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Mieux gérer nos ressources sol et eau : Une priorité et un enjeu vital pour l'agriculture ! : Synthèse du colloque de l'ABC 2021
Le 16 décembre 2021, le 11ème colloque de l'ABC (Agriculture Biologique de Conservation) s'est tenu à Auch, dans le Gers. L'objectif de la journée était de faire le point, face au changement climatique, sur la gestion de l'eau et la préservation des sols. Les intervenants (chercheurs, paysans, associations...) ont présenté les thèmes suivants : - Un contexte hydro-climatique très préoccupant ; - Le sol comme pivot de l'eau et du climat ; - Améliorer la disponibilité en eau pour les plantes face aux aléas climatiques ; - Des couverts pour drainer et structurer mes sols ; - Comment et pourquoi mesurer la santé de ses sols ? ; - Témoignage de l'utilisation de BIOFUNCTOOL pour diagnostiquer la santé de ses sols ; - Gérer la ressource en eau de manière intégrée, la clé de l'agriculture de demain ; - Témoignage : Chroniques d'une reconversion agroforestière.
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Ressource en eau : Des tensions en cascade
Elisabeth CHESNAIS, AuteurAvec des sécheresses de plus en plus intenses, les conflits sur lusage de la ressource en eau se multiplient. Entre les prélèvements deau pour les productions agricoles et les pompages industriels, cette ressource est fortement sollicitée, certaines fois au détriment des citoyens et de lenvironnement. Cet article fait le point sur trois cas : 1 - celui du bassin de lAdour-Garonne, où la culture du maïs (culture gourmande en eau durant la période estivale) est fortement présente et où la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne a construit illégalement un barrage destiné à retenir leau pour pouvoir irriguer cette culture ; 2 - celui, dans les Vosges, de lindustriel Nestlé (eaux minérales Contrex, Hépar et Vittel) et de lentreprise lErmitage (industrie agroalimentaire qui fabrique du fromage), qui effectuent une forte pression sur leau et qui, pour faire face à la raréfaction de cette ressource, ont tenté de saccaparer ce bien commun ; 3 - le cas de Danone (eau minérale Volvic), en Auvergne, qui est soupçonné de provoquer lassèchement de trois sources qui alimentent une pisciculture historique située en contrebas.
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Nicolas Hulot, Vandana Shiva : Le cercle vertueux : Entretiens avec Lionel Astruc
La rencontre entre Vandana Shiva et Nicolas Hulot a eu lieu en marge de la COP21, fin 2015, alors que ces deux personnalités se connaissaient à peine. Leur discussion, orchestrée par Lionel Astruc, a débouché sur une définition commune des enjeux auxquels il faudra faire face et a permis de mettre en lumière des mesures concrètes destinées aux citoyens et aux décideurs politiques. La dégradation de lenvironnement et les catastrophes liées au réchauffement climatique touchent certaines populations plus que d'autres : les pays les plus pauvres et les revenus les plus modestes. Ils sont également les plus durement frappés par la perte de biodiversité, les problèmes daccès à leau potable et à un air pur, la dégradation des sols, etc. Comment inverser ce cercle infernal ? La notion de "biens communs" (eau, air, terre, semences) est développée comme étant un point crucial à intégrer plus précisément dans les législations à venir en vue de leur protection. Les thématiques de l'alimentation, de la fiscalité et de l'énergie sont traitées de façon approfondie, ce qui aboutit à des propositions concrètes.
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Lagriculture biologique, de la plus-value économique à un projet de territoire dintérêt général : Actes des séminaires FNAB : Guichen (35), Bordeaux (33), Lille (59) : Automne 2014
Cette publication a été éditée à la suite des trois séminaires organisés, en 2014, à Guichen (35), Bordeaux (33) et Lille (59), autour de la thématique « Agriculture biologique et développement local ». Ces journées ont réuni plus dune centaine de participants autour des témoignages et retours dexpériences de nombreux acteurs impliqués : collectivités, chercheurs, acteurs économiques, institutions, etc. Sommaire : - Des déséquilibres du système actuel : Le modèle agricole questionné à laune du système alimentaire et de la qualité de leau : Peut-on avoir confiance en l'AB pour régler les problèmes des sols et de l'eau ? ; Une amélioration possible de la qualité de l'eau avec 20 % de vignes en bio ; - Rééquilibrages territoriaux autour du modèle préventif : La transversalité prend forme progressivement : Du rapport de force à une dynamique positive grâce au jeu collectif ; qui peut émerger d'un conflit interterritorial ; - La transversalité des politiques publiques, de la farine à l'aménagement du territoire ; - Lagriculture biologique porteuse des intérêts du territoire : Des projets agricoles qui s'ancrent localement : Accompagner le changement d'échelle du marché biologique ; - Filières longues : focus sur lindustrie agroalimentaire ; Des différentes vies dun produit dans un process industriel mondialisé.
