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La bio en quête de producteurs locaux
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAvec 220 références, la société lot-et-garonnaise Danival (55 salariés, 12 millions d'euros de chiffre d'affaires) est la première marque de conserves biologiques présente dans les magasins spécialisés. Les besoins en matières premières ne cessent d'augmenter afin de répondre à une demande en constante progression. 40% de l'approvisionnement vient de l'étranger (par exemple les tomates d'Italie), de nombreuses productions manquent à l'appel (fraises, pommes de terre, haricots blancs et rouges, oignons, pruneaux ). Danival souhaite trouver des producteurs locaux en région Aquitaine.
La bio souligne les arômes du Comté : Un savoir-faire ancestral
Dans les années 1960, l'affineur Marcel Petite se tourne vers l'agriculture biologique. Au début des années 1970, pour inciter les producteurs à choisir la bio, Marcel Petite offre des primes dès la première année de conversion, même si le Comté ne peut être valorisé en bio. En 1972, une fruitière fait le grand saut. Aujourd'hui, elles sont au nombre de cinq, trois dans le Doubs (Cerneux-Monnols, Lachaux et Chapelle-des-Bois) et deux dans le Jura (Val de Loue et Lajoux), approvisionnées par une cinquantaine de producteurs de lait : Marcel Petite est le seul affineur franc-comtois à travailler avec des fromageries complètement dédiées à la bio. Le comté bio représente 1 500 tonnes par an (sur les 52 000 tonnes de l'AOC). L'affineur Marcel Petite en écoule 700 tonnes par an, affinées aux Grandes Narboz et au Fort de Saint-Antoine. L'article présente la parcours de l'affineur, les règles auxquelles sont soumis les agriculteurs avec la cohabitation AOC et bio, le savoir-faire du maître fromager.
Biocoop, ensemble pour plus de sens : Du commerce équitable Nord-Nord
En 2000, le réseau Biocoop a innové dans la manière de présenter ses produits. Ceux-ci sont estampillés "ensemble pour plus de sens". Cette démarche est née de la volonté d'assurer la transparence sur les produits et de renforcer les partenariats entre les producteurs, les transformateurs et Biocoop. Jusque-là, les entreprises partenaires étaient soumises à un agrément, mais ce principe a montré ses limites, car le distributeur Biocoop a besoin d'avoir en plus des engagements sur la matière première. Biocoop a d'abord commencé avec les produits laitiers, puis le système a été développé pour la viande, les céréales et les fruits et légumes. Patrick Colin, responsable du pôle produit, commente l'intérêt de cette action.
La Biomasse énergie : Définition. Ressources. Usages
La biomasse est l'ensemble de la matière organique d'origine végétale ou animale constituant, après différentes voies de conversion, une source d'énergie renouvelable. Elle permet ainsi de produire de l'électricité ou de la chaleur. Cet ouvrage offre un panorama complet de la biomasse. En outre, il offre une synthèse visant à préciser ce qui est considéré comme biomasse, à détailler la réglementation, la normalisation et la fiscalité associées, à pointer les compétitions entre les usages énergétiques (chaleur, électricité, biocarburants) eux-mêmes et avec les autres usages (alimentaires, papetiers, ameublement, chimie verte,...) et à exposer les techniques de traitement de la biomasse (rendements, investissements, émissions polluantes tolérées, aspects santé des travailleurs,...). Par ailleurs, cet ouvrage donne des indications sur les voies d'amélioration du futur.
Chez Laurent Cagnard aux Vastres : Les tommes à pâte cuite et les bleus d'un chevrier bio
Jean-François RIVIERE, AuteurEn Haute-Loire, Laurent Cagnard, chevrier bio, transforme une partie du lait de ses chèvres en tommes à pâte cuite et en bleus. Cet éleveur passionné parle, dans cet article, de l'élaboration et la fabrication de ses fromages.
