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Dossier de presse : Polluants éternels à l'Assemblée nationale : Le député Nicolas Thierry fait analyser les cheveux de ses collègues
Ce dossier de presse a été diffusé dans le cadre de la proposition de loi PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées, aussi connues sous le nom de « polluants éternels ») de Nicolas Thierry, député écologiste de Gironde, visant à lutter contre les risques liés à ces polluants (cancers, altération de la fertilité...). Les conclusions du rapport commandité, en 2022, par la Ministre de la transition écologique, ainsi que les résultats des tests réalisés sur les cheveux de 14 députés ont révélé, non seulement que ces polluants s'accumulaient dans les organismes vivants plusieurs années encore après leur interdiction, mais aussi que le PFNA se retrouvait chez 86 % des députés testés, ce qui indique une exposition quasi-systématique à ce PFAS. Ce dossier présente les différentes étapes du combat porté par Nicolas Thierry à l'Assemblée : courriers, discours, synthèse des résultats d'analyses, état des lieux de la connaissance des PFAS, texte de la proposition de loi, revue de presse...
Parcours volaille : Gare à ne pas couper l'herbe... sous la patte !
Guillaume RAIMBAULT, AuteurEn volailles bio, avec la flambée des prix de l'aliment, l'herbe des parcours constitue un apport non négligeable. En effet, l'herbe ingérée par les volailles sur les parcours peut représenter un apport en protéines allant jusqu'à 10 % de la consommation quotidienne totale. Deux projets de recherche (le projet Casdar SECALIBIO et le projet européen ICOPP) ont été menés, ainsi qu'un travail de terrain du groupe AEP volailles 56. Ces travaux avaient pour objectif de comparer la part de protéines consommées par les volailles sur les parcours, selon les types de couverts, et d'évaluer la digestibilité des protéines. Cet article fait la synthèse des connaissances et des résultats issus des expérimentations. Clément Le Héritte et Séveryne Mouille, éleveurs de volailles bio à la Ferme La poule Mouillée, à Plouay (56), partagent leur expérience.
Portrait de ferme : EARL Ferme de Cévin
Sophie Hélin, de la Ferme de Cévin, sest installée en caprins lait, à Lherm (46), en 2000. Olivier, son mari, la rejointe sur lexploitation, en 2004. La ferme, en bio depuis 2010, repose sur lélevage caprin (80 chèvres Alpines, Poitevines et croisées ; 20 chevrettes de renouvellement ; 2 boucs vasectomisés et 3 boucs entiers) et sur la transformation laitière, avec un léger complément en bovins lait. Lensemble de la production laitière est transformé sur place, en fromages, caillés et yaourts, et est commercialisé en circuits courts (marchés, GMS, restauration). Les éleveurs portent une attention particulière au bon maintien de la santé du troupeau : rusticité des mères, limitation de la pression parasitaire par lalternance du pâturage avec les bovins Ce portrait de ferme fournit, notamment, des informations sur la conduite du troupeau : traite (en 2020, un lot de 30 chèvres était en lactation longue), alimentation, devenir des chevreaux, gestion du parasitisme, reproduction, élevage des chevrettes, équipements agricoles, et sur les résultats économiques de l'exploitation. Un tableau compare les productions laitières des chèvres en lactation longue ou non.
Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.
Leur consommation de concentré est maîtrisée
Bérenger MOREL, AuteurDans le cadre dInosys - Réseaux délevage, quatre éleveurs d'ovins apportent leurs témoignages et ont pour point commun de chercher à diminuer le plus possible la part de concentrés dans les rations de leurs animaux. Il faut savoir que la consommation de concentrés est le deuxième facteur en corrélation avec la marge brute dégagée par brebis. Lun de ces élevages est en bio : celui de Charlotte et Alex Moriarty. Ils élèvent 350 brebis en Mayenne et ont mis en place un système très herbager : leur SAU de 67 ha est entièrement en herbe, dont un tiers est en prairies naturelles et 30 ha en prairies temporaires (mélange de plantes à tannins, RGA, fléole, fétuque des prés, festulolium, trèfle blanc, trèfle violet, trèfle hybride, luzerne, mélilot et pimprenelle). En parallèle des témoignages des quatre éleveurs, un tableau apporte des éléments chiffrés permettant de comparer leurs différentes stratégies pour limiter la consommation de concentrés (consommation de concentrés par kilo de carcasse produit, pourcentage dautonomie en concentrés, poids moyen des agneaux ).
Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
Cerfrance compare systèmes bio et conventionnels : Les atouts de lapproche système
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe réseau Cerfrance amorce une réponse à la question de la rentabilité dune conversion à la bio au travers de lanalyse et de la comparaison des données économiques des fermes bio et conventionnelles adhérentes. Globalement, les résultats moyens sont supérieurs en bio. Létude Cerfrance Adheo, réalisée sur 2009-2016 dans lEst de la France, met en balance des résultats de fermes à peu près similaires. Les analyses montrent que les exploitations biologiques sont plus petites (134 ha/174 ha), avec davantage de main duvre (2,4 UTH/1,8 UTH), avec une valeur ajoutée plus importante et plus stable et un EBE (excédent brut dexploitation) sensiblement supérieur. Ainsi, bien que les agriculteurs bio soient davantage endettés, ils ont plus les moyens de lassumer. Les indicateurs économiques observés exposent des fermes bio globalement en meilleure santé, mais le passage à la bio ne peut toutefois pas sauver les situations difficiles.
Extraits végétaux : Comprendre leur fonctionnement
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture biologique et biodynamique, les extraits végétaux sont de plus en plus utilisés, notamment contre le mildiou. Ils présentent lintérêt davoir une forte biodégradabilité et, comme ils sont composés de nombreuses molécules, ils ninduisent pas de résistance chez les ravageurs. Les préparations à la ferme sont plus ou moins efficaces comparées à des produits formulés, mais elles permettent de gagner en autonomie et de se réapproprier un savoir botanique. De plus, leur toxicité est faible à nulle. Il est encore compliqué de comprendre leurs modes daction. Par exemple, il est difficile de savoir si un extrait végétal a un effet fongique, fongistatique ou de stimulation des défenses. De nombreuses questions restent également à résoudre sur leur utilisation (durée de laction, effet de la dilution, quelle synergie avec le cuivre ). Dans tous les cas, les extraits végétaux sont conseillés par rapport à lutilisation dune molécule. Cest ce qua illustré lune des expériences du Grab dAvignon en 2003 : une tisane de saule à 0.14 µmol/L a le même effet contre le mildiou quune solution à 7 mmol/L dacide salicylique. Les chimistes parlent dun effet « quenching » : une stimulation liée à un ensemble de molécules.
