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Documents disponibles dans cette catégorie (31)


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Grandes cultures : Lutte contre les dégâts d'oiseaux
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures, les producteurs bio sont souvent démunis face aux dégâts doiseaux (corvidés, pigeons ). Témoignages dagriculteurs, résultats du colloque organisé par Terres Inovia et ses partenaires, le 24 novembre 2022, sur ce sujet et présentation de moyens de lutte se succèdent dans ce dossier. La stratégie gagnante consiste souvent à combiner plusieurs moyens de lutte (canons effaroucheurs, cerfs-volants, épaves avec radio, renards empaillés, épouvantails, canons effaroucheurs pyrooptiques qui combinent sonore et visuel, modification de lassolement, plantes de services, agrainage dissuasif, présence humaine), et ce, de façon aléatoire. En effet, ces espèces sont très intelligentes et shabituent très vite. Selon plusieurs agriculteurs, la présence humaine (en bougeant dans la parcelle de façon à être vu) reste le moyen le plus efficace, en particulier pour les corvidés dont la principale menace reste lhomme, mais cest un moyen chronophage. Les pigeons ont tendance à se sédentariser et sont beaucoup moins craintifs, ce qui accentue le problème. Olivier Chaloche, agriculteur bio dans le Loiret, note toutefois que les corbeaux, en dehors des stades jeunes du maïs où ils sont indésirables, sont utiles à lécosystème car ils consomment des insectes et des taupins.
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Bio-portrait : En Kanette, chez les pionniers de la bière fermière bio et paysanne ; Pourquoi produire du houblon Nature & Progrès ? ; Pourquoi et comment faire sa bière ?
Jérôme GOUST, Auteur ; Annie KERGOURLAY, Auteur ; Julien GUNTHER, AuteurDans cette série d'articles dédiés à la production de bière, le premier met à l'honneur Annick et Christian Garland, paysans-brasseurs dans le Sud du Tarn. Éleveurs caprins et producteurs de fromages de chèvre bio depuis 1979, le couple a ensuite complété sa production avec des céréales (orge, blé) qu'ils transformaient en farine. C'est au début des années 1990, après l'abandon de la fromagerie, qu'Annie et Christian ont créé leur première production de bière, d'abord avec du houblon sauvage. D'essai en essai, la production s'est développée et la ferme s'est agrandie pour faire place à de nouveaux bâtiments. Des outils ont été conçus maison pour répondre aux besoins de la chaîne de fabrication. Aujourd'hui co-gérée par leurs filles Julia et Flora, la ferme est autonome en houblon. La bière est commercialisée en bouteilles et en fûts sur les circuits courts de la région (vente directe, épiceries, cafés et restaurants, événements, etc.). L'article suivant traite de l'évolution de la culture de houblon et fournit des informations sur les propriétés médicinales de cette plante, ainsi que des éléments techniques pour la cultiver, de l'implantation à la récolte. Trois houblonniers bio avec la mention Nature & Progrès partagent leurs expériences : Johann Laskowski dans les Yvelines (78), Riquier Thévenin dans le Nord (59) et Antoine Floury en Bretagne. Pour finir, le troisième article présente le guide du brassage amateur, publié par Julien Gunther de la Brasserie Grenaille, en Meurthe-et-Moselle.
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Produire du soja bio partout en France : Un défi à relever en s'adaptant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa demande en soja bio produit en France est croissante, aussi bien pour l'alimentation animale qu'humaine. Pour répondre à celle-ci, de nouveaux producteurs implantent du soja dans le bassin traditionnel du Sud-Ouest, mais aussi au-delà. Plus au Nord, la principale contrainte pour la culture de soja est de pouvoir atteindre la somme de températures nécessaire au développement de la culture. En théorie, cela est possible pour certaines variétés (groupes de précovité 000 et 0000), mais il faut le confirmer sur le terrain. Autre point capital pour la réussite du soja : la bonne inoculation des graines, avec des bactéries indispensables à cette culture mais qui ne sont pas présentes naturellement dans les sols européens. Des retours de terrain - techniques et économiques - pour la campagne 2021, de la part d'agriculteurs ou issus d'essais réalisés dans le cadre du projet Cap Protéines notamment, sont présentés pour la Bourgogne, l'Occitanie, le Maine-et-Loire et les Yvelines. L'année 2021, humide au printemps et relativement fraîche en été, n'a pas été favorable à la culture du soja, et les essais se sont poursuivis en 2022.
