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Documents disponibles dans cette catégorie (56)


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Agroecologically-conducive policies : A review of recent advances and remaining challenges
Franck PLACE, Auteur ; Paulo NIEDERLE, Auteur ; Fergus SINCLAIR, Auteur ; ET AL., Auteur | BOGOR-BARAT (16115, INDONESIA) : THE TRANSFORMATIVE PARTNERSHIP PLATFORM ON AGROECOLOGY | 2022Au cours des dernières années, l'intérêt s'est accru pour l'agroécologie, et ce afin de répondre aux attentes concernant des systèmes alimentaires plus qualitatifs et durables. Les types de transitions envisagées et/ou mises en place sont généralement spécifiques à un contexte donné, notamment en lien avec le territoire et la vision de l'agriculture dans celui-ci. À travers ce document, édité par The Transformative Partnership Platform on Agroecology (Agroecology TPP), un groupe d'auteurs évalue comment différentes politiques publiques, mises en uvre dans le monde à l'échelle nationale, régionale ou municipale, peuvent inciter au développement de l'agroécologie. Une typologie est proposée et des exemples sont mobilisés : - le programme Ecoforte au Brésil ; - le programme Mobilisations Collectives pour l'Agroécologie (MCAE) en France ; - le programme Sustainable Agricultural and Livestock Productivity Development (PASOS) au Nicaragua ; - le programme Ecovillages au Sénégal ; - l'Andhra Pradesh Community-managed Natural Farming (APCNF) en Inde. Les résultats de cette étude montrent qu'encore peu de pays se sont lancés dans des réformes et des engagements durables. Ces derniers sont, pour la plupart, relativement récents et encore peu institutionnalisés. Les auteurs recommandent donc d'amplifier les recherches sur les effets des politiques publiques à même de promouvoir les transitions agroécologiques, et ce afin d'essaimer les expériences positives.
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Micro-Level Sustainability Transition Pathways of Institutional Food Services in France
Guillaume MARTIN, Auteur ; Lise PUJOS, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, AuteurA ce jour, assez peu d'études se sont intéressées aux pratiques de transition durable mises en uvre dans le secteur de l'agroalimentaire, et notamment dans les services de restauration institutionnels, en particulier au niveau microéconomique. Aussi, les auteurs de l'étude présentée ont interrogé 29 chefs cuisiniers en France, afin de mieux connaître les voies de transition possibles à l'échelle d'une unité de restauration. Quatre pratiques principales ont été considérées : l'introduction d'aliments issus de l'agriculture biologique, l'introduction d'aliments ultra-transformés, les repas végétariens et la gestion des déchets. Les résultats ont mis en évidence quatre profils d'unités de restauration institutionnelles selon les types de changements : - Les pionniers, avec une transformation rapide ; - Les émancipés, avec une transformation soudaine ; - Les marins : transition sage et systémique ; - Les bâtisseurs : transition progressive. Ces profils sont liés principalement à la diversité des contextes de transition, aux ressources et contraintes internes (comme les compétences) et externes (comme la présence de fournisseurs locaux). Cette étude empirique originale a révélé la diversité et la faisabilité des voies de transition vers plus de durabilité dans la restauration collective. Elle a également montré que celles-ci ne nécessitent pas d'augmentation déraisonnable des ressources. Afin de permettre le développement de telles pratiques, les auteurs préconisent la diffusion de témoignages sur des transitions réussies, ainsi que le développement d'outils de diagnostic.
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Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, dune part, les résultats de lenquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, dautre part, les résultats dune étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans lOuest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
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Agronomie et méthanisation
Philippe PRÉVOST, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Héloïse BOURREAU, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, la méthanisation est en pleine expansion. Elle permet de recycler des coproduits et des déchets urbains, tout en réduisant la dépendance aux fertilisants dorigine fossile. Il existe néanmoins des controverses liées à la valorisation des digestats et à la modification (potentielle) des assolements et des systèmes de production à léchelle dun territoire. Ceci interroge sur le risque dévolution de cette pratique (qui a été développée pour valoriser des déchets agricoles et accompagner la transition agroécologique) vers une industrie où lagriculture ne serait plus que pourvoyeuse de matières premières. Afin de faire un point sur létat de développement de la filière et sur les données scientifiques disponibles concernant les impacts agronomiques de la méthanisation, lAssociation Française dAgronomie (Afa) a consacré un numéro de sa revue à ce sujet. Ce numéro contient notamment plusieurs retours dexpériences qui permettent davoir différents points de vue sur les évolutions en cours. Néanmoins, comme le sujet de la méthanisation est loin dêtre épuisé, il est nécessaire d'assurer une veille active. Celle-ci doit contribuer à éclairer le débat et à identifier les conditions de gouvernance, ainsi que les leviers techniques et organisationnels qui permettent dexploiter pleinement le développement de la méthanisation, tout en accompagnant la transition énergétique et agroécologique, et en prévenant les risques de dérive identifiés.
