Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (23)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Baromètre des produits biologiques en France 2023 : Consommation et Perception : Rapport détaillé
L'Agence BIO s'est associée à L'ObSoCo (L'Observatoire Société & Consommation) pour établir le baromètre 2023 de la consommation de produits biologiques en France métropolitaine. Au sommaire de ce baromètre : 1 - Les habitudes alimentaires des Français (fréquence de consommation, part de bio dans l'alimentation, freins à la consommation, évolution des habitudes alimentaires...) ; 2 - Le rapport à l'alimentation (perception de l'alimentation, du « bien manger », rapport à la cuisine, place de la santé, perception de la qualité, considérations sociales et environnementales, arbitrages prix...) ; 3 - Représentations des produits bio (perception prix, perception des qualités environnementales des produits bio, valeur santé, valeurs gustatives, impact économique et social du bio, connaissances et confiance envers les labels...) ; 4 - Les circuits de distribution (perception de l'offre, attentes du consommateur...) ; 5 - Les consommateurs réguliers de produits biologiques (raisons de la consommation, ancienneté, familles de produits consommés, fréquence et lieux d'achat, évolution de la consommation bio depuis 1 an...) ; 6 - La consommation des produits biologiques demain (projection de l'évolution de la consommation alimentaire et non alimentaire bio dans les 6 prochains mois...) ; 7 - Le vin bio (consommation, critères d'achat, raisons de la consommation...) ; 8 - Portraits de Français selon leur rapport au bio (profils de consommateurs, typologie de la consommation bio...).
Événementiel et sensibilisation : Opération séduction : Les GAB à la rencontre du grand public
Julien BASTIDE, AuteurDepuis 2022, les évènements organisés par les quatre GAB bretons ayant pour objectif de convaincre le grand public de la plus-value de la consommation biologique et locale ont trouvé un nouveau souffle, avec des formats festifs et ludiques. Si la fidélisation des consommateurs bio est un enjeu important, c'est aux consommateurs non convaincus des bienfaits de la bio, ceux qui n'achètent pas ou peu de produits biologiques et locaux que sont destinées ces initiatives. Cet article présente différents types de manifestations organisées par le réseau GAB-FRAB breton et ses partenaires. Ces opérations (circuits de randonnées avec pauses gourmandes, stands pédagogiques, campagnes de communication, fermes ouvertes, défis foyers, concours de cuisine, ateliers jardinage...), qui mobilisent de nombreux acteurs locaux, permettent de rapprocher les consommateurs des producteurs et des points de vente ; certaines pourraient être mutualisées à l'échelle de la région.
Dossier : Et maintenant, laprès !
Véronique MARCHESSEAU, AuteurLa Confédération paysanne alerte, depuis plusieurs années, sur la nécessité de réorienter les modèles agricoles vers des systèmes plus viables. La pandémie de Covid-19 a mis en exergue des secteurs dactivités jusqualors relégués dans lombre (santé, agriculture, alimentation ) et a remis en avant quelques enjeux liés à notre système alimentaire. Ce dossier commence par dénoncer le manque de résilience de notre système alimentaire. Il dépeint ensuite les nuisances provoquées par lindustrialisation de lélevage sur notre environnement (perte de biodiversité, réchauffement climatique ) et celles provoquées par la malbouffe sur notre santé. A la suite, il propose plusieurs solutions pour tendre vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables (chacune dentre elles fait lobjet dun article) : arrêter les accords de libre-échange ; annuler les dettes des pays pauvres ; changer de politique agricole en mettant la priorité sur le commerce local et régional pour assurer la sécurité alimentaire ; relocaliser les productions ; développer les PAT (projets alimentaires territoriaux) ; remettre en place des outils de régulation pour les filières longues afin de mieux adapter loffre au marché ; favoriser les installations et les petites exploitations pour ne pas dépendre des travailleurs détachés
Dossier : Et si lalimentation de votre territoire devenait locale et durable ?
