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Agriculture biologique et qualité des ressources en eau dans le bassin de la Seine : Caractérisation des pratiques et applications territorialisées
L'agriculture intensive qui caractérise le bassin de la Seine depuis une cinquantaine d'années compromet aujourd'hui la qualité des eaux souterraines et de surface, notamment par la contamination nitrique. Le premier objectif de cette thèse consiste à évaluer les performances de systèmes agricoles alternatifs, en termes de capacité productive et de risque de lixiviation nitrique, à travers le bilan d'azote des sols. La relation fertilisation / rendement / surplus des systèmes agricoles est étudiée et approfondie, d'une part pour établir leurs trajectoires d'évolution dans 124 pays au cours des 50 dernières années à travers les données de la FAO, d'autre part pour comparer les performances agro-environnementales des principales rotations biologiques rencontrées dans le bassin de la Seine avec celles des rotations pratiquées en agriculture conventionnelle raisonnée. La relation qui existe entre surplus, lixiviation et concentration des eaux de drainage sous terres arables et prairies permanentes est établie sur une base empirique. Une seconde partie traite de l'application du cadre conceptuel d'analyse technique ainsi développé dans des territoires particuliers pour éclairer et orienter des logiques d'acteurs et crédibiliser certaines alternatives susceptibles de nourrir une nécessaire transition vers des agrosystèmes plus durables. Une analyse détaillée de la situation des captages de la Plaine du Saulce, qui alimentent la ville d'Auxerre, et celle du champ captant de Flins-Aubergenville, qui fournit en eau potable l'Ouest parisien, est ainsi présentée. Des scénarios alternatifs, allant au-delà des simples aménagements de pratiques, sont proposés, en tenant compte du contexte géographique et hydrogéologique propre à chaque cas d'étude.
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L'agro-écologie à la Bergerie nationale
Lionel GOUPIL, Auteur ; Vincent DANIEL, Auteur | RAMBOUILLET Cedex (Parc du Château, CS 40609, 78 514, FRANCE) : CEZ - BERGERIE NATIONALE | 2017Cette vidéo de 17 minutes présente la Bergerie nationale (avec une diversité de paysages, supports de biodiversité) et ses principales actions en matière d'agro-écologie. Les terres de la Bergerie nationale, cultivées en agriculture biologique, présentent une forte proportion de prairies qui nourrissent les vaches laitières et les ovins de l'exploitation. Les prairies sont constituées d'associations graminées/légumineuses et conduites en pâturage cellulaire. Une partie des céréales consommées par les animaux est produite sur l'exploitation. La fertilisation des sols est assurée par du compost produit par la ferme. L'autonomie de l'exploitation est fortement recherchée. Une partie des produits de l'élevage est commercialisée en circuits courts (laine, lait, viande).
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Avec Gargamel, les bandes fleuries sont esthétiques et utiles
Antoine GARDARIN, AuteurLe projet Gargamel, pour Gestion agro-écologique des ravageurs de grandes cultures à l'aide de mélanges floraux, porté par l'unité Agronomie de l'Inra-AgroParisTech, entre 2013 et 2017, a pour objectif de : - mesurer la contribution de bandes fleuries à la gestion des ravageurs de grandes cultures ; - et déterminer à quel point la diversité végétale est nécessaire dans ces bandes fleuries. S'il est connu que celles-ci sont favorables à la présence des auxiliaires des cultures, leur réelle contribution à la protection des cultures est encore mal connue, de même que la composition des mélanges fleuris les plus adaptés. Les premiers résultats du projet ont pu montrer une réduction de 30 à 60 % de la présence de ravageurs dans la parcelle d'essai, avec la présence d'auxiliaires tels que des coccinelles, des araignées, des coléoptères ou encore des microguêpes.
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Bergerie Nationale de Rambouillet : Le méteil au service de la cohérence agro-écologique
Françoise DEGACHE, Auteur ; Claire DUROX, Auteur ; Jean-Marie MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa ferme de la Bergerie Nationale de Rambouillet sinvestit depuis les années 2000 dans la mise en place de pratiques plus durables et sest convertie à la bio en 2015. Son objectif est daméliorer la valorisation des produits de la ferme et de réduire ses coûts. Pour cela, elle a recentré ses productions autour dun atelier de vaches laitières et dun atelier dovins viande (ce dernier nest pas encore en bio, il devrait entamer sa conversion en 2019). En 2015, la gestion de la SAU de 260 ha a été revue pour assurer lautonomie de lexploitation, ainsi que la qualité des productions. Des méteils ont ainsi été intégrés à la rotation. Un mélange davoine, triticale, pois et vesce est implanté sur 35 ha. Il permet de couvrir une grande partie des besoins énergétiques et protéiques des troupeaux. Il est soit récolté en fourrage enrubanné, soit en grains, selon les besoins et les conditions climatiques. Lexploitation teste aussi des mélanges plus protéinés (avoine, pois fourrager, vesce, féverole, avec lajout ou non de trèfle). Pour les méteils enrubannés, lobjectif est double : pouvoir récolter plus tôt, à un stade encore immature pour que la céréale soit plus riche et digestible, et pouvoir implanter une culture estivale derrière le méteil.
