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Documents disponibles dans cette catégorie (38)


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Commercialisation des vins de Bordeaux : Se rapprocher des consommateurs
Tanguy DHELIN, AuteurLes attentes des consommateurs en matière de vins, et notamment de vins bio, ont été abordées lors dune conférence virtuelle Vinitech, organisée le 2 décembre 2020, par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Selon Jean-Marie Cardebat, directeur de la chaire vins et spiritueux Inseec U, « Bio rime avec proximité, local et circuits courts ». Il est donc important de repenser la proximité avec le consommateur, que ce soit dun point de vue géographique ou relationnel. Selon lui, il est nécessaire de se doter dune culture danimation de communauté et dune structure technique tournée vers le consommateur afin daccroître la valeur perçue. Il est également important de prendre en compte la nouvelle donne sociétale sur le plan environnemental et sanitaire : en 2017, une étude sur des vins blancs a montré que les consommateurs pouvaient accorder plus de poids aux caractéristiques sanitaires et environnementales quaux qualités sensorielles des vins. Dans cette étude, le vin bio et celui issu de cépages résistants ont vu le CAP (consentement à payer) des consommateurs augmenter après la dégustation. Les viticulteurs bio ont donc tout intérêt à communiquer sur leurs pratiques vertueuses.
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Terres agricoles et relocalisation alimentaire : des formes nouvelles de propriété et d'accès au foncier
Adrien BAYSSE-LAINE, AuteurLa relocalisation des approvisionnements, l'une des tendances actuelles du système alimentaire, conduit à des questionnements inédits sur les exploitations agricoles concernées. De nouvelles modalités de mobilisation du foncier visent à développer les circuits de proximité, en favorisant l'accès à la terre et l'installation d'agriculteurs hors cadre familial. Le mouvement Terre de Liens et des collectivités territoriales inventent ainsi des modes de gestion alternatifs mais qui sont parfois critiqués, les projets étant quelquefois associés à une "agriculture administrée" et ne concernant que des surfaces limitées. Cette note présente les principaux résultats d'une thèse de géographie consacrée à ces dynamiques.
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Les avis du CESE : Pour une alimentation durable ancrée dans les territoires
Les effets de la récente crise sanitaire (nombre croissant de personnes en situation précaire, fragilités de certains modèles de production et circuits de distribution ) ont contribué à refaire de lalimentation un enjeu de société majeur. Le système alimentaire mondialisé construit au XXème siècle, du fait de ses impacts sur le climat, la santé et les ressources naturelles, nest pas durable et doit être repensé en privilégiant une approche territoriale systémique. Les initiatives autour des circuits courts, des circuits de proximité et des Projets alimentaires territoriaux (PAT) se multiplient et amorcent une transition vers des modèles plus résilients. Cependant, elles restent encore éparpillées. Les politiques publiques, trop cloisonnées, se confrontent aux stratégies économiques de segmentation commerciale, avec le risque de renforcer les ségrégations sociales. La transition alimentaire suppose une large accessibilité des régimes alimentaires durables, en permettant aux citoyennes et aux citoyens dêtre acteurs de ce changement. Cest pourquoi, dans ce rapport, le Conseil économique social et environnemental (CESE) apporte son avis et formule des préconisations afin de permettre laccès de toutes et tous à une alimentation durable, de qualité, saine, équilibrée et ancrée dans les territoires. Il commence par détailler les différents enjeux. Il identifie ensuite les différents obstacles à une plus grande autonomie des territoires, avant dexpliquer la nécessité dune approche systémique et deffectuer des préconisations.
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Le Guide de l'alimentation durable : S'engager pour la planète sans se prendre la tête
Pour l'auteure, le contenu de nos assiettes a plus dimpact sur le climat que les secteurs des transports, de lhabitation et du bâtiment. Mais par où commencer et comment agir efficacement ? Lauteure expose les actions, par ordre de priorité, quil est possible de mener pour réduire lempreinte environnementale de lalimentation, avec pour principe de proposer des conseils et des astuces pratiques et réalistes, pour une transition en douceur, sans frustrations ni sacrifices. Ainsi, des informations sont fournies pour connaître les aliments les plus nocifs pour la planète, la « liste noire » des aliments les plus pollués, la « liste verte » des aliments les plus respectueux du climat, mais aussi pour savoir comment réussir son compost, même en appartement, et comment sy retrouver parmi tous les labels environnementaux. 13 solutions sont proposées pour passer du jetable au réutilisable en cuisine, ainsi que 25 recettes pour cuisiner végétarien, zéro déchet, bas carbone et/ou local. Des personnalités issues de différents milieux professionnels ou associatifs apportent leur témoignage sur leur engagement pour la cuisine durable.
