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ILE-DE-FRANCE |


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100 % cosmétique bio : Expériences croisées de deux magasins spécialisés en beauté naturelle
BIO-LINEAIRES, AuteurFrédérique Warnet (L'Herbe à Savon, à Paris) et Marlène Pernot (M & B Bio, à Nancy) sont toutes les deux gérantes de magasins spécialisés en cosmétique bio. Dans cet article, elles présentent tour à tour leur magasin, puis expliquent le concept de leur enseigne, sur quels critères elles ont choisi leurs marques et leurs gammes de produits, les relations avec les fournisseurs, avec les clients, leur implication dans la diffusion d'informations sur la cosmétique bio... Chacune à sa façon, elles contribuent au développement de cette filière et à la diversification de ses produits.
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Les 20 piges de l'Apij-Bat
Créée il y a 20 ans, l'association Apij-Bat, implantée en Île-de-France, conjugue insertion, écoconstruction et habitat social. Rémy Beauvisage, qui en a eu l'initiative, témoigne.
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Les 5 Fermes dédié au bio et au terroir
Albert Hadjez a racheté, en 2003, le magasin "Les 5 Fermes" qui est situé à quelques kms d'Etampes (Essonne). Il a sélectionné un assortiment entièrement composé de marques bio uniquement disponibles chez les spécialistes (plus de 50% de l'offre) et de produits de terroir. Pour Albert Hadjez, l'idée est de proposer des produits premium, qu'on ne trouve pas ailleurs, et à terme de faire une marque de distributeur premium qui porterait les valeurs de l'enseigne. Pour les fruits et légumes, les prix sont 10 à 15% plus élevés que les standards du marché. Côté boucherie et poissonnerie, une offre préemballée est disponible en rayon. Le rayon vin est doté d'une mention spéciale et une partie du magasin est réservée aux plantes d'intérieurs. L'originalité du magasin réside dans le fonctionnement en duo avec Leader Price.
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7ème édition : 2020 : Les Trophées de l'Excellence Bio : Présentation des 8 finalistes
Chaque année, lAgence BIO et le Crédit Agricole organisent les Trophées de lExcellence Bio. Ce concours, ouvert à tous les acteurs bio, producteurs, entreprises, distributeurs ou associations, a vocation à mettre en lumière le caractère dynamique et innovant de lensemble de la filière biologique. Cette année, 60 dossiers de candidature ont été reçus, parmi lesquels le jury a retenu 8 finalistes. Présentation : - Catégorie Producteurs : À lAir Houblonné (Romain Chemin, producteur de houblon bio en Bretagne) ; Association de Promotion de l'Agroforesterie en Guadeloupe (Cédric Coutellier et son association accompagnent linstallation de nouveaux agriculteurs sur le foncier réduit de la Guadeloupe) ; Domaine Émile Grelier (En Nouvelle-Aquitaine, le mariage réussi entre viticulture et agroforesterie) ; SCI Graines équitables (En Occitanie, depuis 6 ans, 22 producteurs prônent ensemble lagroécologie et se préparent au réchauffement climatique ) ; - Catégorie Entreprises, Associations : BioDemain (Dans les Hauts-de-France, deux étudiants achètent au prix du bio des produits issus dexploitations en cours de conversion et comptent sur le soutien des consommateurs engagés ; Groupement Régional Alimentaire de Proximité (en Auvergne-Rhône-Alpes, ce groupement met à la disposition dune cinquantaine de structures bio une logistique et un réseau communs ; Rutabago (Paniers de légumes bio en Ile-de-France) ; France Cake Tradition (Dans les Hauts-de-France, un pain d'épices bio et local grâce à une filière de sucre de betteraves).
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Accompagner et former
ENTRAID'OC, AuteurFrançois Guesdon, qui s'est installé en maraîchage bio en 2014, en Seine-et-Marne, est d'abord passé par un espace test fondé par les Champs des Possibles. Aujourd'hui, cest lui qui accueille sur son exploitation, devenue espace test, une porteuse de projet qui y fait ses premières armes : Daphné. Dans cet article, ils témoignent tous les deux de cet accompagnement dont ils ont pu bénéficier et de la force du collectif.
