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Le poirier en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le poirier en agriculture biologique". Elle aborde des aspects techniques, par rapport à la protection des végétaux : La tavelure ; Le puceron mauve ; Le carpocapse ; Le feu bactérien ; Problèmes ponctuels (Hoplocampe ; La cécydomyie des poirettes ; Anthonome ; Le psylle ; Le phytopte des galles ; La rouille grillagée ; Le folletage). Elle donne un guide des interventions en verger, et le coût indicatif d'un programme de traitement. Cette fiche apporte également des références technico-économiques/ha (Poirier circuit long marchandise conditionnée ; Poirier circuit court, vente au détail) et se penche sur le coût de plantation/ha.
Récolter les fruits
Fabrice de BELLEFROID, AuteurCet article présente l'extrait de la première partie de l'ouvrage de Fabrice de Bellefroid "L'arbre fruitier : Comprendre, goûter, récolter" et se concentre sur la récolte des fruits : - Quand récolter ? : Les cerises, les prunes et reines-claudes, les pêches et abricots ; Les pommes et les poires ; - Fruits véreux et fruits tombés ; - Acquérir le bon geste ; - Echelles et outils.
S'installer les mains dans l'eau
Guy DUBON, AuteurMaud Vanlaer s'est installée dans l'Hérault pour produire de la spiruline, une algue microscopique appréciée pour sa valeur nutritionnelle et sa richesse en protéines. La spiruline est cultivée dans des bassins saumâtres peu profonds, sous serre et filets d'ombrage. Cette culture délicate demande un suivi journalier en période de croissance pour assurer une bonne maîtrise de la température, du pH et des éléments nutritifs. Dans de bonnes conditions, la spiruline peut augmenter sa masse d'un tiers par jour. L'eau des bassins est brassée en journée par des pompes, arrêtées la nuit. Ainsi, la spiruline remonte à la surface et forme une crème très épaisse qui est récoltée manuellement, puis pressée, déshydratée et conditionnée sous vide. La spiruline est ensuite commercialisée en direct dans deux boutiques paysannes locales. Cette vente directe devrait permettre à Maud Vanlaer de se dégager un revenu au moins égal au Smic. La spiruline lui a permis de s'installer sur peu de surface et avec un investissement modéré. Elle souhaite à l'avenir développer une culture de framboises biologiques.
La semence, un paramètre de poids !
HERB'ACTIFS, AuteurLe choix des espèces et variétés influence la réussite du semis, mais le calcul de la dose de semences à apporter également. Si la densité est trop élevée, la concurrence entre plantes augmente, et le coût du semis est plus élevé. Si la densité est trop faible, la couverture sera plus faible et d'autres espèces non désirées pourront se développer. Dans le calcul de la dose de semis, il faut prévoir les pertes à la levée dues aux taupins, oiseaux et conditions de semis, qui représentent souvent 50% des graines semées. Dans le cas de mélanges, la réflexion est plus complexe car le nombre de graines par gramme de semences (ou densité) diffère entre les espèces. Plus les espèces sont nombreuses dans le mélange, et plus le calcul se complique, mais ce temps de réflexion peut être vite rentabilisé. D'une manière générale, il est conseillé de ne pas dépasser une dose totale de semis de 30 kg/ha. Un exemple de calcul de dose de semis en fonction de la densité pour un mélange d'espèces est présenté.