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Sondage OpinionWay pour Max Havelaar : Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire
Un sondage OpinionWay pour Max Havelaar a mis en lumière l'impact de la crise de la Covid-19, en France, sur les attentes des consommateurs, en particulier en matière de consommation responsable. Les Français ont eu l'occasion de s'interroger sur leur consommation et, pour 73 % d'entre eux, le contexte de crise leur a donné (davantage) envie de consommer responsable. Pour 62 % des interrogés, la crise sanitaire de 2020 a été à l'origine d'une prise de conscience quant à la nécessité d'avoir des comportements plus vertueux, comme limiter les emballages, acheter local, équitable, etc. 78 % ont déclaré être favorables à une consommation de produits 100 % locaux. 58 % ont réalisé que de nombreux produits de consommation sont en effet importés (café, banane, chocolat), mais qu'il leur serait difficile de s'en passer définitivement, contrairement à d'autres produits. La notion de vrac a, elle aussi, fait son chemin.
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Utiliser les circuits courts : Organisation et mode d'emploi ; Avantages et inconvénients ; Adresses et liens utiles ; Témoignages et cas pratiques
Ce guide pratique est destiné aux producteurs qui souhaitent se lancer dans la vente de leurs produits alimentaires par le biais des circuits courts ou d'en étendre la pratique via de nouvelles formes. Chaque modèle de circuit court a été étudié : fonctionnement, statut juridique, avantages et inconvénients, étapes pour vendre par le biais de ce circuit court... L'ensemble des possibilités de vente directe et les principaux circuits courts sont présentés : boutiques à la ferme, magasins de producteurs, distributeurs automatiques, marchés alimentaires, salons et foires, AMAP, paniers, cueillette, coopératives alimentaires, Jardins de Cocagne, boutiques et épiceries en direct des producteurs, boutiques des lycées agricoles, artisanat monastique, plateformes internet (« La Ruche qui dit oui ! »), drives... Des témoignages de producteurs et de consommateurs illustrent l'intérêt ou le fonctionnement de ces différents circuits-courts.
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Dossier : Le Made in local
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, AuteurCe dossier analyse l'essor de la demande en produits locaux de la part des consommateurs et se penche sur la façon dont les professionnels s'organisent, dans les territoires, pour y répondre. De nombreux exemples d'initiatives illustrent le rôle des différents acteurs dans le développement du local. Leurs relations, leurs valeurs et leurs projets annoncent, peut-être, un système économique et sociétal d'avenir : - La relocalisation gagne du terrain ; - Logistique : le défi de la mutualisation ; - L'attrait du "fait près de chez moi" ; - Le rôle à jouer des magasins spécialisés ; - Les attentes des magasins bio de l'offre régionale ; - Des marques pour allier bio et local ; - Consommation locale et société ; - Enquête Biopanel : Le local a toujours le moral.
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Faire le choix des circuits courts alimentaires
Pourquoi et comment s'approvisionner en circuits courts et soutenir une agriculture paysanne respectueuse de l'environnement et des hommes ? C'est la question à laquelle répond cette vidéo qui présente différents modèles de circuits courts. Les AMAP consistent en un contrat d'engagement réciproque entre un agriculteur et des consommateurs qui s'engagent à venir chercher, chaque semaine, un panier de légumes à un prix fixé à l'avance, par accord mutuel. D'autres modèles, comme les groupements d'achat et les boutiques de producteurs en ligne, sont présentés. Dans tous les cas, l'impact environnemental et la rémunération des agriculteurs sont les enjeux centraux qui guident le développement des circuits courts. Les avantages communs à ces différents exemples sont : un prix stable et juste pour les producteurs, des produits locaux, frais et de saison à un prix abordable pour les consommateurs. Un modèle gagnant-gagnant dans lequel, en plus de l'achat, existent du lien social et du partage de moments conviviaux.
