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Combiner les leviers contre les vivaces
Marie-Pierre CROSNIER, AuteurLes vivaces causent des problèmes importants de concurrence avec les grandes cultures ; 10 chardons par m², par exemple, réduisent de 20% la production de céréales. En Hauts-de-France, Agro-transfert Ressources et Territoires et ses partenaires travaillent sur des moyens de lutte, en bio, contre trois vivaces : le chardon, le rumex et le laiteron des champs. Julie Leroy, chargée du projet agriculture biologique, explique que ces vivaces se multiplient très rapidement et qu'il faut donc réagir vite. Contre le chardon, on optera pour des déchaumages répétés et la mise en place d’une culture étouffante. Jean-Luc et Marie-Hélène Ortégat (60) cultivent 165 ha en bio ; contre le chardon, ils implantent de la luzerne sur 3 ans et pratiquent de nombreux faux-semis et déchaumages au sein de leur rotation. Contre le laiteron, en maïs ou en tournesol, on intercalera une céréale pour limiter l’accès de la vivace à la lumière. Contre le rumex, l’arrachage manuel est la solution la plus efficace mais, en cas de grande infestation, on pourra procéder à des scalpages à 10 cm, combinés avec des extractions de racines. Gilles Salitot, de la Chambre d’agriculture de l’Oise, conclut en rappelant que toutes ces techniques doivent s’intégrer dans une stratégie de rotations longues, avec des combinaisons de leviers agronomiques.
La petite enfance des plantes : Visites de pépinières
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurEn France, seulement une douzaine de pépiniéristes (producteurs de plants) pratiquent la biodynamie. Rencontre avec trois d'entre eux, pour découvrir les problématiques spécifiques auxquelles ces professionnels sont confrontés, ainsi que leurs pratiques particulières. 1 – À La Feuillade, dans les Cévennes, Denis et Sophie Rauzier pratiquent la biodynamie depuis leur installation en 1993. Ils produisent des plants de fruitiers, de petits fruits et de plantes ornementales, en conteneurs, mais aussi, pour une meilleure résistance au sec et au froid, en racines nues. Avec les soins (détaillés dans l'article) qu'ils prodiguent depuis 30 ans, Denis et Sophie n'ont quasiment pas eu recours au cuivre ou au soufre. 2 – Émilie Barde, installée depuis deux ans à l'Alchimie des plantes, dans le Vaucluse, est passée par la case formation pour se lancer en biodynamie. Elle produit plus de 120 variétés de plants de légumes et de plantes médicinales. Son ambition est, à terme, de produire ses propres semences et ses propres boutures. 3 – Le projet de Lilian Bérillon, pépiniériste viticole, avec son achat récent du domaine de la Motte (Vaucluse), est de retrouver des vignes plus pérennes et des vins qui se gardent. Il n'existe pas, actuellement, de pépinières viticoles biologiques en Europe ; dans le cas de Lilian Bérillon, la contrainte vient des obligations de traitement pour lutter contre la flavescence dorée.
Plantes aromatiques en pot : L’usine flambant neuve de Bioplants
Marion COISNE, AuteurBioplants est une entreprise spécialisée dans la production de plantes aromatiques bio destinées à être vendues en pot au rayon fruits et légumes des supermarchés. L’usine, qui était auparavant localisée à Saint-Martin-du-Fouilloux (49), a déménagé sur un nouveau site de production comportant 14 500 m2 de serres, près d’Angers (aux Ponts-de-Cé). Cette entreprise se porte bien : son chiffre d’affaires est passé de 2,62 M€ en 2021, à 3,4 M€ en 2022 (en prévisionnel). Malgré la conjoncture, ce marché reste porteur et Bioplants ambitionne un chiffre d’affaires de 6 M€ en 2024. Le processus de production est fortement automatisé et le nouveau site de production a été mûrement réfléchi afin d'économiser l’eau et l’énergie. Les plants se développent grâce à de la sub-irrigation (ils baignent dans de l’eau avec des éléments nutritifs d’origine organique). L’eau utilisée provient des toits des serres, elle est récupérée et stockée dans des bassins bâchés près du parking. Le dispositif d’irrigation fonctionne en circuit fermé, ce qui permet à l'entreprise de consommer 8 à 10 fois moins d’eau et d’être quasiment autonome. L’entreprise s’inscrit d’ailleurs de manière plus large dans une démarche écoresponsable : implantation du nouveau site de production sur une friche péri-urbaine (et non sur de bonnes terres), 17 % des surfaces couvertes sont dédiées à la biodiversité, pas d’utilisation du cuivre, recours limité à la tourbe, utilisation de housses (autour des plants) en papier kraft et de pots en matériaux 100 % biosourcés en France et compostables…
Menthe poivrée : Une culture qui ne manque pas de piquant
Caroline CHAVRIER, AuteurPlante vivace ayant de nombreuses vertus, la menthe poivrée est très utilisée dans les plats, les boissons, en herboristerie, ainsi que dans les produits d'hygiène sous forme d'huile essentielle. Pour cultiver la menthe poivrée, plusieurs points de vigilance sont à prendre en compte : choix de la variété, implantation, irrigation et surtout enherbement. La première année, pour favoriser le développement de la culture, la difficulté principale réside dans la gestion des adventices (désherbage, sarclage). Il faudra également être attentif au risque d'infestation par la rouille ; pour lutter contre cette maladie, l'article présente plusieurs mesures préventives et curatives. Une frise chronologique décrit un exemple d'itinéraire technique, pour réaliser la culture sur 1 à 3 ans. Pour finir, Isabelle Chaillou, de la Ferme de Kerlaoudet, à Guiclan (29), Claire Moly, de la Ferme de Cardénoual, à Buléon (56), et Sarah Mell, de Graine de mélisse, à Hédé-Bazouge (35), partagent leurs expériences en culture de menthe.