Hélène CLERC, AuteurLancé à lautomne 2019, loutil web PARCEL (Pour une Alimentation Résiliente Citoyenne Et Locale) permet de découvrir, de façon simple, ludique et gratuite, lempreinte spatiale, sociale et environnementale de lalimentation en fonction des modes de production et de consommation dans un territoire donné. Développé par Terre de Liens, la FNAB et le BASIC, PARCEL invite les citoyens et les élus à se saisir des enjeux actuels de lalimentation en leur proposant de jouer sur trois des principaux leviers de durabilité de lalimentation : la reterritorialisation des filières alimentaires, les modes de production agricole et la composition des régimes alimentaires. Larticle décrit les principes généraux de loutil PARCEL. Il explique que lutilisateur a la possibilité de choisir et de paramétrer 5 variables : un territoire, une population, un pourcentage de relocalisation dalimentation souhaité, un régime alimentaire plus ou moins riche en produits animaux et, enfin, la part de produits bio dans lalimentation. Ces 5 variables caractérisent la consommation alimentaire dont il souhaite connaître les impacts. PARCEL calcule alors 3 résultats : les surfaces agricoles nécessaires ; et, sur ces hectares relocalisés, les emplois agricoles que cela représenterait, ainsi que les impacts écologiques sur ces surfaces. Larticle présente un exemple territorialisé dutilisation de PARCEL : la commune de Crugny dans la Marne. PARCEL a aussi été conçu pour raisonner à des larges échelles. Il est aussi possible de faire tourner loutil sur le territoire de la France métropolitaine. Loutil est accessible à ladresse : https://parcel-app.org/.
Le Guide de l'alimentation durable : S'engager pour la planète sans se prendre la tête
Pour l'auteure, le contenu de nos assiettes a plus dimpact sur le climat que les secteurs des transports, de lhabitation et du bâtiment. Mais par où commencer et comment agir efficacement ? Lauteure expose les actions, par ordre de priorité, quil est possible de mener pour réduire lempreinte environnementale de lalimentation, avec pour principe de proposer des conseils et des astuces pratiques et réalistes, pour une transition en douceur, sans frustrations ni sacrifices. Ainsi, des informations sont fournies pour connaître les aliments les plus nocifs pour la planète, la « liste noire » des aliments les plus pollués, la « liste verte » des aliments les plus respectueux du climat, mais aussi pour savoir comment réussir son compost, même en appartement, et comment sy retrouver parmi tous les labels environnementaux. 13 solutions sont proposées pour passer du jetable au réutilisable en cuisine, ainsi que 25 recettes pour cuisiner végétarien, zéro déchet, bas carbone et/ou local. Des personnalités issues de différents milieux professionnels ou associatifs apportent leur témoignage sur leur engagement pour la cuisine durable.
Dossier : Bio et local, c'est l'idéal !
Gaëlle RUBEILLON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la consommation bio et locale, comporte les articles suivants : - Manger local, la nouvelle tendance ; - Amap, Ruche et Cie : les circuits courts sont de retour ! ; - Bio et local : quelles politiques agricoles ? ; - Du jardin à l'assiette : l'autonomie alimentaire ; - Consommer équitable, pour marier éthique et écologie ; - Produire local, un atout économique ; - Santé : redécouvrons les plantes de chez nous.
Dossier : Le Made in local
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Sauveur FERNANDEZ, AuteurCe dossier analyse l'essor de la demande en produits locaux de la part des consommateurs et se penche sur la façon dont les professionnels s'organisent, dans les territoires, pour y répondre. De nombreux exemples d'initiatives illustrent le rôle des différents acteurs dans le développement du local. Leurs relations, leurs valeurs et leurs projets annoncent, peut-être, un système économique et sociétal d'avenir : - La relocalisation gagne du terrain ; - Logistique : le défi de la mutualisation ; - L'attrait du "fait près de chez moi" ; - Le rôle à jouer des magasins spécialisés ; - Les attentes des magasins bio de l'offre régionale ; - Des marques pour allier bio et local ; - Consommation locale et société ; - Enquête Biopanel : Le local a toujours le moral.