Les chiffres 2007 de la Bio en France
En 2007, 11 978 producteurs étaient engagés dans l'agriculture biologique, soit 3% de plus qu'en 2006. La superficie en mode de production biologique était de 557 133 ha, soit 2% de la surface agricole utilisée (SAU) nationale. Les 2/3 de cette superficie étaient en herbe ou cultivés avec des plantes fourragères, soit 344 000 ha. Les grandes cultures couvraient 20% des surfaces en mode de production biologique avec 110 404 ha et les cultures pérennes (vigne et fruits) 6% avec 32 158 ha. L'année 2007 a été marquée par une forte augmentation des surfaces en vignes qui ont atteint les 22 000 ha (+20% vs 2006), en légumes frais (7 433 ha ; +32% vs 2006) et en plantes à parfums, aromatiques et médicinales. 2007 a également été marquée par un processus de structuration accrue de la filière viande bio. On comptait plus de 120 000 vaches bio sur le territoire, 129 000 brebis bio, 26 900 chèvres bio, 4 885 truies reproductrices, plus de 4,5 millions de poulets de chair et 1,6 millions de poules pondeuses. Les surfaces certifiées bio étaient quasiment les mêmes qu'en 2006 (-0,5%), alors que les surfaces en conversion étaient en augmentation de plus de 12,4%. Celles-ci représentaient 11% des surfaces totales certifiées en France en 2007. Depuis 2003, les surfaces certifiées ont très peu augmenté. En revanche, le taux de valorisation en bio des produits biologiques a beaucoup progressé, si bien que la production bio mise sur le marché s'est accrue sensiblement. On a dénombré 5 031 entreprises réalisant des opérations de transformation de produits agricoles biologiques, de conservation et/ou de conditionnement, ainsi que 1 371 distributeurs certifiés (détaillants, organismes stockeurs, négociants et grossistes). Leur nombre a considérablement augmenté en deux ans, passant de 161 en 2005 à 1371 en 2007. 49% d'entre eux avaient une activité 100% bio, les autres étant mixtes. Ce dossier de presse est téléchargeable à l'adresse : http://www.agencebio.org/upload/actu/fichier/Chiffres%5Fclef07%2Epdf
Les chiffres de l'Agriculture Biologique en Bretagne : Observatoire régional de la production biologique - Edition 2008
Cette édition de l'Observatoire régional de la production biologique présente les chiffres de l'agriculture biologique en Bretagne, sur chaque département et par filière de production. Le document s'organise comme suit : - Les données générales (les fermes, les surfaces, Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, transformation et circuits de commercialisation en Bretagne), des productions végétales (les fourrages, les céréales, les oléoprotéagineux, les légumes, l'arboriculture), animales (bovin lait, bovin viande, porc, volaille de chair, poule pondeuse, caprin lait, ovin viande, ovin lait), atypiques (apiculture, canards, escargots...).
Les chiffres de la Bio : Transformation et distribution en 2007...
6 402 entreprises de transformation et de distribution étaient certifiées en 2007. Depuis 1995, l'observatoire national de l'agriculture biologique recense les entreprises de préparation et de distribution certifiées en agriculture biologique. La forte augmentation constatée depuis 2006 résulte essentiellement de l'évolution de la réglementation : depuis le 1er juillet 2005, l'obligation de certification a été étendue aux distributeurs de produits biologiques (article 8 du règlement 2092/91 modifié).
Choc Ethic, la route responsable du chocolat
La boutique Puerto Cacao est située dans le côté chic du 17ème arrondissement de Paris. Elle est gérée par la SARL Choc Ethic, fondée par Guillaume Hermitte, en octobre 2006. Elle est aux normes de Haute Qualité Environnementale et le chocolat vendu est transformé par la Table de Cana, association d'insertion, ou la Chocolaterie du Pecq. Le chocolat destiné à la France provient de la société Aromas de Barvolento S.A. où trois producteurs cultivent la fève de cacao, la transforment et exportent la masse de cacao créée. Le principe est de maintenir le maximum d'activités de transformation du cacao sur place. Les relations commerciales se font selon les principes du commerce équitable. La boutique propose aussi des soirées thématiques. A l'avenir, Guillaume Hermitte aimerait développer son activité vers les comités d'entreprise et partager les responsabilités avec un bras droit.