Des infradoses de sucre en protection du vignoble
Arnaud FURET, AuteurSuite au projet USAGE, le projet Casdar Sweet, qui vise à tester des micro-doses de sucre comme activateurs de défenses des plantes, sachève en 2019. Pour la vigne, divers pathogènes et ravageurs ont été visés, notamment le mildiou et le black rot. Durant les six années dessais, laction du fructose seul a été testée avec de faibles doses de cuivre ou de sulfate, puis des associations fructose-saccharose, ainsi que différentes formes de cuivre, etc. Deux vignobles et trois cépages ont été testés dans le Bordelais et en Savoie-Dauphiné, le tout en bio. Les résultats des deux projets indiquent que : - Des infradoses de fructose permettraient de renforcer lefficacité de lhydroxyde de cuivre et diminueraient celle de la bouillie bordelaise ; - Une utilisation répétée de fructose accentue les attaques de black rot ; - Chaque cépage réagit différemment aux sucres ; - Le fructose seul est plus efficace contre le mildiou ; - Une association saccharose + fructose est plus efficace contre le black rot ; - Plus la pression du mildiou est forte, moins lefficacité est constatée, à linverse du black rot ; - La formulation du cuivre influe sur lefficacité ; - Laugmentation des doses de sucre diminue lefficacité ; - Larrêt des sucres à la floraison-nouaison maintient lefficacité contre le black rot.
Les inter-rangs des parcelles viticoles comme levier pour protéger la biodiversité floristique sur le réseau PEPSVI
Chantal RABOLIN, AuteurLenherbement est de plus en plus pratiqué dans les vignobles. Lun des objectifs du réseau DEPHY-EXPE PEPSVI (dispositif visant à co-concevoir et à évaluer des systèmes viticoles à faibles intrants phytosanitaires en Alsace) était de suivre lévolution de la flore dans ces vignobles enherbés et de mettre en évidence les facteurs favorisant ou non sa richesse spécifique. Ainsi, plusieurs relevés floristiques ont été effectués sur onze parcelles. Le protocole employé est plus largement détaillé dans larticle. Un nombre très important despèces (256) a été recensé sur lensemble des parcelles. Ainsi, malgré les interventions humaines, les vignobles sont capables de maintenir une importante richesse floristique, cette dernière jouant un rôle écologique important puisquelle sert de corridor écologique entre les différents milieux. Un effet significatif de lenvironnement bordant le site a aussi été mis en évidence : les parcelles bordées par des végétations denses (forêts, haies) ont une richesse spécifique plus importante que celles à proximité de lieux de passage ou de zones industrielles. Dans tous les cas, il est également recommandé de suivre lévolution de la flore afin de limiter le développement des graminées.
Projet Casdar SMART
Le projet SMART (Systèmes Maraîchers en Agroforesterie pour la création de Références Techniques et économiques), piloté par le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) et l'AFAF (Association Française d'Agro-Foresterie), a mis en ligne 27 vidéos, d'une durée d'environ 5 à 7 minutes chacune, sur des thématiques différentes. Ces vidéos s'appuient sur des témoignages de retours d'expérience et de pratiques sur les vergers-maraîchers des agriculteurs participant au projet. Elles sont organisées en 9 grands chapitres : Le travail du sol ; l'organisation du travail ; la fertilisation naturelle ; les systèmes d'irrigation ; la conduite des arbres ; la conception du verger ; l'association de cultures ; l'équilibre écologique ; la commercialisation. Grâce à ces vidéos, chacun peut apprendre et comprendre un peu plus le fonctionnement de ce système cultural technique et innovant.
Le réseau Dephy Expe Ecophyto en arboriculture : Bilan après six années d'expérimentation
Baptiste LABEYRIE, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie ROUGIERLe réseau Dephy Expe est un dispositif qui vise à produire des connaissances sur la réduction de lusage des produits phytosanitaires par lexpérimentation de systèmes de culture innovants. Parmi les 65 systèmes innovants de lexpérience, 17 sont en agriculture biologique. Les premiers résultats obtenus pour la filière arboriculture montrent des baisses dIndice de fréquence de traitements (IFT) conséquentes par rapport aux références, avec une réduction encore plus forte pour les systèmes bio. Par exemple, par rapport aux systèmes de référence, les systèmes bio ont des IFT réduits de 77 % pour la pêche contre 51 % pour les systèmes économes en intrants. Ainsi, lobjectif de moins 50 % est atteint, voire dépassé pour la majorité des espèces fruitières étudiées. Cependant, une baisse des performances économiques de ces systèmes a malheureusement souvent été constatée, mais certains systèmes de culture testés se révèlent être multiperformants. Les systèmes économes en intrants génèrent des chiffres daffaires moins élevés que les systèmes de référence, en raison de la perte de production. Quant aux systèmes bio, cette perte est compensée par une meilleure valorisation. Ces approches expérimentales ont permis didentifier à la fois des verrous et des voies de progression pour une arboriculture plus économe en produits phytosanitaires.
Blés bio : 15 variétés passées au crible
Françoise ROGER, Auteur ; Robin GUILHOU, AuteurLe groupe Ecophyto de la Roche aux Fées (35) a mis en place, en 2018, sur une des fermes, une vitrine de 15 variétés de blé sélectionnées en bio ou en biodynamie. Première en France, cette volonté de regrouper des variétés issues uniquement de sélection bio a permis de comparer ces variétés peu connues des agriculteurs. Un tableau récapitulatif présente, pour les 15 variétés, les résultats obtenus en matière de levée de la semence, de pouvoir couvrant, de sensibilité aux maladies, de hauteur, d'humidité, de rendement, etc.
Comment la viticulture biologique peut contribuer à une agriculture durable : Des techniques appropriables par tous pour réduire l'usage des produits phytopharmaceutiques
Ce document fait la synthèse des travaux conduits, depuis 2011, par le réseau DEPHY d'Agrobio Périgord. Avec 8 ans de recul sur les expérimentations conduites dans 11 domaines viticoles du Périgord, en bio (dont 3 en biodynamie) ou en conversion, les résultats apportent la preuve que l'agriculture bio, et en particulier la viticulture bio, est un scénario possible pour faire face aux changements climatiques. De nombreux viticulteurs français issus de territoires variés viennent aujourd'hui visiter les viticulteurs partenaires de ces travaux car ils font aujourd'hui figure de référents à l'échelle nationale. Au sommaire : - Présentation du réseau DEPHY dAgrobio Périgord ; - Leviers mis en place pour atteindre les objectifs (réduction du nombre de traitements) ; - Les résultats IFT du réseau (en particulier cuivre / mildiou et Black Rot ; insecticides / cicadelles de la flavescence dorée, Eudémis ; soufre / oïdium et Black Rot ; insecticides biocontrôle / Eudémis (Bacillus thuringiensis et confusion sexuelle)) ; - Biodynamie et phytothérapie ; - Stratégies de gestion des maladies (mildiou) ; - Passage en bio : est-ce que mes rendements vont baisser ? ; - Expérimentations dAgrobio Périgord : Biodiversité des arthropodes ; Travaux sur leudémis ; Travaux sur la flavescence dorée et sa cicadelle vectrice ; Maîtrise des dégâts de cicadelles vertes ; Test des Outils dAide à la Décision (OAD) en réseau de grandes parcelles ; Biocontrôle ; Suivi de parcelles de variétés résistantes ; GIEE : Les couverts végétaux en viticulture dans le Bergeracois ; - Perspectives.
