Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (253)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Un nouveau plan régional en faveur de l'agriculture bio
Mélodie COMTE, AuteurLa région Auvergne-Rhône-Alpes renforce son soutien aux producteurs bio à travers un plan d'action financé à hauteur de 2,8 millions d'euros par an sur 5 ans, réparti en 4 axes : - Conseils et appuis techniques aux agriculteurs déjà en bio ou en conversion ; - Accompagnement des entreprises dans le développement commercial, la recherche de marchés, les investissements, l'innovation et les frais de certification ; - Organisation des filières courtes et longues, le développement de l'introduction des produits bio dans la restauration collective ; - Communication et sensibilisation des agriculteurs conventionnels à l'agriculture biologique. Le plan est piloté au niveau régional et les départements appuient les projets directement sur le terrain. Le Comité départemental Bio du Puy-de-Dôme a été lancé début mai sur l'exploitation de Jean-Michel Cellier-Courtil, agriculteur bio, en présence de Dominique Despras, conseiller régional délégué à l'AB, et de Caroline Bevillard, conseillère régionale.
O1 - The various approaches of agro-ecology in the different countries : Synthesis of the national reports : Austria ; France ; Italy ; Lithuania ; Slovenia
Salvatore BASILE, Auteur ; Domenico NICOLETTI, Auteur ; Milena KLIMEK, Auteur ; ET AL., Auteur | RAMBOUILLET Cedex (Parc du Château, CS 40609, 78 514, FRANCE) : CEZ - BERGERIE NATIONALE | 2017De 2015 à 2018, le CEZ-Bergerie nationale de Rambouillet coordonne le projet Euro-EducATES, dans le cadre du programme européen Erasmus+. Ce projet réunit des partenaires issus de lenseignement (supérieur et technique) et du développement en France, Autriche, Italie, Lituanie et Slovénie. Ce partenariat a pour but de créer des ressources pour accompagner les enseignants et les formateurs vers la transition agro-écologique. La 1ère de ces ressources, coordonnée par le partenaire italien, est parue : « Les différentes approches de lagro-écologie dans différents pays - Synthèse des rapports nationaux (Autriche - France - Italie - Lituanie - Slovénie) ». Pour les cinq pays partenaires, un état des lieux a été réalisé sur les différentes définitions et approches de lagro-écologie. Puis, différents points ont été abordés : les politiques publiques en faveur de lagro-écologie et de lagriculture biologique, la prise en compte de lagro-écologie dans les systèmes de formation et enfin les différentes approches en termes de recherche. En conclusion, une analyse critique a été apportée.
L'Observatoire de la restauration collective bio et durable
Après une année dexistence, lObservatoire de la restauration collective bio et durable, mis en place par lassociation Un Plus Bio, en partenariat avec Ecocert, livre une première synthèse, dont les 3 principaux enseignements à tirer sont : 1. Un repas à 20 % de bio nest pas plus cher quun repas conventionnel ; 2. Plus de bio nentraîne pas une dérive des budgets des collectivités ; 3. Laugmentation du bio ne repose pas sur les importations. Présentation de ce nouvel outil au service des politiques de lalimentation et explications en détails de ces premiers résultats.
Les omégas 3 et 6, un enjeu de santé publique : quels rôles de l'agriculture, de l'élevage et de l'agroalimentaire
Michel DURU, AuteurMichel Duru, chercheur à lINRA, montre que les oméga-3 et les oméga-6 constituent un enjeu de santé publique. Il existe un fort déficit en oméga-3 et un important déséquilibre entre ces deux acides gras polyinsaturés (AGPI) dans notre régime alimentaire, dont les principales sources sont les huiles végétales et les produits animaux. Michel Duru et son équipe ont évalué lévolution de la composition de notre assiette en AGPI au cours des 50 dernières années et notamment la corrélation avec lalimentation animale (la diminution des surfaces en prairies et en légumineuses, riches en oméga-3 ; et l'augmentation du maïs et du tourteau de soja, sources doméga-6). En sinterrogeant sur les politiques publiques et sur les aliments à choisir pour une alimentation équilibrée en acides gras, un ensemble de leviers ont été identifiés, à actionner aux différents maillons du système agricole et agroalimentaire, depuis les pratiques agricoles, la collecte et la transformation jusquà la communication auprès des consommateurs.