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Agriculture : Du bio, vite
Tripler les surfaces bio en trois ans en Ile-de-France ? Tel est l'objectif de la Région Ile-de-France, qui a réuni les "Ateliers de la bio" en mai, où tous les acteurs étaient représentés. Les solutions proposées : plateforme régionale de recherche multi-acteurs, label régional, sensibilisation, augmentation de la DJA pour les bios, réduction d'impôts. La Région quant à elle propose de jouer la carte des approvisionnements locaux en restauration collective
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L'agriculture biologique : Un levier de développement durable des territoires : Retours d'expériences, outils et méthodes pour les collectivités
GAB ILE-DE-FRANCE, Auteur ; FNAB, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2016Une formation à destination des élus et des agents territoriaux franciliens a été organisée au mois davril dernier par le GAB Île-de-France avec la Fédération Nationale dAgriculture Biologique. Intitulée « Lagriculture biologique : un levier de développement durable des territoires », elle avait pour objectif denclencher une dynamique pour le développement de lAB dans les territoires. Fondée sur des retours dexpériences réussies et en cours, cette formation sest articulée autour de 4 axes : lintégration de lAB dans la planification territoriale, la mobilisation du foncier pour linstallation dagriculteurs, le développement des circuits courts et de proximité pour la restauration collective, la prévention des pollutions agricoles pour protéger la ressource en eau. Ce document propose une synthèse des échanges et un point sur les outils à disposition des collectivités. Les collectivités territoriales disposent en effet des compétences pour mettre en place des politiques transversales de développement durable dans lesquelles lAB a toute sa place : Agenda 21, Plan Climat Énergie Territorial, protection de la ressource en eau et des milieux naturels, documents durbanisme Parallèlement, lAB répond aux enjeux auxquels les collectivités sont confrontées en termes de développement économique, demploi, dattractivité et daménagement du territoire, de santé publique, denvironnement ou de qualité de leau.
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Agriculture biologique et qualité des ressources en eau dans le bassin de la Seine : Caractérisation des pratiques et applications territorialisées
L'agriculture intensive qui caractérise le bassin de la Seine depuis une cinquantaine d'années compromet aujourd'hui la qualité des eaux souterraines et de surface, notamment par la contamination nitrique. Le premier objectif de cette thèse consiste à évaluer les performances de systèmes agricoles alternatifs, en termes de capacité productive et de risque de lixiviation nitrique, à travers le bilan d'azote des sols. La relation fertilisation / rendement / surplus des systèmes agricoles est étudiée et approfondie, d'une part pour établir leurs trajectoires d'évolution dans 124 pays au cours des 50 dernières années à travers les données de la FAO, d'autre part pour comparer les performances agro-environnementales des principales rotations biologiques rencontrées dans le bassin de la Seine avec celles des rotations pratiquées en agriculture conventionnelle raisonnée. La relation qui existe entre surplus, lixiviation et concentration des eaux de drainage sous terres arables et prairies permanentes est établie sur une base empirique. Une seconde partie traite de l'application du cadre conceptuel d'analyse technique ainsi développé dans des territoires particuliers pour éclairer et orienter des logiques d'acteurs et crédibiliser certaines alternatives susceptibles de nourrir une nécessaire transition vers des agrosystèmes plus durables. Une analyse détaillée de la situation des captages de la Plaine du Saulce, qui alimentent la ville d'Auxerre, et celle du champ captant de Flins-Aubergenville, qui fournit en eau potable l'Ouest parisien, est ainsi présentée. Des scénarios alternatifs, allant au-delà des simples aménagements de pratiques, sont proposés, en tenant compte du contexte géographique et hydrogéologique propre à chaque cas d'étude.