Un minijardin d'aromatiques
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurUn jardinier dispose de différentes options pour cultiver des plantes aromatiques, selon la place dont il dispose : - en pots ou en bacs, pour les petites surfaces ; - en carrés, pour les petits lopins de terre ; - en lasagne, quand le sol est inadapté ou pour une production très rapide et productive. Cet article fournit des informations sur les pratiques culturales permettant de réussir les cultures d'aromates, en précisant les besoins des différentes espèces, de la plantation à l'entretien, pour chacune des trois techniques proposées.
Dossier : L'art de la multiplication
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAprès les chaleurs estivales, septembre marque le début d'une période favorable à la multiplication des arbres, arbustes et plantes vivaces. Ce dossier traite de différentes techniques de multiplication : le bouturage, la division et le marcottage. Les articles présentent des astuces pour favoriser la reprise des racines (par exemple, la préparation d'eau de saule) et des encarts "en pratique" où les opérations pour chaque technique sont expliquées pas à pas. Apparaissent, dans l'ordre, les articles suivants : - Hormones et armes secrètes ; - Le bouturage, c'est magique ! (bouture simple, bouture à talon, bouture dans l'eau, bouture de racines) ; - Rempoter, une étape clé ; - S'initier au marcottage ; - Divisions d'automne (division de touffes, division de bulbes, multiplication par drageon) ; - Semer des arbres (la stratification, le semis en place).
Dossier : Potager perpétuel
Josiane GOEPFERT, Auteur ; Aymeric LAZARIN, AuteurArtichaut, oseille, livèche, ciboulette, chou Daubenton, crambé maritime... autant de légumes et de plantes vivaces pour lesquels le jardinier n'aura pas beaucoup à intervenir. Ces plantes, moins sensibles aux ravageurs et aux maladies, faciles à cultiver et à multiplier, peuvent trouver leur place sur un coin de jardin. Elles apportent des saveurs différentes et permettent avantageusement de faire la jonction entre deux récoltes de légumes. Un premier article - Légumes vivaces : bon plan ou doux rêve ? - expose les principes du potager perpétuel et dresse la liste des vivaces pouvant y prendre place. 5 plantes sont ensuite présentées plus en détails : - L'artichaut, influence méditerranéenne (Astéracées) ; - Chayotte, la fougueuse (Cucurbitacées) ; - La revanche du chou (Brassicacées) ; - Le légume aux anneaux de jade (crosnes, Lamiacées) ; - Quelle élégance, ces rocamboles ! (Alliacées).
Fiche technique : Réduction de l’utilisation de tourbe : Recommandations pour l’horticulture productrice
Ann SCHÄRER, Auteur ; Kathrin HUBER, Auteur ; Sonja WOPFNER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Cette fiche technique montre de quelle manière et à quel rythme l’horticulture productrice suisse procède à l’abandon de la tourbe, ainsi que les raisons de cet abandon (rejet de GES, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité). De plus, la fiche donne des conseils concernant les substrats à teneur réduite en tourbe : stockage, fertilisation des plantes en pot et arrosage.
