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Les filières d'épuration végétalisée
Georges REEB, AuteurGeorge Reeb, concepteur de systèmes d'épuration végétale, présente les grands principes de cette technique (l'article s'inscrit dans la continuité de l'ouvrage publié récemment par le MABD (Mouvement de l'agriculture bio-dynamique) "Rencontres avec l'eau"). L'idée de créer des filières d'épuration végétalisée est venue à des précurseurs comme le Dr Käte Seidel. Ce docteur, dans l'Allemagne des années 1940 à 1980, a cherché et trouvé comment mettre à contribution des espèces végétales comme les joncs des chaisiers, les roseaux, les massettes... pour épurer les eaux usées, mais aussi pour développer un artisanat nécessaire à la vie économique des riverains de ces milieux, utilisant les plantes produites en grandes quantités dans des ateliers nouvellement créés. Ces eaux domestiques ou industrielles correctement épurées ont donné naissance aux "Filières Végétalisées" en développement depuis une vingtaine d'années dans le monde entier. Depuis une dizaine d'années, en France, la mise en place des zones de rejet végétalisées à l'aval des stations d'épuration s'est imposée dans les faits et l'esprit des pouvoirs publics. L'auteur présente le principe des filtres plantés d'hélophytes, l'écoulement vertical et horizontal, le fonctionnement d'une station d'épuration végétalisée... ; s'interroge sur la végétation des filtres plantés. Par ailleurs, à partir d'un exemple illustré sous forme de schéma, l'auteur présente une plateforme de compostage de déchets verts d'un Centre d'Aide par le Travail en Côtes d'Armor (mise en service en 2009 et primée d'un trophée de l'eau, la même année, par l'Agence de bassin Loire-Bretagne), l'entretien de la végétation.
La herse étrille : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et qui avait pour objectif d'accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à la herse étrille, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Le choix de la dent ; Réglages et astuces ; Adaptations ; Efficacité ; Éléments de prix de revient.
La houe rotative : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et mené pour accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à la houe rotative, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Réglages ; Efficacité ; Élément de prix de revient.
Lait "bio" en Europe et ailleurs : "Organic Valley" aux USA
Nadine SAVARY, AuteurLa coopérative biologique américaine nommée "Organic Valley" a été fondée en janvier 1988 par 7 producteurs laitiers de l'état du Wisconsin dont George Siemon (qui a été le porte-parole de l'agriculture biologique aux USA dès 2007). En 2007, "Organic Valley" a ouvert un magasin à la Farge, près du siège social. Aujourd'hui, cette coopérative compte 1 723 fermes, dont 1 411 fermes laitières, mais elle regroupe aussi d'autres productions telles que : ufs, viande bovine et porcine, volailles, céréales, soja et jus de fruits, répartis dans 33 états et quelques provinces canadiennes. "Organic Valley" collecte et commercialise environ 550 millions de litres de lait bio, soit 45 % du volume produit aux USA. Le lait bio représente 5 % du volume total lait aux USA. La coopérative vend le lait à 99 clients transformateurs. Présentation de la coopérative : Les 2 principales marques commerciales de production : Organic Valley & Organic prairie (présentation des marques, statistiques des ventes des produits laitiers, partenariat d'"Organic Valley" avec Stonyfield Farm et la laiterie HP Hood, chiffre d'affaires, promotion des produits finis...) ; Le nouveau Cahier des Charges NOP (National Organic Program) de 2002 (avec interdiction des antibiotiques) ; le fonctionnement interne de la coopérative (implication des producteurs) ; fin des quotas et régulation des volumes (fin des quotas promulguée à partir de 2009 et régulation du marché par Organic Valley).