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Graines d'une Bretagne d'avenir
Emmanuel ANTOINE, Auteur ; Xavier HAMON, Auteur ; Olivier ROELLINGER, Auteur ; ET AL., Auteur | CHATEAULIN (ZAC de Run ar Puñs, 29 150, FRANCE) : ÉDITIONS LOCUS SOLUS | 2019
Cet ouvrage collectif a été rédigé dans le cadre de la campagne "Graines d'une Bretagne d'avenir", à l'initiative de lassociation MINGA, de lAlliance Slow Food des cuisiniers, du Syndicat des Artisans Semenciers et du Groupement des agriculteurs bio du Finistère (GAB 29). Il présente des variétés produites et proposées dans le cadre de cette campagne. Il dessine les contours d'un nouveau métier, celui d'artisan semencier, et montre en quoi celui-ci aide à refonder le métier de maraîcher, à alimenter le métier de chercheur et à accompagner le métier de cuisinier... Les semences variétés populations contribuent à définir une nouvelle agriculture biologique de territoire, moins tributaire de l'industrie agroalimentaire. Dans cette nouvelle agriculture, tous les métiers de l'alimentation participent à créer une alimentation de proximité, propre, juste et accessible au plus grand nombre, comme l'illustrent les témoignages (artisans semenciers, maraîchers, cuisiniers, chercheurs ) présents dans cet ouvrage.
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Pays du Mans : une charte du manger local
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLe Syndicat Mixte du Pays du Mans, dans la Sarthe, en partenariat avec des acteurs locaux, a développé une charte « Qualité-Proximité », pour promouvoir les circuits de proximité et lapprovisionnement en produits agricoles de qualité au sein de la restauration hors-domicile (restaurants collectifs, restaurants commerciaux). Cette charte, commune aux producteurs et aux professionnels de la restauration, repose sur plusieurs principes : des circuits de proximité, des produits agricoles de saison et de qualité, une traçabilité, ainsi qu'une démarche pérenne dans sa structuration économique, son ancrage territorial et sa gestion logistique. Créée en 2013, la charte du Pays du Mans compte aujourdhui plus dune centaine dadhérents. Les territoires du Pays Vallée de la Sarthe et du Pays Vallée du Loir lont également mis en place depuis 2017.
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Au Portugal, lherbe est plus verte sous les chênes-lièges
Jade LEMAIRE, AuteurQuels modèles agro-économiques innovants favorisant linstallation en agriculture existent ? Cest ce quétudie le projet européen « Newbie », dans le cadre duquel des exemples dinitiatives ont été étudiés au Portugal. Cet article met le focus notamment sur trois dentre elles, développées dans la région dAlentéjo où existe encore le Montado, système agro-sylvo-pastoral traditionnel basé sur le chêne-liège. Ce dernier, en plus du liège, fournit de lombre aux troupeaux bovins, ovins et porcins qui se nourrissent dherbe et de glands. Dans cette région, un exploitant a ainsi décidé, en 1990, de restaurer le Montado sur sa ferme de 500 hectares. Aujourdhui, cette dernière accueille plusieurs autres exploitants en bio et permet la production de plus de 300 produits vendus sur place (dans un restaurant), en Amap ou dans un magasin à Lisbonne. Dans cette même région, luniversité dEvora met en place la certification « km0 », pour des producteurs, transformateurs, magasins ou des restaurateurs. Ainsi, un chef « Km0 » doit proposer un menu complet élaboré à partir dingrédients produits dans un rayon de moins de 50 km. Autre exemple, la coopérative Minga, offre plusieurs services pour favoriser une agriculture durable de proximité : incubateur pour de nouveaux agriculteurs, services de comptabilité ou de communication, aide administrative ou appui à la commercialisation via une boutique.
