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Une micro-ferme en maraîchage bio intensif
Chloé CARTIER-SANTINO, AuteurPatrick Malliet pratique le maraîchage bio intensif sur petite surface à Millançay (41). La ferme compte 1,2 ha, dont 5 000 m² sont cultivés en permaculture, tandis que le reste est laissé au repos. La totalité du travail est réalisée à la main. Patrick ne possède pas de tracteur et limite la charge de travail par une couverture permanente du sol. Il a également équipé d'un écran thermique ses serres verre, ce qui lui permet de gagner 3 à 4 et de semer dans un sol plus chaud. Le rendement important quil réalise, ainsi que le chiffre daffaires en rythme de croisière, montrent que ce type dexploitation est viable.
Nouvelles approches de la fertilité et de l'organisation du travail en maraîchage
Christophe DERUELLE, AuteurAujourd'hui, de nombreux projets d'installation en maraîchage font référence à des approches relevant soit de l'agroforesterie, soit de la permaculture, du maraîchage bio-intensif ou du maraîchage sur sol vivant. En novembre 2016, une journée technique a été organisée, destinée à faire le point sur ces approches, considérant qu'il est important pour ces projets de mieux connaître l'intérêt et les limites des techniques concernées, ainsi que les conditions de leur mise en uvre et les précautions à prendre. Aubin Lafont, de l'Association Française d'Agroforesterie, a exposé les nombreux bénéfices attendus de l'agroforesterie pour le maraîchage, les connaissances techniques indispensables et les points de vigilance. Laurent Welsch, maraîcher dans le Gers, a partagé son expérience en "maraîchage sur sol vivant". Christian de Carné Carnavalet, ingénieur-conseil, a présenté les techniques du maraîchage bio-intensif. Enfin, la permaculture a fait l'objet d'une intervention de Benjamin Broustey, designer et formateur.
Small can be beautiful for organic market gardens : an exploration of the economic viability of French microfarms using MERLIN
Kevin MOREL, Auteur ; Magali SAN CRISTOBAL, Auteur ; François LEGER, AuteurEn France, on dénombre de plus en plus de micro-fermes où sinstallent en maraîchage de jeunes agriculteurs, souvent non issus du monde agricole. Guidés par la préservation des ressources naturelles et un ancrage territorial fort, ces modèles se caractérisent par une surface inférieure à 1,5 hectare par agriculteur, une grande diversité de cultures conduites en agriculture biologique, et une commercialisation des productions en vente directe. Or, peu de données existent sur la viabilité économique de ces micro-fermes. Des chercheurs de lINRA ont simulé les résultats économiques de 18 fermes, à laide du modèle MERLIN, en prenant en compte plusieurs systèmes techniques (variation du degré de mécanisation, du nombre de cultures, de linvestissement initial), différentes stratégies de commercialisation et trois hypothèses dinvestissements. MERLIN est un modèle spécialement développé pour estimer les revenus agricoles et la surface utilisée des micro-fermes selon la charge de travail et différents types de stratégies. Létude montre que de telles structures peuvent être économiquement viables. Les fermes qui tendent vers un changement de paradigme et un système écologiquement intensif (faible mécanisation, forte densité de cultures, plus de cycles de culture par an, pratiques à faibles intrants, coûts fixes bas, et faible investissement initial) semblent plus viables que les systèmes basés sur lutilisation dintrants de substitution.
Choisir la permaculture : L'installation à petits pas ; Ferme du Bec Hellouin : Peut-on vivre sur une petite surface ?
Bertrand MINAUD, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDans le Maine-et-Loire, Jérôme Déhondt met en place la « ferme des Petits Pas » depuis maintenant quatre ans. Sur les 13 hectares disponibles, le maraîchage est la première activité à avoir été mise en place (4100 m²), avec des techniques visant l'optimisation des équilibres naturels et la maximisation de la vie du sol. Un atelier de poules pondeuses et des ruches constitueront les prochaines étapes pour le développement de ce système en permaculture, pour lequel l'objectif final est l'autonomie. Dans l'Eure, la ferme du Bec Hellouin fait souvent référence en termes de permaculture. Pendant trois ans, une équipe de l'Inra s'est penchée sur elle pour en étudier la rentabilité et la viabilité.
