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DIVERSIFOOD Congress 2018 : Cultivating diversity and food quality
Véronique CHABLE, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Micaela COLLEY, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (65 Rue de St Brieuc, CS 84215, 35 042, FRANCE) : INRA UMR SAD PAYSAGE | 2018DIVERSIFOOD est un projet européen (2015-2019). Il vise à enrichir la biodiversité cultivée en testant, en renouvelant et en promouvant des cultures sous-utilisées ou oubliées. Via des approches multi-acteurs, ce projet tend à favoriser la diffusion d'une nouvelle culture de l'alimentation basée sur une alimentation variée et saine. Pour cela, divers axes de recherche ont été identifiés. Trois ans après le début du projet, un congrès international a été organisé du 10 au 12 décembre 2018, à Rennes. Son objectif était que les nombreuses équipes de recherche engagées dans ce projet puissent échanger autour de leurs travaux (présentation de posters en 3 minutes ou petites présentations orales). Ce document compile les résumés de toutes ces présentations. Elles sont classées selon les thèmes suivants : Diversité et durabilité dans les systèmes alimentaires ; Cultures sous-utilisées/oubliées : évaluation multi-acteurs et à la ferme ; Nouvelles approches de la sélection végétale pour des systèmes agricoles plus diversifiés et durables ; De la conservation de la biodiversité à la ferme à la gestion communautaire ; Leçons tirées des études sur les chaînes de valeurs dans DIVERSIFOOD : facteurs de soutien et dentrave à leur réussite ; Changement de paradigme pour une recherche multi-acteurs et transdisciplinaire ; Vers une transition socio-écologique : des messages DIVERSIFOOD pour le futur.
Dossier : AFPYR : un programme de recherche sur les associations foncières pastorales dans les Pyrénées ; Conventions de pâturage et accès au foncier pour les éleveurs pastoraux : état des lieux et perspectives en région PACA ; Le pastoralisme : quels enjeux des réformes foncières en Afrique soudanienne et sahélienne ?
Corinne EYCHENNE, Auteur ; Magali JOUVEN, Auteur ; Habibou IBRAHIM, AuteurCe dossier regroupe trois articles liés à la gestion et à laccès au foncier dans des zones pastorales. Le premier présente les résultats du programme AFPYR (Associations foncières pastorales dans les Pyrénées). Son objectif est de comprendre et mettre en valeur limportance de ces AFP. Pour cela, trois de ces associations basées sur différents territoires ont été étudiées à laide dentretiens semi-directifs. Il en est ressorti quaprès 45 ans dexistence, les AFP sont toujours très mobilisées par les acteurs du territoire, notamment parce quelles permettent darticuler trois éléments : la procédure (cadre réglementaire), lobjet (le foncier) et léchelle (la commune). Le second article présente les résultats dun projet réalisé par des étudiants de loption « Systèmes dÉlevage » de Montpellier SupAgro. Ce projet a été commandité par une Communauté de Communes de PACA et par lAssociation des Communes Pastorales (ACP) afin détablir une analyse sur laccès au foncier pastoral (contenu des conventions de pâturage, motivations/freins à létablissement de nouvelles conventions, difficultés rencontrées par les acteurs). Les principaux résultats sont présentés. Le dernier article effectue un état des lieux des politiques foncières en Afrique soudanienne et sahélienne. Ces dernières soutiennent une modernisation de lélevage mais leurs interventions se sont révélées inefficaces, génératrices de conflits et dinsécurité en matière de droit foncier (accès et usage des terres). Suite à ce constat, des initiatives dorganisations régionales se sont créées et insistent sur limportance de la gouvernance locale.