Gestion du rumex en agriculture biologique
Ingrid BARRIER, AuteurLes rumex sont des adventices problématiques, aussi bien dans les systèmes prairiaux que dans les systèmes de grandes cultures biologiques. Le rumex est une plante vivace, qui est présente toute l’année. Les deux espèces les plus communes sont le Rumex à feuilles obtuses et le Rumex crépu. La multiplication de cette adventice se fait à travers ses graines ou par multiplication végétative (régénération d’un fragment de racine pivot). A noter qu’un plant produit 60 000 graines par an, et que ces graines ont une capacité partielle à pouvoir germer avant maturité. Les méthodes de gestion du rumex se focalisent ainsi sur la réduction du stock semencier (qui est très persistant), et sur l’extraction des racines pivots. Comme pour la plupart des adventices vivaces, il est conseillé d’intervenir aux périodes où les réserves racinaires du rumex sont au plus bas, c’est-à-dire au tout début de la floraison et avant la fin de l’été, car le rumex refait ses réserves dans sa racine pivot à l’automne. Il est possible d’allier plusieurs méthodes (préventives ou curatives) pour contrôler le développement de cette adventice : faux semis, déchaumages durant l’interculture, passage de herse étrille, binage, implantation de cultures ou de couverts étouffants, écimage, nettoyage des semences de ferme, compostage, arrachage manuel… Ces données ont été recueillies dans le cadre du projet CAPABLE : Contrôler vivAces et Pluriannuelles en Agriculture BioLogiquE.
Le guide du jardin bio : Potager, verger, jardin d'ornement - 4ème édition
Jean-Paul THOREZ, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Ce guide de jardinage bio, dont c’est la 4ème édition, est devenu une référence pour tout jardinier cherchant à concilier productivité, beauté du jardin et respect de l'environnement. Il aborde les fondamentaux du jardin bio, ainsi que les cultures potagères, aromatiques, fruitières et ornementales. Plus de 150 fiches de cultures sont proposées - toutes accompagnées de leur calendrier de semis, de plantation et de récolte - illustrées de photos et de nombreux dessins techniques, pour une meilleure compréhension des gestes et travaux de jardin à réaliser. Une large sélection d'espèces et de variétés sont présentées et décrites, permettant de faire son choix selon le climat de sa région, la taille de son terrain, la qualité de son sol… Les travaux de saison, glossaire, index et adresses utiles en fin d'ouvrage seront également d'une grande aide. Cette nouvelle édition tient compte des plus récentes avancées scientifiques et techniques, en phase avec les évolutions du jardinage bio, comme la permaculture, le jardinage sur sol vivant, le potager en carrés ou sur buttes... La liste des variétés potagères a été allégée des variétés hybrides F1, compte-tenu de la nature particulière et du renouvellement incessant de celles-ci, pour se concentrer sur les variétés classiques ou traditionnelles qui conservent tout leur intérêt.
Réduire la tourbe dans la pratique
Kathrin HUBER, AuteurDès 1987, la Suisse a arrêté d’extraire de la tourbe en raison des dégâts environnementaux que cela provoque. En 2012, elle a également promulgué un plan d’abandon de ce substrat dans le but de diminuer ses importations de tourbe. Depuis, l’utilisation de tourbe a fortement diminué dans les pépinières, les jardins privés et chez les paysagistes. Toutefois, il est plus compliqué de s’en passer en maraîchage (pour la production de plants) et en horticulture (production de plantes ornementales). De 2017 à 2019, dix entreprises horticoles (conventionnelles et biologiques) ont participé à un programme de recherche afin de limiter leur utilisation de tourbe : elles ont, pour cela, utilisé des substrats contenant moins de 40 % de tourbe ou des substrats ne contenant pas du tout de tourbe. Durant la troisième année de l’essai, toutes ces entreprises ont obtenu des qualités de production bonnes à très bonnes avec ces « nouveaux » substrats, même pour des cultures difficiles. Avec l’expérience, elles ont réussi à respecter des durées de culture habituelles, alors que c’est souvent plus difficile et plus coûteux avec des substrats contenant moins de tourbe. A la suite de ce projet, toutes ces entreprises ont continué à diminuer leur utilisation de tourbe et trois d’entre elles ont même arrêté d’en utiliser.
Epineux mais tendre
Xavier MATHIAS, AuteurLe cardon Cynara cardunculus L., tout comme l'artichaut Cynara scolymus, descendent de l'astéracée Cynara Scolymus var.flavescens, un chardon méditerranéen très épineux. S'ils ont traversé les siècles, c'est notamment grâce aux jardiniers arabes qui ont su les développer. Ils ont gagné nos contrées au XVIème siècle par le sud de la France. Si la culture des artichauts s'est rapidement généralisée, les cardons (ces cardes "garnies de forts et aigus piquerons", comme le soulignait Olivier de Serres) ont eu moins de succès au départ. C'est un siècle plus tard que sont apparues les premières sélections sans épines. Aujourd'hui, la variété "Epineux argenté de Plainpalais" est là pour rappeler l'origine du cardon... Une des variétés les plus cultivées de nos jours, le "Vert de Vaulx-en-Velin", présente les pétioles les plus charnus et renflés parmi les sélections disponibles sur le marché, à égalité avec le très courant "Plein blanc inerme". Les atouts ornementaux du cardon ne sont pas en reste, notamment avec le "Cardon rouge d'Alger", qui offre une très grande résistance à la sécheresse. Certaines variétés de cardons ont complètement disparu, comme le "Violet de Tours", cité pourtant en 1883 comme "la variété préférée des maraîchers de Tours et de Paris" par Vilmorin et Andrieux. Au jardin, les cardons sont cultivés comme des plantes annuelles. Au moment de la récolte, dès octobre, ils doivent être blanchis sur pied pendant 2 ou 3 semaines, afin qu'ils soient tendres et débarrassés de leur amertume.