Semences et plants : L'appel des porte-graines
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa production de semences et plants bio de qualité est un enjeu majeur, mais la filière manque d'agriculteurs multiplicateurs. Frédéric Rey (Itab) et François Collin (Fnams) ont animé la conférence « Produire des semences bio de qualité » lors du salon Tech&Bio. Ils rappellent que la production de semences en bio est possible, à condition d'être vigilant et entouré d'autres producteurs multiplicateurs pour mettre en commun le matériel. Le technicien semences de la Cocebi-Bio Bourgogne, Grégory Moreau, rappelle les exigences de la coopérative et quelques points techniques à respecter pour la production de semences. Les dates et modes d'implantation doivent être raisonnés de manière à éviter les levées des adventices les plus difficiles à éliminer en culture. Les expériences de deux producteurs, habitués de la production de semences, sont présentées. Partner & Co a présenté, sur son stand, une large gamme de semences de couverts végétaux. Concernant les pommes de terre, la société Desmazières sort une variété résistante au mildiou, Carolus, alors que Ditta reste la référence.
Systèmes économes et autonomes : Agroforesterie, la prochaine étape ?
Mélissa DUMAS, AuteurL'agroforesterie, association d'arbres en faible densité avec des cultures, permet aux agriculteurs de diversifier leurs produits par la production de bois d'uvre ou de bois de chauffage. Les bénéfices agronomiques et environnementaux sont nombreux : attirer les auxiliaires, améliorer la disponibilité en nutriments, limiter l'évapotranspiration, stocker du carbone, etc. L'agroforesterie est aussi complémentaire des systèmes d'élevage : décalage des périodes de dessèchement des prairies, meilleure appétence de l'herbe, apport de fourrage d'appoint en cas de sècheresse, ombrage pour les animaux, etc. Danielle Rabaud, éleveuse bio en Vendée, présente le projet d'agroforesterie qu'elle a mis en place sur son exploitation. Elle a choisi une parcelle en prairie bien orientée mais qui ne lui donnait pas satisfaction. Elle y a implanté un mélange d'espèces localement adaptées. Le coût d'implantation est de 1800 /ha, pour un coût total de 5000 sur la ferme, financé à 70% par des subventions européenne et départementale. Les plants sont protégés contre le gibier et les vaches, qui vont pâturer la parcelle, et doivent être taillés annuellement pour obtenir un tronc de quatre mètres sans nuds.
Le timing est décisif lors de la castration des porcelets
Petra SCHWINGHAMMER, AuteurEn Suisse, environ 1,3 million de porcelets sont castrés chaque année, afin d'éviter que leur viande n'ait une odeur désagréable. Près des deux tiers sont anesthésiés par inhalation d'isoflurane avant la castration, mais les doses et délais d'attente ne sont pas toujours bien respectés. En plus de l'anesthésique, il est important d'administrer un analgésique au moins 15 minutes avant la castration. En effet, l'inhalation de l'isoflurane ne supprime la sensation de douleurs que quelques instants. L'incision doit être réalisée au moins 90 secondes après le début de l'inhalation, et terminée avant que l'appareil n'arrête de délivrer le gaz, soit 240 secondes. Pour le réveil, il est conseillé de placer les porcelets sur un lit de paille sous lampes chauffantes car la narcose ne leur permet pas de maintenir leur température. Pour la sécurité du personnel, il est important de travailler dans un local bien aéré avec du matériel bien entretenu. Afin d'améliorer les processus, des formations sur la castration des porcelets sont proposées, les vétérinaires répondent aux questions des éleveurs et ceux-ci sont incités à échanger et réfléchir sur leurs pratiques.
Tomate et aubergine en circuits courts : Gagner en précocité
Myriam GOULETTE, AuteurSur la station d'expérimentation maraîchère du Civam bio 66, Biophyto, des essais de précocité sont menés depuis trois ans sur tomate et débutent sur aubergine. L'objectif est de trouver des techniques qui permettraient aux maraîchers locaux de combler le creux de mai en avançant les premières récoltes des légumes « ratatouille ». Deux pratiques ont été testées : la plantation sur couche chaude au moyen de fumier de cheval frais, et la mise en place d'un petit tunnel dans le grand tunnel. La combinaison de ces deux techniques a permis de garder des températures supérieures à 7,5°C au niveau des tomates et d'avancer la récolte de 15 jours par rapport aux systèmes classiques. Une des difficultés techniques réside dans la gestion phytosanitaire des plants, complexifiée par une condensation importante malgré une aération quotidienne du petit tunnel. Trouver du fumier de cheval celui qui dégage le plus de chaleur utilisable en bio peut également s'avérer compliqué.