Dossier permaculture
BIODYNAMIS, Auteur ; Thérèse PIEL, Auteur ; Sandrine LE ROCH, AuteurTrois articles composent ce dossier : - La permaculture vue par un agriculteur biodynamiste ; entretien avec Didier de la Porte, maraîcher-éleveur biodynamiste en Normandie, qui utilise à la fois les concepts de la permaculture et ceux de la biodynamie et qui s'exprime sur la façon de concilier ces deux méthodes ; - Permaculture : Ni miracle, ni arnaque ; la permaculture renvoie à une approche systémique et de conception ("design", en anglais) qui permet d'organiser efficacement un cadre pour la mise en place d'une culture permanente. Les stratégies de la permaculture se concentrent davantage sur les opportunités que sur les obstacles ; - Permaculture et biodynamie, deux visions du monde ; mise en perspective des principes de la permaculture avec ceux de la biodynamie par l'auteure, volontaire en service civil au MABD, et qui a suivi un stage sur la permaculture.
Microfermes, une utopie ?
Marie ARNOULD, Auteur"Les microfermes maraîchères sont le créneau sur lequel il y a le plus de demandes d'installation en agriculture en France", affirme François Léger, enseignant-chercheur à l'Inra. Dans son rapport d'étude "Maraîchage biologique en permaculture et performance économique", publié en 2011, l'Inra fait état des résultats exceptionnels de la Ferme du Bec Hellouin, qui a servi de terrain d'étude. Même si ces résultats ne sont pas facilement reproductibles, l'étude indique que les points clés de la réussite résident dans la régularité des interventions, dans l'organisation générale du travail et dans l'amélioration des outils mécaniques. Dans sa microferme expérimentale de la Bourdaisière (37), Maxime de Rostolan, fondateur du réseau des Fermes d'Avenir, fait le constat que le métier de maraîcher est complexe et demande une grande polyvalence. A la Mare des Ruffaux (27), Linda Bedouet et Édouard Stalin sont installés sur 2,8 ha. Ils ne regrettent pas leur choix, mais confient déployer une énergie énorme, entre la production, la commercialisation, les investissements à réaliser... François Léger rappelle que le besoin d'autonomie, souvent mis en avant par les porteurs de projets, ne signifie pas isolement ou solitude. Travailler en réseau et en synergie est une véritable force. De plus en plus de jeunes et de moins jeunes rêvent de s'installer sur leur ferme pour créer une agriculture respectueuse de l'environnement, en étant proches de leurs clients. François Léger rappelle également que, si ses résultats ne peuvent effectivement pas être généralisés à tous les projets, le cas de la Ferme du Bec Hellouin montre qu'un autre monde est possible et surtout qu'il existe déjà, avec des performances économiques supérieures aux moyennes standard, et démontre que des progrès importants peuvent être réalisés avec l'agriculture biointensive et la permaculture. Des précautions sont à prendre, et un des enseignements consiste notamment à dire aux porteurs de projets de prévoir une installation progressive, de commencer par travailler à la main un petit espace, selon des méthodes d'intensification écologiques, de comprendre comment son sol va évoluer, ce qu'il faut lui apporter... de ne pas se fixer d'objectifs impossibles à tenir, et de ne pas négliger les difficultés d'un métier très dur.
Optimiser son système maraîcher et produire sur petites surfaces : Quels potentiels en Rhône-Alpes ?
LA LUCIOLE, AuteurCet article présente deux expériences de maraîchers bio installés dans l'Isère, sur des surfaces d'environ 8 000 m2 chacun : Jacques Brochier, maraîcher depuis 31 ans à Montagnieu (38) et Ludovic Sframelli, maraîcher depuis 5 ans à Villette d'Anthon (38). Afin d'augmenter la productivité par mètre carré, ils sont amenés à densifier davantage leurs cultures. Cela nécessite de bien penser la planification des cultures et l'organisation du travail.