Dossier : Filière porcine bio : Entre dynamisme et vigilance
Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier regroupe quatre articles sur le développement de la filière porcine bio en France. Le premier apporte des éléments chiffrés sur la croissance de cette filière qui cherche toujours des candidats à la production pour parvenir à fournir la demande grandissante et à réduire les importations de porcs bio. De nouveaux projets voient le jour : installations assurées par une contractualisation longue ; création dateliers de transformation semi-industriels ; projet de grande taille qui soulève des polémiques. Les points de vigilance à respecter pour conserver une filière pérenne sont également développés. Cet article est suivi de linterview de Jean-François Vincent, secrétaire national viande à la Fnab et éleveur porcin et ovin bio. Ce dernier aborde la réglementation bio, avec le problème de l'accès à l'extérieur. Les Français prônent l'élevage de porcs sur paille, avec des courettes couvertes, tandis que le règlement européen interdit de couvrir totalement une courette, ce qui peut se traduire par des caillebotis et du lisier. Les négociations sur cet aspect, pour le nouveau règlement, sont encore en cours. Le troisième article traite de lavancée de la recherche sur lalimentation, la santé et le bien-être porcin. Les résultats de plusieurs essais du projet Casdar Sécalibio sur lalimentation sont présentés : pâturage de couverts riches en légumineuses par des truies gestantes à la ferme expérimentale des Trinottières ; distribution denrubannage de luzerne à des truies et des porcs en croissance à lINRA de Rouillé ; simplification et diminution des coûts de lalimentation post-sevrage 2ème âge aux Lycées Nature et de Tulle-Naves ; traitements "alternatifs" contre les problèmes des ascaris sur les foies menés au Lycée Nature ; allaitement collectif à lINRA de Rouillé. Sensuivent trois témoignages déleveurs de porcs bio : Philippe Lafarge, naisseur (60 truies) dans lAllier avec 80 ha de cultures et une faf qui lui permet dêtre autosuffisant 4 années sur 5 ; Lise Bailly, naisseur-engraisseur avec 50 truies dans les Deux-Sèvres, qui a choisi la génétique danoise Danbred et pratique lauto-renouvellement ; Gildas Alleno, naisseur-engraisseur dans les Côtes-dArmor, installé en 2006 et qui a entamé sa conversion en AB en 2016.
Dossier spécial : Grandes cultures
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Julie BARRAGUE, Auteur ; Pierre THEVENON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier compile quatre synthèses dessais réalisés sur la campagne 2017-2018, sur des variétés de céréales à paille ou de protéagineux en bio. La première présente lessai variétal de blé destiné à la meunerie (sept variétés) réalisé dans la Creuse. Les conditions pédoclimatiques ont été difficiles de limplantation à la phase de remplissage des grains, ce qui explique en partie des rendements assez faibles pour lensemble des variétés (moyenne à 19,5 q/ha). Le deuxième essai a été mené en Haute-Vienne pour tester des protéagineux seuls ou en association avec une céréale (récoltés en grains et valorisés en alimentation animale). Le taux de protéagineux dans les associations récoltées a été un peu décevant : ce sont les céréales qui ont fait le rendement. La troisième synthèse présente les essais sur des variétés de céréales à paille conduits au nord de la Nouvelle-Aquitaine. Elle récapitule les résultats (rendement, taux de protéines) obtenus en blé, en triticale, purs ou en association avec des protéagineux (avec des densités de protéagineux et des apports d'engrais organiques différents). Enfin, le dernier article détaille les résultats de lessai variétés de blé bio dArvalis - Institut du végétal dans le nord du Lot-et-Garonne. Les variétés ont été classées en trois groupes : les variétés à bon rendement mais à faible teneur en protéines, celles à bonne teneur en protéines mais à faible rendement et les variétés intermédiaires.
Dossier : Vers une viticulture plus économe en intrants ? Quelques résultats agronomiques du dispositif DEPHY en Alsace.
Alix MULLER, Auteur ; Lionel LEY, Auteur ; Joseph WEISSBART, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, le dispositif DEPHY-EXPE PEPSVI (Plateforme dÉvaluation des Performances de Systèmes Viticoles Innovants), conduit sur cinq sites alsaciens entre 2013 et 2018, a conduit onze expérimentations sur des systèmes à faibles intrants phytosanitaires. Leurs performances ont été évaluées à laide dindicateurs agronomiques, environnementaux et socio-économiques. Elles ont permis de tester le semis dun couvert végétal, lusage systématique dOAD pour les traitements, le paillis sur cavaillon, lutilisation de produits alternatifs contre le mildiou (notamment extraits végétaux). Cet article présente les résultats des deux derniers points. Lexpérimentation menée à Châtenois (en biodynamie) confirme les effets bénéfiques dextraits végétaux contre le mildiou et loïdium : lajout au cuivre dhuiles essentielles de pamplemousse et dorange douce (qui contiennent des terpènes) et de propolis a permis de baisser considérablement les doses de cuivre, et même, selon le viticulteur, dobtenir une meilleure récolte en cas de forte pression du mildiou. Lexpérimentation-système de Wintzenheim (en agriculture biologique) a testé une alternative au désherbage des jeunes plants avec le paillage des cavaillons avec des plaquettes de feuillus. Cette technique présente globalement de nombreux avantages (les effets positifs et négatifs sont détaillés dans un tableau), mais ces derniers sont à nuancer suivant le contexte pédoclimatique.