Consumo : Catalunya, primera CC.AA. del estado en consumo de productos "bio" ; España : Rozando el millón de hectáreas en cultivo ecológico
La Catalogne occupe actuellement la première place en Espagne en ce qui concerne la consommation et aussi la transformation de produits biologiques. D'après des données du Consell Català de la Producció Agraria Ecològica CCPAE (Conseil Catalan de la Production Agraire Biologique), en une décennie, le nombre d'opérateurs, producteurs et transformateurs de produits bio a triplé en Catalogne. Un programme pour motiver, stimuler et promouvoir la commercialisation de produits bio, dans le cadre du Plan Interdépartemental de Production Biologique du gouvernement de la Generalitat de Catalunya, a pour but la création et la modernisation d'établissements de vente de produits bio certifiés. D'autre part, la Ministre de l'Agriculture espagnole, Elena Espinosa, a présenté il y a quelques semaines les statistiques du secteur de l'agriculture biologique pour 2007 en Espagne. La superficie espagnole dédiée à l'AB atteint les 988 323 hectares (61 933 hectares de plus qu'en 2006), l'Andalousie arrivant en tête avec 58,96 % du total (soit plus de la moitié par rapport aux autres communautés autonomes toutes ensemble). En ce qui concerne les opérateurs, leur nombre est de 20 171 (960 en plus par rapport à 2006), la Catalogne étant en tête (18,8 %), suivie par l'Andalousie (17,2 %) et Valence (13,6 %). Ces deux petits articles donnent des informations sur le secteur de l'AB en Espagne et en Catalogne.
Du Contrôle à la Certification, la bio : des garanties à tous les stades des filières
AGENCE BIO, AuteurEst-ce vraiment bio ? Pendant longtemps, cette question a été régulièrement posée. Maintenant, les objectifs et les règles de l'agriculture biologique sont de mieux en mieux connus. D'après le baromètre de l'Agence BIO 2007 : 79% des Français disent savoir que « l'agriculture biologique suit un cahier des charges public précis » (75% en 2006), et 77% que « l'agriculture biologique est soumise à des contrôles annuels systématiques » (72% en 2006). La confiance croissante des consommateurs découle de la rigueur du système de certification et de contrôles spécifiques à l'agriculture biologique, qui s'ajoutent aux autres contrôles officiels effectués sur l'ensemble des produits agricoles et alimentaires. Alors, comment cela se passe-t-il ? Cette lettre d'information apporte des précisions. Au sommaire : - Agriculture bio : les organismes de contrôle agréés en France ; - La demande de certification : simple et rapide ; - Sur le terrain : des échanges et contrôles réguliers ; - Entreprises de transformation mixte bio / non bio : séparation à toutes les étapes ; - Grossistes : la traçabilité sous contrôle ; - GMS : des contrôles grands formats ; - Importations : des procédures strictement réglementées ; - Un dispositif de contrôle et certification sous l'autorité de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) et reconnu par le Comité français d'accréditation (COFRAC).
Dossier : Agriculture Biologique : La règlementation en question
Après le vote du texte cadre en 2007 et depuis l'adoption à Bruxelles le 2 juillet 2008 du principal règlement d'application, le nouveau dispositif réglementaire qui s'appliquera dans tous les états membres à partir de janvier 2009 est désormais connu dans les grandes lignes. Pour en arriver là, il aura fallu 3 années de négociation, souvent houleuses, entre organisations professionnelles, services ministériels et instances européennes. L'adoption de ces deux nouveaux textes met fin aux négociations mais suscite toujours le débat , tant du côté des professionnels que du côté du grand public. Le dossier renvoie à plusieurs des questions qui se posent aujourd'hui, revenant sur les principes fondamentaux du mode de production biologique et les points positifs de la nouvelle réglementation, le sentiment de la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), la mobilisation de Synabio (Syndicat National des Transformateurs et Grossistes de Produits Biologiques), les avis partagés quant à un nouvel identifiant (la FNAB travaille à la mise en place d'un nouvel identifiant qui pourrait reprendre certains points du CCREPAB F (Cahier des Charges Français pour les Productions Animales), imposer le zéro OGM, intégrer de nouvelles clauses environnementales et sociales). Par ailleurs, le dossier fait état d'un nouveau règlement en préparation pour la vinification bio, du rôle des organismes certificateurs qui, avec la nouvelle réglementation, doivent réviser leurs plans de contrôle et leurs règles de fonctionnement et présente les conditions d'utilisation d'un nouveau logo européen qui sera rendu obligatoire à compter de juillet 2010.