Les cultures dérobées : des fourrages de qualité nutritive intéressante
S. HERREMANS, Auteur ; A. FÉRARD, Auteur ; Ueli WYSS, Auteur ; ET AL., AuteurAu-delà de leurs avantages agronomiques et environnementaux, les cultures dérobées peuvent constituer une source de fourrage complémentaire, en particulier lors de pénuries de fourrages traditionnels. Deux essais, réalisés par Arvalis-Institut du Végétal et lINRA sur plusieurs espèces utilisées en interculture, ont montré la bonne valeur nutritive du fourrage frais (jusquà 1,13 UFL et 158 g PDIE pour le sainfoin et 225 g PDIN/kg MS pour la vesce commune), en particulier au stade végétatif. Il est possible de conserver correctement ces fourrages par voie humide, malgré leur faible taux de matière sèche et leur pouvoir tampon élevé (étude Agroscope, Suisse). En Wallonie, une étude (2015-2017) sur la qualité des ensilages de cultures dérobées en fermes a montré des résultats intéressants (0,76 UFL/kg MS, 81 g PDIN et 102 g PDIE/kg MS). La présence de composés secondaires, chez plusieurs des espèces utilisées, peut améliorer la santé des ruminants, la qualité des produits ou encore réduire les rejets dommageables à lenvironnement. Des valeurs alimentaires de plusieurs espèces en vert sont fournies : phacélie, sarrasin, sainfoin, lentille, millet, cameline, moutarde, radis...
DIVERSIFOOD Congress 2018 : Cultivating diversity and food quality
Véronique CHABLE, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Micaela COLLEY, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (65 Rue de St Brieuc, CS 84215, 35 042, FRANCE) : INRA UMR SAD PAYSAGE | 2018DIVERSIFOOD est un projet européen (2015-2019). Il vise à enrichir la biodiversité cultivée en testant, en renouvelant et en promouvant des cultures sous-utilisées ou oubliées. Via des approches multi-acteurs, ce projet tend à favoriser la diffusion d'une nouvelle culture de l'alimentation basée sur une alimentation variée et saine. Pour cela, divers axes de recherche ont été identifiés. Trois ans après le début du projet, un congrès international a été organisé du 10 au 12 décembre 2018, à Rennes. Son objectif était que les nombreuses équipes de recherche engagées dans ce projet puissent échanger autour de leurs travaux (présentation de posters en 3 minutes ou petites présentations orales). Ce document compile les résumés de toutes ces présentations. Elles sont classées selon les thèmes suivants : Diversité et durabilité dans les systèmes alimentaires ; Cultures sous-utilisées/oubliées : évaluation multi-acteurs et à la ferme ; Nouvelles approches de la sélection végétale pour des systèmes agricoles plus diversifiés et durables ; De la conservation de la biodiversité à la ferme à la gestion communautaire ; Leçons tirées des études sur les chaînes de valeurs dans DIVERSIFOOD : facteurs de soutien et dentrave à leur réussite ; Changement de paradigme pour une recherche multi-acteurs et transdisciplinaire ; Vers une transition socio-écologique : des messages DIVERSIFOOD pour le futur.
Dossier : AFPYR : un programme de recherche sur les associations foncières pastorales dans les Pyrénées ; Conventions de pâturage et accès au foncier pour les éleveurs pastoraux : état des lieux et perspectives en région PACA ; Le pastoralisme : quels enjeux des réformes foncières en Afrique soudanienne et sahélienne ?
Corinne EYCHENNE, Auteur ; Magali JOUVEN, Auteur ; Habibou IBRAHIM, AuteurCe dossier regroupe trois articles liés à la gestion et à laccès au foncier dans des zones pastorales. Le premier présente les résultats du programme AFPYR (Associations foncières pastorales dans les Pyrénées). Son objectif est de comprendre et mettre en valeur limportance de ces AFP. Pour cela, trois de ces associations basées sur différents territoires ont été étudiées à laide dentretiens semi-directifs. Il en est ressorti quaprès 45 ans dexistence, les AFP sont toujours très mobilisées par les acteurs du territoire, notamment parce quelles permettent darticuler trois éléments : la procédure (cadre réglementaire), lobjet (le foncier) et léchelle (la commune). Le second article présente les résultats dun projet réalisé par des étudiants de loption « Systèmes dÉlevage » de Montpellier SupAgro. Ce projet a été commandité par une Communauté de Communes de PACA et par lAssociation des Communes Pastorales (ACP) afin détablir une analyse sur laccès au foncier pastoral (contenu des conventions de pâturage, motivations/freins à létablissement de nouvelles conventions, difficultés rencontrées par les acteurs). Les principaux résultats sont présentés. Le dernier article effectue un état des lieux des politiques foncières en Afrique soudanienne et sahélienne. Ces dernières soutiennent une modernisation de lélevage mais leurs interventions se sont révélées inefficaces, génératrices de conflits et dinsécurité en matière de droit foncier (accès et usage des terres). Suite à ce constat, des initiatives dorganisations régionales se sont créées et insistent sur limportance de la gouvernance locale.
Dossier : Filière porcine bio : Entre dynamisme et vigilance
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier regroupe quatre articles sur le développement de la filière porcine bio en France. Le premier apporte des éléments chiffrés sur la croissance de cette filière qui cherche toujours des candidats à la production pour parvenir à fournir la demande grandissante et à réduire les importations de porcs bio. De nouveaux projets voient le jour : installations assurées par une contractualisation longue ; création dateliers de transformation semi-industriels ; projet de grande taille qui soulève des polémiques. Les points de vigilance à respecter pour conserver une filière pérenne sont également développés. Cet article est suivi de linterview de Jean-François Vincent, secrétaire national viande à la Fnab et éleveur porcin et ovin bio. Ce dernier aborde la réglementation bio, avec le problème de l'accès à l'extérieur. Les Français prônent l'élevage de porcs sur paille, avec des courettes couvertes, tandis que le règlement européen interdit de couvrir totalement une courette, ce qui peut se traduire par des caillebotis et du lisier. Les négociations sur cet aspect, pour le nouveau règlement, sont encore en cours. Le troisième article traite de lavancée de la recherche sur lalimentation, la santé et le bien-être porcin. Les résultats de plusieurs essais du projet Casdar Sécalibio sur lalimentation sont présentés : pâturage de couverts riches en légumineuses par des truies gestantes à la ferme expérimentale des Trinottières ; distribution denrubannage de luzerne à des truies et des porcs en croissance à lINRA de Rouillé ; simplification et diminution des coûts de lalimentation post-sevrage 2ème âge aux Lycées Nature et de Tulle-Naves ; traitements "alternatifs" contre les problèmes des ascaris sur les foies menés au Lycée Nature ; allaitement collectif à lINRA de Rouillé. Sensuivent trois témoignages déleveurs de porcs bio : Philippe Lafarge, naisseur (60 truies) dans lAllier avec 80 ha de cultures et une faf qui lui permet dêtre autosuffisant 4 années sur 5 ; Lise Bailly, naisseur-engraisseur avec 50 truies dans les Deux-Sèvres, qui a choisi la génétique danoise Danbred et pratique lauto-renouvellement ; Gildas Alleno, naisseur-engraisseur dans les Côtes-dArmor, installé en 2006 et qui a entamé sa conversion en AB en 2016.