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Agriculture paysanne : Seine-et-Marne : "Refaire confiance à nos intuitions"
Seul producteur de Brie de Melun en AB, le couple Boudin raconte sa conversion à l'AB en 1997. Après plusieurs années de cultures intensives en conventionnel (pois, blé, colza), ils décident, devant la dégradation de leurs terres, de replacer la prairie au coeur du système d'exploitation, et de fabriquer leur fromage. Le démarrage est toutefois difficile, faute de temps pour s'occuper efficacement de la commercialisation. Les AMAP et autres types de vente directe pourront peut-être pallier ces méventes.
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L'agriculture aux portes de Paris
Guy DUBON, AuteurL'Agence des espaces verts d'Ile-de-France s'est associée à la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) afin de maintenir des espaces verts périurbains et développer l'agriculture biologique. Cette action a pour but de redynamiser l'agriculture locale, suite à la diminution de 60% des exploitations agricoles et de 19% des surfaces agricoles en 30 ans, dans cette région. L'AEV a acquis 1 600 hectares et propose les terrains en location à des agriculteurs bio. Cette surface représente près de 13% de la propriété régionale. Un plan bio Etat-Région vient appuyer cette démarche avec un objectif de tripler le nombre d'exploitations bio d'ici 2013.
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L'agriculture urbaine en six actes
L'écologie est une science et réfère à la relation de l'homme à son milieu de vie, respectueux de son environnement. L'écologie, au cours de l'histoire, a pris différentes connotations, telles que l'écologie sociale, politique, scientifique. Or, l'agriculture urbaine est un bon exemple d'outils développés par l'écologie scientifique. L'article aborde six approches de l'agriculture urbaine : - Les origines de l'agriculture urbaine : l'agriculture urbaine trouve son origine dans les jardins ouvriers ; - Paris, 19ème siècle : Paris abritait ce type de jardin au milieu du 19ème siècle. Et ceux-ci étaient entretenus de telles manières qu'ils permettaient de produire des légumes de façon intensive, recyclant le crottin de cheval ; - Palo Alto (Californie), 1972 : dans les années 1970, des amis transforment un terrain de presque deux hectares en jardin. Leur volonté est de prouver qu'il est possible d'améliorer la productivité agricole à petite échelle et ainsi contribuer à réduire la faim dans le monde. Le sol et les intrants sont traités selon les principes de l'agriculture biologique ; - Cuba, 1991 : pour faire face à l'effondrement du bloc soviétique et à l'embargo des Etats-Unis, Cuba doit se construire autour de l'autosuffisance alimentaire, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Les citadins optent pour la voie de l'agriculture biologique. L'agriculture urbaine offre ainsi des possibilités de production importantes en terme de cultures vivrières ; - Montréal, aujourd'hui : à Montréal, les jardins de ce type occupent 11 hectares d'une ville qui a une superficie de 49 500 ha. Les 1 000 parcs de la ville représentent 4 700 ha et les jardins communautaires sont l'équivalent de 0,23 % de la superficie des parcs. Si 10% du territoire des parcs étaient aménagés pour les jardins intensifs, 470 ha contribueraient à la production de légumes frais, 28 000 habitants sur 1,8 millions auraient accès au jardinage ; - Demain, l'éco-cité : quelques exemples d'une intégration contemporaine de l'écologie viennent étayer l'universalité de l'agriculture urbaine.
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L'agro-écologie à la Bergerie nationale
Lionel GOUPIL, Auteur ; Vincent DANIEL, Auteur | RAMBOUILLET Cedex (Parc du Château, CS 40609, 78 514, FRANCE) : CEZ - BERGERIE NATIONALE | 2017Cette vidéo de 17 minutes présente la Bergerie nationale (avec une diversité de paysages, supports de biodiversité) et ses principales actions en matière d'agro-écologie. Les terres de la Bergerie nationale, cultivées en agriculture biologique, présentent une forte proportion de prairies qui nourrissent les vaches laitières et les ovins de l'exploitation. Les prairies sont constituées d'associations graminées/légumineuses et conduites en pâturage cellulaire. Une partie des céréales consommées par les animaux est produite sur l'exploitation. La fertilisation des sols est assurée par du compost produit par la ferme. L'autonomie de l'exploitation est fortement recherchée. Une partie des produits de l'élevage est commercialisée en circuits courts (laine, lait, viande).
