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Des abeilles à Berlin
Thierry BORDAGE, AuteurLe Jardin des Princesses, à Berlin, a vu le jour en 2009 sur l'ancien no man's land du mur, au cur de la ville. Ancien terrain vague, devenu en 50 ans une véritable décharge, il s'est métamorphosé grâce à l'association de riverains et décologistes. Il est le jardin des Berlinois en recherche d'autres façons de produire des légumes et de vivre ensemble en milieu urbain. Menacé de fermeture, il a été sauvé grâce à une forte mobilisation citoyenne en 2012. La terre y étant très polluée, tous les légumes y sont cultivés en bacs, en pots, en sacs... C'est aussi un lieu d'éducation à l'écologie et au jardinage, au recyclage (des vélos, entre autres...) et à l'éco-construction à partir de matériaux de récupération. Des évènements culturels et des rencontres artistiques y sont programmés, ainsi que des débats autour de la citoyenneté. L'article propose de découvrir cet endroit, son atmosphère, ses activités, mais aussi un personnage, Heinz Risse, à l'origine d'un projet d'installation d'abeilles au cur du jardin. Après avoir rapporté le tronc habité d'une colonie d'abeilles qu'il avait à la campagne, cet apiculteur a ensuite développé un rucher pédagogique, qu'il conduit en biodynamie. Ce rucher est comme une sentinelle de l'environnement, objet d'observation de la mortalité des colonies d'abeilles, de leurs difficultés de reproduction, de leur comportement..., mais aussi objet d'émerveillement pour des adultes et des enfants qui les découvrent pour la première fois, parfois avec une réelle prise de conscience de l'union entre l'homme et la nature.
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L'agroécologie, une éthique de vie : Entretien avec Jacques Caplat
Depuis près de cinquante ans, Pierre Rabhi en est convaincu : c'est en nous reconnectant à la terre qui nous nourrit, en prenant le temps de comprendre le miracle qui transforme une graine en de multiples fruits, que nous trouverons les ressources nécessaires pour construire une société véritablement intelligente et pérenne. Car, selon lui, l'agriculture tient la place centrale de nos organisations humaines. Elle conditionne non seulement notre capacité à nous nourrir et donc à survivre, mais également la possibilité d'élaborer nos cultures et toutes les activités qui constituent nos sociétés. Les auteurs estiment que nous sommes aujourd'hui face à un choix. Continuons-nous à favoriser l'agriculture industrielle, responsable de près de 70 % des destructions écologiques sur la planète et de la disparition de millions de petits paysans ? Ou bien prenons-nous le tournant de l'agroécologie qui, selon nombre d'experts, permettrait de nourrir sainement l'humanité tout en régénérant les écosystèmes ? Pierre Rabhi, un des pionniers de l'agroécologie, met les choses au point dans un dialogue avec Jacques Caplat, chercheur et agronome. À la fois scientifique, politique et philosophique, cet ouvrage éclaire la relation entre l'être humain et la nature, et propose des solutions à mettre en uvre par tous, illustrant que l'agroécologie n'est pas seulement une pratique agricole, mais aussi une démarche humaine et intellectuelle.
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Burkina-Faso : Un collectif citoyen en lutte pour lagro-écologie
Christian LEGAY, AuteurAu Burkina-Faso, le CCAE (Collectif citoyen promoteur de lagro-écologie) lutte contre les OGM. La culture de coton Bt a commencé dans les années 2000 malgré les réserves de scientifiques indépendants et de la société civile et, selon le CCAE, en violation de la convention sur la diversité biologique de 1992 et du protocole sur la biosécurité de 2000. Face aux résultats mauvais de la culture de ces OGM (peu de hausse de rendements, semences coûteuses, fibre de mauvaise qualité), les sociétés cotonnières ont abandonné la production de coton OGM en 2016. Aujourdhui, le niébé Bt (haricot très consommé en Afrique) est en station de recherche et pourrait sortir en plein champ en 2019. Cela serait une menace contre la souveraineté alimentaire du pays et entraînerait la privatisation des semences et laccentuation du processus dérosion des variétés locales par des contaminations. Face à ces menaces, le CCAE a organisé une marche, le 2 juin 2018, à Ouagadougou, qui a rassemblé des producteurs venant de tout le pays. Un mémorandum a été remis aux autorités pour demander un moratoire de 10 ans.