Dossier spécial : Grandes cultures
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Julie BARRAGUE, Auteur ; Pierre THEVENON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier compile quatre synthèses dessais réalisés sur la campagne 2017-2018, sur des variétés de céréales à paille ou de protéagineux en bio. La première présente lessai variétal de blé destiné à la meunerie (sept variétés) réalisé dans la Creuse. Les conditions pédoclimatiques ont été difficiles de limplantation à la phase de remplissage des grains, ce qui explique en partie des rendements assez faibles pour lensemble des variétés (moyenne à 19,5 q/ha). Le deuxième essai a été mené en Haute-Vienne pour tester des protéagineux seuls ou en association avec une céréale (récoltés en grains et valorisés en alimentation animale). Le taux de protéagineux dans les associations récoltées a été un peu décevant : ce sont les céréales qui ont fait le rendement. La troisième synthèse présente les essais sur des variétés de céréales à paille conduits au nord de la Nouvelle-Aquitaine. Elle récapitule les résultats (rendement, taux de protéines) obtenus en blé, en triticale, purs ou en association avec des protéagineux (avec des densités de protéagineux et des apports d'engrais organiques différents). Enfin, le dernier article détaille les résultats de lessai variétés de blé bio dArvalis - Institut du végétal dans le nord du Lot-et-Garonne. Les variétés ont été classées en trois groupes : les variétés à bon rendement mais à faible teneur en protéines, celles à bonne teneur en protéines mais à faible rendement et les variétés intermédiaires.
Dossier : Vers une viticulture plus économe en intrants ? Quelques résultats agronomiques du dispositif DEPHY en Alsace.
Alix MULLER, Auteur ; Lionel LEY, Auteur ; Joseph WEISSBART, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, le dispositif DEPHY-EXPE PEPSVI (Plateforme dÉvaluation des Performances de Systèmes Viticoles Innovants), conduit sur cinq sites alsaciens entre 2013 et 2018, a conduit onze expérimentations sur des systèmes à faibles intrants phytosanitaires. Leurs performances ont été évaluées à laide dindicateurs agronomiques, environnementaux et socio-économiques. Elles ont permis de tester le semis dun couvert végétal, lusage systématique dOAD pour les traitements, le paillis sur cavaillon, lutilisation de produits alternatifs contre le mildiou (notamment extraits végétaux). Cet article présente les résultats des deux derniers points. Lexpérimentation menée à Châtenois (en biodynamie) confirme les effets bénéfiques dextraits végétaux contre le mildiou et loïdium : lajout au cuivre dhuiles essentielles de pamplemousse et dorange douce (qui contiennent des terpènes) et de propolis a permis de baisser considérablement les doses de cuivre, et même, selon le viticulteur, dobtenir une meilleure récolte en cas de forte pression du mildiou. Lexpérimentation-système de Wintzenheim (en agriculture biologique) a testé une alternative au désherbage des jeunes plants avec le paillage des cavaillons avec des plaquettes de feuillus. Cette technique présente globalement de nombreux avantages (les effets positifs et négatifs sont détaillés dans un tableau), mais ces derniers sont à nuancer suivant le contexte pédoclimatique.
En élevage biologique des synergies entre les pratiques délevage et létat de santé des animaux : approfondissement en poulets de chair
Catherine EXPERTON, Auteur ; Sophie LE BOUQUIN, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage bio, un bon état sanitaire passe avant tout par une approche globale de la santé basée sur des pratiques préventives. Dans le cadre du projet CasDar "Synergies pour la santé des élevages bio", une enquête épidémiologique, menée sur 85 lots de poulets de chair AB, a permis de dresser un état des lieux de létat de santé et de bien-être de ces volailles. Les résultats montrent un bon état général, un très faible recours aux traitements antibiotiques (seulement 5 lots), de faibles taux de mortalité (2,8 % en moyenne à 77 jours dâge) et peu de problèmes sanitaires (32 lots sur 85, essentiellement digestifs). Même avec laccès aux parcours, les lésions parasitaires sont faibles et aucun lien na pu être mis en évidence entre présence parasitaire et problèmes digestifs. Des marges de progrès sont toutefois possibles : qualité de leau de boisson, mesures dhygiène et de biosécurité (désinfection des bâtiments, changement de chaussures, vide sanitaire périodique complet), accès au conseil technique pour les éleveurs indépendants. Cette étude montre aussi quune sortie précoce des poulets nengendre pas de problème de santé tout en favorisant le comportement exploratoire. Elle a également fait ressortir un besoin des éleveurs : bien quils utilisent beaucoup de produits naturels (aromathérapie, phytothérapie), ils ont besoin de mieux connaître leurs modalités daction et dutilisation.
Élevages ovins : quelles difficultés lors du passage en bio ?
Célia BORDEAUX, AuteurDans le cadre du projet SECURIBIOV (Sécurisation des trajectoires de conversion en agriculture biologique des élevages ovins allaitants des Pays de la Loire), une enquête a été menée auprès douze éleveurs ovins bio de cette région, en conversion ou récemment installés en bio, dans le but d'identifier les principaux freins rencontrés. Après une description détaillée et technique des caractéristiques de ces exploitations, les conclusions de lenquête sont présentées. Il en ressort que, par rapport au passage en bio, les systèmes antérieurs étaient globalement « assez proches du bio » dans le sens où ils étaient majoritairement basés sur lherbe et qu'ils employaient peu de chimie. Le passage au bio a donc entraîné peu dévolution des pratiques, et celle-ci concerne principalement une réflexion sur la race (animaux plus rustiques) et une diversification de lassolement. Les freins identifiés portent principalement sur le manque de valorisation de lagneau bio en filière longue et, dans une moindre mesure, sur limpossibilité davoir recours aux inséminations artificielles et aux traitements hormonaux, ainsi que sur la question de lautonomie alimentaire qui est souvent reliée à la disponibilité des terres. Certaines problématiques liées à linstallation sont également ressorties : mauvaise évaluation du travail (quantité et pénibilité), manque de maîtrise technique, mauvaise évaluation du potentiel des terres. Un besoin en formation et en accompagnement technique s'est également fait sentir.
Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine
Xavier POUX, Auteur ; Pierre-Marie AUBERT, AuteurLEurope a de fortes attentes sociétales concernant lagriculture : il faut quelle offre une alimentation saine tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité. Lagroécologie peut être un moyen plausible de concilier ces objectifs. Le projet TYFA « Ten Years For Agroecology in Europe » aborde ce double objectif en proposant le scénario dune Europe agro-écologique à lhorizon 2050. Ce scénario sappuie sur la généralisation des pratiques agroécologiques en agriculture, labandon des importations de protéines végétales et ladoption dun régime alimentaire plus sain (plus équilibré et moins riche, notamment en produits animaux). Lobjectif de cette étude prospective est de voir si ce mode de production peut répondre aux enjeux liés au climat, à la santé, à la biodiversité, aux ressources naturelles et à lalimentation européenne et mondiale. Pour cela, le système alimentaire européen actuel a été modélisé afin de le quantifier et de tester diverses hypothèses de changement liées à la généralisation des pratiques agro-écologiques. Daprès les résultats de la modélisation, lagro-écologie permettrait de nourrir sainement la population européenne (avec une part de viande rouge prédominante par rapport à la viande blanche, moins de gaspillage...), tout en conservant une capacité dexportation malgré une baisse induite de la production de 35 % par rapport à 2010. Elle permettrait également de réduire lempreinte alimentaire européenne, de diminuer les émissions de GES du secteur agricole de 40 % et de reconquérir la biodiversité tout en conservant les ressources naturelles.
Passer la cochenille au « Kärcher »
Maude LE CORRE, AuteurLa cochenille rouge du poirier est de plus en plus présente dans les vergers de pruniers dEnte. Atteindre ce ravageur niché sous lécorce et les lichens des arbres nest en effet pas évident. Sébastien Cavaignac, dInvenio en Lot-et-Garonne, précise que les modes de lutte sont rares, surtout en agriculture biologique, mais que des essais prometteurs ont été réalisés en passant les troncs et les charpentières des arbres au nettoyeur à haute pression. Depuis deux ans, les arbres dune parcelle endommagée sont passés au nettoyeur à haute pression au stade 20 % de boutons floraux ouverts, soit après la migration des larves. Par rapport aux arbres nayant reçu aucun traitement, le nombre de cochenilles est passé de 5 par cm2 à 0,1. Les zones hôtes ont ainsi pu être éliminées mais certaines restent protégées par le renflement de lécorce et il est donc important deffectuer un nettoyage précoce. Deux produits phytosanitaires, le polysulfure de calcium et lhydroxyde de calcium, ont également été testés : seuls, leur effet est faible (voire nul), mais leur efficacité est améliorée lorsquils sont combinés au nettoyage. Le principal inconvénient de cette technique reste le temps : 25 h/ha pour un verger à 300 arbres/ha. Le nettoyage à haute pression est donc à envisager uniquement lorsque le ravageur est présent. A la demande du GIEE des producteurs bio de prunes dEnte, un décapage à leau chaude va être testé en 2019 afin de gagner en temps et en efficacité. Un projet de nettoyeur haute pression embarqué est également en cours chez Invenio et sera disponible pour les exploitations du GIEE qui le souhaiteront.
Caprins fromagers et laitiers en bio
Le collectif BioRéférences a analysé les systèmes de production, ainsi que les résultats technico-économiques d'élevages caprins biologiques du Massif Central. Ces élevages sont classés en deux groupes : les « fromagers » qui regroupent les élevages qui transforment leur lait, et les « livreurs » qui réunissent les élevages qui ne transforment pas leur lait et le vendent à des collecteurs. Pour chacun de ces groupes, ce diaporama présente : des indicateurs techniques, des résultats technico-économiques (campagne 2015), des indicateurs sur l'autonomie fourragère des élevages, le détail de leurs charges opérationnelles, ainsi que de leurs coûts de production. Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017), sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
Elevage Bovins viande : Résultats du troupeau allaitant biologique à la ferme expérimentale des Bordes
Julie PEYRAT, Auteur ; Rémi BROCHIER, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, située à Jeu-Les-Bois dans lIndre, est engagée en AB depuis 1998 sur une partie de son exploitation. Le système bio est centré sur la production de bufs et de génisses lourdes. Ce document dresse un bilan pluriannuel (depuis 1999 dans certains cas) de divers éléments : autonomie fourragère massique, itinéraire moyen de production des bufs, performances du troupeau (reproduction, engraissement ), conduite des génisses. Ce système naisseurengraisseur avec un troupeau de 23 vaches Limousines et leur suite a besoin, par an, de 110 TMS de fourrages et 250 quintaux de concentrés. Lobjectif est dêtre autonome au maximum, mais les données présentées montrent la difficulté croissante à y parvenir. Ainsi, lautonomie en fourrage nest pas toujours atteinte, et les teneurs en matière azotée des fourrages sont parfois faibles. Si le rendement des prairies semble quelque peu diminuer entre 2001 et 2016, cest surtout limpact des aléas climatiques qui explique cette situation qui amène à lachat régulier de fourrages et/ou de luzerne déshydratée. Par ailleurs, la production de concentrés est basée depuis 2007 exclusivement sur la culture de mélanges céréales-protéagineux récoltés en grains, les cultures en pur présentant trop de variabilité, voire de mauvais résultats. Lenjeu aujourdhui est de maintenir lautonomie sur le long terme et, pour cela, certains objectifs du système, par exemple en termes de conduite du troupeau, seront à revoir pour renforcer sa durabilité et ses performances.
Miser sur lautonomie alimentaire et les complémentarités entre régions pour assurer la rentabilité de lélevage ovin allaitant biologique et conforter les filières
C. EXPERTON, Auteur ; V. BELLET, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., AuteurFace au développement des élevages ovins biologiques, cette filière a perçu le besoin dacquérir des références. Le projet CasDar « Agneaux bio », multipartenarial et coordonné par lITAB, a permis dapporter des résultats techniques, socio-économiques et environnementaux, obtenus via le suivi dun réseau de 49 élevages ovins biologiques. Par rapport aux exploitations conventionnelles (Réseau Inosys), les systèmes biologiques étudiés sont moins intensifiés (productivité des brebis et résultats économiques plus faibles, moindre consommation de concentrés ), mais les impacts environnementaux (gaz à effet de serre, consommations dénergie, qualité de leau), par ha ou par kg produit sont généralement équivalents ou meilleurs. En agriculture biologique, la bonne valorisation de l'herbe renforce l'autonomie alimentaire, principal levier pour de meilleurs revenus, et permet aussi de réduire l'impact sur l'effet de serre (stockage de carbone par les sols). Un observatoire national des volumes de production de viande ovine biologique va soutenir le développement de la filière et la prise en compte des coûts de production.
Programme Ambition Bio 2017 : Premier bilan intermédiaire : Rapport n°16118
La mission de bilan intermédiaire du Programme Ambition Bio 2017 confiée au CGAAER vise, en parallèle aux réflexions menées avec les acteurs professionnels au niveau national et en Régions, à contribuer à l'élaboration de propositions de poursuite et de renforcement du Programme. Le présent rapport est fondé sur l'exploitation de la documentation mise à la disposition de la mission et sur des entretiens avec une quarantaine de parties prenantes du 12 janvier au 15 février 2017. L'agriculture biologique (AB) est marquée, ces toutes dernières années, par l'émergence dune consommation grand public, qui fait sortir le marché de la marginalité (+ 71 % de 2012 à 2016, dont + 15 % en 2015 et + 20 % en 2016, marché de 7 G en 2016), et un mouvement de fond des conversions sur les années 2015 et 2016 (+ 40 % de 2011 à 2016, dont + 9 % en 2015 et + 12 % en 2016 ; à fin 2016, 32 326 fermes, soit 7,3 % des fermes françaises et 5,7 % de la SAU contre 3,8 % fin 2012). Le document rend compte des principaux éléments de ce bilan intermédiaire sur les 6 axes du Programme : Développer la production ; Structurer les filières ; Développer la consommation et conquérir des marchés ; Renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats ; Former les acteurs agricoles et agroalimentaires ; Adapter la réglementation.