L'agroécologie en Argentine et en France : Regards croisés
Frédéric GOULET, Auteur ; Danièle MAGDA, Auteur ; Nathalie GIRARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | SOCIOLOGIES ET ENVIRONNEMENT | 2012Les modèles de développement agricole, entendus ici aussi bien dans leurs dimensions techniques, économiques que sociales, sont plus que jamais pluriels. L'agroécologie apparaît, dans ce contexte, comme l'une des alternatives les plus en vue. Mais qu'entend-on exactement par cette notion ? Quels sont les acteurs qui la défendent, la conçoivent, la mettent en uvre ? Et surtout, si l'agroécologie est aujourd'hui évoquée sur tous les continents et dans les institutions internationales, l'est-elle finalement dans les mêmes termes, et soulève-t-elle les mêmes débats partout dans le monde ? L'ambition de cet ouvrage est de mettre en regard autour de ces questions les situations de deux grands pays agricoles, dans lesquels l'agroécologie a connu récemment d'importants développements : l'Argentine, qui doit sa croissance économique récente à l'essor d'une agriculture d'exportation spécialisée dans la production de soja, et la France, puissance agricole traditionnelle, qui a connu, au cours des deux dernières décennies, une transformation radicale des relations entre agriculture et société, au travers notamment des questions environnementales. Cet ouvrage, réalisé avec le soutien du CIRAD, de l'INRA, de l'IRD et du laboratoire international franco-argentin Agriterris, s'adresse à tous ceux - producteurs, agents de développement, chercheurs, entreprises ou décideurs publics, étudiants - qui s'interrogent sur l'agroécologie et sur les transformations contemporaines des systèmes agricoles. Au-delà des mondes agricoles, il intéressera tous ceux qui s'attachent à penser dans leur globalité les transformations des systèmes productifs, entre processus techniques et mouvements sociaux.
Biofumigation
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la "Biofumigation". Elle traite des points suivants : - Principe de la biofumigation ; - Trois facteurs de réussite d'une biofumigation ; - Pour réussir sa biofumigation ; - Fournisseurs pour les semences (liste non exhaustive).
Compost, mode d'emploi
Ce mini guide fait le point des techniques de compostage, et donne tous les conseils pour trier ses déchets et les transformer en "or vert" du jardin. Sont présentés : le compostage (pourquoi composter ? ; le compost, comment ça marche ? ; la clé de la réussite : le mélange des déchets ; direction, le tas de compost !...), ainsi que les moyens à employer pour faire son lombricompost, les engrais verts, les purins stimulants, les infusions et décoctions qui soignent les plantes, les sites internet à consulter.
Conversion from conventional to organic production : A case study of China's paddy rice farmers in Wuchang City
Yongfu CHEN, Auteur ; Jialin XIN, Auteur ; Xinmin ZHANG, Auteur ; ET AL., AuteurA partir d'enquêtes de terrain réalisées chez des producteurs de riz paddy biologique installés autour de la ville de Wuchang (Chine), cette étude avait pour but d'évaluer l'efficacité technique de ces riziculteurs lors de leur conversion à l'agriculture biologique. Les résultats montrent que, sur les deux premières années de conversion, il n'y a pas eu de changements significatifs des rendements (pas de différence significative entre les rendements du système conventionnel et de la première année de conversion, ni entre ceux de la première et de la seconde année de conversion).