Les conséquences du "consommer local" sur la chaîne de production-transformation
Sauveur FERNANDEZ, AuteurL'alimentation locale et les circuits courts continuent de se développer et de rencontrer du succès auprès des consommateurs. Quelles sont les conséquences de ce développement et les défis pour les points de vente et les marques bio ? Quelle vision doivent-ils avoir pour mieux se distinguer, et comment adapter les filières bio ? Les magasins bio proposent environ en moyenne 14 % de produits locaux. L'enjeu est d'augmenter ce taux et d'élargir au frais, au sec et au non alimentaire sur le modèle des Épiceries Alternatives de Proximité (EAP). Les défis que les magasins bio doivent relever sont, entre autres : 1/ Avoir une vision audacieuse de l'avenir, notamment en mariant bio et terroir, en s'insérant dans un écosystème et une logistique locale adaptée, en participant à constituer une nouvelle chaîne agroalimentaire circulaire locale, frugale et agile, avec, au cur du système, les territoires et les clients acteurs de cette nouvelle super filière à haute naturalité... ; 2/ Améliorer les magasins existants ; 3/ Développer de nouveaux modèles de magasins ; 4/ Dépasser les centrales d'achat pour aller vers une logistique bio territorialisée (production et distribution), sappuyant sur la mutualisation des transports, entre autres...
Défi cantine : CAAP ou pas CAAP ?
SYMBIOSE, AuteurQuatre défis Familles À Alimentation Positive (FAAP) ont été organisés, dans le Morbihan, en 2016 et 2017, avec d'excellents résultats. Le conseil d'administration du GAB 56 a eu l'idée d'adapter la méthodologie du défi FAAP à la restauration collective. Ainsi, en avril 2017, le premier défi Cantine À Alimentation Positive (CAAP) a été lancé sur le pays de Vannes, avec le soutien du Conseil Départemental et de Manger Bio 56. Quatre collectivités du pays vannetais avec des contextes et des publics différents ont participé à ce nouveau défi. A l'issue de l'expérience, les résultats sont là : la consommation de produits bio a progressé de 8 points, avec une diminution du coût de 11 centimes par repas. 3 communes et un collège du pays lorientais se sont lancés à leur tour dans l'aventure en septembre 2018.
Les épiceries alternatives de proximité - Dossier : bio spécialisée et nouveaux défis concurrentiels (3/4)
BIO-LINEAIRES, AuteurEn matière de distribution des produits bio, les Épiceries Alternatives de Proximité (EAP) pourraient bien compter parmi les futurs concurrents des magasins spécialisés bio. Pas forcément bien identifiées par les professionnels, ces "épiceries" correspondent à une demande de la clientèle en quête de produits bio et locaux issus de petites productions, de vrac alimentaire et non alimentaire, d'éthique avec une sensibilité écologique et sociale et investie dans la lutte anti-gaspillage, la vie zéro déchet/zéro emballage. Ces épiceries se bâtissent sur un relationnel poussé avec des clients traités en voisins et incités à participer activement. Dans cet ensemble un peu diffus, on retrouve les Amap, les réseaux privés de vente directe (ex. : la Ruche Qui Dit Oui), les marchés de producteurs, les magasins de producteurs, les épiceries 100 % vrac et sans emballage, les épiceries solidaires, les drive fermiers, les supermarchés participatifs et coopératifs, les coopératives alimentaires auto-gérées, les épiceries bio-vrac ambulantes... La plupart du temps, ces "épiceries" naissent d'initiatives individuelles ou collectives, à petite échelle. Elles sont souvent motivées par l'envie d'agir concrètement, avec une vision globale engagée qui dépasse la seule vente de produits sains, et qui englobe le soutien à la vie locale. L'accueil et la solidarité sont des valeurs importantes, la notion de prix "juste" prime sur la recherche de prix bas. Les propositions des EAP sont diverses et variées. Elles apparaissent en quelque sorte comme des laboratoires d'une nouvelle façon de consommer bio, sain et local. Elles attirent des consommateurs bio aguerris, ainsi que les jeunes sensibles aux produits locaux et au lien social, et qui veulent prendre leur distance avec certains magasins bio qui ont parfois installé une vision de la consommation tout compte fait classique, fondée sur le "Plus" (+ de références, + de choix, + de merchandising...).