Qualité des fourrages, campagne 2016
Fanny DUMET, AuteurDes opérations "analyses de fourrages" ont été, comme chaque année, proposées aux éleveurs limousins, en lien avec le Programme Herbe et Fourrages en Limousin. En 2016, 900 échantillons ont ainsi été collectés et analysés par une méthode infra-rouge qui permet un traitement rapide pour un coût réduit. L'objectif est d'accompagner les éleveurs dans la définition d'une alimentation cohérente dans leur élevage. Après une description des caractéristiques (climat, précipitations) de la campagne 2016, les résultats des analyses sont présentés pour les ensilages, les enrubannages et les foins.
Résultats 2016 des essais Reine Mathilde sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le programme multipartenarial Reine Mathilde a pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. La plateforme dessais est hébergée sur le GAEC Guilbert, exploitation laitière bio. Les thématiques de la plate-forme dessais et de démonstration sont centrées sur les cultures permettant lautonomie alimentaire des élevages bovins laitiers. Ce document présente les résultats des essais 2016. Au sommaire : - Le programme Reine Mathilde et la « ferme vitrine » ; - La montée en puissance des essais ; - Localisation des essais ; - Bilan climatique ; - Associations céréales protéagineux dhiver récoltées en grain ; - Lupin dhiver récolté en grain ; - Essai ensilage de féverole pois ; - Associations dhiver, riches en protéagineux, ensilées ; - Prairie pâturée ; - Prairie fauchée ; - Maïs fourrage ultra précoce.
Résultats techniques des élevages porcins bio en France : Résultats 2015
Ce document, qui regroupe de nombreux tableaux et graphes, est une version actualisée dun document édité en 2016 (sur les performances 2014), avec intégration, dans lédition 2017, de résultats 2015 de performances techniques délevages porcins biologiques français. Leffectif de truies en production bio a augmenté de 9 % entre 2014 et 2015 et le nombre de porcs produits en AB de 2%, bien en deçà de la demande, également en croissance. Les données chiffrées fournies concernent les performances de reproduction de troupeaux de truies (échantillon de 16 élevages), et des résultats techniques en naisseurs (échantillon de 6 élevages), en naisseurs-engraisseurs (échantillon de 6 élevages) et en post-sevreurs/engraisseurs (échantillon de 17 élevages). Malgré des échantillons encore réduits, ces données permettent de mieux connaître les élevages de porcs bio français, caractérisés par une forte variabilité, et fournissent des indicateurs intéressants, notamment pour des éleveurs candidats à la conversion.
Stratégies et matières premières innovantes : essais alimentaires conduits en volaille de chair dans le grand ouest
Célia BORDEAUX, AuteurDès le 1er janvier 2018, lalimentation des monogastriques devra être 100 % bio. En aviculture, des inquiétudes existent quant à limpact de ce changement dalimentation sur les résultats technico-économiques, la qualité, etc. Les projets de recherche AVIALIM Bio et MONALIM Bio ont permis didentifier et de caractériser (en station expérimentale et en élevage avicole) des matières premières biologiques riches en protéines, comme alternative au « tout soja ». Ils ont également permis de tester des matières premières et des stratégies alimentaires innovantes. Cet article présente la méthodologie et les principaux résultats des essais conduits en poulets de chair. Dans les essais 1 et 2, un aliment concentré protéique de luzerne + protéagineux a été testé. Pour les essais 3 et 4, des formules atypiques avec incorporation réduite de soja au profit dune diversité de matières premières alternatives ont été expérimentées. Enfin, pour lessai 5, un aliment ortie + protéagineux a été proposé aux animaux. Les essais 1 et 2 sont à creuser en faisant évoluer les formulations des aliments. Pour les essais 3, 4 et 5, laliment est adapté du point de vue technique, mais est coûteux.
En Allemagne, rencontre avec d'autres économes
Joël RESTIF, Auteur ; Romain DIEULOT, AuteurInvités par le professeur Poppinga, enseignant-chercheur allemand, deux membres du Réseau Agriculture Durable (RAD) se sont rendus, en février 2016, en Allemagne, pour un séminaire européen consacré à l'efficacité des systèmes délevage laitier "sans ou avec peu de concentrés". Ce fut l'occasion de présenter et comparer les résultats d'exploitations françaises et allemandes, d'exploitations bio et d'exploitations bio économes en concentrés, d'exploitations bio et d'exploitations du RICA (Réseau d'information comptable agricole). Dans les deux pays, les principales conclusions sont proches, avec un meilleur résultat social (résultat courant + charges de main-d'uvre) pour les systèmes bio économes.
Autonomie alimentaire et résistance aux aléas climatiques
Loïc MADELINE, Auteur ; Clémence DRIEU, Auteur ; Aurore PHILIBERT, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | L'ESSENTIEL | 2016Si l'autonomie alimentaire est particulièrement importante pour les élevages biologiques, elle peut être fortement compromise par la répétition d'aléas climatiques. Dans le cadre du programme Casdar OptiAliBio, les déterminants de l'autonomie alimentaire en élevages bovins lait et bovins viande ont été étudiés dans l'optique d'améliorer les performances techniques et économiques de ces exploitations. Après une présentation des échantillons utilisés pour ce travail, et l'étude de leur niveau d'autonomie, les déterminants identifiés sont présentés. En bovins lait, la distribution de concentrés est le principal déterminant défavorable à un bon niveau d'autonomie : plus l'élevage consomme de concentrés, moins son niveau d'autonomie sera bon. A l'inverse, la diversité de l'assolement et la précocité de la mise à l'herbe semblent favorables à un bon niveau d'autonomie. En élevage bovin viande, la concentration de la production (production brute de viande vive/ha) est un fort déterminant défavorable à l'autonomie, de même que la consommation de concentrés par UGB. La diversité de l'assolement est, comme pour les élevages bovins lait, favorable à un bon niveau d'autonomie.