Retour d'une ferme québécoise en maraîchage bio-intensif sur petite surface : Jean-Martin Fortier, Les Jardins de la Grelinette au Québec (CA)
Rémi COLOMB, Auteur ; Pauline BONHOMME, AuteurJean-Martin Fortier a partagé son expérience lors d'une formation organisée par l'ARDAB. Sur un terrain de 2 ha au total, dont une partie boisée, il cultive 0,8 ha en maraîchage bio. Sa méthode "bio intensive" est une approche pour augmenter la productivité par m2. Au cours de l'intervention, des facteurs de réussite de son système ont pu être identifiés.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation
Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de lAnthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts. Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle sest basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en uvre combinant analyse qualitative dentretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain. Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et dinvestissement. Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables. Une partie de ce document est rédigée en anglais (p. 105-204).
Caractérisation, par des indices botaniques, des pratiques de gestion des prairies de deux terroirs des montagnes de Bigorre
Georges BERTONI, Auteur ; A. GIBON, Auteur ; L. RAISON, Auteur ; ET AL., AuteurDes outils bien établis permettent de caractériser les prairies au moyen d'un relevé botanique et d'estimer ainsi l'effet du sol, du climat et d'une gestion plus ou moins intensive (fauche, pâture, fertilisation) sur la production. Ces outils sont utilisés dans cette étude pour cerner l'évolution de terroirs contrastés sur une période de 10 ans. Trois types doutils botaniques ont été utilisés pour caractériser les prairies de terroirs de montagne des Pyrénées centrales. Les résultats ont été confrontés à des mesures (climat, sols, indices de nutrition du fourrage) et à des enquêtes auprès des agriculteurs. L'indice de fertilité d'Ellenberg nexplique pas les différences de production. L'analyse fonctionnelle des graminées (Cruz et Duru) et l'analyse botanique de Balent montrent que l'utilisation du terroir d'altitude a augmenté de 2002 à 2012 (+ 0,9 t MS/ha), bien qu'il soit encore le moins productif (5,4 t MS/ha.an). Ces indices, basés sur des relevés botaniques rapides à réaliser, permettent un diagnostic agroécologique pertinent des relations entre services écosystémiques et pratiques fourragères au niveau de la parcelle.
Coévolution des paysages et des activités agricoles dans différents territoires d'élevage des montagnes françaises : entre intensification et déprise agricole
D. SHEEREN, Auteur ; J. LEFEBVRE, Auteur ; S. LADET, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture de montagne façonne les paysages qui subissent d'importantes mutations suite à la déprise agricole. Les transformations paysagères varient d'un territoire à l'autre selon la nature et l'importance des changements dans les pratiques et les systèmes de production. L'analyse de la coévolution des modes d'occupation des sols, des activités agricoles et de leur contexte socio-économique dans 5 territoires de montagne (Gapençais, Haute-Provence, Bigorre, Livradois-Forez, Vercors) permet d'évaluer dans quelle mesure l'agriculture et son adaptation affectent les paysages. Même si elle présente des limites, l'analyse conjointe de statistiques agricoles et photographies aériennes aide à comprendre les causes des dynamiques paysagères et les conséquences de l'évolution des activités agricoles.
Débats et controverses sur l'intensification fourragère dans le Vercors : quelles pratiques, quelles conceptions en jeu ?
Laurent DOBREMEZ, Auteur ; Carole CHAZOULE, Auteur ; G. LOUCOUGARAY, Auteur ; ET AL., AuteurLes débats sur l'intensification fourragère en montagne ne sont pas récents. Les choix des éleveurs résultent d'un compromis entre leurs objectifs et divers aspects : situations agroclimatiques, structures d'exploitation, orientations des filières, politiques agricoles... Sur le plateau du Vercors, des entretiens auprès d'éleveurs et d'acteurs ont révélé des controverses vis-à-vis de l'élevage et des prairies. Sur le terrain, dans 28 exploitations du plateau, les prairies ont été caractérisées au plan agroécologique, tandis que les systèmes fourragers et leurs pratiques étaient identifiés. Les prairies les plus intensives, largement répandues, sont les moins favorables à la biodiversité. Leur place diffère selon les exploitations. Des marges de manuvre existent pour améliorer le compromis entre qualités agronomiques et biodiversité : elles sont discutées en référence à la notion d'intensification écologique qui fait écho à des conceptions différentes selon les acteurs (améliorer la fertilité du milieu et ainsi son potentiel productif ou privilégier la biodiversité des prairies en tant que facteur de production).