Les avis de l'ADEME : Alimentation - Les circuits courts de proximité
Les circuits courts alimentaires de proximité répondent aujourd'hui à des attentes sur les plans économique et social que ce soit pour : le producteur (sécurisation de son modèle économique, reconnaissance du métier), le consommateur (« juste prix », qualité, quête de sens), le territoire (création d'emplois locaux, économie sociale et solidaire, lien social). En termes dimpact sur lenvironnement, la diversité de ces circuits ne permet pas daffirmer quils présentent systématiquement un meilleur bilan environnemental que les circuits « longs », notamment en matière de consommation dénergie et démissions de gaz à effet de serre. En effet, les modes et pratiques de production sont beaucoup plus déterminants en matière de bilan environnemental que le mode de distribution, notamment pour les fruits et légumes (culture de produits de saison...). Cependant, dès lors quils sont optimisés et sous certaines conditions, les circuits courts de proximité présentent un potentiel intéressant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans ce document, l'ADEME fait le point sur limpact environnemental des circuits courts et met en évidence la façon dont ils contribuent à la cohérence, à la durabilité et à la vitalité des territoires lorsquils sont insérés dans des projets alimentaires territoriaux.
Nadège Noisette, adjointe à Rennes : "On essaie de travailler le plus possible avec des producteurs"
Anne RANDALL, AuteurCet article est consacré aux PAD (Plans Alimentaires Durables) et aux PAT (Plans Alimentaires Territoriaux), en particulier en Bretagne. Nadège Noisette, adjointe aux approvisionnements de la Ville de Rennes, explique comment les producteurs bio sont impliqués dans la démarche du PAD, notamment à travers le partenariat avec Agrobio 35. En parallèle, un Conseil de l'Alimentation a été constitué, regroupant de nombreux acteurs, dont des agents de la Ville, des parents et des producteurs. Il aura vocation à suivre les actions du PAD, mais aussi à proposer des initiatives et des actions à mettre en place, voire à faire naître des projets plus larges autour de l'alimentation. En termes dapprovisionnement, les ambitions du PAD de Rennes sont clairement de mettre en avant le bio, et, sur les 20 % de bio et les 20 % de durable, d'acheter un maximum de produits locaux. Le cahier des charges est travaillé en amont avec les producteurs afin de bien connaître leurs produits. Agrobio 35 sest impliqué dans la construction du PAD rennais et est aujourdhui membre de son Conseil de lAlimentation. Le PAD de Rennes fait partie des PAT, créés par la loi davenir pour lagriculture de 2014. Ils visent à rassembler tous les acteurs dun territoire afin de rapprocher production locale, transformation, distribution et consommation. En Bretagne, plusieurs PAT existent déjà, à léchelon départemental ou intercommunal. Les agriculteurs bio des territoires bretons peuvent se rapprocher dAgrobio 35 pour intégrer un PAT et porter les idées et les valeurs du réseau bio dans ces démarches territoriales autour de lalimentation.
