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NÉONICOTINOÏDE |
Documents disponibles dans cette catégorie (17)
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Secrets toxiques : Faire face ensemble au scandale des pesticides
Andy BATTENTIER, Auteur ; Martin RIEUSSEC-FOURNIER, Auteur | SAINT JULIEN EN GENEVOIS CEDEX (BP 90107, 74 161, FRANCE) : ÉDITIONS JOUVENCE | 2023Cancers, maladies chroniques, infertilité.. Le rôle des pesticides dans l'émergence de problèmes de santé des humains et dans la disparition des insectes est démontré par de nombreux travaux scientifiques. Ce livre vise à donner, aux citoyennes et aux citoyens, les clés pour comprendre et agir sur ce sujet. L'origine pétrolière des produits est trop souvent oubliée. L'inadéquation des méthodes d'évaluation utilisées est mal connue. Mais, cet ouvrage ne se cantonne pas à dénoncer un problème, il constitue un véritable appel à l'action : il propose des solutions concrètes pour agir et faire entendre sa voix, pour défendre le droit à une alimentation sans résidus de pesticides, ainsi qu'à une meilleure protection de la population et de la nature.
Les alternatives aux néonicotinoïdes en betterave sucrière
Camille LE POLAIN, AuteurEn agriculture conventionnelle, l'usage des néonicotinoïdes, auquel s'ajoute généralement celui d'autres substances toxiques, cause de nombreux effets négatifs : intoxication des pollinisateurs, contamination des sols, des cours d'eau et des cultures suivantes... En Belgique, la coopérative Organic Sower a trouvé des alternatives à ces substances pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse des cultures de betteraves sucrières bio. Tout d'abord, deux espèces de pucerons ont été identifiées comme responsables de la contamination des betteraves sucrières par le virus de la jaunisse : le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae). Pour éviter la contamination par ces insectes vecteurs de la jaunisse, des mesures préventives, telles que des rotations longues, une fertilisation raisonnée, un choix de variétés résistantes ou tolérantes à la jaunisse, sont des solutions intéressantes. La création de milieux accueillants (bandes fleuries, haies, mares, cultures de bordure) pour les prédateurs des pucerons est aussi un moyen de maîtriser le ravageur. L'association des betteraves sucrières avec d'autres cultures, telles que la féverole, ou encore l'utilisation de plantes de service semblent particulièrement efficaces pour réduire la présence de populations de pucerons. Pour finir, deux producteurs de la coopérative belge Orso (Organic Sowers) partagent les ambitions, les techniques culturales et les astuces qu'ils utilisent sur les betteraves sucrières bio.
Chronic exposure to insecticides impairs honeybee optomotor behaviour
Rachel PARKINSON, Auteur ; Caroline FECHER, Auteur ; John GRAY, AuteurLes abeilles utilisent des informations liées aux mouvements (détectés dans un large champ visuel) pour calculer la distance qu'elles ont parcourue depuis la ruche, puis retransmettre cette information à leurs congénères via une danse (danse des abeilles). Les insecticides utilisés pour le traitement des semences, dont les néonicotinoïdes et le sulfoxaflor (nouvel insecticide), ont des effets néfastes sur les abeilles sauvages et d'élevage, même lorsqu'ils sont présents en quantités sublétales. Ils provoquent des déficits dans la navigation aérienne et sur la capacité de retour des abeilles, et engendrent également une diminution de la survie des abeilles ouvrières exposées à ces traitements. Il a déjà été démontré scientifiquement que les insecticides à base de néonicotinoïdes perturbent la détection visuelle des mouvements chez les criquets, ce qui entraîne des comportements d'évasion anormaux. Cette étude a, quant à elle, démontré pourquoi l'exposition sublétale à deux insecticides couramment utilisés (l'imidaclopride - un néonicotinoïde - et le sulfoxaflor) induit une altération du comportement optomoteur chez l'abeille. Cet effet comportemental est corrélé à une altération de l'expression des gènes de stress et de détoxification du cerveau. L'exposition au sulfoxaflor a également entraîné des augmentations éparses de l'apoptose (ou mort cellulaire programmée) neuronale, localisée principalement dans les lobes optiques. Cet effet n’a, en revanche, pas été détecté avec l'exposition à l’imidaclopride. Ces résultats apportent notamment de nouveaux éléments sur le sulfoxaflor pour lequel il existe encore un manque de connaissances scientifiques.
Recommandations en santé environnementale : Focus sur les produits chimiques dangereux – Octobre 2022
Face à la publication de nouveaux rapports faisant état de la pollution de l'environnement par les pesticides, Générations Futures formule des recommandations, à l'attention des député·es, afin qu'ils et elles agissent pour la santé environnementale et pour la transition agricole. Ce document présente 10 mesures phares pour lesquelles un positionnement et une action concrète sont attendus. Dans une seconde partie, un programme d'actions, plus complet, est proposé. Certaines de ces propositions sont fortement liées au niveau européen.