Dossier : Du cru au cuit
La constitution des aliments et leur assimilation par l'organisme varient selon qu'ils soient consommés crus ou cuits. L'objet de ce dossier, après un rappel sur la définition de la cuisson, est d'apporter une réflexion faisant référence à la qualité nutritionnelle des aliments qui y sont soumis. A ce propos, un entretien est mené avec Hervé This, physico-chimiste à l'Inra, spécialisé dans les transformations culinaires, sont présentés ensuite des témoignages de différentes personnalités qui ont testé les différents modes de préparation de l'aliment : Joël Acremant, ancien cuisinier à l'école Steiner de Chatou (78) et formateur en alimentation biodynamique ; Taty Lauwers qui a expérimenté des régimes crudivores et végétariens jusqu'à trouver son profil nutritionnel ; Eric Viard, végétarien de longue date, qui est passé au cru intégral en 2005 ; Philippe Sionneau, spécialiste européen de la médecine chinoise qui apporte une attention particulière à la cuisson, Biocoop qui soumet aux consommateurs différentes approches (de la vision d'un cuisinier, inspiré par l'anthroposophie, à celle d'un biochimiste). En dernier lieu, un tour d'horizon des bonnes pratiques pour cuire et de celles à éviter est exposé (température, temps, à l'eau, à la vapeur, au wok, au micro-ondes, au gril et à la poêle, au barbecue, réchauffer).
Dossier : Filière laitière biologique
Le dossier est consacré au lait de vache et produits laitiers bio en Rhône-Alpes. Il revient sur les laiteries et entreprises de transformation positionnées sur la Bio en Rhône-Alpes, donne des repères quant à la part des produits laitiers sur le marché du lait bio des produits alimentaires biologiques en France et en Europe. Des tableaux présentent l'état des collectes, fabrications et transformations des laits de vache pour 2007, ainsi que les principaux lieux d'achat pour les produits laitiers biologiques. Enfin, il renvoie à des témoignages ou initiatives (Joseph Arnaud, éleveur à Saint Genest Malifaux, SAS Biolait et ses particularités) et à l'activité du groupe Sodiaal qui collecte du lait sur l'ensemble du territoire.
Dossier : Maillage et valorisation des territoires
La naissance de "Biolait" en 1994, son évolution et son fonctionnement actuel sont abordés dans l'article "Les premières années de Biolait...". Puis, plusieurs témoignages (notamment de producteurs laitiers bio) montrent le rôle et la place de Biolait dans le paysage laitier bio en Bourgogne où depuis le 1er janvier 2008, la collecte de lait bio par Biolait est de retour. Un autre article "Une laiterie qui travaille avec nous..." est consacré à la société Lactabio qui est née en octobre 2000, à l'initiative de son gérant Adnan Jaoui, ainsi que de Didier Gérentes. Lactabio regroupe le savoir-faire de laiteries et de fromageries traditionnelles à travers une gamme de produits laitiers issus exclusivement de l'agriculture biologique. La société commercialise des produits laitiers sous la marque Lactabio dans le réseau Biocoop, et en mars 2005, elle crée une nouvelle marque : Vilactée, qui étoffe sa gamme pour servir d'autres magasins spécialisés. Lactabio a souhaité, dès le départ, soutenir l'action de Biolait.