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Le choix de la garantie citoyenne
Geoffroy RAOUT, AuteurDans les années 70, Nature & Progrès a mis en place un système de garantie basé à la fois sur l'expertise technique et l'évaluation citoyenne. L'attribution de la mention était décidée par des commissions composées de producteurs et de consommateurs, en concertation avec les enquêteurs. Dans les années 90, est apparue, dans le code de la consommation, une norme encadrant la certification des produits. Dans le même temps, l'agriculture biologique a fait l'objet d'une réglementation européenne intégrant la norme de certification, avec pour conséquence que seuls des organismes agréés pourraient certifier la bio (certification par tiers). C'est dans ce contexte que la marque associative Nature & Progrès, ne répondant pas à cette exigence de la norme de certification par tiers, a perdu sa reconnaissance officielle comme marque bio. L'association a alors suivi une autre voie et a fait le choix de la garantie citoyenne en adoptant un Système Participatif de Garantie (SPG). Celui-ci repose sur des cahiers des charges et des visites de contrôle avec une implication des acteurs concernés (producteurs, transformateurs, consommateurs...). Le contrôle, dans ce cas, n'est pas une prestation marchande. Il est un processus où se construisent une vision partagée, un apprentissage continu, une transparence du système et de ses acteurs, etc. Au-delà de l'objectif d'attribution d'une mention, c'est véritablement l'amélioration collective des pratiques que visent les SPG. Un tableau propose une comparaison entre la certification par tiers et le SPG : principes fondamentaux, modalités, reconnaissance, points forts et limites respectifs.
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Les dessous de lalimentation Bio
Cet ouvrage rassemble des entretiens menés avec Claude Gruffat, et complétés avec des questions-vérité de citoyens. Claude Gruffat, président de Biocoop depuis 2004, revient sur 50 ans dagriculture biologique, entre utopies et réalités, et expose sa vision dune bio saine, sociale et environnementale, en distinguant LA Bio et LE bio. A lheure où la bio est en plein essor, où les magasins se multiplient et où les citoyens sont de plus en plus demandeurs, cet ouvrage questionne les limites du bio, alarme sur létat actuel de notre modèle agricole qui sessouffle et sur les changements nécessaires quil faut opérer. Il démontre techniquement les non-sens du modèle actuel et interpelle sur notre vulnérabilité alimentaire. Lauteur aborde également ce qui menace la qualité nutritionnelle de notre alimentation, notre santé, notre autonomie. Il invite à penser la Bio comme un projet politique, résilient, ambitieux, humain ce projet de société étant la seule voie davenir, et non pas un marché ou un choix de quelques-uns.
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Dossier : Agriculture et effet de serre
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Nicolas HAERINGER, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; ET AL., AuteurRédigé peu avant la tenue de la COP21, ce dossier aborde la question du réchauffement climatique sous l'angle de l'urgence à agir, et choisit de présenter plusieurs points de vue : - Crime climatique STOP ! : Parole à Vandana Shiva. Dans cet entretien, Vandana Shiva rappelle ses engagements au sein d'associations comme le réseau d'échange de semences, ou Navdanya, pour la conservation de la biodiversité et la protection des droits des fermiers ; elle souligne quelles sont, pour elle, les véritables solutions alternatives pour éviter de remettre en cause le futur de notre propre espèce ; pour elle, une nouvelle démocratie est en émergence : "Pour la première fois dans l'histoire, nous sommes en train de créer, à l'échelle globale, une politique de la biodiversité". ; - OGM : les faux-amis du climat. L'auteur montre comment la biotechnologie, loin de permettre de "dépasser" la chimie et de s'affranchir des engrais et des pesticides, contribue, en particulier avec les OGM, à aggraver le bilan écologique et climatique. ; - Effet de serre : et l'agriculture française dans tout ça ? Cyrielle Denhartigh, responsable "Agriculture et Alimentation" du Réseau Action Climat-France (RAC-F), s'exprime sur le rôle estimé de l'agriculture française dans les émissions de gaz à effet de serre et sur les actions possibles pour réduire son impact sur le climat. ; - Agriculture : des pistes pour refroidir la planète. Philippe Desbrosses est docteur en science de l'environnement et agriculteur bio. Pour lui, pour bien évaluer l'impact de l'agriculture sur le climat, il ne faut pas tenir seulement compte du secteur d'activité, mais aussi des pratiques alimentaires et des modes de consommation engendrés par le modèle dominant : technologies, transports, emballages... ; - Gare à l'agriculture "climato-intelligente", un faux-nez de l'agro-industrie ; - REDD c'est quoi ? Pourquoi faut-il s'y opposer ? ; - Le scénario AFTERRES 2050 ; - Karland, une bière qui rafraîchit... le climat ! Le mode de vie de la famille Garland, dans le Tarn, témoigne d'une recherche constante d'amélioration de son empreinte écologique.