Oui, ré-autoriser les néonicotinoïdes serait un recul majeur que la France ne doit et ne peut se permettre. Explications.
FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L'HOMME, Auteur ; POLLINIS, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Le 27 octobre 2020, le Sénat devait se prononcer en assemblée plénière sur le projet de loi du gouvernement remettant en cause l’interdiction d’utiliser, pour les betteraves, des insecticides contenant des néonicotinoïdes. Ce document a été rédigé à l’attention des sénateurs, en amont du vote, par une vingtaine d’organisations (associations environnementales, associations de défense des consommateurs, syndicats agricoles et apicoles) afin de détailler les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires qu’engendrerait une ré-autorisation des néonicotinoïdes en France. Ces différentes organisations rappellent que la filière betteravière souffre de difficultés économiques structurelles (dérégulation du marché) et proposent des solutions économiques et agronomiques (sans néonicotinoïdes) pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente. Elles insistent également sur les impacts causés par ces insecticides sur la santé et sur l’environnement en se basant sur de très nombreuses études scientifiques. Ils mettent ainsi en avant la contamination et la persistance des néonicotinoïdes dans les cours d’eau et les sols (au-delà des parcelles traitées), les effets mortels de ces insecticides sur les pollinisateurs (dont les abeilles) et sur de nombreuses autres espèces, notamment par effet ricochet sur les chaînes alimentaires (ex : poissons, oiseaux).
Projet de loi visant à réintroduire les néonicotinoïdes en France : Le vrai et le faux de la communication gouvernementale
GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; Unaf, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Ce document a été rédigé en réaction à un projet de loi visant à ré-autoriser l’utilisation de néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières en France. A travers ce document, seize organisations paysannes, environnementales et apicoles s’adressent aux députés français pour déconstruire quelques arguments favorables au retour des néonicotinoïdes. Il décrit en quoi ces insecticides présentent des risques pour les pollinisateurs, même si les betteraves sont récoltées avant leur floraison. Pour cela, il démontre la toxicité importante de ces insecticides, ainsi que leurs grandes rémanences et leurs capacités à contaminer l’environnement. Ce document explique pourquoi le changement de pratique proposé (ne plus pulvériser de néonicotinoïdes mais enrober des semences avec ces insecticides) n’est pas une solution durable et est en contradiction avec les objectifs du plan Ecophyto. Il présente aussi pourquoi la jaunisse (maladie transmise par des pucerons et contre lesquels les néonicotinoïdes sont utilisés) n’est pas la principale cause de la crise que la filière betterave traverse en France. Cette crise est majoritairement due à des causes plus structurelles, telles que la dérégulation du marché et les sécheresses. Enfin, quelques chiffres, en lien avec les diminutions de rendement engendrées par l’interdiction d’utiliser des néonicotinoïdes et les emplois menacés au sein de la filière, sont contestés et réévalués.
Dossier : Apiculture
Niels BIZE, Auteur ; Damien DEÏSS, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurCe dossier comporte 3 articles. Le premier, "Les abeilles se font péter la ruche", revient sur le combat contre les substances chimiques, en particulier les néonicotinoïdes, jugées responsables de surmortalité des abeilles. Une manifestation a été organisée en avril-mai par les apiculteurs bretons pour alerter les pouvoirs publics sur la situation. Le réseau des agriculteurs biologiques de Bretagne soutient les apiculteurs dans leurs difficultés et leur démarche et réaffirme sa position pour l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes. Les 2 autres articles s'intitulent : - Élevage des abeilles en bio ; Comment ça marche ? : rappel de la réglementation concernant l'apiculture bio, des principales maladies des abeilles et des moyens de lutte existant en bio ; - Portrait : Sylvain Koeller, le miel et les abeilles : avec une installation prévue en apiculture biodynamique en juin 2019, ce jeune porteur de projet raconte comment est née son envie d'élever des abeilles et comment il envisage sa future activité.