Les perturbateurs endocriniens : Comment affectent-ils notre santé au quotidien ?
Denise CARO, Auteur ; Rémy SLAMA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Que sont exactement les perturbateurs endocriniens ? Les messages les concernant sont souvent complexes, imprécis ou alarmistes. Dès lors, comment sy retrouver, se faire une idée juste et raisonnable des répercussions que pourraient avoir ces mystérieux polluants dans la vie quotidienne ? Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents dans notre environnement. Comment les repérer dans lassiette, dans la salle de bains, dans la maison ou sur les lieux de travail ? Quelle est leur part de responsabilité dans les troubles de la fertilité, les cancers, lobésité ou les troubles du comportement comme lautisme ou lhyperactivité ? Quelles sont les personnes les plus vulnérables ? Où en est la recherche dans ce domaine ? Toutes ces questions sont traitées par un médecin journaliste et un chercheur en environnement et santé. Ils livrent les clés de compréhension permettant de démêler les différents messages sur les perturbateurs endocriniens et les risques dexposition, puis indiquent des conseils pratiques et les bonnes habitudes à prendre pour sen protéger et protéger lenvironnement.
Plan Alimentation Durable : L'A à Z du plat protidique durable
Le Plan Alimentation Durable 2015-2020 adopté par le Conseil de Paris le 1er juillet 2015 vise à atteindre les objectifs fixés par la municipalité pour 2020 : 50 % dalimentation durable (bio, Label Rouge, pêche durable), augmentation de la part dalimentation de saison locale et de proximité et diminution de 20 % de la part carnée. Le Conseil de Paris sest engagé, entre autres, à servir un plat végétarien hebdomadaire dans les restaurants scolaires parisiens et un plat végétarien quotidien dans les restaurants du personnel. Ce carnet a pour but daider les gestionnaires de restauration collective parisienne à atteindre progressivement les objectifs du Plan en matière de plat protidique durable, en fournissant des réponses et des conseils stratégiques et opérationnels, mais aussi des outils pratiques (fiches-recettes, listes dingrédients).
Le plan bio est un apport direct aux agriculteurs
David BESSENAY, AuteurSuite au vote du plan bio pour les cinq prochaines années par le Conseil régional Aura, Rémy Fabre, maraîcher bio dans le Sud Ardèche et responsable bio au sein de la Chambre d'agriculture régionale témoigne dans cette interview et expose le rôle des Chambres d'agriculture dans le cadre du plan bio. L'article comprend aussi une 2ème interview, celle de Dominique Despras, délégué à la bio au sein du Conseil régional. Un encart présente le programme d'action en faveur de l'agriculture biologique.
Pour une France des héros ordinaires
Biocoop a lancé, en avril 2017, via le site collaboratif www.biocoop2017.fr, une concertation destinée à recueillir des propositions de mesures pertinentes pour une alimentation plus saine, une consommation plus respectueuse de la nature, du bien-être animal et des hommes. Cette démarche sest inscrite dans une volonté de peser sur les futures décisions du président de la République. Ce dispositif a mobilisé un grand nombre de citoyens français qui ont choisi de sexprimer via ce site. Au total, 1678 idées ont été soumises, 1016 idées ont été validées et 21 idées ont été retenues, les plus pertinentes et les plus en phase avec les valeurs défendues par Biocoop. Elles figurent dans ce Livre Blanc qui a été remis à Emmanuel Macron, deux semaines après son investiture. Parmi ces 21 propositions : - Pour une France des 1 million de paysans en 2030 ; - Pour une baisse de la TVA sur les produits bio pour les rendre plus accessibles et dynamiser le développement de la filière en toute équité ; - Pour une transparence totale de létiquetage ; - Pour une libéralisation des semences et des graines ; - Pour un commerce équitable "origine France" ; - Pour un développement de l'économie circulaire ; - Pour une interdiction totale des pesticides et engrais chimiques ; - etc.