Panier local : Un outil de gestion pour les producteurs en circuits courts
Cathy PICHON, AuteurLe site internet "Panier local", créé en 2007 par Ludovic de Beaurepaire (44), permet à des agriculteurs de toute la France, qui souhaitent développer la vente de leurs produits en circuits courts, d'avoir une gestion facilitée. Sur "Panier local", peuvent commander des particuliers, des professionnels, des magasins spécialisés, des restaurants collectifs ou commerciaux... 96 % des produits distribués sont bio. Chaque ferme ou collectif dispose de ses pages propres, avec une partie de présentation de la structure, puis d'autres dédiées aux produits et aux possibilités de livraison. L'utilisation de cet outil est particulièrement développée en Bretagne. Dans cet article, trois témoignages finistériens illustrent les possibilités offertes par cet outil : - Les Paniers du Cap (Isabelle et Christophe, maraîchers à Pont-Croix) ; - Ferme du Vern, à Saint-Yvi : un outil de commande pour la restauration collective (ferme laitière bio avec atelier de transformation) ; - Un outil aussi pour les cuisiniers (Jean-Luc Larour, cuisinier à Saint-Yvi, utilisateur du site "Panier local" de la Ferme du Vern).
Et si on mangeait local ? : Ce que les circuits courts vont changer dans mon quotidien
Patrick PHILIPON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Frédéric WALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017Depuis une quinzaine d'années, les « circuits courts » de commercialisation de produits alimentaires font leur grand retour en France. Crises alimentaires aidant, les consommateurs veulent aujourd'hui savoir d'où viennent leurs aliments et comment ils ont été produits. Louvrage répond aux questions pratiques qu'ils se posent : où puis-je trouver des produits locaux ? Sont-ils plus chers, sont-ils meilleurs en goût ? Quelle différence entre une Amap et la vente à la ferme ? Quel est l'impact sur l'environnement ? Manger local : une « bonne idée » ou pas, finalement ? Repli sur soi ou acte citoyen ? Quels futurs pour les circuits courts ? 2 réflexions complémentaires concluent cet ouvrage : « Contribuer à un renouveau démocratique autour de lalimentation locale » et « Innover pour perpétuer la vie de nos territoires ».
Les Agronautes : Notre aventure familiale pour devenir agriculteurs aux portes de la ville
Témoignage de d'Honorine Perino et de son conjoint : Nous sommes devenus agriculteurs dans une petite commune aux portes de Lyon. Les lotissements et zones commerciales grignotent peu à peu l'espace agricole. Les prix des terres flambent et deviennent inaccessibles pour des paysans, alors même que les citadins réclament une agriculture de proximité. À travers notre aventure familiale, le film pointe la complexité et l'incohérence des règles et usages qui régissent le foncier agricole en zone péri-urbaine.
Assemblée Nationale : Rapport d'information sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires : N° 2942
La mission d'information sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires est une initiative de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale. Son rapport a été rendu public et présenté, en juillet 2015, par Brigitte Allain, Députée Europe Écologie Les Verts de Dordogne. Cette mission s'est donné pour objectif de poser les conditions de la réussite de la relocalisation de l'alimentation, avec cette question en ligne de mire : Comment faire sortir les circuits courts, de proximité et de qualité de leur « niche » pour faire émerger un projet global de société ? En effet, selon le rapport, « pour atteindre un changement d'échelle, la relocalisation de l'alimentation doit être pensée au-delà des circuits courts et de proximité, comme un projet alimentaire de territoire. Cela implique une mise en réseau des acteurs - collectivités, consommateurs, entreprises, organisations -, la réalisation d'un diagnostic commun et la définition d'objectifs partagés. Cette vision globale, encouragée par les orientations nationales, devra se concrétiser dans des politiques volontaristes d'accompagnement local ». Ainsi, un travail de plusieurs mois d'auditions et de déplacements sur le terrain a été effectué afin de mettre en lumière les freins au développement de l'ancrage territorial de la production et chercher à dégager des pistes et propositions pour favoriser le développement de filières agricoles et alimentaires localisées sur les territoires.