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Dossier : Alternatives : La force des réseaux
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Edwige ROCHE, Auteur ; Geoffroy RAOUT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier s'intéresse à différentes formes d'organisation en réseaux autour de projets, causes ou intérêts communs liés à l'agroécologie. Il fait également ressortir l'idée que la mise en réseau est devenue, dans certains cas, un véritable mode de gouvernance. Selon le philosophe belge Marc Maesschalck, "l'origine de la nouvelle notion de réseau provient de l'apparition de formes inédites d'action collective dans l'espace social." Des adhérents de certains de ces réseaux ont parfois été à l'origine de pratiques écologiques et sociales innovantes, mais, étant plus dans l'action que dans la communication, ces précurseurs n'ont pas toujours su faire connaître leurs savoirs au plus grand nombre. Or, avec la révolution internet, les choses sont en train de changer. Les échanges de connaissances et de savoir-faire autour de l'intérêt commun s'intensifient. Par la force des réseaux, des transformations profondes de nos sociétés peuvent advenir. Ce nouveau mode de fonctionner ensemble n'en est qu'à ses débuts mais, déjà, ses nouvelles méthodes de gouvernance infusent nos sociétés, et pas seulement sur la toile, comme le montrent les exemples proposés dans ce dossier : - Le R.E.P.A.S. : Un réseau d'entreprises aux pratiques exemplaires (économie sociale et solidaire, lien au territoire) ; - Agroécologie paysanne : un réseau pour l'Europe ! (programme européen Grundtvig "Learn agroecology") ; - La Déclaration de Nyéléni sur l'agroécologie (expérience malienne) ; - L'archipel des terroirs sources ! (BEDE, association Biodiversité Échanges et Diffusion d'Expériences) ; - L'Intelligence Collective et la force des réseaux (méthodes de coopération pour la gestion de projets collectifs) ; - La Coopérative Intégrale ou comment répondre aux besoins individuels et collectifs hors des règles du marché (la Coopérative Intégrale Catalane).
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Enda : Rapport annuel 2014 : Alternatives économiques inclusives pour un développement durable
Enda Tiers Monde (Enda TM) est une ONG internationale qui agit dans les pays les plus démunis, avec pour objectif de préserver un environnement qui se dégrade, tout en incluant la citoyenneté et limpact collectif dans la prise de décision. Dans ce rapport de lannée 2014, trois grandes parties sont abordées : - Les solutions aux dangers de léconomisme et du fondamentalisme en Afrique ; - Le panorama des activités dEnda TM ; - Retour sur la participation dEnda aux 20 CoP Climat et cap sur Paris 2015.
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Expressions dintérêt collectif - Réussir la transition
André ASCHIERI, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; Jacky BLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (10 Rue Beaumarchais, 93 100, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS | 2013
Une trentaine d'acteurs de la transformation écologique, économique et sociale et membres du comité de soutien de l'association Bio Consom'acteurs, agriculteurs, médecins, chercheurs, responsables dorganisations de léconomie sociale et solidaire et dassociations environnementales ont accepté, à loccasion du 10ème anniversaire de lassociation Bio Consomacteurs, de rappeler en quelques lignes leurs engagements fondamentaux pour réussir la transition dans les domaines de lagriculture et de lalimentation biologique, de la santé, de la nutrition, de lenvironnement, mais aussi de léconomie et des finances solidaires. Les auteurs proposent ainsi des solutions alternatives respectueuses de tous, pour un monde plus juste et un environnement plus sain. Ils font partie du Collectif pour la Transition Citoyenne, qui vise à porter les messages de milliers de citoyens qui uvrent au quotidien à une transition sociale, économique et écologique de la société.