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De bios légumes à proximité
Vincent DEMAZEL, AuteurLa ferme de la Haye, sur la commune des Mureaux, dans les Yvelines, a été acquise par l'intermédiaire de la Région Ile-de-France, de l'Agence des Espaces Verts, et mise à disposition de trois agriculteurs bio : deux maraîchers qui occupent 10 ha chacun, et un céréalier qui occupe 110 ha et produit également des légumes de plein champ. Pour valoriser au mieux les légumes bio, destinés à l'approvisionnement local de la restauration collective, la première légumerie bio en Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) a été montée. Xavier Dupuis, un des repreneurs de la ferme, a investi dans le bâtiment et les équipements. Avec trois autres agriculteurs et une association de producteurs biologiques, il a ainsi créé la Cuma Bio Val de Seine. Le réseau Cuma a investi à son tour dans des modules... Ces investissements collectifs ont bénéficié de l'appui financier de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie (50 % des investissements de la Cuma) et de la société Sas Isomir, entrée au capital social de la Cuma avec 2 % des parts (associé non coopérateur). Au total, la Cuma Bio Val de Seine a investi 107 000 . La prestation est assurée par de la main d'uvre qualifiée. Pour l'instant, sont traités essentiellement des carottes et des pommes de terre. L'inauguration officielle de ces installations a eu lieu le 14 mars 2012.
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Un bloc à lécher contre les strongles
Bérenger MOREL, AuteurSalins agriculture propose un nouveau bloc de sel à lécher pour les ruminants. Il présente la particularité daider les brebis à gérer le parasitisme. Ce bloc, nommé Sodivert Actif, est composé en grande partie de végétaux tels que la tanaisie, le fenugrec, lail, le thym ou encore labsinthe, qui permettent daider les animaux à lutter contre les paramphistomes, les douves et les strongles. Aucun délai dattente nest nécessaire entre son ingestion par les animaux et leur commercialisation. Il a été testé sur les 110 brebis de la ferme expérimentale dAgroParisTech, dans les Yvelines. Pierre-Henri Pomport, qui en est le directeur adjoint, a effectivement constaté une réduction de la pression des strongles. Les brebis qui lont consommé ont également perdu deux fois moins de poids que le lot de brebis témoin dans un contexte d'aléas climatiques qui ont diminué la qualité herbagère. PConcernant l'utilisation, la tenue du bloc nest par contre pas optimale en conditions humides (il se délite).
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Campagnes : résister au grignotage
Sandrine BOUCHER, AuteurAujourd'hui, en France, 35 % des exploitations agricoles sont en zone périurbaine, 9 % en zone urbaine (chiffres Agreste). Des agriculteurs, travaillant en maraîchage, grandes cultures et fourrage, implantés en périphérie de villes comme Lyon, Feyzin, Chassieu (Rhône), témoignent de l'impact de la proximité des villes sur leur activité. Christian Bardin, vice-président du Grand Parc, un espace naturel de détente et de baignade (Lyon), qui compte 17 exploitations agricoles dont deux en conversion bio, souligne l'évolution particulière de l'agriculture. Chaque jour, 35 hectares de terres agricoles sont urbanisés, ce qui représente, pour Serge Bonnefoy, responsable du réseau Terres en villes, créé en 2000, quatre fois plus d'espace consommé par la France que par l'Allemagne (à population égale). Alors que des paysans n'arrivent ni à acheter, ni à louer, des vergers et des prés sont abandonnés, et des terres agricoles sont vendues en terrain constructible. Outre les documents d'urbanisme (SCOT, PLU), des dispositifs existent qui permettent aux collectivités de pérenniser les terres cultivables : zones agricoles protégées (ZAP), créées en 1999, périmètres naturels et agricoles périurbains (Penap), depuis 2005. Bernard Giraudy, ancien maire de Vernouillet (Yvelines), a été à l'initiative de l'une des rares ZAP de France. L'agglomération lyonnaise a opté pour le Penap (comme le précise Véronique Hartmann, chargée de mission au Grand Lyon). Par ailleurs, des projets de soutien ou de réinstallation, pour la préservation des terres agricoles émergent : soutien aux circuits courts et développement du pâturage dans un marais (Besançon) Un encart est réservé à la relocalisation de l'agriculture au plus proche des villes (éléments de réponses avec Bernard Pecqueur, géographe, spécialiste du développement local et professeur à l'université Joseph Fourier (Grenoble)).
