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Documents disponibles dans cette catégorie (40)


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« Les premières pommes de terre dès avril »
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurPhilippe Bochereau, horticulteur dans le Maine-et-Loire, cultive, depuis 13 ans, des pommes de terre sous serre bioclimatique. Il effectue la plantation des tubercules en janvier, sous toile de paillage (polypropylène pour le moment), pour une récolte mi-avril. Dans cet entretien, il revient sur ses pratiques : il explique sa gestion de l'arrosage et de la température dans la serre, ainsi que ses techniques de couverture du sol, et présente les variétés qu'il cultive, en hiver et en saison.
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« Lasperge ? Un légume vivace idéal ! »
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurOlivier Diot, jardinier à Plasnes (27), cultive des asperges vertes et blanches depuis 10 ans. Il les cultive dans des bacs, en contact avec le sol, dans lesquels il crée une terre drainante (sable, terreau bio...). La culture d'asperges, productive, ne présente pas de difficultés particulières dans l'Eure (les asperges n'ont pas de ravageurs), mais il faut compter quelques années pour obtenir une vraie production. Dans cet article, Olivier Diot partage ses techniques de culture.
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Le Champ des possibles : Des légumes de qualité à la portée de tous : Réflexions, avec François Sonnet, au sujet de l'auto-cueillette
Dominique PARIZEL, AuteurDans la banlieue liégeoise, en Belgique, François Sonnet s'est installé, il y a sept ans, en maraîchage bio au Champ des possibles. Il s'est inspiré du modèle de la "Community-supported agriculture", un système de production agricole soutenu par la communauté. Il s'appuie sur l'auto-cueillette : chaque membre abonné vient cueillir lui-même ce qu'il consomme. À raison d'une centaines de personnes abonnées à l'année, ce système permet d'assurer un revenu fixe à François, qui peut démarrer les productions tranquillement. À la fin de chaque saison, François et les membres de la ferme font le point sur le fonctionnement de l'exploitation, ce qui permet au maraîcher d'ajuster les productions à la demande. Soulagé du poids de la main duvre pour la récolte, François fait confiance aux abonnés et ne déplore, d'ailleurs, quasiment aucun gaspillage : les cueilleurs sont prévenus lorsqu'une production est disponible ; ils ne causent aucun vrai dégât ; l'aspect de légumes qu'il serait impossible de vendre en grande surface n'effraie personne. Les auto-cueilleurs viennent parfois avec les enfants, ce qui est une forme intéressante de sensibilisation. Pour finir, s'il n'est pas certifié bio, Le Champ des possibles n'en est pas moins soucieux de permettre aux habitants du secteur de s'auto-alimenter avec des légumes sains, sans traitements phytosanitaires...
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Le Guide Terre vivante : Composts & Paillages : Recyclez vos biodéchets pour nourrir la terre
Tous les biodéchets domestiques (épluchures, restes de repas, plantes vertes, fleurs fanées, litières, etc.) et du jardin (déchets de tonte ou de taille, feuilles mortes, aiguilles de pin, mousse, « mauvaises herbes », etc.) peuvent être recyclés de manière à auto-produire le compost et le paillage de son jardin. Cette nouvelle édition explique l'importance de la matière organique issue de biodéchets pour obtenir un sol vivant et fertile. Cette édition comprend, notamment, une partie très détaillée sur le rôle de lhumus et du paillage pour nourrir la vie du sol (micro-organismes, vers de terre...), afin de mieux comprendre les mécanismes en action. Lauteur donne ensuite les clés pour réussir les différents types de compostage, individuels ou collectifs (bac, lombricompost, bokashi, toilettes sèches, etc.), et répond aux questions les plus fréquentes sur le compost. Il apporte aussi des solutions aux problèmes rencontrés. Il détaille également l'utilisation du compost et des paillages au potager, au verger et au jardin d'ornement. Des fiches récapitulent les solutions domestiques pour chaque biodéchet, pour éviter de les jeter à la déchetterie. Enfin, lauteur partage sa réflexion et lévolution de ses pratiques sur plus de 40 ans de compostage et de paillage avec les biodéchets.