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Dossier : L'eau : mainmise sur un bien commun
Pascaline PAVARD, Auteur ; Marc LAIMÉ, Auteur ; Jean-François PIQUOT, Auteur ; ET AL., AuteurRessource rare - un quart de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable -, l'eau est pourtant souvent gaspillée, polluée à des niveaux très importants en certains endroits. Ce dossier aborde la question du lobbying lié à l'eau, les problématiques de gouvernance, le rôle des associations, comme en Bretagne, dans la protection de l'eau et des milieux aquatiques, celui de la mobilisation citoyenne et des stratégies d'acteurs dans les territoires. Parmi les articles, l'un est consacré à la remunicipalisation de la gestion de l'eau en France et à l'étranger, un autre au rôle de l'agriculture biologique dans la qualité de l'eau. Les enjeux liés à l'eau sont multiples. En tant qu'individus, il n'est pas facile de savoir comment contribuer à la préservation de cette ressource. Des acteurs apportent leur éclairage, par exemple sur l'utilisation de l'eau de pluie ou encore sur différentes actions (phytoépuration, géoépuration...) qu'il est possible de mettre en uvre au quotidien, à titre individuel.
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L'accaparement des eaux : Le coût caché de l'acquisition des terres
Susanna THORP, AuteurDepuis 2007, 57 millions d'hectares de terres africaines ont été loués à des investisseurs étrangers. Si cet accaparement des terres est régulièrement discuté dans les médias et les milieux universitaires, il en va tout autrement de la perturbation de l'accès à l'eau. La plupart des contrats d'acquisition des terres ne précisent pas les conditions d'usage de l'eau et les propriétaires terriens ne sont en général pas avertis que le bailleur fait une demande d'utilisation de l'eau. Les frontières entre la légalité et l'illégalité sont souvent floues lorsqu'il s'agit de grands projets agricoles ou hydrauliques. L'article illustre les conséquences de ce flou avec la construction d'un barrage en Ethiopie qui va probablement entraîner une grave diminution du niveau d'eau dans le lac Turkana, au Kenya, allant même jusqu'à comparer cette situation avec celle de la mer d'Aral.
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"Nous entrons dans une période instable et dans l'ère de l'entraide"
Guillaume LOHEST, Auteur ; Chloé DARGE, AuteurLes Éditions Nature et Progrès Belgique ont publié "Nourrir l'Europe en temps de crise". L'ouvrage est construit à partir d'un rapport scientifique réalisé par Pablo Servigne, qui répond, dans cet article, à un certain nombre de questions. Tout d'abord interrogé sur la nature des crises évoquées dans le titre du livre, il souligne qu'aujourd'hui, ces crises (climat, ressources, biodiversité, accès à l'eau, crises financières...), à cause de leurs interactions, voient leur ampleur et leur gravité s'intensifier. Les scientifiques ont donné un nom à ce mouvement historique d'accélération : l'anthropocène. Ces crises entremêlées ont des conséquences sur l'avenir des systèmes alimentaires, et Pablo Servigne estime que les données scientifiques devraient inciter à la mise en place de cellules de crise pour penser l'éventualité des catastrophes. Les systèmes alimentaires étant liés à tous les thèmes, ils constituent une excellente manière de comprendre la dimension systémique des crises, et c'est aussi un domaine où l'on peut commencer à changer les modes de vie. Pablo Servigne précise en effet quelles sont les alternatives qui s'offrent aux citoyens pour aller vers de nouveaux modes d'organisation, notamment en construisant des petits systèmes plus autonomes. Dans le domaine de l'alimentation, c'est par exemple la mise en place de potagers collectifs, d'AMAP, etc. Les systèmes alimentaires de demain devront être résilients et, dans la période transitoire, c'est incontestablement, selon lui, grâce à l'entraide entre les différentes communautés qu'il sera possible d'y arriver. La transition consiste à prendre les bons éléments de l'agriculture pré-industrielle d'une part, et, d'autre part, les apports positifs plus récents, ainsi que les innovations agro-écologiques. Pour Pablo Servigne, le déni des catastrophes, ou penser que le monde va continuer tel quel, n'est pas la solution. Il s'agit, au contraire, pour lui, de construire des politiques basées sur des constats réalistes.