Programme Ambition Bio 2017 : Premier bilan intermédiaire : Rapport n°16118
La mission de bilan intermédiaire du Programme Ambition Bio 2017 confiée au CGAAER vise, en parallèle aux réflexions menées avec les acteurs professionnels au niveau national et en Régions, à contribuer à l'élaboration de propositions de poursuite et de renforcement du Programme. Le présent rapport est fondé sur l'exploitation de la documentation mise à la disposition de la mission et sur des entretiens avec une quarantaine de parties prenantes du 12 janvier au 15 février 2017. L'agriculture biologique (AB) est marquée, ces toutes dernières années, par l'émergence dune consommation grand public, qui fait sortir le marché de la marginalité (+ 71 % de 2012 à 2016, dont + 15 % en 2015 et + 20 % en 2016, marché de 7 G en 2016), et un mouvement de fond des conversions sur les années 2015 et 2016 (+ 40 % de 2011 à 2016, dont + 9 % en 2015 et + 12 % en 2016 ; à fin 2016, 32 326 fermes, soit 7,3 % des fermes françaises et 5,7 % de la SAU contre 3,8 % fin 2012). Le document rend compte des principaux éléments de ce bilan intermédiaire sur les 6 axes du Programme : Développer la production ; Structurer les filières ; Développer la consommation et conquérir des marchés ; Renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats ; Former les acteurs agricoles et agroalimentaires ; Adapter la réglementation.
Quelle exposition des Français au glyphosate (herbicide le plus vendu au monde) ? : résultats exclusifs de recherche de glyphosate dans les urines en France
Le glyphosate est la matière active herbicide déclarée la plus utilisée au monde. En mars 2015, quelques mois avant que lautorisation européenne du glyphosate nexpire, des experts du Centre International de Recherche sur le Cancer ont classé le glyphosate comme « probablement cancérogène » pour les humains. Les réglementations de lUnion européenne interdisent lutilisation de pesticides lorsquils sont considérés comme cancérogènes certains ou probables. Alors que lautorisation du glyphosate arrivait à expiration, la Commission européenne proposait dautoriser sa vente pendant encore 14 ans. Mais cette proposition, qui a été très critiquée par les ONG et la société civile, na pas reçu le soutien des Etats membres. La Commission sest finalement vue obligée détendre lapprobation actuelle pendant 18 mois, lAgence européenne des produits chimiques (ECHA) devant publier un avis sur la sécurité du glyphosate ce printemps. Un résumé de cet avis a été publié le 15 mars 2017 et exonère le glyphosate du moindre risque cancérogène pour lhomme. Cest désormais la Commission européenne qui doit faire prochainement une nouvelle proposition aux Etats membres. Cest dans ce contexte que Générations Futures a voulu en savoir plus sur lexposition des Français à cet herbicide et a choisi de réaliser 30 analyses durines de personnes dâge et sexe variés, entre 8 et 60 ans, habitant en ville ou à la campagne, à lalimentation variable, biologique ou non, végétarienne ou non. Le protocole et les résultats de lenquête sont présentés. 100 % des échantillons d'urine contiennent des résidus de cet herbicide.
Quelle place pour lélevage, les prairies et les produits animaux dans les transitions agricoles et alimentaires ?
Michel DURU, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; C. DONNARS, Auteur ; ET AL., AuteurLes enjeux d'environnement et de santé sont encore trop souvent examinés séparément. Cet article présente une analyse conjointe des impacts positifs et négatifs de l'élevage (principalement de ruminants) et de la consommation de protéines animales sur l'environnement et la santé humaine. La réduction de la part des protéines animales dans le régime alimentaire des Européens est une option de plus en plus privilégiée par les scientifiques pour améliorer à la fois lempreinte environnementale et la santé humaine. Les systèmes herbagers permettent de maximiser les bénéfices environnementaux et de santé et leurs conséquences. Plusieurs pistes de changement sont examinées : réduire les protéines animales consommées (de 22 %, en cohérence avec la consommation de protéines totales recommandées, ou de 34 %, en équilibrant protéines animales et végétales) ou utiliser, pour lélevage, exclusivement des ressources non alimentaires pour lhomme. Les principaux verrous à la mise en uvre de telles propositions sont étudiés et des pistes concrètes sont proposées.