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Jardiniers des marais
Aurélie SÉCHERET, AuteurCet article s'intéresse à deux des derniers marais maraîchers de France : celui de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, et celui de Bourges, dans le Cher. Ces jardins, constamment saturés d'eau, bénéficient d'un sol riche et fertile, composé à plus de 50 % de matière organique : dans ces zones humides, les légumes gourmands en éléments nutritifs et en eau y poussent très vite. Cependant, contrairement à Saint-Omer où leau est régulée par un système d'écluses et de pompes installées en bordures des marais et du canal fluvial, les marais de Bourges sont régulièrement inondés, par défaut dentretien des canaux et de curage des fossés. Guy Boulnois et Yolande Letur, jardiniers de marais, ainsi que Michel Besse, fondateur de lassociation Les jardiniers solidaires, partagent leurs témoignages.
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"Je bichonne mes agrumes depuis vingt-cinq ans"
Jean-Baptiste ROBERT, AuteurDans cette interview, Robert Cornillon, passionné d'agrumes en Isère (38), partage ses connaissances et ses réussites dans la culture des citronniers. Aujourd'hui autonome avec deux gros citronniers, il livre ses conseils sur la culture d'agrumes : installation, préparation de substrat, traitement des carences en fer, taille..., ainsi que ses techniques de multiplication : bouturage et marcottage aérien.
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Lutte contre les pucerons du pommier : L'atout des interventions à l'automne
Marion COISNE, AuteurLe cycle biologique du puceron cendré se déroule en partie sur le pommier (hiver et printemps), où il se reproduit, et sur le plantain, où il passe lété avant de retourner sur le pommier à lautomne. Pour lutter contre ce ravageur, différentes stratégies sont comparées à la Station expérimentale de la Pugère, dans les Bouches-du-Rhône : 1) application dhuiles minérales au printemps, complétées par deux passages dazadirachtine ; 2) défoliation à lautomne ; 3) défoliation + huiles minérales + azadirachtine. Les résultats sont intéressants, bien que variables, les meilleurs étant obtenus avec la 3ème modalité. La défoliation précoce du pommier, une fois la récolte terminée, perturbe le cycle du puceron. Elle peut se faire avec du chélate de cuivre et elle est plus adaptée à certaines variétés. Fabien Bono, arboriculteur bio dans les Bouches-du-Rhône, applique la défoliation sur environ 80% de ses pommiers (les variétés Juliet, résistante, et Story, récoltée tardivement, ne sont pas concernées par la défoliation). Le Cefel et la Pugère testent aussi les barrières physiques, avec la meilleure efficacité pour les argiles.
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Microferme : L'autonomie familiale à portée de main ! : Légumes - Fruits - Petits élevages
Sally MORGAN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Traducteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022
Nul besoin d'un immense terrain pour cultiver tous les fruits et les légumes nécessaires pour nourrir une famille, pour avoir quelques petits élevages et même pour produire son bois de chauffage, tout en menant de front travail et vie de famille. Cet ouvrage, traduit de l'anglais et écrit de manière simple et accessible, fournit les bases de la création d'une petite exploitation : - planification et mise en place des espaces à cultiver ; - entretien de la fertilité du sol ; - cultures de fruits et de légumes ; - élevages de volailles, de cochons, de chèvres ou de moutons, aquaponie et apiculture ; - la forêt-jardin, tout en appliquant des principes durables et biologiques. Conception du jardin, serre, lutte contre les indésirables, compost, engrais verts, rotations et associations de cultures, santé et fertilité du sol pour un jardin productif y sont abordés. L'auteure met en uvre des idées issues de la permaculture et du maraîchage bio et essaie de nouvelles pratiques provenant de travaux expérimentaux vus au cours de ses voyages dans le monde.