En élevage biologique des synergies entre les pratiques délevage et létat de santé des animaux : approfondissement en poulets de chair
Catherine EXPERTON, Auteur ; Sophie LE BOUQUIN, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage bio, un bon état sanitaire passe avant tout par une approche globale de la santé basée sur des pratiques préventives. Dans le cadre du projet CasDar "Synergies pour la santé des élevages bio", une enquête épidémiologique, menée sur 85 lots de poulets de chair AB, a permis de dresser un état des lieux de létat de santé et de bien-être de ces volailles. Les résultats montrent un bon état général, un très faible recours aux traitements antibiotiques (seulement 5 lots), de faibles taux de mortalité (2,8 % en moyenne à 77 jours dâge) et peu de problèmes sanitaires (32 lots sur 85, essentiellement digestifs). Même avec laccès aux parcours, les lésions parasitaires sont faibles et aucun lien na pu être mis en évidence entre présence parasitaire et problèmes digestifs. Des marges de progrès sont toutefois possibles : qualité de leau de boisson, mesures dhygiène et de biosécurité (désinfection des bâtiments, changement de chaussures, vide sanitaire périodique complet), accès au conseil technique pour les éleveurs indépendants. Cette étude montre aussi quune sortie précoce des poulets nengendre pas de problème de santé tout en favorisant le comportement exploratoire. Elle a également fait ressortir un besoin des éleveurs : bien quils utilisent beaucoup de produits naturels (aromathérapie, phytothérapie), ils ont besoin de mieux connaître leurs modalités daction et dutilisation.
Élevages ovins : quelles difficultés lors du passage en bio ?
Célia BORDEAUX, AuteurDans le cadre du projet SECURIBIOV (Sécurisation des trajectoires de conversion en agriculture biologique des élevages ovins allaitants des Pays de la Loire), une enquête a été menée auprès douze éleveurs ovins bio de cette région, en conversion ou récemment installés en bio, dans le but d'identifier les principaux freins rencontrés. Après une description détaillée et technique des caractéristiques de ces exploitations, les conclusions de lenquête sont présentées. Il en ressort que, par rapport au passage en bio, les systèmes antérieurs étaient globalement « assez proches du bio » dans le sens où ils étaient majoritairement basés sur lherbe et qu'ils employaient peu de chimie. Le passage au bio a donc entraîné peu dévolution des pratiques, et celle-ci concerne principalement une réflexion sur la race (animaux plus rustiques) et une diversification de lassolement. Les freins identifiés portent principalement sur le manque de valorisation de lagneau bio en filière longue et, dans une moindre mesure, sur limpossibilité davoir recours aux inséminations artificielles et aux traitements hormonaux, ainsi que sur la question de lautonomie alimentaire qui est souvent reliée à la disponibilité des terres. Certaines problématiques liées à linstallation sont également ressorties : mauvaise évaluation du travail (quantité et pénibilité), manque de maîtrise technique, mauvaise évaluation du potentiel des terres. Un besoin en formation et en accompagnement technique s'est également fait sentir.
Une Europe agroécologique en 2050 : une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine
Xavier POUX, Auteur ; Pierre-Marie AUBERT, AuteurLEurope a de fortes attentes sociétales concernant lagriculture : il faut quelle offre une alimentation saine tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité. Lagroécologie peut être un moyen plausible de concilier ces objectifs. Le projet TYFA « Ten Years For Agroecology in Europe » aborde ce double objectif en proposant le scénario dune Europe agro-écologique à lhorizon 2050. Ce scénario sappuie sur la généralisation des pratiques agroécologiques en agriculture, labandon des importations de protéines végétales et ladoption dun régime alimentaire plus sain (plus équilibré et moins riche, notamment en produits animaux). Lobjectif de cette étude prospective est de voir si ce mode de production peut répondre aux enjeux liés au climat, à la santé, à la biodiversité, aux ressources naturelles et à lalimentation européenne et mondiale. Pour cela, le système alimentaire européen actuel a été modélisé afin de le quantifier et de tester diverses hypothèses de changement liées à la généralisation des pratiques agro-écologiques. Daprès les résultats de la modélisation, lagro-écologie permettrait de nourrir sainement la population européenne (avec une part de viande rouge prédominante par rapport à la viande blanche, moins de gaspillage...), tout en conservant une capacité dexportation malgré une baisse induite de la production de 35 % par rapport à 2010. Elle permettrait également de réduire lempreinte alimentaire européenne, de diminuer les émissions de GES du secteur agricole de 40 % et de reconquérir la biodiversité tout en conservant les ressources naturelles.
