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Evaluation of support for organic farming in draft CAP Strategic Plans (2023-2027) - 3 March 2022
Dans le cadre de lélaboration de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), les États membres de l'Union Européenne (UE) devaient soumettre, à la Commission Européenne, leurs plans stratégiques nationaux (PSN) avant le 1er janvier 2022. Ce rapport évalue le soutien à l'agriculture biologique dans les projets de PSN des différents pays membres de lUnion Européenne : Allemagne, Autriche, Belgique (partie Wallonie et partie Flandre), Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède. Il apporte aussi des informations sur le soutien à lagriculture biologique dans des pays voisins non membres de lUE : Suisse et Royaume-Uni. Ce rapport se base sur un processus de consultation (questionnaire et entretiens), entrepris, d'avril 2021 à février 2022, par IFOAM - Organics Europe auprès de ses membres. Il contient également des recommandations pour améliorer le soutien à l'agriculture biologique et relever l'ambition des PSN afin qu'ils contribuent à atteindre les objectifs définis dans le cadre de la nouvelle PAC, ainsi que ceux fixés dans le cadre du Green Deal, de la stratégie « Farm to Fork » et du plan européen pour la biodiversité. Au travers de cette évaluation, IFOAM - Organics Europe souhaitait également s'assurer que la Commission Européenne allait disposer de toutes les informations nécessaires pour signaler à chaque pays, dans ses prochaines lettres d'observation, les manques de soutien à l'agriculture biologique, et veiller à ce que les États membres disposent de plans garantissant a minima une croissance continue de la production biologique au cours de la prochaine PAC (2023-2027).
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La distribution des produits naturels et bio dans les pays baltes
Michel KNITTEL, AuteurLes pays baltes, Estonie, Lituanie et Lettonie, rassemblent 6 millions d'habitants. Le PIB par habitant y est inférieur de moitié à celui de la France et un des écueils à la croissance de la bio est souvent le prix. En Estonie, le manque de transformateurs bio locaux rend le pays très dépendant des importations. Paradoxalement, en raison du manque de transformateurs bio, une partie des productions bio locales (surtout viande et produits laitiers) est vendue aux transformateurs conventionnels. Laugmentation du marché bio de ces dernières années a surtout eu lieu en GMS et autres magasins conventionnels. En 2014, selon le FiBL, il y avait 40 magasins de produits biologiques et naturels. La GMS réalise environ 60 % des ventes bio (magasins Rimi, 262 magasins, dont 83 en Estonie et 56 en Lituanie). La chaîne Maxima, présente aussi en Lituanie, en Lettonie, Bulgarie et en Pologne, possède sa propre marque de distributeur bio (ekologica). On trouve aussi du bio dans dautres enseignes. Une dizaine de boutiques en ligne proposent des produits bio ou naturels et des compléments alimentaires. De nombreux marchés fermiers ont cours, mais aucun spécifiquement en bio. Des 3 pays baltes, la Lituanie est le plus rural ; cest aussi celui dont la SAU en bio (7,75 %) est la plus faible. Le marché alimentaire bio y est encore plus petit quen Estonie, et les produits bio locaux y sont aussi souvent vendus comme du conventionnel. La demande ne suit pas la production. Les prix constituent un frein majeur à la consommation bio, dautant plus que la part des dépenses alimentaires des foyers y est de 45 %, contre 20 % en Allemagne. Les produits laitiers, céréaliers bio peuvent coûter jusquà 50 fois plus cher quen conventionnel, et les légumes bio locaux encore plus. Il nexiste pas de magasins bio certifiés, mais des petites chaînes (Livinn, Bio Sala ) proposent des produits bio. Concernant la Lettonie, celle-ci souffre aussi dun manque de transformateurs bio. Aujourdhui, lenseigne certifiée la plus importante est Biotéka et une douzaine dautres magasins bio certifiés seraient présents en Lettonie. Il existe une quinzaine de groupements dachats directs, regroupant environ 500 familles et 70 producteurs bio.
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Les plantes peuvent-elles tuer les microbes ?
www.bulletins-electroniques.com, Auteur ; ARBO BIO INFOS, AuteurLa résistance des bactéries aux antibiotiques est une problématique croissante. Des études sont en cours en Lettonie sur l'activité antibactérienne des plantes. Des résultats montrent que certains végétaux ont une action antibactérienne plus forte que d'autres, comme l'aronia, le sorbier, le nerprun ou le coing. Reste à étudier ces plantes plus en détail afin de définir sur quoi repose cet effet antibactérien et comment cette propriété peut être utilisée dans le domaine de la santé.
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Organic trade, processing and market in the three Baltic states
Gatis CAICS, Auteur ; Inka SACHSE, AuteurMalgré des similitudes d'un point de vue politique et historique entre les trois pays baltes, l'agriculture biologique y est quelque peu différente. Les proportions de surfaces converties ainsi que le type de couverts diffèrent fortement, avec 5,2 % de la SAU en bio en Lituanie, dont seulement 21 % de pâtures, et 12,8 % de la SAU en bio en Estonie, dont les deux tiers en pâtures. Ces écarts s'expliquent principalement par les différences de climat et de sol, mais aussi par les différences de subventions de l'Europe destinées aux cultures biologiques. L'offre et la demande en produits biologiques dans ces trois pays peuvent également varier en fonction du niveau de développement de chacun. Globalement, pour ces trois pays comme pour ceux de l'Europe de l'Est, le manque de développement du secteur de la transformation de produits bio entraîne la vente de nombreux de ces produits dans les circuits conventionnels et l'importation de produits bio depuis l'Europe de l'Ouest.