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Bergerie Nationale de Rambouillet : Le méteil au service de la cohérence agro-écologique
Françoise DEGACHE, Auteur ; Claire DUROX, Auteur ; Jean-Marie MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa ferme de la Bergerie Nationale de Rambouillet sinvestit depuis les années 2000 dans la mise en place de pratiques plus durables et sest convertie à la bio en 2015. Son objectif est daméliorer la valorisation des produits de la ferme et de réduire ses coûts. Pour cela, elle a recentré ses productions autour dun atelier de vaches laitières et dun atelier dovins viande (ce dernier nest pas encore en bio, il devrait entamer sa conversion en 2019). En 2015, la gestion de la SAU de 260 ha a été revue pour assurer lautonomie de lexploitation, ainsi que la qualité des productions. Des méteils ont ainsi été intégrés à la rotation. Un mélange davoine, triticale, pois et vesce est implanté sur 35 ha. Il permet de couvrir une grande partie des besoins énergétiques et protéiques des troupeaux. Il est soit récolté en fourrage enrubanné, soit en grains, selon les besoins et les conditions climatiques. Lexploitation teste aussi des mélanges plus protéinés (avoine, pois fourrager, vesce, féverole, avec lajout ou non de trèfle). Pour les méteils enrubannés, lobjectif est double : pouvoir récolter plus tôt, à un stade encore immature pour que la céréale soit plus riche et digestible, et pouvoir implanter une culture estivale derrière le méteil.
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Un bloc à lécher contre les strongles
Bérenger MOREL, AuteurSalins agriculture propose un nouveau bloc de sel à lécher pour les ruminants. Il présente la particularité daider les brebis à gérer le parasitisme. Ce bloc, nommé Sodivert Actif, est composé en grande partie de végétaux tels que la tanaisie, le fenugrec, lail, le thym ou encore labsinthe, qui permettent daider les animaux à lutter contre les paramphistomes, les douves et les strongles. Aucun délai dattente nest nécessaire entre son ingestion par les animaux et leur commercialisation. Il a été testé sur les 110 brebis de la ferme expérimentale dAgroParisTech, dans les Yvelines. Pierre-Henri Pomport, qui en est le directeur adjoint, a effectivement constaté une réduction de la pression des strongles. Les brebis qui lont consommé ont également perdu deux fois moins de poids que le lot de brebis témoin dans un contexte d'aléas climatiques qui ont diminué la qualité herbagère. PConcernant l'utilisation, la tenue du bloc nest par contre pas optimale en conditions humides (il se délite).
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Thierry Legris, dans les Yvelines : Un assolement en évolution
Jean-Martial POUPEAU, AuteurInstallé dans les Yvelines, Thierry Legris cultive 145 ha. La conversion de l'exploitation à l'agriculture biologique s'est faite progressivement, entre 2001 et 2006. Les premières années, l'agriculteur a conservé une rotation courte, intégrant pour deux tiers des cultures d'hiver et pour un tiers des cultures de printemps. Toutefois, malgré des opérations de désherbage mécanique répétées, la pression des adventices est très vite devenue problématique, notamment avec de fortes présences de folle-avoine, de gaillet et de vulpin. Afin de renverser la tendance, Thierry Legris a apporté plusieurs ajustements à son assolement et à ses pratiques, et ce, de manière la plus adaptée possible aux différents types de sols qui constituent son parcellaire : introduction de la luzerne, semis du blé uniquement derrière des légumineuses (luzerne, lentille, féverole) ou parfois derrière une association pois fourrager-triticale, etc. La présence de maïs dans l'assolement, culture d'été relativement facile à conduire dans les conditions pédoclimatiques de l'exploitation, permet également de lutter contre la folle-avoine en cassant le cycle de l'adventice. Thierry Legris s'est par ailleurs essayé aux techniques culturales simplifiées mais sans succès.
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Réformer ses poules sans les tuer : La course à léthique animale
Cécile MARCUS, AuteurEn février 2017, voyait le jour une start-up, Poulehouse, basée sur un concept totalement nouveau : faire en sorte que, à la fin de leur vie de pondeuses, les poules ne soient plus abattues, mais mises en refuge ou encore, à terme, gardées sur lexploitation (contre indemnisation du producteur). Les ufs sont alors vendus 1 euro luf. Le refuge va démarrer ses activités le jour en février 2018. Ces ufs sont commercialisés via le réseau Biocoop au rythme actuel de 15 à 20 000 ufs par semaine. Avec comme slogan sur les boîtes « Luf qui ne tue pas la poule », ce produit touche plutôt des consommateurs de grandes villes cherchant à avoir une démarche éthique dans leur acte dachat. Mais cette expérience grandeur nature pose des questions : sa viabilité, notamment économique, des questions concernant l'interdiction de l'épointage de Poulehouse, ou encore limpact possible sur les filières, même si elle a le mérite dinterroger et de mettre léthique au cur du problème.