Consommation : Mieux valoriser la production agricole pour moins gaspiller l'alimentation
Franck DENET, AuteurSuite à un appel à projets destiné à lutter contre le gaspillage alimentaire et à réduire les déchets alimentaires en Auvergne, la FR Civam Auvergne a lancé un projet visant à développer des modes de commercialisation alternatifs, en réintégrant dans le marché des produits qui en étaient exclus pour cause de mauvais calibrage ou d'aspect non standard. Ces produits pourraient être donnés à des associations, mais aussi vendus à petits prix, permettant ainsi à des populations défavorisées d'accéder à des produits sains et locaux, tout en procurant aux paysans quelques revenus supplémentaires. Le projet, soutenu par la Draaf et l'Ademe, a démarré en novembre 2014 et se poursuit jusqu'en décembre 2015.
COP21 : Comment réduire son impact climat
Elisabeth CHESNAY, AuteurLe réchauffement climatique est l'affaire de tous. Ce dossier donne les principaux chiffres à connaître concernant les émissions de CO2 dues aux déplacements, au logement et à la consommation alimentaire et non alimentaire, puis présente un panel de solutions qu'il est à la portée de tous de mettre en uvre, dans chacun de ses domaines de la vie quotidienne, pour limiter l'impact des activités humaines sur le climat.
Dossier : Circuits courts, consommation locale et agriculture bio : petit tour d'horizon pour se positionner
Nadine PIBOULE, AuteurLe terme "locavore" est né d'une première initiative, il y a dix ans, dans une ville de l'Ouest américain, où les habitants ont été mis au défi de se nourrir exclusivement d'aliments produits à moins de 160 km de chez eux. Ce dossier fait le point sur ce mode de consommation qui, depuis, s'est largement développé. Il apporte des définitions qui précisent ce que sont les circuits courts, les circuits de proximité, et propose plusieurs articles : - Le local, un nouvel argument de vente ? ; - Les circuits courts dans les fermes bio lorraines ; - L'innovation une des clés des circuits courts ! ; - Communiquer efficacement sur sa commercialisation en circuits courts.
Circuits courts : une affaire de lettre et d'esprit
Dominique PARIZEL, AuteurLe concept lui-même de "circuit court" est examiné par l'auteur qui estime que cette idée prometteuse a parfois été détournée de son objectif. Pourtant, l'idée d'associer dans un même destin consommateurs et producteurs est importante. Pour l'auteur, le circuit court est le système alimentaire le plus réduit, le plus économe en moyens et le plus résilient. Dans ce système, le consommateur identifie sans ambiguïté l'agriculteur comme étant le producteur de son alimentation, et n'a aucune réticence à accepter que ce soit cet agriculteur qui réalise la plus-value économique. De plus, c'est en faisant un usage optimal des ressources locales qu'il sera possible d'assurer la sécurité alimentaire de chacun. C'est bien dans cette idée que se situe, pour Dominique Parizel, le sens profond des circuits courts, et non dans une notion de niche de marché réservée aux productions régionales. L'article propose donc de revenir sur les fondements et les principes des circuits courts.
U.S. and Canadian Consumer Perception of Local and Organic Terminology
Benjamin L. CAMPBELL, Auteur ; Hayk KHACHATRYAN, Auteur ; Bridget K. BEHE, Auteur ; ET AL., AuteurLes termes variés associés à l'aliment local et l'aliment biologique ont le potentiel de confondre les consommateurs quant à leur vraie signification, particulièrement en ce qui a trait au mode de production. Des chercheurs de l'Institut des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université de la Floride, en partenariat avec des chercheurs de trois autres universités, ont conduit un sondage en ligne auprès de 2511 répondants américains (68%) et canadiens (32%) en 2011. Tandis que 67% de l'échantillon total percevaient correctement l'attribut "local" comme associé à une distance plus courte, 22% croient que "local" signifie non génétiquement modifié et 17% croient que "local" signifie cultivé sans pesticides de synthèse. 67% des répondants perçoivent l'attribut "biologique" comme signifiant une culture sans pesticides de synthèse, mais 17% croient que "local" est une caractéristique de "biologique". De plus, 40% des répondants estiment que les produits biologiques sont davantage nutritifs et 29% estiment que les produits locaux sont davantage nutritifs. Autres réponses surprenantes, 3% des répondants associent l'utilisation de fertilisants de synthèse à l'attribut "local" et 4% l'associent à l'attribut "biologique". Les auteurs concluent que les messages utilisés dans le marketing alimentaire doivent être clairs, et que des explications plus spécifiques peuvent être associées aux produits (par exemple, la mention "cultivé sans pesticide de synthèse" sur un produit bio) afin d'éduquer les consommateurs sur la signification des attributs.