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Le foncier agricole : lieu de tensions et bien commun
Jean-François LE CLANCHE, Auteur ; François GUERRIER, Auteur ; Henri DE LA CASINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro est centré sur la problématique actuelle du foncier agricole. La superficie agricole diminue rapidement ; en France, ce sont 70 000 à 80 000 hectares agricoles qui sont artificialisés tous les ans, et ce sont en général des terres très fertiles. La répartition des terres entre les différents acteurs sociaux, agricoles et non agricoles, est par ailleurs un problème difficile, car ce bien limité est aussi l'objet d'une capitalisation à des titres divers, que ce soit pour l'agrandissement des exploitations agricoles, ou pour la spéculation foncière, dans l'attente de l'urbanisation à venir. Plusieurs articles débattent de l'efficacité des différents dispositifs institutionnels existant dans le droit français pour tenter de réguler au mieux les tensions générées par cette course à la terre. Mais, au-delà du territoire français, cette question de la régulation des usages de la terre, au nom de la reconnaissance de sa nature de bien commun, se pose partout dans le monde, tout comme celle de la nécessité d'une redistribution plus juste et plus adaptée à des usages socialement mieux définis par les citoyens. Ainsi, émergent de nouveaux critères du bon usage du foncier agricole, qui s'expriment dans différents mouvements, pour un usage beaucoup plus respectueux de la ressource à long terme, pour des modes de production plus écologiques, et pour un rapprochement géographique et social des producteurs et des citoyens. L'irruption des citoyens dans la discussion sur les usages, et leur engagement dans l'attribution et la gestion du foncier agricole, aux côtés des collectivités locales ou face à elles, constitue un fait nouveau de ces dernières années. Ce numéro de la revue Pour analyse plusieurs initiatives de cette nature, dont celle de l'association "Terre de Liens", qui constitue sans doute l'un des exemples les plus aboutis. Quatre parties au sommaire : - Enjeux : les multiples facettes des questions foncières ; - La terre, marchandise et bien commun ; - Quelles régulations pour quels accès au foncier ? ; - Le foncier, nouveau terreau de mobilisations citoyennes pour de nouveaux projets de société.
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Le grand livre de la permaculture : Les principes à connaître et les techniques à adopter pour cultiver votre jardin en vous aidant de la nature
Parce qu'elle est productive et très respectueuse de l'environnement, la permaculture apparaît aujourd'hui comme une alternative durable face à l'épuisement des ressources. Cet ouvrage permet de découvrir les origines et les principes de base de la permaculture pour comprendre son fonctionnement et ses enjeux. Il fournit des explications claires et précises pour faire entrer la permaculture dans son jardin : comment organiser l'espace, quelles techniques adopter, comment optimiser les ressources naturelles et favoriser la biodiversité, quelles cultures associer... Des fiches présentent un ensemble d'espèces à privilégier : légumes, fleurs, fruits, arbustes
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Les groupes d'achats alimentaires : quand circuit court rime avec mouvement citoyen !
François WIAUX, AuteurEn Belgique, alors que 50 % des agriculteurs belges ont disparu en vingt ans, le revenu moyen des producteurs n'est pas assez rémunérateur. Cette réalité est notamment due à la mise en concurrence des produits alimentaires sur le marché mondial. Une des réponses à cette situation, parmi les nombreuses formes de vente en circuit-court et solidaire, réside dans les GAC (Groupe d'achats communs alimentaires). L'article présente l'intérêt pour les agriculteurs de la vente en circuit court, ce qu'est un GAC, et comment en faire partie. Les citoyens y apprennent, par exemple, que seulement 7 % du prix d'un yaourt vendu en supermarché revient au producteur, ont l'opportunité de retisser des liens sociaux Si la démarche est de soutenir une agriculture « durable » écologiquement, économiquement et socialement, la proximité relationnelle entre producteurs et consommateurs renforce l'assurance que cette garantie de produits sains et respectueux de l'environnement sera fournie (sans forcément passer par un label bio). Le Réseau de Consommateurs Responsables (RCR) estime à environ quarante le nombre de GAC en Wallonie (en 2000). A l'heure actuelle, divers acteurs associatifs travaillent sur le développement des GAC.
