Enfin, dernière étape, l'estimation de la ressource disponible pour de nouvelles valorisations, pour enclencher d'autres projets. Plus d'infos sur : www.reseaurural.fr/biomasse_energie.