Vers une éco-industrie locale - Pour une réappropriation citoyenne de technologies durables
Nous vivons dans une société du tout jetable, nos produits sont fabriqués au bout du monde et le travail disparaît sur nos territoires. Selon l'auteur, les pratiques de « développement durable » sont de plus en plus courantes dans l'industrie, mais restent limitées, notamment par des impératifs de croissance et de rentabilité financière. Dans ce livre, il propose un plan pour relocaliser l'industrie de taille moyenne. Il en appelle aux collectifs citoyens et aux élus locaux pour amorcer, dans des territoires motivés, une mutation sociétale et économique indispensable. Parmi les solutions concrètes, il expose une initiative qui consisterait à mettre en place des réseaux de petites structures de production, le plus localisées possible, pour fabriquer des produits utiles aux consommateurs, et réparables. Selon un principe de production coopérative et distribuée en réseau, ces structures auraient pour objectif de produire en maintenant une économie locale stable et non croissante. D'autres idées sont évoquées qui, si elles sont déjà pour certaines en application, ne sont pas encore suffisamment articulées entre elles dans un cadre cohérent. Elles intègrent toutes les principes de l'économie sociale et solidaire. Audacieuses et néanmoins concrètes, les solutions décrites ouvrent la voie pour construire un système de production au service de l'humain et de l'équité sociale, respectueux de la nature.
Cultivating opportunities: Canada's Growing Appetite for Local Food
Comme ailleurs dans le monde, l'intérêt pour l'alimentation locale est en croissance au Canada. Bien que la production alimentaire canadienne soit principalement exportée à l'international ou à l'interprovincial, pour plusieurs provinces, une part importante de ce qui est produit est consommée à l'intérieur de la province (Québec 29 %, Ontario 24 % et C.-B. 16 %). L'augmentation de l'intérêt des consommateurs pour l'alimentation locale serait principalement motivée par des préoccupations liées à la santé, l'environnement, l'économie locale et la fraîcheur des aliments. Afin de tirer avantage de cet engouement pour l'alimentation locale, il importe d'identifier les défis et opportunités pour les différents intervenants du secteur. L'attribut local représente un critère de différenciation qui distingue des produits des commodités et peut donner un avantage concurrentiel à un produit. De plus, offrir des produits locaux permet de mettre de l'avant son engagement envers la communauté et sa responsabilité sociale. La mise en marché locale permet également aux producteurs d'obtenir des revenus plus intéressants. L'alimentation locale présente également certains défis en lien avec la structure actuelle du secteur. La transformation et la grande distribution sont fortement concentrées et s'appuient sur de gros volumes et un approvisionnement constant afin de réaliser des économies d'échelles et d'offrir des prix compétitifs. Afin de rapprocher ces deux réalités, à première vue incompatibles, et de permettre de maximiser les bénéfices offerts par les systèmes alimentaires locaux, l'auteure fait 12 recommandations qui touchent l'appui aux producteurs, la promotion de la collaboration entre intervenants de l'industrie, l'augmentation de la visibilité des produits locaux, l'adaptation du cadre réglementaire, la recherche et le partage de connaissances, ainsi que l'approvisionnement des institutions publiques.