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L'agro-écologie à la Bergerie nationale
Lionel GOUPIL, Auteur ; Vincent DANIEL, Auteur | RAMBOUILLET Cedex (Parc du Château, CS 40609, 78 514, FRANCE) : CEZ - BERGERIE NATIONALE | 2017Cette vidéo de 17 minutes présente la Bergerie nationale (avec une diversité de paysages, supports de biodiversité) et ses principales actions en matière d'agro-écologie. Les terres de la Bergerie nationale, cultivées en agriculture biologique, présentent une forte proportion de prairies qui nourrissent les vaches laitières et les ovins de l'exploitation. Les prairies sont constituées d'associations graminées/légumineuses et conduites en pâturage cellulaire. Une partie des céréales consommées par les animaux est produite sur l'exploitation. La fertilisation des sols est assurée par du compost produit par la ferme. L'autonomie de l'exploitation est fortement recherchée. Une partie des produits de l'élevage est commercialisée en circuits courts (laine, lait, viande).
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Les écimeuses ont le vent en poupe
Ludovic VIMOND, AuteurLécimage des adventices est une pratique de « rattrapage » de plus en plus utilisée en cultures céréalières, bio et conventionnelles. Cet article expose lévolution des outils utilisés, de lauto-construction à partir dautres outils à la fabrication par des constructeurs. Il présente les différents modèles actuellement sur le marché, ainsi que les perspectives dinnovations telles que lexportation des adventices coupées pour éviter leur maturation au sol. Un encart met en avant les expériences en termes décimage de Christophe Vallon, céréalier bio dans les Yvelines, et de son voisin, Rick Vandooren, céréalier, meunier et boulanger en bio. Ils ont commencé par une écimeuse auto-construite avec une écimeuse-rogneuse viticole. Aujourdhui, ils utilisent un outil construit par lentreprise Bionalan et devraient tester prochainement une écimeuse intégrale, avec exportation des adventices fauchées.
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Île-de-France : La Bergerie nationale s'allie à la filière bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÉtablissement public national destiné aux ressources et à la formation, la Bergerie nationale de Rambouillet, dans les Yvelines, poursuit sa route vers le 100 % bio, entamée en 2000. Fin 2016, le troupeau de 55 vaches laitières a été certifié bio. Pour la valorisation des 350 000 litres produits tous les ans, deux transformateurs se sont installés sur le site : la ferme de Sigy, qui transforme le lait en yaourts, fromages blancs et autres desserts lactés, et la société Ottanta, spécialisée dans les produits italiens comme la mozzarella ou la ricotta. C'est ensuite la coopérative bio d'Île-de-France qui assure la distribution pour la restauration collective et les magasins. Pour le développement de cette filière, les acteurs concernés ont bénéficié de l'accompagnement du Gab Île-de-France.
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Avec Gargamel, les bandes fleuries sont esthétiques et utiles
Antoine GARDARIN, AuteurLe projet Gargamel, pour Gestion agro-écologique des ravageurs de grandes cultures à l'aide de mélanges floraux, porté par l'unité Agronomie de l'Inra-AgroParisTech, entre 2013 et 2017, a pour objectif de : - mesurer la contribution de bandes fleuries à la gestion des ravageurs de grandes cultures ; - et déterminer à quel point la diversité végétale est nécessaire dans ces bandes fleuries. S'il est connu que celles-ci sont favorables à la présence des auxiliaires des cultures, leur réelle contribution à la protection des cultures est encore mal connue, de même que la composition des mélanges fleuris les plus adaptés. Les premiers résultats du projet ont pu montrer une réduction de 30 à 60 % de la présence de ravageurs dans la parcelle d'essai, avec la présence d'auxiliaires tels que des coccinelles, des araignées, des coléoptères ou encore des microguêpes.
