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Matériels et intrants Vu au Vinitech-Sifel
VITISBIO, AuteurCet article présente huit matériels ou intrants destinés à la culture de la vigne et utilisables en agriculture biologique. Ils ont été présentés lors du salon Vinitech-Sifel : 1 Actisol a développé un châssis qui peut se fixer à un quad et sur lequel peuvent fonctionner des tondeuses, un rouleau... ; 2 BAAS (Biology as a solution) a élaboré un piège à spores pour détecter les spores de mildiou, doïdium, de black-rot et de botrytis de manière précoce ; 3 Bayer présente Movida GrapeVision, un outil daide à la décision (OAD) qui permet de piloter, à la fois, la gestion du mildiou, de loïdium, du black-rot et du botrytis ; 4 Bliss Ecospray a conçu une rampe de pulvérisation « face par face aéroconfinée » ; 5 EQO a développé Eqo-Modul, une station pour filtrer et améliorer la qualité de leau afin d'optimiser les traitements ; 6 Resoilutions présente son prototype Resoiler, dont lobjectif est de produire un compost de qualité, riche en champignons, servant dinoculum microbien ; 7 Sotextho propose un paillage en chanvre, nommé Thorenap, pour les parcelles difficiles à désherber, et a conçu des manchons en laine de mouton, nommés Thorelaine, pour protéger les jeunes plants ; 8 Vert protect a développé Fog Dragon, une chaudière à biomasse mobile pour lutter contre le gel.
Agrosystèmes légumiers : Les plantes de service contre les bioagresseurs
Claire CARAVEL, Auteur ; Béatrice RHINO, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro hors-série de la revue Infos CTIFL est consacré à lutilisation de plantes de service pour lutter contre les bioagresseurs en système légumier. La filière légumes conventionnels cherche à opérer une transition vers lagroécologie, notamment en réduisant l'uutilisation dintrants de synthèse. Pour répondre aux attentes des professionnels, des solutions alternatives se mettent en place, telles que la lutte biologique ou lutilisation de plantes de service. Ces dernières apportent des services écosystémiques aux systèmes de production. Elles sont qualifiées de « plantes de biocontrôle » lorsquelles régulent des populations de bioagresseurs ou quelles réduisent les capacités infectieuses de ces bioagresseurs. Après avoir plus amplement décrit le rôle de cette méthode de lutte dans la transition agroécologique de la filière légumes, ce hors-série détaille plusieurs actions directes générées par ces plantes de service sur des bioagresseurs (détecter précocement des ravageurs, les empêcher de pénétrer dans la culture, diminuer leur potentiel infectieux, les repousser) et plusieurs actions indirectes favorisant des auxiliaires de culture. Il décrit également en quoi ces plantes peuvent être qualifiées de « multiservices » ; les intérêts de combiner les effets de plusieurs plantes de service (effet push-pull) ; et les risques possibles d'impact négatif. Le document présente également des pratiques culturales associées aux plantes de service.
Bien analyser et assainir correctement
Aline KÜENZI, AuteurEn Suisse, les éleveurs laitiers peuvent désormais compter sur un nouveau test (le test PCR) pour détecter la présence de staphylocoques dorés (Staphylococcus aureus, agent infectieux qui provoque des mammites). Via les tests PCR, cette bactérie peut maintenant être facilement détectée et génotypée à partir dun simple échantillon de lait, pour un coût de 40 à 50 francs suisses. Il est important de connaître le génotype du staphylocoque doré, certains pouvant se répandre plus ou moins vite au sein dun troupeau, notamment en alpage. Cet article se base sur lexemple fictif dun éleveur bio qui utilise différents leviers sanitaires pour assainir, en quelques mois, son troupeau (vingt vaches Tachetée rouge suisse) infecté par des staphylocoques dorés. Cet éleveur se base sur des analyses PCR pour identifier les animaux contaminés, mettre en place des mesures sanitaires en conséquence et effectuer un suivi des animaux malades.
Le meilleur ami de l'arboriculteur
Adrien LASNIER, AuteurLes chiens sont dotés dun formidable odorat. Partant de ce constat, des chercheurs américains ont débuté, en 1999, des travaux sur la détection précoce du chancre bactérien des agrumes par des chiens. Les essais, réalisés sur 10 000 arbres en verger de Citrus, ont montré que des chiens entraînés détectent cette maladie avec 98 % dexactitude. Sur les arbres où les chiens ont marqué larrêt, des techniciens ont observé les feuilles afin de vérifier la présence ou non du chancre. Ils nont souvent pas trouvé de symptômes visibles, mais les analyses PCR ont, par la suite, montré que les chiens avaient raison. Ils sont donc capables de détecter la maladie très tôt. Selon Tim Gottwald, phytopathologiste, le plus gros avantage de cette méthode est sa vitesse : il faut moins de deux secondes au chien pour savoir si larbre est infecté ou non (entre 53 et 104 minutes pour un verger de 4 ha). Dautres maladies virales et bactériennes ont été testées, mais le nombre de chiens dressés reste limité : vingt contre la maladie du dragon jaune, cinq contre le chancre bactérien des agrumes et deux contre la sharka. Le coût dun entraînement complet de six mois est estimé à 8 000 $, et celui dun chien entraîné entre 15 000 et 20 000 $. Autre limite, les chiens sont entraînés à ne détecter quune seule maladie.