La diversification des assolements en France : intérêts, freins et enjeux
Noémie SCHALLER, AuteurL'évolution vers l'intensification de l'agriculture depuis le milieu du XXème siècle s'est accompagnée d'une simplification importante des assolements. Aujourd'hui, sept classes de cultures (blés tendre et dur, orge, maïs, colza, tournesol et prairies temporaires) représentent 90 % de la sole cultivée. Cet article présente donc les avantages apportés par des assolements diversifiés, les freins à cette diversification et les actions publiques (en cours ou à envisager) pouvant favoriser cette dernière. Parmi les plus d'une sole diversifiée, on peut citer une meilleure résilience économique des exploitations (ex : moins d'intrants chimiques), une capacité plus forte à s'adapter aux aléas climatiques et des impacts positifs sur l'environnement (biodiversité, qualité des eaux ou du sol). Cependant, il existe de nombreux freins, de divers ordres, notamment des difficultés techniques pour les exploitants, des problèmes d'organisation pour les filières ou encore des réticences socio-économiques à l'échelle de la profession agricole. Divers outils, liés notamment à la PAC, visent à favoriser cette diversification. Néanmoins, l'auteur souligne que, pour aller plus loin, les pouvoirs publics ne doivent pas seulement s'adresser à l'agriculteur mais à l'ensemble des acteurs agricoles.
Dossier : La conservation des aliments
Marie-Laëtitia MELLIAND, AuteurA part la conservation en l'état pour les fruits et légumes qui s'y prêtent, le séchage (fruits) et la lacto-fermentation (légumes), les autres techniques traditionnelles de conservation sont toujours restées plus marginales : froid, sucre, sel, huile, vinaigre, vin et alcool. En bio, toute la palette des techniques est encore utilisée. Les différents procédés de conservation, présentés dans l'article, concernent le séchage ; la lacto-fermentation ; le chaud ; le froid ; l'atmosphère. Le règlement bio européen permet plusieurs techniques de conservation mais interdit l'ionisation. Avec les procédés dits « traditionnels », la modification inévitable de l'aliment peut être source d'amélioration (c'est le cas avec la lacto-fermentation et le séchage). En témoignent Philippe Sendral de Agrosourcing-Biothemis (séchage doux des fruits au soleil) ; Danival, conservateur bio, qui affirme les bienfaits de l'appertisation ; Claude Aubert, auteur de livres sur l'alimentation saine, qui classe les méthodes par leur impact sur la vitamine C Comme le confirme Souâd Taïbi, responsable qualité produits chez Biocoop, l'important est de conserver la qualité organoleptique et microbiologique de l'aliment. Les conservateurs E200 à E297 appartiennent à la famille des additifs alimentaires. En bio, seuls huit d'entre eux sont autorisés et inscrits sur une liste positive du règlement européen. Certains connaissent des restrictions d'usage ou sont en passe d'être réévalués par Bruxelles. Certains transformateurs bio ont recours aux huiles essentielles ou optent pour le zéro additif Concernant les emballages, le verre, selon une étude Tetra Pak, arrive en dernier (pour tous les critères environnementaux analysés) ; pour les plastiques, un marquage, non obligatoire, de 1 à 7, permet d'identifier les plus faciles et intéressants à recycler. Le numéro 7 désigne des matériaux composites, difficilement recyclables (dont les polycarbonates, fabriqués à partir de bisphénol). Le bocal en verre, très présent en bio, reste une valeur sûre.
Guide technique pour une conversion en grandes cultures biologiques
AGROBIO 47, Auteur ; AGROBIO 33, Auteur | VILLENEUVE SUR LOT (26 Rue Victor Michaut, 47 300, FRANCE) : AGROBIO 47 | 2012Ce guide technique pour une conversion en grandes cultures biologiques, édité en décembre 2012, a été réalisé par Agrobio 47 et Agrobio 33. Au sommaire : - La conversion, un projet global ; - La période de conversion ; - Les grandes cultures biologiques et la réglementation ; - Les grandes cultures biologiques et la technique ; - En résumé : quelques conseils pour réussir sa conversion ; - Un réseau pour vous accompagner.