GABB Anjou, producteurs/Biocoop : Un partenariat qui fait la différence
Sylvain BARQ, AuteurRencontrée aux journées techniques fruits et légumes ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique), de décembre 2010, que son département accueillait, Coralie Pyreire, animatrice du GABB (Groupement d'agriculture biologique et biodynamique) Anjou, a fait part d'une expérience d'entente commerciale qui dure maintenant depuis 8 ans. Né de la volonté des magasins Biocoop de la ville d'Angers de s'approvisionner de façon cohérente auprès des producteurs locaux en légumes biologiques, en accord avec la charte Biocoop, ce partenariat producteurs/Biocoop est un exemple de coopération commerciale. Une présentation est faite du principe et du fonctionnement de l'échange (réunion des producteurs/offreurs et des responsables des achats de chaque Biocoop). Cette rencontre réunit aujourd'hui les trois magasins Biocoop d'Angers et une dizaine de producteurs maraîchers "assez gros". Par ailleurs, depuis quelques années, une seconde rencontre est organisée, toujours par le GABB d'Anjou, entre trois magasins de la ville de Cholet et sept/huit producteurs maraîchers "plus petits". Les prix ne sont fixés que lors de la rencontre, les nouveaux maraîchers biologiques, adhérents au GABB d'Anjou, sont engagés à passer par cette rencontre de début d'année. Le fonctionnement séduit et le GABB d'Anjou débute la mise en place du même principe avec d'autres productions : produits secs, farines...
Guide des associations foncières pastorales
Hélène DEVIN, Auteur ; Annie CIPIÈRE, Auteur ; Martin VADELLA, Auteur ; ET AL., Auteur | DIE (C/O CFPPA de Die - ADEM Drôme, Avenue de la Clairette, 26 150, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE DE PASTORALISME (AFP) | 2011Depuis leur création par la loi pastorale du 3 janvier 1972, près de 350 associations foncières pastorales (AFP) se sont constituées et assurent la mise en valeur et la gestion de surfaces à vocation pastorale pour l'essentiel. Remédiant à des situations foncières complexes (morcellement des parcellaires, multiplicité des propriétaires), les AFP s'adaptent particulièrement aux zones de montagne et pastorales françaises. La réglementation concernant les AFP a connu d'importantes évolutions. De plus, les AFP sont régies par une diversité de références législatives ou réglementaires (Code rural et de la pêche maritime, loi de développement des territoires ruraux, loi sur l'eau et les milieux aquatiques, Code des marchés publics...), dont la teneur se révèle parfois délicate à appréhender. C'est pourquoi, l'Association Française de Pastoralisme, avec le concours du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire, a réalisé le présent guide technique pour la création et le fonctionnement des associations foncières pastorales (le précédent datait de 1978). Ce guide privilégie une présentation pédagogique, tout en s'attachant à la précision opérationnelle. Il est destiné aux animateurs et techniciens impliqués dans la création, le suivi et l'animation des AFP (services pastoraux, directions départementales des territoires, parcs naturels régionaux, conseils généraux...). Le classeur est organisé sous forme de fiches techniques facilement actualisables, illustrées par des cas concrets d'AFP en activité dans différentes régions pastorales de France. Le CD-Rom compile les principaux textes de loi concernant les AFP, des documents complémentaires pour approfondir certains thèmes, et des documents types destinés à faciliter la création et le fonctionnement des AFP.
Plus de céréales pour l'alimentation humaine
Anne-Laure SIMON, AuteurDepuis leur création, Les Greniers Bio d'Armorique (association de producteurs bio d'Ille-et-Vilaine, du Morbihan, du Finistère, des Côtes d'Armor, du Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique, créée en 2005) ont vocation à créer des filières équitables, locales dans lesquelles les producteurs ont la capacité de négocier et de stabiliser les prix. L'article en explique le fonctionnement : - Un fonctionnement basé sur des partenariats (l'acheteur principal des Greniers Bio d'Armorique est l'entreprise Céréco/ELCEA qui fait des céréales pour le petit déjeuner connues sous les marques Grillon d'or et Terres et céréales bio..., elle est en capacité d'acheter au moins 900 tonnes de céréales par an) ; - Objectifs meuniers (Les Greniers Bio d'Armorique vendent aussi du blé à des meuniers locaux) ; - Entrer dans les Greniers bio d'Armorique (depuis que l'association est créée, la demande en céréales continue d'augmenter, permettant notamment aux producteurs adhérents de choisir eux-mêmes les céréales qu'ils souhaitent produire : blé panifiable, avoine nue...) ; - Les projets 2011 (les Greniers Bio d'Armorique souhaitent désormais répondre à des sollicitations concernant le blé noir).