Edward Mitchell : il faut libérer la planète entière des pesticides de synthèse
LaRevueDurable, AuteurEdward Mitchell, écologue à l’Université de Neuchâtel, en Suisse, s’intéresse aux effets des néonicotinoïdes sur les abeilles. Au cours de cette interview, il revient sur sa dernière publication portant sur la contamination des miels du monde entier par cinq néonicotinoïdes. Apportant un état des lieux mondial, cette étude révèle que les trois quarts des miels analysés contiennent au moins une de ces substances et que 50% des abeilles y sont exposées à des concentrations létales. L'étude ne s'est pas particulièrement penchée sur les miels bio. Cependant, Edward Mitchell s'inquiète d'avoir trouvé ces pesticides même dans des régions reculées et reconnaît l'enjeu de l'apiculture biologique. Le chercheur aborde également l’initiative citoyenne en cours « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse », dont les signatures s’arrêteront le 29 mai 2018. Un état de la législation suisse, française et européenne sur les néonicotinoïdes est présenté.
Field evidence of bird poisonings by imidacloprid-treated seeds : a review of incidents reported by the French SAGIR network from 1995 to 2014
Florian MILLOT, Auteur ; Anouk DECORS, Auteur ; Olivier MASTAIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans ENVIRONMENTAL SCIENCE AND POLLUTION RESEARCH (N° Vol. 24, n° 6 Février 2017) / p. 5469–5485 (16)L'utilisation à grande échelle d'insecticides contenant des néonicotinoïdes a suscité de plus en plus d'inquiétudes quant à leurs éventuels effets néfastes sur la biodiversité, notamment sur les oiseaux sauvages. La consommation de quelques semences traitées à l’imidaclopride (traitement de la famille des néonicotinoïdes) pourrait entraîner leur mort, mais les preuves concrètes de cet empoisonnement font défaut. Dans cette étude, 103 problèmes de mortalité d’oiseaux sauvages, enregistrés par le réseau français SAGIR, de 1995 à 2014, ont été analysés. 101 cas (soit 734 oiseaux morts, principalement des perdrix grises et des pigeons) semblent liés à la présence de semences traitées : plus de 70 % de ces incidents se sont produits pendant les semis de céréales d'automne. Comme il n'existe pas de biomarqueur permettant de diagnostiquer une intoxication à l’imidaclopride, l’équipe de recherche a développé une méthode permettant d’estimer le degré de certitude d’un empoisonnement à l’imidaclopride. Il en ressort que l’empoisonnement par des semences traitées est probable dans 70 % des cas. Ces résultats soulèvent des questions autour de l'efficacité des mesures censées rendre le risque d’empoisonnement pour les oiseaux négligeable, à savoir l’enfouissement des graines et la diminution des traitements des semences. Ainsi, les facteurs de risque et la pertinence des mesures d'atténuation sont largement discutés dans l’article.
Combined neonicotinoid pesticide and parasite stress alter honeybee queens’ physiology and survival
Claudia DUSSAUBAT, Auteur ; Alban MAISONNASSE, Auteur ; Didier CRAUSER, Auteur ; ET AL., AuteurDans les colonies, des pertes importantes d’abeilles ouvrières sont observées, et le lien est régulièrement fait avec leur exposition combinée aux pesticides et aux parasites. Dans ce contexte, l’impact de ces stress sur les reines est peu connu. Pour remédier à ce manque de connaissances, une étude a été menée, en laboratoire et au champ, sur les expositions chronique et sublétale de reines à l’imidaclopride, une molécule néonicotinoïde, et au parasite Nosema ceranae. Les effets sur la physiologie et la survie des reines ont été étudiés. Certaines activités enzymatiques des abeilles reines semblent avoir été altérées par ces facteurs de stress. De plus, la survie des reines semble aussi être impactée.
Dossier : Sauver la biodiversité cultivée ?
Frédéric PRAT, Auteur ; Emilie LAPPRAND, Auteur ; Pierre RIVIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier propose un panorama d'actions et des pistes de réflexion pour faire progresser la prise de conscience des enjeux en matière de biodiversité et inciter les politiques à s'adapter pour en limiter l'érosion : - Pourquoi sauver la biodiversité ? ; - Agriculture et biodiversité : une relation ambiguë ; - La biodiversité menacée par les droits de propriété ; - Comment enrayer l'érosion de la biodiversité cultivée ? ; - Biodiversité et droit : Des avancées à approfondir ; - France : Un demi-succès pour la Loi Biodiversité.
Les pesticides dans les cours d'eau français en 2013
Aurélie DUBOIS, AuteurDes pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d'eau français. En 2013, 92 % des points de surveillance font état de la présence d'une au moins de ces substances, les rares bassins exempts de pesticides se concentrant dans les zones montagneuses ou dans les zones où l'agriculture est peu intensive. La contamination est le fait d'une grande diversité de substances, avec, dans plus de la moitié des cas, au moins 10 pesticides différents retrouvés. Les teneurs restent globalement faibles mais des pics importants sont relevés localement, en lien avec les zones de grande culture. Les pesticides incriminés sont souvent les mêmes d'année en année, principalement des herbicides en France métropolitaine et plutôt des insecticides dans les départements d'outre-mer. Certains, utilisés de longue date mais interdits depuis, persistent dans les milieux aquatiques des années après leur retrait. 2013 se démarque des bilans précédents par la présence plus marquée dans les cours d'eau de France métropolitaine d'imidaclopride, insecticide néonicotinoïde.