Passer la cochenille au « Kärcher »
Maude LE CORRE, AuteurLa cochenille rouge du poirier est de plus en plus présente dans les vergers de pruniers dEnte. Atteindre ce ravageur niché sous lécorce et les lichens des arbres nest en effet pas évident. Sébastien Cavaignac, dInvenio en Lot-et-Garonne, précise que les modes de lutte sont rares, surtout en agriculture biologique, mais que des essais prometteurs ont été réalisés en passant les troncs et les charpentières des arbres au nettoyeur à haute pression. Depuis deux ans, les arbres dune parcelle endommagée sont passés au nettoyeur à haute pression au stade 20 % de boutons floraux ouverts, soit après la migration des larves. Par rapport aux arbres nayant reçu aucun traitement, le nombre de cochenilles est passé de 5 par cm2 à 0,1. Les zones hôtes ont ainsi pu être éliminées mais certaines restent protégées par le renflement de lécorce et il est donc important deffectuer un nettoyage précoce. Deux produits phytosanitaires, le polysulfure de calcium et lhydroxyde de calcium, ont également été testés : seuls, leur effet est faible (voire nul), mais leur efficacité est améliorée lorsquils sont combinés au nettoyage. Le principal inconvénient de cette technique reste le temps : 25 h/ha pour un verger à 300 arbres/ha. Le nettoyage à haute pression est donc à envisager uniquement lorsque le ravageur est présent. A la demande du GIEE des producteurs bio de prunes dEnte, un décapage à leau chaude va être testé en 2019 afin de gagner en temps et en efficacité. Un projet de nettoyeur haute pression embarqué est également en cours chez Invenio et sera disponible pour les exploitations du GIEE qui le souhaiteront.
Caprins fromagers et laitiers en bio
Le collectif BioRéférences a analysé les systèmes de production, ainsi que les résultats technico-économiques d'élevages caprins biologiques du Massif Central. Ces élevages sont classés en deux groupes : les « fromagers » qui regroupent les élevages qui transforment leur lait, et les « livreurs » qui réunissent les élevages qui ne transforment pas leur lait et le vendent à des collecteurs. Pour chacun de ces groupes, ce diaporama présente : des indicateurs techniques, des résultats technico-économiques (campagne 2015), des indicateurs sur l'autonomie fourragère des élevages, le détail de leurs charges opérationnelles, ainsi que de leurs coûts de production. Cette présentation a été réalisée dans le cadre des conférences BioThémas (édition 2017), sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage.
Elevage Bovins viande : Résultats du troupeau allaitant biologique à la ferme expérimentale des Bordes
Julie PEYRAT, Auteur ; Rémi BROCHIER, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, située à Jeu-Les-Bois dans lIndre, est engagée en AB depuis 1998 sur une partie de son exploitation. Le système bio est centré sur la production de bufs et de génisses lourdes. Ce document dresse un bilan pluriannuel (depuis 1999 dans certains cas) de divers éléments : autonomie fourragère massique, itinéraire moyen de production des bufs, performances du troupeau (reproduction, engraissement ), conduite des génisses. Ce système naisseurengraisseur avec un troupeau de 23 vaches Limousines et leur suite a besoin, par an, de 110 TMS de fourrages et 250 quintaux de concentrés. Lobjectif est dêtre autonome au maximum, mais les données présentées montrent la difficulté croissante à y parvenir. Ainsi, lautonomie en fourrage nest pas toujours atteinte, et les teneurs en matière azotée des fourrages sont parfois faibles. Si le rendement des prairies semble quelque peu diminuer entre 2001 et 2016, cest surtout limpact des aléas climatiques qui explique cette situation qui amène à lachat régulier de fourrages et/ou de luzerne déshydratée. Par ailleurs, la production de concentrés est basée depuis 2007 exclusivement sur la culture de mélanges céréales-protéagineux récoltés en grains, les cultures en pur présentant trop de variabilité, voire de mauvais résultats. Lenjeu aujourdhui est de maintenir lautonomie sur le long terme et, pour cela, certains objectifs du système, par exemple en termes de conduite du troupeau, seront à revoir pour renforcer sa durabilité et ses performances.