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Pour l'amour de l'eau
L'eau, ou or bleu, représente aujourd'hui un enjeu économique mondial majeur. Au même titre que le pétrole ou l'électricité, c'est une ressource importante de profits, et les multinationales s'organisent pour s'en emparer et répondre à leurs intérêts, au détriment des problématiques écologiques (raréfaction accélérée, pollutions des sources...) et humaines (accès à l'eau potable...). C'est le constat alarmant que dresse ce documentaire, dans lequel la réalisatrice a interrogé, durant trois ans, scientifiques, militants écologistes, porte-parole d'entreprises ou simples citoyens partout dans le monde. L'accès à l'eau est-il un droit ? Cette question risque de devenir de plus en plus d'actualité.
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Dossier : Souveraineté alimentaire
Jacques CAPLAT, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Pierre GEVAERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Souveraineté alimentaire", est composé des articles suivants : - Préservons les paysanneries autonomes ; - Au menu : local et végétal ; - L'agroécologie, un défi majeur ; - Quand il n'y aura plus de poissons... ; - Libérons l'accès aux terres agricoles ; - Agrocarburants : fausse solution et vraie menace ; - Main basse sur les semences ; - L'eau : un bien commun devenu marchandise ; - Dictature alimentaire : les grandes figures de la résistance.
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Le droit à l'eau : une urgence humanitaire (2ème édition)
Au moment de la conférence de Rio (Rio+20 en juin 2012) et sur le fondement des résolutions des Nations Unies (juillet et septembre 2010), il appartient aux Chefs d'État et de gouvernement de reconnaître formellement, tant au niveau régional qu'étatique, le droit à l'eau, tout en précisant les modalités de sa mise en uvre. Dans l'ouvrage "Le droit à l'eau : une urgence humanitaire", Bernard Drobenko analyse la nécessité de répondre à un besoin humain fondamental. Le droit à l'eau doit être compris comme la nécessité de disposer de suffisamment d'eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux et d'un équipement garantissant la dignité, l'intimité et l'hygiène pour chaque personne. Sur la planète, tous les jours, meurent des milliers de personnes qui ne disposent pas d'eau potable pour survivre et qui subissent les effets de l'absence d'équipements d'assainissement. L'ouvrage permet de situer d'abord le contexte planétaire et régional, mais aussi local, qui conduit à cette situation dramatique. Alors que l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté, en juillet 2010, une résolution reconnaissant formellement le droit à l'eau, l'intérêt de cet ouvrage est multiple : - il étudie les obstacles à la réalisation de ce droit et identifie les divers enjeux préalables à sa mise en uvre ; - il décrit l'émergence de ce droit, son affirmation progressive et les modalités de sa reconnaissance ; - il identifie les conditions, y compris matérielles, permettant de fournir à chaque être humain le minimum d'eau nécessaire à la satisfaction de ses besoins fondamentaux et de disposer d'un équipement pour récupérer les eaux usées domestiques. En se fondant sur une exigence de volonté et de courage, tout en dégageant rapidement les moyens disponibles, l'auteur fait le pari que l'intelligence humaine est en capacité de générer une solidarité effective, un vecteur pour la paix.
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Effets Socio-Economiques de l'Agriculture Biologique en Afrique
Kristen LYONS, Auteur ; David BURCH, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2007
L'expansion de l'agriculture biologique est considérée ici comme une stratégie pour faire face aux menaces environnementales en Afrique, mais également pour lutter contre l'insécurité alimentaire, la malnutrition et la chute des rendements. Quatre pays font l'objet d'une attention particulière et pour lesquels des témoignages de producteurs sont présentés : l'Egypte, le Ghana, le Kenya et l'Ouganda. Les auteurs dressent un portrait de l'agriculture biologique en Afrique avec des comparaisons entre les pays. Des entretiens avec des producteurs, des représentants d'ONG, de gouvernements et de l'industrie montrent que le développement de l'agriculture biologique a des impacts socio-économiques positifs. Parmi ceux-ci, on trouve : des bénéfices en hausse, un meilleur accès au marché, des progrès sanitaires et médicaux à l'échelle de la famille, un meilleur accès à la nourriture et aux services et un renforcement des pouvoirs des communautés locales. La conversion à l'agriculture biologique a donc des impacts qui permettent de créer des conditions de vie durables pour les agriculteurs africains. Toutefois, les auteurs soulignent que la promotion de l'agriculture biologique et les conversions individuelles de producteurs ne sont pas suffisantes pour résoudre les problèmes d'accès à l'eau, aux soins et aux infrastructures de transport et de stockage. En effet, ces enjeux relèvent d'un engagement communautaire et/ou étatique.