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Potager des hauteurs
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurInstallés, depuis 2014, dans une vallée de montagne des Hautes-Alpes, à 1 600 m d'altitude, Emilie et Nicolas Bonnet partagent les techniques qui leur ont permis d'atteindre l'autonomie légumière, en été comme en hiver, grâce à leur potager, et de bénéficier de fruits, avec un verger qui commence à en donner. Ils choisissent des variétés rustiques et à floraison tardive, afin que cette dernière corresponde à la période où le gel n'est plus à craindre (de juin à septembre). Le couple a dû renoncer à certaines cultures (aubergines, poivrons, piments, melons et variétés de tomates autres que les tomates cerises), trop exigeantes, sans serre, pour un climat en altitude. Emilie et Nicolas ont développé quelques techniques, notamment le semis sous châssis. Ce châssis, fait maison, est recouvert par une plaque en plastique transparente, afin de protéger les cultures du gel. Tous les légumes sont paillés et le potager est protégé des agressions extérieures (vent et certains ravageurs) par une barrière en bois. Les récoltes sont ensuite stockées dans une cave, située sous le jardin, et d'autres moyens de conservation sont développés.
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Une ferme urbaine pour l'insertion et l'installation
Marc DHENIN, AuteurOptimism est une entreprise associative bretonne de léconomie solidaire qui développe plusieurs activités : maraîchage bio, écopâturage, entretien écologique despaces verts, animation de jardins partagés Elle expérimente la création de microfermes en milieu urbain. Une première microferme a été créée à Pont-Scorff (Morbihan), dans le cadre de chantiers dinsertion. La ferme de la Croizetière, à Riantec, près de Lorient, a été installée en 2009 sur le même modèle (insertion, vente en paniers ). Parallèlement, Optimism a accompagné linstallation de deux personnes en insertion sur un terrain de lagglomération de Lorient. Dautres expérimentations de ce type sont en cours.
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Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
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Minifruitiers pour petits espaces
Jérôme JULLIEN, AuteurPour pallier le manque de place au jardin, la culture d'arbres fruitiers nains ou colonnaires (croissance verticale) constitue une solution pratique. Peu encombrants et très productifs, ces minifruitiers peuvent se cultiver en bacs, grands pots ou conteneurs sur terrasses et balcons, en pleine terre ou dans des patios ou autres petits coins de jardin. En pépinières, la culture des fruitiers nains ou colonnaires dure 4 à 6 ans pour un arbre capable de fructifier dès le 1er ou 2ème cycle de croissance. Il existe des plants en agriculture biologique, originaires de France ou de Suisse. A Tours, Bernadette Leclerq se passionne pour ces fruitiers et en cultive, depuis 5 ans, dans son petit jardin en centre-ville. Elle partage quelques conseils issus de son expérience. Quelques variétés d'arbres fruitiers (abricotier, amandier, cerisier, pommier, poirier, pêcher...) nains et colonnaires sont présentées.