Principaux ennemis des productions horticoles et pépinières sous serres
Jérôme JULLIEN, AuteurLa production sous serre favorise de nombreux ennemis des cultures et la marge de manuvre pour prévenir leur développement sans nuire à la croissance des végétaux est étroite. Afin d'éviter leur introduction et dissémination et de mettre en place des méthodes de lutte efficaces, il est indispensable de réaliser un diagnostic phytosanitaire propre à chaque exploitation. Il faudra pour ceci considérer les couples plantes hôtes/parasites et les facteurs favorisant les attaques, réaliser une étude des adventices et un diagnostic précoce assorti d'une étude biologique et épidémiologique des principaux organismes nuisibles. Pour ce dernier point, une clé de détermination détaillée et illustrée est fournie pour identifier les principaux ennemis des productions horticoles et pépinières sous serre à partir des affections observables sur la plante. La difficulté de trouver l'équilibre entre le développement optimal des plantes et le maintien des ennemis à un niveau acceptable est illustré par l'exemple de la lutte préventive par la gestion climatique et par les actions mises en place contre certains parasites pouvant en favoriser d'autres. Les principaux facteurs favorisant les foyers de parasites et d'adventices sont ensuite détaillés, à savoir l'environnement immédiat de la serre d'une part ; le microclimat et les techniques de production d'autre part, avec principalement : - des températures plus élevées qu'en plein air ; - un degré d'hygrométrie supérieur à 60% ; - une forte densité de culture et un confinement de végétation ; - l'humectation du feuillage par aspersion ; - le recyclage de l'eau d'irrigation. La mauvaise qualité sanitaire des jeunes plants, le commerce international des végétaux, l'origine du matériel végétal, les vecteurs animaux et humains sont d'autres sources de contaminations à prendre en compte. Les dommages sont plus ou moins graves selon qu'ils affectent l'esthétique ou les fonctions vitales de la plante. Diverses mesures de protection intégrée sont finalement citées.
Carie du blé : Agir avant qu'il ne soit trop tard
La carie commune du blé (Tilletia caries ou Tilletia foetida) était une maladie courante jusqu'aux années cinquante. La pratique de désinfection des semences par lutte chimique l'a réduite à un état de bruit de fond. Aujourd'hui, la maladie est en nette recrudescence, particulièrement en agriculture biologique, sans doute en lien, d'une part, avec l'obligation d'utilisation de semences biologiques donc non traitées chimiquement et, d'autre part, avec le fait que les agriculteurs ne connaissent plus cette maladie et ne prennent pas à temps les précautions qui s'imposent. Le pouvoir de propagation de la maladie est extrêmement important, ce qui en fait un risque majeur en agriculture biologique. Le blé tendre est concerné, mais également ses apparentés, à des degrés divers : épeautre, engrain, blé dur, triticale. La vigilance à l'égard de la culture des céréales biologiques s'impose. L'objet de ce document est de faire le point sur les connaissances actuelles sur la carie, sur les précautions à prendre pour éviter sa propagation et sur les pistes de recherche actuellement explorées pour la maîtriser.
Lorsque le troupeau nous parle : Soyons plus à l'écoute !
Les déséquilibres liés à l'alimentation et à l'environnement sont souvent difficiles à déceler pour un éleveur. Une approche globale se basant sur l'observation des animaux a été mise au point par le Docteur Giboudeau. Elle permet de mettre en évidence les problèmes alimentaires, d'hygiène et de hiérarchie au sein d'un troupeau. La méthodologie consiste en l'étude des points suivants : l'ambiance des bâtiments, l'homogénéité du troupeau, l'animal. On observe un certain nombre d'éléments dont l'état de propreté de l'animal, la robe, la peau. L'observation est en lien avec l'alimentation. Le maintien d'un pH constant dans le rumen est important. Une zone de pelage (pHG) réagit aux variations de pH dans le rumen. La connaissance des rythmes physiologiques peut nous servir dans la gestion de l'alimentation. Le nombre de coups de mâchoire par cycle de rumination peut être révélateur d'un déséquilibre en fibres. Pour finir, l'auteur rappelle brièvement que l'homéopathie est une médecine basée sur l'observation.