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Déconsommation : Le grand tournant (2/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLa déconsommation, différente de la décroissance, est un phénomène social dans lequel un bon nombre de citoyens se reconnaissent, dans une démarche visant à redonner du sens aux actes d'acheter et de consommer. Cette dynamique va au-delà d'une recherche de produits sains, mais elle reste un marqueur fort de la bio : chasse au gaspillage, simplicité volontaire, conscience écologique, défiance face aux industriels... La frange la plus avancée de ce mouvement de déconsommation revendique aussi, motivée par le sentiment d'arriver au bout d'une forme de surconsommation, un changement de mode de vie qui passe par un désemcombrement et une simplification. Les motivations peuvent procéder aussi d'une volonté de consommer plus raisonnable et plus responsable sans se ruiner ni nuire aux ressources, et elles peuvent se traduire de différentes façons : recyclage des matières, réemploi des objets, choix de produits sans déchets (shampoings solides, serviettes lavables...), fait maison, etc. Pour les magasins bio, la déconsommation indique de nouvelles façons de satisfaire les clients : opérer une distinction nette avec la GMS bio, par exemple en n'allant pas vers une multiplication des références, favoriser les produits locaux, mettre en avant le zéro déchet, valoriser des astuces pour mieux maîtriser son budget autrement qu'en chassant les "promos", privilégier le relationnel. Proposer des menus et des cours zéro surconsommation, créer, dans le magasin, une ambiance chaleureuse et une proximité bienveillante avec les clients, organiser des espaces collaboratifs de gratuité, inciter à l'utilisation de la consigne et/ou au recyclage des contenants usagers, autant d'exemples d'actions qu'il est possible de mettre en place et qui sont susceptibles de satisfaire tous les types de déconsommateurs, quelles que soient leurs motivations.
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Les Français et le bio en 2018
En 2018, 9 Français sur 10 déclarent avoir consommé des produits biologiques. Des disparités régionales sont observées. 7 profils de consommateurs bio sont identifiés. Pourquoi les consommateurs consomment-ils bio ? Dans quelle démarche globale s'inscrit leur changement de comportement alimentaire ? Quelle image les Français ont-ils du bio ? Qu'en est-il de la jeune génération vis-à-vis du bio ?
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Alimentations saines, faire son choix
Lauteure, diététicienne, sociologue et docteure en anthropologie de l'alimentation, établit les liens entre alimentation et condition sociale. Les alimentations saines sont plurielles et résultent de recomposition entre notre science et notre imaginaire. L'enquête réalisée relève les discours sur "lalimentation saine" en France contemporaine. Qu'ils émanent de groupes médicaux, scientifiques, politiques ou encore de la population, ils sont polysémiques. Ces discours se construisent au fur et à mesure du temps et génèrent une norme sociale qui s'appuie sur des thèmes récurrents comme l'équilibre et la diversité alimentaire. Lidée de lalimentation saine est soutenue par des mythes comme la jeunesse éternelle, le surhomme, lharmonie sociale et la pureté. Avec ces moteurs de choix, les sujets se créent une pluralité didentités diététiques. Des modèles "alimentaires sains" se déclinent en rapport avec la région dhabitation, le statut corporel, la religion, le sexe, lâge et les images sociales des aliments qui reflètent les choix des sujets. Cet ouvrage décrypte les différents moteurs qui modèlent nos choix et nos comportements alimentaires.
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Des vaches laitières robustes : quest-ce que les éleveurs en disent ?
Émilie OLLION, Auteur ; Fabienne BLANC, Auteur ; Chantal CHASSAING, Auteur ; ET AL., AuteurLa robustesse des animaux est un levier d'adaptation identifié dans le contexte de la transition agroécologique, dans la mesure où elle caractérise leur aptitude à maintenir des performances d'intérêt, dans des environnements variables. Il s'agit ici d'analyser comment les éleveurs de vaches laitières caractérisent et évaluent la robustesse de leurs animaux. Des entretiens conduits auprès de 39 éleveurs laitiers ont permis de mettre en évidence quatre définitions possibles de la robustesse d'une vache : - « qui s'adapte à son environnement et aux perturbations » ; - « solide avec du tempérament » ; - « économe et autonome » ; - « moins productive, mais qui dure ». Ces définitions se distinguent sur la base i) des caractéristiques phénotypiques mobilisées pour décrire les animaux (niveau de production, morphologie, docilité ), ii) de l'échelle temporelle mobilisée et iii) du rapport des éleveurs avec leur environnement de production (contrôle ou adaptation). Cette diversité de points de vue doit être prise en compte dans les échanges entre éleveurs et conseillers.
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Le 12ème Baromètre Greenflex : Tous acteurs ! Les Français et la consommation responsable - Edition 2017
Greenflex présente les résultats dune étude réalisée sur un échantillon représentatif de la population française de 3 800 personnes de 15 à 74 ans et visant à mesurer l'évolution de la consommation responsable. Les tendances 2017 exposées concernent les préoccupations des consommateurs (pollution, réchauffement climatique, bien-être animal...), leur vision de la consommation responsable, leur avis sur l'importance des différents acteurs pour agir concrètement en faveur du développement durable (entreprises, individus, État, distributeurs), leurs attentes vis-à-vis des entreprises (offre de produits plus sains, étiquetage, éthique...), et les différents profils de consommateurs avec leurs caractéristiques.