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Des éleveurs s'impliquent pour maintenir des abattoirs de proximité
Didier GOMES, AuteurLe plus petit abattoir de France métropolitaine, celui de Vigan dans le Gard, devait fermer ses portes en raison de mises aux normes coûteuses et de difficultés à maintenir des salariés dans des conditions de travail satisfaisantes. Toutefois, cette entreprise était indispensable aux éleveurs locaux puisque ces derniers sont trop éloignés des autres abattoirs. Cest pour cette raison quune quarantaine déleveurs ont décidé de créer une Scic (Société coopérative dintérêt collectif), en 2016, mais ils nont pas réussi à racheter les murs de labattoir. Lactivité a tout de même pu être relancée. Les salariés, soumis à de fortes pressions, ont alors très vite décidé de partir. Cest finalement avec le soutien financier de la Région, les encouragements du préfet du Gard et des services vétérinaires que la Coopérative Bouchère Paysanne voit le jour en 2017. Labattoir ouvre en mai 2018 après un travail de formation et de remise aux normes. la Coopérative compte une soixantaine dadhérents et ce sont les éleveurs eux-mêmes qui abattent les animaux. Il existe dautres abattoirs gérés par des éleveurs, comme celui de Quillan, situé dans lAude, dont les usagers ont réinvesti la gouvernance suite à des difficultés de compréhension et de confiance avec les services vétérinaires.
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L'évolution de la distribution : vos réactions
BIO-LINEAIRES, AuteurCette nouvelle rubrique de la revue donne la parole à des acteurs de la distribution de produits bio, transformateurs, importateurs, distributeurs qui ont souhaité exprimer leur point de vue sur les changements à luvre dans le milieu de la distribution bio. Ainsi, témoignent dans cet article : - Bruno Anquetil, président fondateur de Pain de Belledonne ; - Philippe Bramedie, président des Comptoirs de la Bio ; - Régis Seisson, président d'Accord Bio ; - Grégory Gicquel, gérant d'Ecolive ; - Claude Griffaut, président de Biocoop ; - Bernard Kimmel, fondateur d'Arcadie et président de Biopartenaire et d'OCeBio ; Florent Llopis, directeur général de Destination.
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Grille d'analyse des territoires : Identifier les spécificités de son territoire pour agir efficacement en faveur du développement de l'agriculture biologique
La Grille danalyse des territoires est issue d'une réflexion collective lancée en 2008 portant sur l'élaboration de méthodes et d'outils pour favoriser le développement de l'agriculture biologique sur les aires d'alimentation de captages, dans un but de protection ou de reconquête de la qualité de l'eau potable. Elle a pour objectif d'aider les acteurs locaux à orienter leurs actions de développement en faveur de la production biologique en fonction des atouts et des contraintes des territoires concernés. Élaborée en 2010, la Grille d'analyse des territoires a été mise à jour en 2018. Elle se décline autour de trois axes : le potentiel de production biologique, létat des filières biologiques et des débouchés, le contexte politique et réglementaire influant sur la transition agricole du territoire. Elle permet didentifier les acteurs locaux concernés et de tirer des enseignements des expériences dautres collectivités ayant agi avec succès. Cet outil permettra ainsi aux collectivités de mieux se saisir des spécificités de leur territoire pour allier développement local et préservation des ressources naturelles et agir en faveur de la transition agricole et alimentaire.
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Les avis de l'ADEME : Alimentation - Les circuits courts de proximité
Les circuits courts alimentaires de proximité répondent aujourd'hui à des attentes sur les plans économique et social que ce soit pour : le producteur (sécurisation de son modèle économique, reconnaissance du métier), le consommateur (« juste prix », qualité, quête de sens), le territoire (création d'emplois locaux, économie sociale et solidaire, lien social). En termes dimpact sur lenvironnement, la diversité de ces circuits ne permet pas daffirmer quils présentent systématiquement un meilleur bilan environnemental que les circuits « longs », notamment en matière de consommation dénergie et démissions de gaz à effet de serre. En effet, les modes et pratiques de production sont beaucoup plus déterminants en matière de bilan environnemental que le mode de distribution, notamment pour les fruits et légumes (culture de produits de saison...). Cependant, dès lors quils sont optimisés et sous certaines conditions, les circuits courts de proximité présentent un potentiel intéressant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans ce document, l'ADEME fait le point sur limpact environnemental des circuits courts et met en évidence la façon dont ils contribuent à la cohérence, à la durabilité et à la vitalité des territoires lorsquils sont insérés dans des projets alimentaires territoriaux.