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Leviers dadaptation de lélevage des ruminants et des systèmes fourragers au changement climatique : état des lieux et propositions
Quels sont les leviers dadaptation mobilisables par lélevage de ruminants pour faire face au changement climatique ? Sont-ils suffisamment diffusés et encouragés ? Le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER) tente de répondre à ces questions en sappuyant sur les résultats de projets de recherche-développement et formule des propositions damélioration. Le CGAAER sest plus particulièrement intéressé aux adaptations liées aux systèmes fourragers (sélection despèces végétales, techniques de pâturage et de conservation des fourrages, autonomie fourragère ), même sil a étendu sa discussion à la conduite des élevages de ruminants (sélection de races adaptées, conduite des troupeaux, valorisation des produits ). Ce rapport présente ainsi : 1 - un état des lieux de la R&D sur les adaptations des systèmes fourragers et de lélevage au changement climatique ; 2 - des propositions pour améliorer la diffusion, la vulgarisation et lappropriation des résultats obtenus ; 3 - une évaluation de la capacité des filières et des fournisseurs à sadapter ; 4 - les conséquences de ces changements sur les territoires délevage ; 5 des propositions pour favoriser ladaptation (améliorer la coordination ministérielle ; se doter de la capacité permanente de mesurer les évolutions en cours ; mobiliser les établissements denseignement technique agricole au travers de leur mission de développement des territoires ; faciliter lacquisition de données météorologiques régionales ; encourager davantage des leviers clés de la transition climatique ; assurer une meilleure coordination des actions locales et nationales ; encourager les paiements pour services environnementaux).
Rapport dinformation sur lautonomie alimentaire de la France et au sein de ses territoires
Pascale BOYER, Auteur ; Julien DIVE, Auteur | PARIS 07 SP (126 Rue de l'Université, 75 355, FRANCE) : ASSEMBLÉE NATIONALE | 2021Le 12 mars 2020, à la veille du premier confinement, le Président de la République a déclaré, dans son discours destiné aux Français, que " Déléguer notre alimentation [...] est une folie ". La crise de la Covid-19 a, en effet, ravivé des craintes anciennes de pénuries alimentaires, puisque les confinements successifs ont révélé un certain nombre de faiblesses structurelles et de dépendances au sein du notre système de production alimentaire. Suite à ce constat, des rapporteurs de la Commission des Affaires économiques de lAssemblée Nationale ont dressé un état des lieux autour de la question de lautonomie alimentaire de la France. Ils ont ainsi pu dégager vingt pistes dactions permettant de bâtir une stratégie pour reconquérir lautonomie alimentaire, tout en répondant à trois grands défis : celui de la compétitivité des prix et de la compétitivité hors prix (la compétitivité hors prix désigne la capacité à gagner des parts de marché en jouant sur des critères autres que le prix) ; un défi humain, puisque les secteurs agricoles et agroalimentaires font face à de profondes crises de vocation ; un défi environnemental, notamment avec les changements climatiques en cours. Ce rapport comprend, à la fois, létat des lieux et les différentes propositions dactions accompagnées de leurs explications.
Layman report : LIFE AgriAdapt : Adaptation durable des systèmes agricoles de lUnion Européenne au changement climatique
Le projet européen AgriAdapt (2016-2020) avait pour objectif didentifier des adaptations au changement climatique dans les exploitations agricoles afin de maintenir ou daméliorer leur compétitivité, tout en répondant aux multiples défis environnementaux. Il a été développé simultanément dans quatre pays européens : Allemagne (fondation Bodensee-Stiftung), Estonie (université Eesti Maaülikool), Espagne (fondation Global Nature) et France (association Solagro). 126 fermes ont été retenues comme fermes pilotes, dont 25 % en agriculture biologique. Les résultats obtenus au cours de ce projet ont démontré que les trois systèmes agricoles les plus importants en Europe (élevage, grandes cultures et cultures permanentes) peuvent devenir plus résilients face au changement climatique en mettant en uvre des mesures dadaptation réalisables et durables (ex : augmentation du nombre de cultures dans lassolement, adaptation des dates de semis ou de taille, utilisation doutils daide à la décision, amélioration de la gestion du pâturage ). Cette brochure est une mini-synthèse des actions réalisées dans le cadre de ce projet : après avoir décrit la méthodologie et les adaptations identifiées, elle présente les propositions générales émises par le collectif AgriAdapt et explique comment cette étude a pu contribuer à sensibiliser les décideurs politiques.