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Impressions d'Inde
Jean-Michel FLORIN, AuteurL'auteur est parti à la rencontre d'agriculteurs biodynamiques dans le sud de l'Inde. Il partage ses réflexions sur ce qu'il a vu et sur les initiatives qu'il a pu observer. D'abord frappé, à son arrivée à Bengalore, par le contraste entre les bidonvilles et la partie "high tech" de la ville, il découvre le foisonnement des hommes, des voitures, de la végétation, mais aussi l'omniprésence des vaches. Il raconte le rituel d'offrandes à la vache sacrée, auquel il a assisté. A Dindigul, l'auteur a pu voir différentes initiatives de soutien aux familles de petits paysans : une école de biodynamie, dotée d'une ferme, accueille garçons et filles particulièrement motivés ; des tests de sol sont proposés à des prix très abordables par un chercheur dans le cadre d'un programme de développement agricole. Jean-Michel Florin a vu, sur de nombreuses fermes biodynamiques, des fosses, le plus souvent couvertes d'un toit pour éviter l'excès de pluie ou de sécheresse, aux parois couvertes de briques d'argile, dans lesquelles se prépare le "Cow pat pit", version tropicale du compost de bouse selon Maria Thun. A Auroville, il a constaté la présence d'un grand nombre d'innovations dans le domaine de l'architecture écologique, des énergies renouvelables, ou de la recherche de nouvelles formes sociales, et a été surpris par la quantité et par la taille des arbres plantés une quarantaine d'années auparavant... Les conditions de croissance, en effet très favorables pour peu qu'un apport suffisant en eau et en humus puisse être assuré, permettent d'espérer, pour ce pays, des solutions durables au problème majeur de l'érosion des sols. La transmission des bases de la biodynamie, en Inde, semble assurée, naturellement favorisée par l'approche spiritualiste de nombreux indiens. Cependant, le mouvement biodynamiste doit désormais passer, selon l'auteur, à une phase d'approfondissement des pratiques.
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Les indispensables militants de la Bio : L'approvisionnement en produits bio : un sport d'endurance pour les premiers adeptes !
Jean-Pierre ANGLADE, AuteurL'auteur, militant de la première heure au sein de Nature & Progrès, raconte comment, autour des années 70, il fallait s'organiser pour pouvoir se procurer des produits bio. Ces produits étaient alors difficiles à trouver et, pour manger bio, il était nécessaire d'être engagé. L'article rappelle ainsi que, si les consommateurs de produits biologiques peuvent, de nos jours, satisfaire leurs besoins, c'est grâce à l'action militante de la société civile. Pour l'avenir de la Bio, selon lui, c'est aussi ce que devraient redevenir aujourd'hui les consommateurs : des citoyens militants.
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L'interview du mois : Leo Coutellec : Redonner du sens à l'agriculture et à l'alimentation
Jean HARZIG, AuteurLéo Coutellec est engagé depuis 10 ans dans le Mouvement des Amap, d'abord en Rhône-Alpes, puis en Bourgogne. Il est aujourd'hui porte-parole du Miramap, le Mouvement Inter-Régional des Amap. Ce mouvement uvre pour une transition agricole et alimentaire qui passe par une nouvelle alliance vertueuse entre le monde paysan et la société. Dans cet interview, il parle de son engagement pour une agriculture paysanne, du rôle des Amap pour permettre d'accélérer la transition agricole vers plus de soutenabilité écologique, économique et sociale. Pour lui, de nouvelles solidarités sont en train de se construire, et le consommateur devient aussi co-producteur d'un autre modèle agricole.