Restauration scolaire : Mouans-Sartoux produit ses propres légumes biologiques
Frédéric REBUFFET, AuteurAfin de proposer davantage de produits biologiques et locaux à ses cantines, la ville de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) travaille ses appels d'offres et cultive ses légumes, tous biologiques. Pour ses 150 000 repas annuels, la mairie souhaite une alimentation de qualité (elle est active au sein du Programme national nutrition santé). En poids, 70 % de produits biologiques sont visés en 2011. Dans le cadre d'un marché alimentaire de trois ans qui se terminait en décembre 2010, Mouans-Sartoux a développé le bio par des avenants. Pour favoriser le local et le biologique, la commune passe de 7 à 16 lots annuels (pommes et poires, agneaux, volailles, buf, plusieurs légumes non encore produits...) en même temps qu'elle resserre les critères : qualité des produits, environnement, prix. Le surcoût des produits biologiques de 25 % en moyenne et les difficultés d'achat en local (foncier agricole, marché très tendu de la demande) l'ont convaincue de produire elle-même ses légumes d'autant que la commune disposait de 4 hectares certifiés bio, car en friches. Accompagné par un agriculteur local et le responsable du Jardin de Cocagne de la commune, associant les enfants à chacune des étapes, le service des espaces verts a commencé, lors de l'été 2010, par produire de petites quantités de légumes, faciles à cultiver. L'agriculteur, recruté début 2011, et la commune bénéficieront de l'appui de la Chambre d'agriculture et d'Agrobio 06. Le budget annuel de fonctionnement est estimé à 55 000 euros et les investissements à 60 000 euros : hangar, matériel de production...
Analyse de sol Hérody : Connaître son sol pour doper l'effet terroir
Myriam GOULETTE, AuteurPremier vignoble français à bénéficier d'une cartographie complète de ses sols au moyen de la méthode Herody, Irouleguy (64) couvre 220 ha, répartis sur un terroir de plus de 1 000 ha. La méthode Herody du BRDA, présentée par Dominique Massenot, a pour objectif de « resituer l'agronomie dans un contexte pédologique », et ainsi d'optimiser le fonctionnement du sol et des microorganismes qui lui sont associés. Cette méthode entraîne un changement d'optique et de pratiques qui conduit à faire ressortir l'effet terroir dans le vin. Suite à la cartographie réalisée par Yves Herody, 17 faciès ont été identifiés, chacun correspondant à des préconisations particulières en terme de travail du sol, d'amendements calcaires et d'apports organiques.
Bio, mais pas que...
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurLes produits certifiés bio vendus par Biocoop sont soumis à un cahier des charges maison très strict ; le produit et le fonctionnement de l'entreprise qui le fabrique et le fournit sont examinés. Les magasins bio du réseau Biocoop, qui restent toutefois indépendants, orientent les axes de référencement national. Ils élisent leurs représentants dans des commissions sectorielles, qui se réunissent deux ou trois fois par an. Ces commissions travaillent avec les services de Biocoop auxquels elles donnent les directions de travail. Patrick Collin, directeur des filières et des produits, explique la façon de procéder (réflexion autour d'une famille de produit, assortiment cohérent...). Une fois le produit référencé, il faut ensuite que les magasins l'achètent. Le réseau Biocoop dispose de quatre plates-formes logistiques, une à Melesse (35) pour les magasins du Grand-Ouest, une à Sainte-Geneviève-des-Bois (91) pour le Nord-Est, une à Sorgues (84) pour le Sud-Est et une à Port-Sainte Marie (47) pour le Sud-Ouest (plus de 6 000 produits hors fruits et légumes sont stockés sur ces 30 000 m² d'entrepôts). Il arrive que certains produits ne soient pas référencés sur les quatre sites. Il existe aussi deux plates-formes avec lesquelles Biocoop a un contrat de délégation de distribution : Ecodis (écoproduits...) et Biolidis (librairie).