PDDA : L'apiculture à la sauce durable ?
Jean SABENCH, AuteurJean Sabench, apiculteur dans l'Hérault, s'interroge sur le souhait « faire de la France le leader européen de l'agroécologie », et pour cela « faire de l'apiculture le fer de lance de l'agroécologie ». Selon lui, c'est mal parti si l'agriculture ne prend pas, dans le même temps, une virage pour être « moins toxique, plus respectueuse de l'environnement ». Au banc des accusés : les néonicotinoïdes, bien sûr, mais plus généralement l'ensemble des pesticides systémiques ; ainsi que la volonté de « modernisation » de l'apiculture avec le plan de développement durable de l'apiculture, où, reconnaît-il, « tout n'est pas négatif », mais dans lequel on peut s'inquiéter de la « sélection des ressources génétiques » des abeilles et de l'environnement dans lequel elles évoluent.
L'abeille, indicatrice des écosystèmes : un colloque éclairant
Philippe LAMOTTE, AuteurSept ans après une première journée d'étude consacrée au sort des petits hyménoptères - en juin 2006 -, Nature & Progrès Belgique, dans le cadre de l'action 15 du Plan Abeilles du Secrétariat d'Etat fédéral de l'Environnement, a réuni, le 6 juin 2013, des spécialistes belges et français. L'objectif était de mesurer l'évolution de la situation, et cela, au moment où la Commission européenne venait de suspendre l'autorisation de certains pesticides néonicotinoïdes, dont Nature & Progrès préconise l'interdiction depuis le début de leur fabrication. En effet, derrière l'abeille domestique Apis mellifera, se cache une multitude d'autres insectes pollinisateurs également menacés. Avec les lépidoptères, les abeilles jouent un rôle fondamental de pollinisation des cultures, mais aussi des plantes sauvages, au bénéfice général des écosystèmes. Les bourdons figurent parmi les abeilles sauvages les plus menacées. Compte-rendu des exposés et débats : Améliorer le sort des butineuses ; Le miel contaminé, lui aussi ; Les effets cocktails mieux connus ; La technologie à la rescousse ; Le poids des lobbies.
Beyond the Birds and the Bees: Effects of Neonicotinoid Insecticides on Agriculturally Important Beneficial Insects
Jennifer HOPWOOD, Auteur ; Scott H. BLACK, Auteur ; Mace VAUGHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PORTLAND (628 NE Broadway Ste 200, 97232, UNITED STATES) : THE XERCES SOCIETY FOR INVERTEBRATE CONSERVATION | 2013Les néonicotinoïdes sont l'un des groupes d'insecticides les plus utilisés à travers le monde. Ils sont utilisés en remplacement d'autres composés organophosphatés qui font face à des restrictions réglementaires à cause des risques potentiels sur l'environnement et sur la santé. Les néonicotinoïdes ont été proposés comme des produits à moindre impact environnemental et à faible risque pour la santé. De nouvelles études ont été réalisées et montrent que les néonicotinoïdes représentent un danger potentiel pour les abeilles et les oiseaux, mais aussi pour d'autres espèces bénéfiques, notamment certains arthropodes. Ces recherches montrent que les néonicotinoïdes représentent une menace pour cette faune qui comprend des prédateurs d'insectes nuisibles et des parasitoïdes. Les impacts des néonicotinoïdes sur l'environnement peuvent être observés sur de longues durées, car ils peuvent rester dans le sol des mois, voire des années, après une application. Des résidus ont été trouvés dans les sols trois ans après des cultures de soya et de maïs. Les commentaires des chercheurs concernant les néonicotinoïdes indiquent qu'ils présentent moins de danger pour la faune bénéfique que les pesticides qui les ont précédés. Toutefois, ils conviennent que leur utilisation est une menace aux services de pollinisation, aux contrôles biologiques et potentiellement à la santé du sol. Selon les recommandations de l'étude, les néonicotinoïdes doivent être le dernier recours en régie conventionnelle dans le processus de gestion intégrée des insectes. Aux États-Unis, l'agence de protection environnementale (EPA) doit suspendre certaines catégories de néonicotinoïdes afin de mieux évaluer le risque lié à leur utilisation. L'EPA doit aussi augmenter le nombre d'espèces étudiées dans le processus d'évaluation de risques des pesticides. Cette évaluation doit mieux tenir compte des effets à long terme des pesticides.