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La filière oeufs bio : Chiffres-clés, dynamiques, typologie des élevages
La filière ufs bio est emblématique du changement d'échelle de la bio à plusieurs égards. Des risques sont en effet identifiés pour son développement futur, comme la course à l'agrandissement et la perte du lien au sol, la perte de confiance des consommateurs, la dégradation des prix payés aux producteurs et la fragilisation des petites exploitations. Pour mieux connaître la filière et pour contribuer à la construction de filières ufs bio cohérentes, équitables et durables, la FNAB a réalisé (2017) un état des lieux de la filière ufs bio française.
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Une typologie des espèces non graminéennes pour mieux caractériser la diversité et la valeur dusage des prairies permanentes
Jean-Pierre THEAU, Auteur ; Y. PAUTHENET, Auteur ; P. CRUZ, AuteurActuellement, les caractéristiques agronomiques des prairies permanentes sont principalement établies sur la base des graminées. Pourtant, les plantes diverses peuvent représenter une part importante de leur végétation. La typologie fonctionnelle des espèces non graminéennes les plus fréquentes présentée dans cet article permet d'améliorer l'estimation de la valeur d'usage des prairies. Dans les 2 bases de données utilisées dans l'étude (prairies des Alpes et des Pyrénées), les relevés botaniques montrent que 30 à 50 % des prairies sont dominées par les espèces non graminéennes. La typologie proposée pour les Diverses les plus fréquentes tient compte de deux traits qui influent sur leurs caractéristiques agronomiques : la hauteur de la plante adulte et la date de floraison. Neuf types sont ainsi identifiés. Ces deux traits permettent de compléter les indices de caractérisation agronomique établis avec les graminées (indices de productivité, précocité, souplesse, contraintes de valorisation en séchage ou au pâturage) et de mieux prendre en compte la diversité des végétations et les particularités des plantes diverses des prairies permanentes.
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Le maraîchage biologique en Limousin : Une filière très dynamique mais de grosses marges de progression pour consolider les acquis
Christophe DERUELLE, AuteurCet article présente une synthèse du travail effectué en 2015 par Justine Colusso, dans le cadre d'un stage en Licence Pro ABCD, à partir d'enquêtes réalisées auprès de producteurs dans le but de mieux connaître l'état de la filière maraîchage bio du Limousin. L'auteur apporte quelques compléments en termes d'analyse. Ainsi, des marges de progrès sont identifiées, par exemple en matière de temps passé par les maraîchers à la vente de leurs produits. Une partie de l'article explore la question du "revenu satisfaisant" en s'appuyant sur les résultats économiques et sur les réponses des enquêtés (répartis en deux groupes) à une série de questions.
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Recherche européenne sur les variétés de tomates traditionnelles : Pour satisfaire le consommateur, le projet Traditom unit scientifiques et agriculteurs
Brigitte NAVEZ, Auteur ; Valentine COTTET, Auteur ; Mathilde CAUSSE, Auteur ; ET AL., AuteurLes variétés de tomates cultivées sont des variétés modernes, issues de cultivars uniformes développés pour atteindre de meilleurs rendements. Pourtant, en Europe, ils existent de nombreuses variétés de tomates dites traditionnelles, reconnues pour avoir, souvent, des qualités organoleptiques supérieures et pour être plus résilientes face aux aléas auxquels elles peuvent être soumises. Dans ce contexte, le projet européen TRADITOM, financé dans le cadre d'Horizon 2020, vise à établir une plateforme de connaissances scientifiques sur ces variétés traditionnelles, leurs caractéristiques agronomiques, nutritionnelles et sensorielles, à destination des producteurs. Parmi les nombreux partenaires de ce projet, figurent le Ctifl et l'Inra UR GAFL (Unité de recherche Génétique et amélioration des fruits et légumes).
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Recherche : Des politiques locales plus ciblées pour développer les conversions
Marie BUARD, AuteurMarie Buard a réalisé un mémoire de fin d'étude sur les facteurs d'efficacité des politiques locales d'incitation et d'accompagnement à la conversion des exploitation à l'AB. Elle a notamment fait le lien entre l'efficacité de ces politiques et la typologie des producteurs. Tous, selon son postulat, sont potentiellement enclins à se convertir, mais à condition de leur proposer un accompagnement via des dispositifs qui tiennent compte de leur profil et de leur singularité. Dans cet article, l'auteure présente les principaux résultats de son travail d'enquête, à la base de cet essai de typologie. Une première distinction repose sur, d'une part, les tendances personnelles (prudent ou entreprenant), d'autre part, sur l'insertion territoriale (forte ou faible). A la croisée de ces deux axes se construisent 4 profils différents correspondant à des conditions d'application des politiques locales distinctes. L'article reprend les analyses conduites dans le cadre de ce travail pour montrer comment les politiques publiques peuvent adapter leur stratégie de développement de l'AB.
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Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation
Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de lAnthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts. Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle sest basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en uvre combinant analyse qualitative dentretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain. Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et dinvestissement. Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables. Une partie de ce document est rédigée en anglais (p. 105-204).