Homéopathie pour les plantes : Guide pratique pour le soin des plantes d'ornement, du potager et du verger
L’auteure utilise depuis de nombreuses années l’homéopathie pour ses plantes utiles et ornementales. Dans ce guide, elle décrit les meilleurs remèdes pour lutter contre les ravageurs (pucerons, pyrale du buis, mouche blanche…) et contre les maladies les plus courantes comme les taches noires du rosier, le mildiou de la tomate, le feu bactérien sur les arbres fruitiers, la cloque du pêcher, le chancre, le mildiou, la moniliose… Les traitements pour les conséquences du gel ou de la grêle, les blessures et coupures liées à la taille, les dégâts liés à la chaleur ou encore au rempotage sont aussi expliqués. Les maladies et les ravageurs sont illustrés, afin de faciliter leur identification. Les dosages et l’utilisation des remèdes sont détaillés. Un chapitre complet est consacré aux plantes d’intérieur et à leurs maladies (infections fongiques, dégâts liés aux températures ou aux excès d’eau) et aux actions possibles en homéopathie.
Les auxiliaires des cultures - Biologie, écologie, méthodes d'observation et intérêt agronomique
Frédéric BOYER, Auteur ; Raphaëlle ULRYCH, Auteur ; Marianne SELLAM, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2017Cet ouvrage s’adresse à tous les acteurs de la protection des cultures : producteurs, conseillers agricoles, étudiants souhaitant approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques sur les auxiliaires de régulation. Il propose une synthèse des connaissances et des méthodes pour identifier, préserver et favoriser les auxiliaires des cultures, levier majeur pour maintenir les populations de ravageurs en dessous de leur seuil de nuisibilité. Permettant de concevoir des systèmes de production intégrée des cultures, qui optimisent la régulation des ravageurs par les auxiliaires et respectent la biodiversité au quotidien, il couvre les principales cultures françaises : céréales, oléagineux, betteraves, légumes, arboriculture fruitière, vignes et cultures ornementales. Trois grandes parties le composent : - La description des grandes familles d’auxiliaires des cultures (biologie, écologie et potentiels de régulation des ravageurs des cultures illustrés par des schémas et photographies) ; - Les méthodes d’observation et de recensement des auxiliaires sur le terrain (des tableaux récapitulatifs permettent de faciliter les choix techniques) ; - L’intérêt agronomique de ces auxiliaires pour les principales cultures françaises. Cette partie comporte des illustrations concrètes de l’évolution comparée ravageurs/auxiliaires sur différentes cultures : pucerons des épis sur blé, cortèges de ravageurs/auxiliaires sur colza, sur vigne, sur pommier et sur cultures ornementales sous abri.
La forêt-jardin : Créer une forêt comestible en permaculture pour retrouver autonomie et abondance
L’auteur s’intéresse depuis plus de 20 ans à la culture et à l’usage des plantes pérennes dans l’alimentation humaine. Il s’est lancé dans la mise en place d’une forêt-jardin dans le Devon, au Royaume-Uni. Son expérience fait de lui, aujourd’hui, une des personnes les plus compétentes dans le domaine émergeant des forêts-jardins. Cet ouvrage de référence pourra autant être utile aux permaculteurs confirmés, aux paysagistes et professionnels des aménagements forestiers, qu’inspirer tous ceux qui se sont engagés dans une démarche de recherche de l’autonomie alimentaire, avec pas moins de 500 références de végétaux majoritairement comestibles pour créer leur système forestier autonome et résilient. Créer une "forêt-jardin", ou "forêt comestible", consiste à planter une large palette de plantes comestibles à différentes hauteurs, en s'inspirant des systèmes forestiers. Grâce à leurs interactions mutuelles, les espèces choisies demandent peu de travail du sol, de désherbage ou de contrôle des ravageurs, et aboutissent à un système productif et en bonne santé. Ce livre donne toutes les clés pour créer une forêt-jardin adaptée à notre climat, quelle que soit la taille du projet : conception, conseils de plantation et d'entretien ; répertoire de plus de 500 arbres, arbustes, vivaces, annuelles, légumes et grimpantes, tous comestibles ou utiles, tous cultivables et disponibles dans nos régions.