Climate Change and Land: An IPCC Special Report on climate change, desertification, land degradation, sustainable land management, food security, and greenhouse gas fluxes in terrestrial ecosystems
Almut ARNETH, Auteur ; Humberto BARBOSA, Auteur ; Tim BENTON, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2019Ce document est le résumé, pour les décideurs, du rapport du GIEC sur le changement climatique et le foncier. Il fait suite à la publication d'autres rapports récents (rapport spécial du GIEC sur le réchauffement de la planète de 1,5°C ; évaluation de la dégradation et de la restauration des terres par lIPBES...) et fournit une évaluation actualisée et complémentaire des connaissances sur le réchauffement climatique et les problématiques quil engendre. Ce document traite à la fois des émissions de gaz à effet de serre (GES), de la gestion et de l'utilisation du foncier, de la dégradation des terres, de la désertification des zones rurales, de la sécurité alimentaire et des adaptations au changement climatique. Ce résumé est structuré en quatre parties : A - Les personnes, les terres et le climat dans un monde en réchauffement ; B Les possibilités en matière d'adaptation et d'atténuation ; C Les options de réponses possibles ; D Les actions à réaliser à court terme.
Dossier : Pour une nouvelle approche de la transmission en agriculture
Fabrice BUGNOT, Auteur ; Hélène BUSTOS, Auteur ; Amélie PELLETIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa transmission des fermes est un enjeu important. Malgré les dispositifs publics daide et daccompagnement à linstallation-transmission, les départs sont très peu compensés par des installations : près de la moitié des terres libérées partent à lagrandissement. Ce dossier analyse ce phénomène et apporte des propositions. Les différents freins à la transmission sont tout dabord évoqués. Ils sont complétés par linterview de Coline Fillon, doctorante et animatrice à la Fadear, qui a travaillé sur les principaux écueils du programme Aita (Accompagnement à linstallation transmission en agriculture). Par ailleurs, la présentation dune étude menée par le Celavar Auvergne-Rhône-Alpes (Comité détude et de liaison des associations à vocation agricole et rural) explique pourquoi les cédants distinguent une pluralité de transmissions (patrimoine, entreprise, savoir-faire, réseaux ). Deux cas concrets sont ensuite détaillés. Le premier est le témoignage dÉlie et dArthur, installés hors cadre familial en 2013. Ils ont transformé une ancienne ferme laitière conventionnelle en une association élevages-céréales-maraîchage en bio, et ont dû visiter une cinquantaine de fermes avant den trouver une qui leur convenait. Le second est lexemple des paludiers de Guérande. Comme plus personne ne voulait sinstaller dans les années 70, ils ont alors créé un brevet professionnel, une coopérative, des groupes dentraide, des fonds de trésorerie afin de favoriser les installations. Des propositions du collectif Inpact (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale) afin daider la transmission-installation sont ensuite décrites : outil de stockage du foncier, réseaux locaux, espaces de rencontres, accompagnements collectifs et individuels Enfin, ce dossier est clôturé par un plaidoyer écrit par ce collectif pour une transition des politiques publiques.
Dossier : Pour une vraie politique de transmission-installation
Raphaël BELLANGER, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; Isabelle HAGEL, Auteur ; ET AL., Auteur50 % des exploitations agricoles seront à transmettre dans les dix prochaines années puisquune grande partie des chefs dexploitation arrivera à la retraite. Afin de réfléchir à cette problématique, le Ministère de lAgriculture a lancé un appel à projets auquel le réseau InPACT (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale) a répondu. InPACT propose de repenser le système de transmission-installation en provoquant des rencontres entre les cédants et les repreneurs afin déviter les agrandissements dexploitation sans installation. Ce dossier, composé de 16 articles, explique ce projet et lillustre à partir dexemples concrets. Il commence, tout dabord, par présenter la complexité du processus de transmission et apporte des propositions pour favoriser la mise en relation des cédants et des repreneurs. Il insiste ensuite sur la nécessité, pour certains cédants, daccepter de transformer leur système dexploitation avant de le transmettre et, de même pour les repreneurs, d'adapter leur projet dinstallation. Il montre également limportance de restructurer les fermes dans une optique plus paysanne, durable, citoyenne et territoriale. Plusieurs articles exposent ensuite de nouvelles pistes daccompagnement (initiatives, outils, etc). Enfin, la Confédération Paysanne clôture ce dossier en proposant des pistes de réflexion pour une autre politique dinstallation et de transmission.