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Mon potager autonome : Cultiver sans rien dépenser
Huw Richards, jeune jardinier britannique, a relevé le pari de cultiver ses propres fruits et légumes sans débourser le moindre centime. Dans cet ouvrage, il partage son expérience et bon nombre dastuces pour se lancer dans l'aventure du potager autonome avec peu de moyens : fabriquer un parterre surélevé avec des palettes de récupération, trouver facilement des plantes sans forcément les acheter, partager des outils avec les voisins, dénicher des lieux disponibles dans son quartier ou son village pour cultiver des légumes, etc. Des conseils pratiques et malins pour commencer, même en tant que débutant, à cultiver, à entretenir et à récolter ses propres fruits et légumes bio sans rien dépenser : préparation de lespace, fabrication de compost et dengrais naturels, stratégies de plantation, lutte contre les nuisibles et les maladies, organisation sur lannée
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Des cours au potager
Carine MAYO, AuteurEn 2014, l'association Veni Verdi a installé une ferme urbaine de 4 800 m2 dans l'enceinte du collège Pierre-Mendès-France du XXème arrondissement de Paris. A la place de la pelouse chétive, un potager produit des légumes pour les habitants du quartier, grâce à l'association qui entretient aujourd'hui le site en y proposant du maraîchage et différentes animations. A raison de 4 ou 5 séances de jardinage par an, les élèves de 5ème, encadrés par les animateurs de l'association, apprennent le marcottage et le bouturage. Ces séances sont aussi l'occasion d'aborder le sujet de l'alimentation et de l'origine des aliments. Avec ses élèves de 3ème de la section SEGPA (Section d'enseignement général et professionnel adapté), Elsa Durand dispose de 12 heures de cours au jardin. D'autres classes du collège, avec des modalités différentes, bénéficient elles aussi des animations au potager. La ferme urbaine est également un projet fédérateur, puisqu'elle rassemble les enfants, les parents, les habitants du quartier et des bénévoles. Les diverses animations ont fait de cet endroit un lieu attractif, grouillant d'activités, comme en témoignent les nombreux aménagements réalisés en 5 ans : une mare a été creusée, une forêt comestible a été plantée avec des arbres fruitiers, des framboisiers, des plantes aromatiques... Margot-Lys Duval, titulaire d'un master en agroécologie et salariée de Veni Verdi, coordinatrice du site, explique les changements qu'elle a observés, d'un point de vue social, au sein de l'école, ainsi que le fonctionnement et la vente des productions. La ferme urbaine du collège Pierre-Mendès-France a attiré l'attention d'une équipe de chercheurs d'AgroParisTech, qui mettent en avant les services écosystémiques rendus à la ville par ce type de projets. Ils soulignent la fragilité économique et les conditions de pérennité de ces projets, ainsi que l'importance de la coopération des pouvoirs publics, notamment pour faciliter laccès au foncier, et des équipes sur le terrain.
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Dossier : 40 ans !
Marie ARNOULD, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro 241 marque les 40 ans de la Revue des "4 Saisons du Jardin bio", parue pour la première fois en mars-avril 1980 avec un dossier consacré aux engrais verts. Depuis, de nombreuses thématiques ont fait l'objet d'articles dédiés au jardinage bio, à ses techniques, mais aussi à ses valeurs, à la place de l'agriculture dans la société, au lien agriculture/santé, etc. Ce dossier, qui met en lumière l'engagement de la Revue des Quatre Saisons au service du développement de la bio, rend hommage aux femmes et aux hommes qui ont contribué au développement des connaissances en agriculture biologique grâce à leurs témoignages, au partage de leur expérience et de leur expertise, à travers 241 numéros et 21 hors-séries... 10 thèmes, emblématiques de l'histoire du magazine dans sa façon d'aborder et de diffuser les techniques du jardinage bio, ont été choisis et font l'objet de focus avec retours dans le passé : 40 ans de... Lune, mais aussi 40 ans de... mulching et paillage, de permaculture, de purins, de compost, de biodiversité potagère, d'engrais verts, de travail du sol, d'auxiliaires, d'associations. Les 4 Saisons, c'est aussi un espace d'expression des pionniers de la bio. Dans un deuxième article, Claude Aubert, co-fondateur de Terre Vivante et des 4 Saisons, membre d'instances fondatrices de la bio, est mis à l'honneur. Il partage sa vision de la bio et de son développement passé et à venir. Ce dossier donne aussi la parole aux lecteurs des 4 Saisons. Tout au long de ces 40 années, ils ont posé de très nombreuses questions pratiques, mais ils ont aussi régulièrement, dans leur courrier, témoigné de leur lien au jardin ou à la nature, et exprimé leur attachement au magazine, comme l'illustre ce florilège de lettres choisies présenté dans le troisième article. Une liste "40 ans de partenariat" termine ce dossier anniversaire.