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Alice au jardin des trouvailles
Blandine FLIPO, AuteurUne bande d'artistes a décidé de faire vivre, Rue de la Chapelle, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, une maison, mais surtout un jardin de 800 m². Bien qu'abandonnés, la maison et le terrain appartiennent à Paris Habitat (l'ensemble ayant été racheté, en 2008, suite à la mort de sa propriétaire, Alice Blanc). Les artistes nomment le lieu « Le jardin d'Alice ». Sara Renaud et ses camarades artistes se rendent à la mairie afin de l'associer à leur démarche et Paris Habitat finit par se laisser convaincre. Les artistes peuvent investir l'espace. Bruno Dumont, peintre touche-à-tout, à la recherche d'un endroit pour réaliser un exemple d'éco-habitat à échelle humaine, dans un endroit urbanisé, trouve, avec ce jardin, un endroit idéal. Outre la construction d'une maison écologique de 20 m² habitable (coût 1 000 ), il décide, avec l'équipe, de s'investir à fond dans le jardin. Commencent les activités pour un jardin d'été : détermination d'un périmètre, mélange de la terre en surface avec du bois raméal fragmenté (BRF), apport de compost (fourni au bout de six mois par les toilettes sèches installées par Bruno). Résultat : plantes aromatiques, courgettes, aubergines, tomates font le bonheur des habitants du jardin d'Alice, ainsi que des voisins. L'ancienne maison d'Alice Blanc est aménagée pour accueillir des évènements Reste que le projet de loi Loppsi 2 a failli mettre un terme à la belle harmonie du lieu, en fin d'année 2010. Le combat pour préserver ce lieu "a permis... de considérer notre projet de manière plus globale, comme un acte nécessaire, militant", estime Sara. Un encart revient sur l'article 32 ter de la loi Loppsi.
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Alterconsos : un partenariat réussi avec des paysans normands
Emmanuel MARIE, AuteurUn réseau de 800 familles d'Ile-de-France consomme des produits paysans normands toute l'année grâce à un partenariat solidaire. Comment ? C'est l'objet de cet article. Depuis 2004, une quinzaine de groupements de consommateurs commandent chaque mois leurs produits par Internet à un groupement d'intérêt économique (GIE) de paysans normands, issu d'un des leaders de la Confédération paysanne, François Dufour. Chaque groupement de consommateurs s'organise comme il le souhaite. La quinzaine de producteurs fournit légumes, fruits, jus de fruit, cidre, volailles, viande bovine, ovine et porcine, laitages, pain, miel et ufs, pas nécessairement bio, mais issus de l'agriculture durable. Un camion, conduit alternativement par les différents producteurs, transporte les produits aux portes de la capitale, relayé par la suite par un autre véhicule plus petit pour livrer aux différents endroits. Une fois par an, tous les producteurs et les groupes de consommateurs se réunissent pour échanger sur l'année écoulée et planifier la suivante... D'autres groupes de paysans et de consommateurs sont en voie de construction, sur des modèles analogues (voir www.alterconsos.fr).
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L'AMAP de la Butte
Parcours d'un ancien élève de la formation en bio-dynamie d'Alsace, qui commercialise sa production au travers d'une AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) de Paris. L'association achète à l'avance la production, permettant ainsi à Vivien d'avoir une trésorerie pour investir dans le matériel par exemple. Ce système permet en même temps de sensibiliser les consommateurs aux méthodes agricoles biodynamiques adoptées par Vivien. L'auteur fait un rappel sur l'organisation et les principes d'une AMAP.