Le dossier du mois : Anne Le Brigant : Elle élève ses moutons guidée par lexpérience déleveurs bio et non bio ; Agneaux Bio : Une production en quête de références
Antoine BESNARD, Auteur ; Vincent BELLET, AuteurAnne Le Brigant, éleveuse bretonne qui sest installée en ovins viande bio en 2015, a dû faire face à un manque de références technico-économiques en ovins biologiques. Cela la gênée dans son projet (difficulté accrue à se projeter), même si elle a pu, et peut encore, sappuyer sur dautres éleveurs, bio ou non. En plus de lexpérience de ces derniers, elle lit beaucoup ou fait de nombreuses recherches sur Internet. Le projet CasDar « Agneaux Bio Développement concerté et durable de la production dagneaux biologiques » a travaillé à répondre à ce manque, notamment en constituant un réseau délevages sur dix régions en production allaitante (Lorraine, Centre, Auvergne, Limousin, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, PACA) et deux bassins laitiers (Roquefort et Pyrénées Atlantiques). Les références issues de ce réseau portent sur les résultats techniques, socio-économiques et environnementaux (ces derniers non présentés dans l'article). Les résultats ont été exposés en septembre dernier au salon La terre est notre métier. En premier lieu, il existe une forte variabilité (entre territoires, entre systèmes et entre systèmes comparables). Cependant, globalement, on peut noter des performances techniques et économiques légèrement moindres en ovins allaitants biologiques quen conventionnel, mais un temps disponible semblant plus élevé. En ovins lait, les résultats technico-économiques sont plus en faveur de la bio.
Dossier spécial Évaluation des systèmes de production
Gustave DELAIRE, Auteur ; RESEAU AGRICULTURE DURABLE, Auteur ; GAEC DE MALABRIT, Auteur ; ET AL., AuteurLes indicateurs pour mesurer la performance économique (marge brute, EBE) sont souvent utilisés dans une logique productiviste. Pour évaluer les résultats technico-économiques des exploitations, le Réseau Agriculture Durable se base sur lapproche globale du système de production (et non par activité) et prend en compte les interactions entre ses différentes composantes. Le RAD tient à replacer lhomme au cur du projet dentreprise ; il a choisi des indicateurs pour accompagner les exploitations vers des systèmes économes et autonomes. Laccent est donc mis sur la création de richesse, la rémunération du travail, la capacité à créer de lemploi Un nouvel indicateur a été créé par le RAD : le Résultat Social. Le RAD a mis en place un observatoire technico-économique depuis les années 2000 et compare les résultats des exploitations du RAD et du RICA. Les tendances enregistrées depuis une dizaine dannées se confirment : les fermes du RAD créent plus de richesses, dégagent plus de résultat tout en ayant un produit dactivité inférieur. Cela sexplique par la réduction des charges permise par loptimisation du pâturage.
Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes diversifiés en évolution
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Anne CRESPIN, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CAEN Cedex 4 (6 rue des Rocquemonts, 14053, FRANCE) : AGROBIO BASSE-NORMANDIE | 2016Cette publication d'Agrobio Basse-Normandie présente les résultats d'un échantillon de 38 fermes laitières biologiques de la région : structures moyennes des exploitations, résultats techniques, technico-économiques et économiques. Les contextes climatique et économique des trois années étudiées, 2011-2012 à 2013-2014, sont également décrits. Dans un contexte de conversions importantes dans la filière lait, un focus est fait sur sept fermes en pleine évolution vers l'AB. Neuf autres fermes déjà en bio sont décrites de façon plus précise, six en système herbe-concentré, trois en système herbe-concentré-maïs.
Focus expérimentations salades dans le réseau FNAB : Les essais variétaux salades du réseau Grand Ouest
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLégume-feuille des 4 saisons, la salade reste un produit incontournable pour les maraîchers. La commission Légumes Grand-Ouest FNAB accompagne les maraîchers bio dans leur choix de variétés, en testant les nouvelles variétés de salades mises sur le marché, et en valorisant les résultats d'essais par la publication d'un guide annuel. Cet article présente un exemple de conduite d'un essai "variétés sous abri à l'automne", en Bretagne, avec son protocole et quelques résultats obtenus en 2015. D'autres essais variétaux salades sont réalisés par le Civam Bio 66 depuis 20 ans sur la station expérimentale Biophyto.
Le naissage plein air bio des Trinottières en progrès constants
Claudine GERARD, AuteurLa ferme expérimentale des Trinottières (Loire Atlantique) compte un atelier porc naisseur en plein air, converti en AB en 2012. Les résultats techniques de cet atelier sont une référence intéressante en labsence de synthèse nationale sur les élevages porcs bio français. Pour 2014, les résultats de cet atelier sont en amélioration par rapport à 2013 avec, par exemple, une productivité augmentée de 1.8 porcs par truie, en lien avec une nouvelle génétique trois voies. Le nombre de kilos vifs (porcelets) par truie produits par an est de 361 kg. Au final, malgré un prix de laliment de plus de 500 euros par tonne, cet élevage dégage une marge annuelle sur coût alimentaire par truie de 905 euros. Ceci sexplique par un bon indice de consommation et un prix du porcelet en moyenne de 84 euros en AB (contre 37 en conventionnel).
Produire du lait de brebis bio, une orientation en plein développement
Gilles NOUBEL, AuteurEn 2015, Unotec suivait 85 élevages aveyronnais convertis ou en cours de conversion bio. Unotec les accompagne sur le contrôle de performances et lappui technique. Les élevages suivis sont, pour 86 % dentre eux, spécialisés en ovins lait. La SAU moyenne est de 92 ha, avec des troupeaux moyens de 431 brebis, des béliers et une centaine dagnelles. La cellule de base de lexploitation est composée de deux personnes. Ces élevages sont plutôt en traite tardive, avec des moyennes de livraison de 1085 hl pour 231 jours de traite à un prix moyen de 1267 /1000 l. La production est de 275 l/brebis traite. En moyenne, les stocks fourragers sont plus faibles en AB quen conventionnel et les charges dalimentation plus élevées (92 /brebis contre 62 /brebis en conventionnel).
"Référentiel Blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2016
Camille VINDRAS, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Le "Référentiel Blé AB", réalisé par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de rassembler l'information et de la mettre à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, rendements et Taux de protéines du grain (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Adesso ; Arezzo ; Ataro ; Attlass ; Chevalier ; Element ; Energo ; Gallus ; Ghayta ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Renan ; Rubisko ; Saturnus ; Skerzzo ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
"Référentiel Blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2017
Laurence FONTAINE, Auteur ; Camille VINDRAS, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Le "Référentiel Blé AB", réalisé par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de mettre l'information à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir les leviers pour améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, potentiel de rendement et teneur du grain en protéines (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), qualité des protéines, comportement en panification). Les variétés présentées sont : Adesso ; Arezzo ; Ataro ; Attlass ; Energo ; Forcali ; Gallus ; Ghayta ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Renan ; RGT Venezio ; Rubisko ; Skerzzo ; Tengri ; Togano ; Ubicus ; Wiwa.