Miser sur lautonomie alimentaire et les complémentarités entre régions pour assurer la rentabilité de lélevage ovin allaitant biologique et conforter les filières
C. EXPERTON, Auteur ; V. BELLET, Auteur ; A. GAC, Auteur ; ET AL., AuteurFace au développement des élevages ovins biologiques, cette filière a perçu le besoin dacquérir des références. Le projet CasDar « Agneaux bio », multipartenarial et coordonné par lITAB, a permis dapporter des résultats techniques, socio-économiques et environnementaux, obtenus via le suivi dun réseau de 49 élevages ovins biologiques. Par rapport aux exploitations conventionnelles (Réseau Inosys), les systèmes biologiques étudiés sont moins intensifiés (productivité des brebis et résultats économiques plus faibles, moindre consommation de concentrés ), mais les impacts environnementaux (gaz à effet de serre, consommations dénergie, qualité de leau), par ha ou par kg produit sont généralement équivalents ou meilleurs. En agriculture biologique, la bonne valorisation de l'herbe renforce l'autonomie alimentaire, principal levier pour de meilleurs revenus, et permet aussi de réduire l'impact sur l'effet de serre (stockage de carbone par les sols). Un observatoire national des volumes de production de viande ovine biologique va soutenir le développement de la filière et la prise en compte des coûts de production.
Programme Ambition Bio 2017 : Premier bilan intermédiaire : Rapport n°16118
La mission de bilan intermédiaire du Programme Ambition Bio 2017 confiée au CGAAER vise, en parallèle aux réflexions menées avec les acteurs professionnels au niveau national et en Régions, à contribuer à l'élaboration de propositions de poursuite et de renforcement du Programme. Le présent rapport est fondé sur l'exploitation de la documentation mise à la disposition de la mission et sur des entretiens avec une quarantaine de parties prenantes du 12 janvier au 15 février 2017. L'agriculture biologique (AB) est marquée, ces toutes dernières années, par l'émergence dune consommation grand public, qui fait sortir le marché de la marginalité (+ 71 % de 2012 à 2016, dont + 15 % en 2015 et + 20 % en 2016, marché de 7 G en 2016), et un mouvement de fond des conversions sur les années 2015 et 2016 (+ 40 % de 2011 à 2016, dont + 9 % en 2015 et + 12 % en 2016 ; à fin 2016, 32 326 fermes, soit 7,3 % des fermes françaises et 5,7 % de la SAU contre 3,8 % fin 2012). Le document rend compte des principaux éléments de ce bilan intermédiaire sur les 6 axes du Programme : Développer la production ; Structurer les filières ; Développer la consommation et conquérir des marchés ; Renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats ; Former les acteurs agricoles et agroalimentaires ; Adapter la réglementation.
Qualité des fourrages, campagne 2016
Fanny DUMET, AuteurDes opérations "analyses de fourrages" ont été, comme chaque année, proposées aux éleveurs limousins, en lien avec le Programme Herbe et Fourrages en Limousin. En 2016, 900 échantillons ont ainsi été collectés et analysés par une méthode infra-rouge qui permet un traitement rapide pour un coût réduit. L'objectif est d'accompagner les éleveurs dans la définition d'une alimentation cohérente dans leur élevage. Après une description des caractéristiques (climat, précipitations) de la campagne 2016, les résultats des analyses sont présentés pour les ensilages, les enrubannages et les foins.
Résultats 2016 des essais Reine Mathilde sur l'autonomie alimentaire en AB
Depuis 2010, le programme multipartenarial Reine Mathilde a pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. La plateforme dessais est hébergée sur le GAEC Guilbert, exploitation laitière bio. Les thématiques de la plate-forme dessais et de démonstration sont centrées sur les cultures permettant lautonomie alimentaire des élevages bovins laitiers. Ce document présente les résultats des essais 2016. Au sommaire : - Le programme Reine Mathilde et la « ferme vitrine » ; - La montée en puissance des essais ; - Localisation des essais ; - Bilan climatique ; - Associations céréales protéagineux dhiver récoltées en grain ; - Lupin dhiver récolté en grain ; - Essai ensilage de féverole pois ; - Associations dhiver, riches en protéagineux, ensilées ; - Prairie pâturée ; - Prairie fauchée ; - Maïs fourrage ultra précoce.