Sustainability in global agriculture driven by organic farming
Frank EYHORN, Auteur ; Adrian MÜLLER, Auteur ; John P. REGANOLD, Auteur ; ET AL., AuteurDes systèmes agricoles et alimentaires durables doivent fournir une alimentation suffisante et nutritive pour tous, tout en minimisant leur impact environnemental et en permettant aux producteurs de gagner décemment leur vie. Pour que les objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies soient atteints d'ici 2030, il est nécessaire que les pratiques agricoles évoluent. Cependant, la manière d'y parvenir fait l'objet de débats. Deux courants dominent les discussions : lun prônant des mesures progressives pour améliorer l'efficacité de l'agriculture conventionnelle tout en réduisant les externalités négatives, et lautre, fondé sur une refonte et une transformation des systèmes agricoles, pour les baser sur des principes agroécologiques. Les systèmes basés sur cette transformation des systèmes agricoles, tels que l'agriculture biologique, ont prouvé leurs avantages en termes de durabilité. Mais, dans de nombreux cas, ils entraînent une baisse des rendements. Les systèmes conventionnels intensifs, quant à eux, peuvent être très productifs, mais ont des effets négatifs (perte de biodiversité, érosion des sols, pollution, impacts sur la santé humaine, faibles revenus agricoles ). A noter que certains tenants des sociétés agro-industrielles ont tout intérêt à poursuivre le modèle agro-industriel conventionnel. Les ODD offrent l'occasion de concilier ces deux visions. Ce document propose un cadre politique pour atteindre ces objectifs. Il montre également que l'agriculture biologique n'est pas une niche négligeable et peut jouer un rôle dans la transition.
12 mesures pour se passer du glypho !
Alexis DE MARGUERYE, AuteurAlors que le gouvernement français lançait, début 2018, une nouvelle phase de concertation autour de la question des pesticides, le Réseau Civam a proposé au Ministère de l'agriculture 12 mesures visant à se passer du glyphosate sous trois ans. Ces 12 mesures sont explicitées dans cet article : - créer un quota glyphosate pour les distributeurs ; - interdire l'usage du glyphosate dans les aires d'alimentation de captage ; - interdire l'usage du glyphosate dans les cahiers des charges MAEC ; - interdire l'usage du glyphosate dans les cahiers des charges des signes officiels de qualité ; - faire converger différents outils de politiques publiques vers l'accompagnement de l'interdiction du glyphosate (Dephy, action des 30 000, etc.) ; - libérer les énergies de l'accompagnement collectif ; - mettre en place une fiscalité ciblée ; - réaliser des campagnes d'information à l'intention du grand public ; - intervenir dans les points de vente ; - appliquer ces réglementations et réaliser un effort de communication ; - répondre à la propagande ; - interdire l'importation de produits agricoles issus de cultures OGM résistantes au glyphosate.
Puisqu'il le faudra bien, parviendra-t-on à faire avec les loups ?
Raphaël LARRERE, AuteurRaphaël Larrère (ancien directeur de recherche à lINRA et président du conseil scientifique du parc national du Mercantour de 2006 à 2016) apporte sa contribution sur la question du loup. Il explique en quoi le loup est un animal de discorde : comme sa présence est invisible et que son comportement est imprévisible, il alimente considérablement les rumeurs. Après avoir été évincé au XIXème siècle, lorsque la population rurale était au plus dense et que la superficie des forêts était au plus faible, il est de retour sur nos territoires. La déprise agricole combinée à lintroduction dongulés sauvages offrent à cet animal une niche écologique toute prête. Selon Raphaël Larrère, quoi que lon fasse, les loups resteront ou reviendront, il faut donc faire avec : depuis 25 ans, les agriculteurs du Mercantour y sont confrontés et, en dépit des discours alarmistes, aucune unité pastorale na été abandonnée au cur du parc. Toutefois, la cohabitation ne sera jamais harmonieuse puisque les loups continueront à tuer des brebis. Lhostilité des éleveurs est sans doute moins due à des raisons économiques qu'à la manière dont la menace de prédation leur rend la vie difficile en période estivale. Raphaël Larrère invite ensuite le lecteur à une expérience de pensée : si le loup pouvait être chassé, quels seraient les impacts sur le monde agricole ? Il livre des propositions (mesures, pistes de recherche, dispositifs) pour mettre en place une cohabitation quil qualifie de « réaliste ».
adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
10 propositions en faveur de l'éducation à l'environnement et au développement durable
Dans le contexte des élections municipales de 2014, le CFEEDD propose quelques outils pour participer au débat et des clés pour la mise en uvre, sur les territoires, d'une politique d'éducation à l'environnement propice à la transition écologique : Inscrire l'EEDD dans les objectifs de la commune et des intercommunalités ; Développer des actions concrètes, lisibles sur le terrain ; Inviter la population à prendre conscience de la valeur de son territoire ; Inscrire un volet éducatif dans tous vos projets ; Faire de l'EEDD à partir des axes stratégiques de votre commune ; Renforcer la formation des acteurs du territoire et l'emploi dédié à l'éducation à l'environnement ; Appuyez-vous sur le partenariat avec les structures d'éducation à l'environnement ; Promouvoir la culture du "faire ensemble" au sein de votre commune ; Amplifier l'éducation à l'environnement dans les temps scolaires, périscolaires et de loisirs ; Communiquer, valoriser ce qui est fait, et ceux qui font.