Bioconvergence Rhône-Alpes : Une association au service... de l'aval des filières bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurBioconvergence Rhône-Alpes est une association loi 1901 qui regroupe les transformateurs et les distributeurs rhônalpins de produits alimentaires issus de l'agriculture biologique. Créée en 2000 et reconnue d'intérêt public en 2004, elle représente les intérêts collectifs des professionnels de l'aval bio auprès des pouvoirs publics et a pour objectif de favoriser le maintien, la création et le développement d'entreprises exerçant ou désirant exercer dans ce secteur d'activité. Près de 80 professionnels adhèrent à cette structure. Présentation de l'association : - Une structure pour soutenir, accompagner et développer les entreprises bio ; - Pourquoi y adhérer ? ; - Son fonctionnement.
Eclairage sur bacillus thuringiensis par la société Certis
VIVRE LA VIGNE EN BIO, AuteurUn colloque dédié aux Bacillus thuringiensis a été organisé en octobre 2009, à Montpellier, par la société Certis. Ce compte-rendu reprend l'historique des Bt ; leur fonctionnement (synthèse par les Bacillus d'un cristal protéique qui, ingéré par un insecte, libère des toxines qui détruisent les cellules de son tube digestif) ; les différentes toxines et leurs efficacités ; la fabrication et l'utilisation de l'insecticide Delfin de Certis, homologué en cultures légumières contre les noctuelles ; le statut réglementaire et l'avenir des Bt (intérêt des biopesticides pour répondre aux défis à venir).
Les Groupements Vétérinaires Conventionnés (GVC)
Yann EVENAT, AuteurLe GAB 29 a récemment organisé une rencontre avec l'animateur de la Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention, la FEVEC, Philippe Sulpice, et Denis Fanget, son président. A Daoulas, ils ont présenté aux éleveurs finistériens le fonctionnement d'un groupe d'éleveurs/vétérinaires conventionnés. L'article reprend les principaux éléments de leurs interventions : - Un GVC : Comment ça fonctionne ? ; - Interventions variables des vétérinaires ; - La gestion des médicaments ; - La formation des éleveurs ; - Méthodes de travail ; - Motivations et attentes des éleveurs ; - En conclusion. Par ailleurs, deux tableaux synthétiques présentent, pour l'éleveur et le vétérinaire, les avantages d'un partenariat éleveurs-véto, ainsi que les points de vigilance à ne pas négliger dans un GVC.
À quelle association se vouer en 2011 ?
Hélène BINET, AuteurLa France compte 1 million d'associations, 190 nouvelles voient le jour toutes les 24 heures. Côté écologie, 9,5 % des associations se chargent de l'environnement et de l'habitat... Pour aider ces associations, deux solutions : leur offrir du temps ou leur donner de l'argent (ou les deux). Avec cette seconde option, l'effort est fiscalement récompensé : un don de 100 coûte en réalité 25 (réduction d'impôts). L'article fait la présentation de huit associations dans le domaine de l'écologie, indiquant, pour chacune d'elles, son histoire, ses combats, son fonctionnement financier, l'affectation de ses ressources, son adresse : Greenpeace, Générations futures, Planète urgence, Agir pour l'environnement, Les Amis de la Terre, Fondation Nicolas Hulot, WWF, France Nature Environnement.
Reportage photo : Dans une exploitation bovin lait, un lagunage pour traiter les effluents les plus chargés
Mireille LAFOUGE, AuteurDans le cadre de la mise aux normes et d'une évolution des bâtiments, l'EARL (Exploitation agricole à responsabilité limitée) du Ramier : exploitation spécialisée qui compte 48 vaches laitières et leur suite (sur 54 ha de SAU), avec 310 000 litres de quota, a mis en place un système de lagunage pour le traitement des effluents peu chargés. Le projet a pris corps en 2007. Le reportage, effectué au printemps 2010, a permis de faire le point avec les exploitants, M. et Mme Ginestet. Le dispositif comprend trois traitements successifs : primaire (avec le bassin tampon de sédimentation), secondaire (avec les lagunes) et tertiaire (avec l'épandage sur prairie). Le coût de l'investissement s'élève à 20 000 pour lequel 9 000 d'aides ont été versés dans le cadre du PMPOA (Programme de maîtrise de la pollution d'origine agricole).