Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (4)


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Banques centrales : Indépendance ou soummission ? Un formidable enjeu de société
Institutions logées entre pouvoir politique et pouvoir financier, les banques centrales expriment dans leurs actions sur la monnaie le rapport de forces entre ces deux pouvoirs. Et ce rapport de forces, expliqué dans le livre, reflète lui-même un certain "état du monde"... Après avoir passé au crible la théorie économique et critiqué le concept habituel de banque centrale, Jean-Claude Werrebrouck met en lumière les conséquences de cette indépendance de la banque centrale. Il s'appuie notamment sur la vision de René Girard pour répondre à la question : « Mais qu'avons-nous fait, nous les peuples, en particulier peuples européens, en créant des banques centrales intouchables, c'est-à-dire proches du sacré ? ». Ce fonctionnement imposé, notamment à la BCE, sera-t-il bientôt contesté ? Les Etats vont-ils se réapproprier le pouvoir monétaire ? Il est vrai que la crise actuelle correspond aussi à une question de pouvoir monétaire - ce que l'auteur appelle « loi d'airain de la monnaie » - et à la réapparition de la rente que les Trente Glorieuses avaient fait disparaître.
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Crise de la dette : un déficit de la pensée ?
Michel LALOUX, AuteurA travers la fable de la Dame de Condé, l'auteur tend à montrer que la cause des problèmes économiques réside dans l'économie réelle et non dans la quantité de monnaie en circulation. Il estime que l'argent est dématérialisé et n'est plus qu'une unité de compte. La création monétaire ne saurait intervenir qu'à la suite d'un crédit en vue d'un financement de nouvelles activités et non de régler des problèmes de consommation courante et de fonctionnement des entreprises ou institutions.
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La nature n'est pas à vendre ! : Respectons les droits des communautés. Empêchons la finance de s'emparer de la nature et du vivant !
Juliette RENAUD, Auteur ; Sylvain ANGERAND, Auteur | MONTREUIL (MUNDO M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : AMIS DE LA TERRE (LES) | 2012Ce document a été édité conjointement par Les Amis de la Terre France, Aitec (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs) et Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne). Présenté sous forme de dépliant, il synthétise les problématiques liées à l'économie contemporaine et à la financiarisation de la nature : - L'infiltration croissante de la finance dans les marchés de biens naturels existants (les acteurs financiers, les multinationales, General Motors au Brésil : le prix humain des 4x4 écologiques ?) ; - Les communautés prises en étau ; - Une "économie verte" qui aggrave la crise écologique ; - La nature, dernière lubie des financiers ; - Planète à vendre : la finance à l'assaut de nouveaux marchés (marchés du carbone, de l'eau et compensation biodiversité ). Le document présente aussi des alternatives pour protéger la nature : - Yasuni : la promesse difficile de laisser le pétrole dans le sol ; - Des biens naturels gérés par les communautés ; - Construire des sociétés soutenables, alliant justice sociale et écologique ; - Reconnaître les droits des peuples autochtones pour protéger les forêts ; - Une production décentralisée d'énergie propre sous contrôle citoyen... Le document est ponctué de recommandations destinées d'une part, aux pouvoirs publics à l'égard des marchés financiers, des entreprises et pour une participation citoyenne ; et d'autre part, aux citoyens.
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Rencontre Thomas Coutrot : Il est navrant que les écologistes n'investissent pas le terrain de la finance
LaRevueDurable, AuteurCet article reprend une interview de Thomas Coutrot, directeur de la direction de l'animation de la recherche, des études et statistiques au Ministère du travail, de l'emploi et de la santé et coprésident d'Attac France. Ainsi sont repris les principaux points de vue de cet économiste face à la situation de crise actuelle. Notamment, il souligne l'importance de voir les citoyens s'investir toujours plus dans la prise de décision à travers le développement d'une vraie démocratie active, qui passe, à son avis, par une forme d'insurrection démocratique, à l'image du mouvement des insurgés. Pour l'auteur, il y a urgence, d'autant plus que malgré la crise, les banques n'ont pas changé de pratiques. Mais au-delà d'une réflexion importante sur le fonctionnement bancaire, cet économiste dénonce l'illusion de croire que la croissance est la solution. Il y a, pour lui, nécessité de redéfinir les modes et les outils de pensées en économie afin de développer une approche plus durable, notamment environnementale, non basée sur les sacro saints principes de la croissance et d'une valeur marchande attribuable à toutes choses. Il souligne aussi l'urgence pour les écologistes d'investir la sphère de l'économie, de sortir de la position du lobbyiste afin d'entrer dans une phase de construction d'une nouvelle économie, basée notamment sur la transition écologique.