Final report on aquaculture (part B)
Le groupe d'experts EGTOP est missionné par la Commission Européenne pour définir les orientations réglementaires des productions biologiques. La partie B du rapport sur l'aquaculture émet des recommandations de densité eu égard au respect des conditions de bien-être animal pour des poissons d'élevage et les écrevisses. Des conditions de recyclage d'eau sont énumérées. Plusieurs interdictions sont précisées, notamment les mutilations, l'usage d'hormones pour les esturgeons ou d'algues OGM. Pour satisfaire aux besoins des écloseries et face à la difficulté de produire du phytoplancton « bio » significativement différent du phytoplancton conventionnel (les principes d'absence de fertilisation soluble et d'hydroponie ne se justifiant pas en aquaculture), le groupe recommande, pour le moment, l'autorisation de ce dernier en aquaculture bio. Il en va de même pour le zooplancton. Afin de clarifier les conditions de gestion sanitaire des fermes aquacoles biologiques, le groupe établit une liste de produits qu'il serait ou non judicieux d'utiliser en cohérence avec les principes de l'agriculture biologique.
Nouvelle réglementation bio européenne : Accueil favorable mais débats en perspective
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUne proposition de nouveau règlement bio a été présentée, le 24 mars 2014, par le Commissaire européen Dacian Ciolos. Il existe un certain consensus des professionnels sur les objectifs de ce nouveau règlement, basé sur plus de clarté, de transparence et d'harmonisation et qui vise à renforcer la confiance des consommateurs tout en favorisant le développement de l'AB. Parmi ce qui pourrait changer, on peut noter la disparition de plusieurs dérogations, la fin de la mixité dans les exploitations, un renforcement du lien au sol, l'application des bonnes pratiques environnementales pour les transformateurs, un renforcement du contrôle ou du niveau d'exigence pour les produits bio importés et exportés. Restent de nombreux points à débattre. Le texte devrait être présenté aux députés européens à l'automne. Après le vote par le Parlement, il sera soumis au Conseil. Le processus est long et laisse le temps pour les acteurs de l'AB de continuer à faire des propositions. L'objectif est une entrée en vigueur le 1er juillet 2017 ou alors six mois après la parution du texte. L'Europe développe aussi un nouveau plan d'action pour l'AB.
Le point avec Ecocert : Révision de la règlementation européenne bio
La Commission Européenne, après un processus engagé en 2012, a présenté au Conseil Européen sa proposition de nouveau règlement en AB, le 24 mars 2014. Des échanges sont en cours entre états membres et la Commission et l'objectif serait une nouvelle règlementation visant à maintenir, voire renforcer le degré de confiance des consommateurs et applicable au 1er juillet 2017. Les principales modifications envisagées touchent divers domaines, notamment : l'ouverture à la certification de nouveaux produits (cire d'abeille, sel ), la mixité bio/non bio interdite sur les exploitations (hors période de conversion), la suppression de la plupart des dérogations (notamment pour l'achat de semences ou d'animaux non bio), des règles plus strictes en matière d'alimentation animale, la fin des mutilations, le renforcement de l'autonomie alimentaire (90 % minimum pour les herbivores, 60 % minimum pour les monogastriques), une évolution du système de contrôle, qui ne serait plus forcément basé sur un contrôle physique annuel systématique, l'introduction de la certification de groupe ou encore le renforcement du régime d'importation.
La réglementation bio à nouveau en chantier
Chloé MARIE, AuteurFavoriser le développement de la production biologique ; assurer une harmonisation des pratiques à l'échelle européenne ; et rehausser le degré de confiance du consommateur en améliorant la visibilité du label, tels sont les objectifs pour l'AB européenne, qu'a dévoilés la Commission le 24 mars de cette année. Néanmoins, les acteurs sont vigilants. D'après Juliette Leroux, de la FNAB, « il s'agit d'un texte plus proche des principes de l'agriculture biologique, mais peut-être un peu trop strict » ! En effet, dans ce texte, les dérogations sur l'autorisation de semences non bio en cas de carence de semences bio vont être interdites. Par ailleurs, il sera obligatoire pour un producteur d'en finir avec la mixité des cultures bio et non bio dans la même ferme. Tout ceci va dans le bon sens, mais tout dépend des délais pour appliquer ces nouvelles règles. Les discussions viennent de débuter entre le Conseil des ministres et le Parlement.