Rapport n° 16055 : Les produits de biocontrôle pour la protection des cultures
La protection du potentiel de production végétale ne se limite plus seulement à un enjeu technique pour les agriculteurs. Elle sinscrit dans un changement de paradigme conditionné par de nouvelles attentes sociétales et par une offre phytopharmaceutique conventionnelle contrainte. Pour relever ces défis, les produits de biocontrôle sont une opportunité à saisir et à conforter. Une mission de cinq membres du CGAAER avait pour objectif de dresser un état des lieux du développement des produits de biocontrôle et de proposer des recommandations en termes de gouvernance de la recherche et d'adaptation des procédures d'évaluation pour favoriser le déploiement de ces nouveaux outils.
Replacer l'alimentation au coeur des territoires
Françoise SINOIR, Auteur ; Elisabeth HERVE, Auteur ; Stéphane FOURNIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2017Aborder la complexité des systèmes alimentaires, concevoir lalimentation comme moyen de repenser les politiques territoriales dans leur globalité, atteindre une réelle démocratie alimentaire permettant un accès de tous à une alimentation durable et de qualité..., telles sont les ambitions de la commission nationale Systèmes Agricoles et Alimentaires Territorialisés (SAAT) mise en place par le Réseau CIVAM. A travers la description de neuf contextes et expériences menées dans le réseau et grâce aux apports de chercheurs et dacteurs engagés sur les territoires, cet ouvrage propose de nourrir la réflexion autour de lalimentation en décrivant des expériences concrètes issues du terrain : - Favoriser linstallation agricole par lapprovisionnement local des cantines (Communauté de communes de Courpière, 63) ; - Renforcer la coopération entre acteurs grâce au réseau Saveurs du Livradois (Parc naturel régional du Livradois-Forez) ; - La concertation pour renforcer le lien ville-campagne et créer des activités agricoles (Communauté de communes du Grand Besançon, 25) ; - Créer une micro-filière territoriale autour du porc blanc de lOuest avec les restaurateurs (29) ; - Améliorer les pratiques sur des exploitations par la relocalisation des débouchés alimentaires (Collectivité Eau du Bassin Rennais, 35) ; - Développer lagriculture biologique sur les friches de lÎle et redynamiser le centre-bourg (Dolus dOléron, 17) ; - Construire des partenariats pour lapprovisionnement local de la restauration hors domicile (Montmorillonnais, 86) : - Redynamiser le territoire par le développement dune filière farine (Causse Méjean) ; - Créer un territoire panicole autour des semences adaptées aux besoins locaux (Parc naturel régional du Lubéron). Chaque expérience fait lobjet dune présentation avec lhistorique du projet, les acteurs impliqués, les résultats du projet, ses freins et ses limites.
Restauration collective : Une campagne en faveur des cantines bio
VEGETABLE, Auteur"Agir pour l'Environnement", la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves), la FNAB et la Ligue de l'enseignement ont lancé la campagne "Des cantines bio, j'en veux !" visant à inciter les pouvoirs publics à fixer un cadre législatif ambitieux et concret pour que les collectivités se fournissent en produits bio et locaux. En attendant, le site internet macantinebio.fr permet aux citoyens dinterpeller les élus locaux et les gestionnaires de plus de 50 000 établissements scolaires français. Cette campagne a débuté le 13 septembre 2017 et devrait se clore le 30 juin 2018. Lexemple positif des centaines de collectivités qui se sont déjà engagées dans cette voie montre quil sagit souvent dune décision politique avant dêtre une question économique.
Des tarifs de rachat d'électricité en baisse
Costie PRUILH, AuteurL'électricité produite par des panneaux photovoltaïques ou par méthanisation avec cogénération va voir ses subventions diminuer progressivement. Pour le photovoltaïque, les tarifs de rachat seront revus à la baisse chaque trimestre et les primes seront supprimées à partir d'octobre 2018. Pour la méthanisation avec vente d'électricité, une première baisse tarifaire aura lieu en avril 2018. Pour Pascal Chaussec, président d'Apepha (Agriculteurs Producteurs dÉlectricité Photovoltaïque Associés), la grande difficulté réside dans le manque de visibilité, lié aux évolutions trimestrielles des tarifs.