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Agriculture biologique et qualité des ressources en eau dans le bassin de la Seine : Caractérisation des pratiques et applications territorialisées
L'agriculture intensive qui caractérise le bassin de la Seine depuis une cinquantaine d'années compromet aujourd'hui la qualité des eaux souterraines et de surface, notamment par la contamination nitrique. Le premier objectif de cette thèse consiste à évaluer les performances de systèmes agricoles alternatifs, en termes de capacité productive et de risque de lixiviation nitrique, à travers le bilan d'azote des sols. La relation fertilisation / rendement / surplus des systèmes agricoles est étudiée et approfondie, d'une part pour établir leurs trajectoires d'évolution dans 124 pays au cours des 50 dernières années à travers les données de la FAO, d'autre part pour comparer les performances agro-environnementales des principales rotations biologiques rencontrées dans le bassin de la Seine avec celles des rotations pratiquées en agriculture conventionnelle raisonnée. La relation qui existe entre surplus, lixiviation et concentration des eaux de drainage sous terres arables et prairies permanentes est établie sur une base empirique. Une seconde partie traite de l'application du cadre conceptuel d'analyse technique ainsi développé dans des territoires particuliers pour éclairer et orienter des logiques d'acteurs et crédibiliser certaines alternatives susceptibles de nourrir une nécessaire transition vers des agrosystèmes plus durables. Une analyse détaillée de la situation des captages de la Plaine du Saulce, qui alimentent la ville d'Auxerre, et celle du champ captant de Flins-Aubergenville, qui fournit en eau potable l'Ouest parisien, est ainsi présentée. Des scénarios alternatifs, allant au-delà des simples aménagements de pratiques, sont proposés, en tenant compte du contexte géographique et hydrogéologique propre à chaque cas d'étude.
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Earthworms in a 15 years agricultural trial
Céline PELOSI, Auteur ; Michel BERTRAND, Auteur ; Jodie THENARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes effets à moyen et long termes des systèmes agricoles alternatifs sur la biodiversité du sol méritent d'être étudiés plus attentivement. Pour ce faire, les espèces de vers de terre, ainsi que leur abondance et leur biomasse pour chacune, ont été comptabilisées dans les sols de trois systèmes agricoles différents conventionnel, biologique et en semis direct (agriculture de conservation) et à deux périodes 2005-2007 et 2011-2013 dans un essai mis en place en 1997 en région parisienne. A la première période d'échantillonnage, l'abondance en vers de terre ne diffère pas de manière significative entre les trois systèmes de production. A la deuxième période d'échantillonnage, les observations sont différentes. Les abondances moyennes en vers de terre sont passées, entre les deux périodes, de 122 à 408 individus/m² dans le système bio, de 121 à 386 individus/m² dans le système en semis direct, et de 149 à 216 individus/m² dans le système conventionnel. Ainsi, après 14 ans d'essai, les systèmes biologiques et en semis direct contiennent entre 1,5 et 2,3 fois plus de vers de terre que le système conventionnel. D'autres observations, à plus long terme, seront nécessaires pour confirmer ces évolutions.
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Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Île-de-France : Édition 2015 : Chiffres établis à fin 2014
L'Observatoire Régional de l'AB en Île-de-France a pour objectif de réaliser un bilan de la production bio et des circuits de distribution des producteurs de la région. Dans cette édition, sont présentés les chiffres clés de la bio concernant, entre autres, le nombre d'exploitations et leur répartition par département, les surfaces par département, par production, l'emploi, la transmission... Les tendances d'évolution de l'AB font l'objet d'une deuxième partie : progression des surfaces en bio depuis 2008, évolution du nombre d'exploitations et des surfaces en AB par département en 2013 et 2014, dynamiques de conversion et d'installation. La troisième partie est un focus sur l'eau et l'AB en Île-de-France (situation, évolution, actions mises en place...). Les chiffres clés des départements sont présentés en quatrième partie (types de productions, surfaces, évolution du nombre d'exploitations...). Dans la dernière partie, les productions végétales et animales sont présentées de façon détaillée, de l'amont à l'aval : surfaces consacrées, nombre d'ateliers, circuits de commercialisation..., avec un point sur le blé tendre meunier et sur la transformation des grandes cultures à la ferme.
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Dossier : L'eau, un bien commun à protéger
Patricia HEUZE, AuteurLa qualité de l'eau en Lorraine et au niveau national reste peu satisfaisante globalement, en raison notamment des pollutions d'origine agricole. L'agriculture biologique représente une solution efficace. Elle renvoie à un changement radical des pratiques, que les agriculteurs bio développent, obtenant une réduction nette de l'excédent en azote et des risques de lessivages. Le développement de l'AB passe toutefois aussi par une mobilisation politique, qui peut jouer un rôle important, en matière d'accès au foncier, de structuration de débouchés, d'accompagnement financier, etc. Plusieurs exemples, montrant une protection accrue de la ressource en eau en lien avec le développement de l'agriculture biologique, sont présentés : dans le Le Parc naturel régional de l'Avesnois (59), les Plaines et Vallées de Niort (79), ou dans la communauté de communes Seine-Eure (27)... Le dossier fait un état des lieux de l'urgence à agir en rappelant les mauvais indicateurs de la qualité de l'eau, les condamnations de l'État français par la Cour de justice européenne, ainsi que les surcoûts annuels engendrés, pour les ménages, par les pollutions d'origine agricole.