Enhancing Yields in Organic Crop Production by Eco-Functional Intensification
Erik Steen JENSEN, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Georg CARLSSON, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique doit faire face à un défi : améliorer sa productivité par unité de surface tout en limitant les impacts sur le climat et l'environnement. L'intensification éco-fonctionnelle peut être un moyen d'atteindre ces objectifs, mais elle nécessite des connaissances spécifiques et une meilleure prise en compte des services écosystémiques en agriculture. Une diversification dans l'espace des cultures (associations de cultures, mélange de variétés, agroforesterie...) peut apporter une réponse intéressante. Ces associations culturales, au-delà de la compétition, répondent aux principes de facilitation et de complémentarité, grâce à une meilleure utilisation des ressources en lumière, eau et nutriments, comme le montre cette étude européenne à partir d'une association de céréales et de protéagineux. D'autres atouts de telles cultures sont exposés : - meilleur rendement de l'association comparé à la somme des rendements des cultures pures ; - meilleure gestion des adventices ; - amélioration de la qualité des produits (taux de protéines dans les céréales accru) ; - utilisation plus efficace des ressources en azote et réduction des pertes par lessivage ; - etc. Ainsi, les associations céréales-protéagineux ont un fort potentiel pour améliorer les rendements et réduire les impacts des systèmes agricoles sur le climat. Dans cette étude, les éventuels freins au développement des associations de cultures en agriculture biologique sont aussi discutés. Une feuille de route pour faciliter leur mise en uvre et permettre l'innovation est proposée.
Étude « Maraîchage biologique permaculturel et performance économique » : Rapport final
Depuis 2007, la ferme du Bec Hellouin, dans l'Eure, développe un maraîchage basé sur la permaculture et des techniques biointensives. Afin de comprendre si un tel modèle est économiquement viable, une équipe de recherche, réunissant l'Institut Sylva et l'unité de recherche SADAPT (Inra et AgroParisTech), a suivi la ferme de 2011 à 2015. Cette étude avait pour objet les 1000 m² les plus intensifs de la ferme, pour lesquels chaque intervention a été notée et chaque récolte quantifiée. Elle a permis de montrer qu'une telle surface pouvait permettre de dégager un revenu pour une personne ayant un statut agricole. Toutefois, la logique permaculturelle veut qu'elle soit complétée par des surfaces moins intensives (zones naturelles, cultures à cycle long, bâtiments...). Ce rapport présente la méthode mise en place, les conditions de l'étude et les principaux résultats en termes de temps de travail, de prix, de production, de revenu Des enseignements sont également tirés.
Innovations in Organic Food Systems for Sustainable Production and Enhanced Ecosystem Services
Ellen B. MALLORY, Auteur ; Niels HALBERG, Auteur ; Lise ANDREASEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial de la revue Sustainable Agriculture Research rapporte les travaux présentés lors de la conférence internationale consacrée aux innovations dans les systèmes alimentaires biologiques pour une production durable et des services écosystémiques améliorés. Celle-ci a été organisée les 1er et 2 novembre 2014, en Californie, par l'OECD (Organization for Economic Co-operation and Development), l'ICROFS (International Centre for Research in Organic Food Systems), l'USDA-NIFA (United States Department of Agriculture, National Institute of Food and Agriculture) et l'ASA (American Society of Agriculture). Les articles montrent, à travers différents exemples, la capacité de l'agriculture biologique à répondre à différents enjeux sociétaux : - amélioration de la qualité des sols ; - rentabilité des exploitations ; - réduction du lessivage des nutriments ; - efficacité d'utilisation de l'azote et du phosphore ; - amélioration de la qualité et de la sécurité alimentaire Les travaux présentés ont été réalisés dans un contexte où l'intensification écologique apparaît comme un moyen d'atteindre la sécurité alimentaire à une échelle globale.