Résultats techniques des élevages porcins bio en France 2014
Ce document est la première synthèse nationale qui présente les résultats de gestion technico-économique (GTE) et de gestion technique des troupeaux de truies (GTTT) en élevage porcin biologique. 90 % du cheptel de truies bio est concentré dans 38 % des exploitations (140 élevages). Si la majorité des élevages bio comprend moins de 10 truies, les résultats techniques présentés ici concernent essentiellement des élevages dau moins 40 truies, dont les performances ont été enregistrées dans la base de données nationale gérée par lIFIP. Cette dernière comporte les résultats de 47 élevages, essentiellement issus des Pays de Loire et du "bassin Centre" (Auvergne, Bourgogne, Centre, Limousin). Même si léchantillon analysé nillustre pas toute la diversité de la production de porc biologique français, on peut souligner certains résultats. En premier lieu, il existe une très grande variabilité des performances techniques entre élevages, synonyme dimportantes marges de progrès possibles. Le rythme de production est moins rapide quen conventionnel (170 jours entre mises bas versus 147), en lien avec le cahier des charges bio (40 jours dallaitement minimum) mais aussi avec les pratiques de certains éleveurs qui sèvrent tardivement pour renforcer la qualité des porcelets. Les critères de reproduction (ex : la prolificité) sont en moyenne légèrement inférieurs à ceux obtenus en conventionnel. Mais la forte variabilité observée indique que certains élevages bio ont des performances supérieures à la moyenne des élevages conventionnels. Notons aussi que les porcs biologiques sont abattus lourds (120 kg de poids vif en moyenne), avec des TMP moyens de 58.4.
Construire et évaluer les performances de rotations innovantes : les systèmes assolés de la Plate-forme TAB
HERBA BIO, AuteurTrois rotations innovantes ont été mises en place, à des fins d'évaluation de leurs performances, sur la plateforme TAB à Etoile sur Rhône (Drôme), l'une bas intrants et les deux autres en AB (avec et sans irrigation). Après deux années de conversion, les premières évaluations ont eu lieu en 2015. Les rotations suivies ont été réfléchies pour répondre à chaque fois à des questions techniques (ex : la culture bas intrants de plantes sensibles à des maladies ou la limitation des bio agresseurs en AB), des questions économiques (ex : introduction de plantes présentant des enjeux économiques avérés), ou encore des enjeux d'adaptation au changement climatique. Les rotations incluent une grande variété végétale : grandes cultures, production de semences, légumes de plein champ, légumineuses ou encore PPAM. Cet article présente trois rotations suivies dans trois systèmes différents et fait un focus sur des cultures de PPAM au sein de ces rotations : sauge sclarée dans un système bio pluvial, coriandre dans le système bio irrigué, basilic sur le système faible intrant.
Culti'Bio : Déjà 3 ans de références pour les cultures bio lorraines
L. REMY, Auteur ; A. MORELLATO, AuteurLe réseau de suivi d'agriculteurs bio en grandes cultures poursuit son acquisition de références dans les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle. Pour la récolte 2014, le réseau comprend 27 exploitations, ce qui représente la moitié des exploitations de la zone possédant un atelier grandes cultures. L'échantillon enquêté couvre plus de 4 000 ha de Surface Agricole Utile, soit un tiers de la SAU de la zone. L'article décrit les parcelles et présente les résultats.
Dossier : Le porc bio
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Stéphanie Theuil a effectué son stage au lycée agricole de Tulles-Naves-Cornil (19), qui dispose d'un atelier porcin converti en AB depuis 2011. Le premier objectif du stage était de réaliser une analyse permettant de produire des références techniques en porc bio, utilisables à l'échelle nationale. Son deuxième objectif, à partir des références ainsi obtenues, était de proposer des pistes daméliorations aux éleveurs de porc bio.
Mélanger 2 variétés de colza pour limiter l'impact des méligèthes. Premiers résultats en Creuse
Alice VERRIER, Auteur ; Francis AUGRIS, AuteurDes essais ont été réalisés en bandes dans le cadre du programme Ecophyto, sur des fermes du réseau Dephy Creuse. Le principe était d'associer 7 % de semences de colza très précoce aux semences utilisées par les agriculteurs, en s'appuyant sur le phénomène d'attractivité florale pour limiter les dégâts de méligèthes sur les boutons floraux. Les résultats de ces essais sont présentés.
Poireau, tomate, radis : La mycorhization dope les rendements
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa mycorhization est l'association symbiotique entre un champignon et les racines des plantes. Cette association présente des effets bénéfiques pour les cultures. Elle améliore leur croissance grâce au filament du champignon qui augmente la surface explorée par les racines. Par ailleurs, en prenant la place de champignons pathogènes, les champignons de l'association limitent l'impact des maladies telluriques. La station expérimentale en maraîchage de Bretagne sud (SEHBS) conduit, depuis sept ans, des essais sur la mycorhization. Un premier essai de cinq ans a permis d'évaluer l'effet du produit Aegis Hydro sur plusieurs légumes, en plein champ et sous tunnel, avec des apports précoces ou tardifs. Les résultats ont été mitigés : pas d'effet significatif sur melon et haricot, effets bénéfiques sur l'état sanitaire en culture de mâche, amélioration des rendements en radis, batavia, tomate ou encore poireau. Le second essai, initié en 2013, teste des apports raisonnés sur la rotation et des apports raisonnés sur la culture de poireau, culture qui a montré les meilleurs résultats sur le premier essai.
Rapport d'activité 2014
Thomas ALFÖLDI, Auteur ; Adrian KREBS, Auteur ; Hella HANSEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2015Le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique en Suisse) présente son rapport d'activité 2014. Les activités variées du FiBL Suisse et de ses instituts affiliés, en Allemagne et en Autriche, y sont expliquées. Les résultats des travaux de recherche engagés, ainsi que les différentes prestations de l'Institut en matière de recherche et de conseil sont décrits.
"Référentiel Blé AB" : Les résultats du réseau ITAB : Les fiches variétés : Édition 2015
Camille VINDRAS, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Philippe DU CHEYRON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Le "Référentiel blé AB", réalisé par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et Arvalis - Institut du végétal, consiste à rassembler et à diffuser l'information disponible sur le comportement des variétés de blé tendre panifiable en AB. Via la création des fiches variétés et leur mise en ligne, l'objectif est de rassembler l'information et de la mettre à disposition des agriculteurs, des conseillers qui les accompagnent, des coopératives et de la collecte, ainsi que des meuniers. L'enjeu à plus large échelle est de fournir des leviers visant à améliorer l'offre variétale en blé tendre en AB. Chaque fiche de variété de blé est présentée comme suit : Identité ; Comportement agronomique (caractéristiques agronomiques, capacité à concurrencer les adventices et sensibilité aux maladies, rendements et Taux de protéines du grain (TP)) ; Comportement technologique (profil technologique, critères alvéographiques (qui permettent de prédire l'aptitude d'une farine à être utilisée dans la fabrication de produits de cuisson), comportement en panification). Les variétés présentées sont : Arezzo ; Ataro ; Athlon ; Attlass ; Ch Camedo ; Chevalier ; Element ; Energo ; Flamenko ; Gallus ; Hendrix ; Lennox ; Ludwig ; Lukullus ; Midas ; Molinera ; Nogal ; Oxebo ; Pannonikus ; Pireneo ; Premio ; Renan ; Rubisko ; Saturnus ; Skerzzo ; Solehio ; Sultan ; Togano ; Vulcanus ; Wiwa.