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Concilier performances environnementales et rendements élevés : premières évaluations de systèmes de culture innovants sous contraintes
Caroline COLNENNE-DAVID, Auteur ; Gilles GRANDEAU, Auteur ; Thierry DORÉ, AuteurUn projet « Systèmes de culture innovants sous contraintes », conduit notamment par l'INRA et AgroParisTech, a été mis en place en 2008 pour concevoir des systèmes de cultures innovants qui doivent répondre à trois objectifs : - satisfaire une contrainte majeure (réduire la consommation d'énergie fossile, s'interdire l'utilisation de pesticides, limiter les gaz à effet de serre) ; - respecter des objectifs environnementaux multiples (diminuer les impacts des produits phytosanitaires sur le milieu, limiter les risques de pertes de nitrates ) ; - atteindre des niveaux de production élevés. Ces systèmes ont ensuite été évalués ex ante à l'aide de différents outils/modèles d'évaluation multicritères afin de définir le meilleur prototype. Ils ont ensuite été mis à l'épreuve dans le cadre d'une expérimentation longue durée (10 ans) sur grandes cultures. Cet article décrit les systèmes de culture innovants conçus et présente les principaux résultats obtenus au cours des trois premières campagnes d'expérimentation. Il apparaît que les objectifs environnementaux affichés sont en général atteints et que les objectifs de production correspondent régulièrement aux prévisions. Enfin, les contraintes majeures « réduction des pesticides » et « réduction de l'énergie fossile » sont atteintes. Pour évaluer la satisfaction de la contrainte « diminution des GES », des analyses du stock de carbone dans les sols sont encore nécessaires. Ces résultats sont très encourageants et permettent de mettre en évidence que satisfaire des critères environnementaux ambitieux et atteindre des niveaux de production élevés ne sont pas forcément des objectifs antagonistes.
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Désherbage : Tirons les leçons du bio
Christian GLORIA, AuteurPour lutter contre les adventices, les agriculteurs bio combinent différentes techniques : rotation culturale, utilisation adaptée des outils de destruction mécanique, date et densité du semis, choix des variétés de blé, fertilisation et interventions à l'interculture. Cet article présente les témoignages de deux agriculteurs bio d'Ile-de-France : l'un utilisant la luzerne dans ses rotations et l'autre, non, faute de débouchés. Deux tableaux présentant les interventions mécaniques de chacun (dates, outils, temps de travail) permettent d'illustrer leur expérience.
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Dossier : L'eau, un bien commun à protéger
Patricia HEUZE, AuteurLa qualité de l'eau en Lorraine et au niveau national reste peu satisfaisante globalement, en raison notamment des pollutions d'origine agricole. L'agriculture biologique représente une solution efficace. Elle renvoie à un changement radical des pratiques, que les agriculteurs bio développent, obtenant une réduction nette de l'excédent en azote et des risques de lessivages. Le développement de l'AB passe toutefois aussi par une mobilisation politique, qui peut jouer un rôle important, en matière d'accès au foncier, de structuration de débouchés, d'accompagnement financier, etc. Plusieurs exemples, montrant une protection accrue de la ressource en eau en lien avec le développement de l'agriculture biologique, sont présentés : dans le Le Parc naturel régional de l'Avesnois (59), les Plaines et Vallées de Niort (79), ou dans la communauté de communes Seine-Eure (27)... Le dossier fait un état des lieux de l'urgence à agir en rappelant les mauvais indicateurs de la qualité de l'eau, les condamnations de l'État français par la Cour de justice européenne, ainsi que les surcoûts annuels engendrés, pour les ménages, par les pollutions d'origine agricole.
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Earthworms in a 15 years agricultural trial
Céline PELOSI, Auteur ; Michel BERTRAND, Auteur ; Jodie THENARD, Auteur ; ET AL., AuteurLes effets à moyen et long termes des systèmes agricoles alternatifs sur la biodiversité du sol méritent d'être étudiés plus attentivement. Pour ce faire, les espèces de vers de terre, ainsi que leur abondance et leur biomasse pour chacune, ont été comptabilisées dans les sols de trois systèmes agricoles différents conventionnel, biologique et en semis direct (agriculture de conservation) et à deux périodes 2005-2007 et 2011-2013 dans un essai mis en place en 1997 en région parisienne. A la première période d'échantillonnage, l'abondance en vers de terre ne diffère pas de manière significative entre les trois systèmes de production. A la deuxième période d'échantillonnage, les observations sont différentes. Les abondances moyennes en vers de terre sont passées, entre les deux périodes, de 122 à 408 individus/m² dans le système bio, de 121 à 386 individus/m² dans le système en semis direct, et de 149 à 216 individus/m² dans le système conventionnel. Ainsi, après 14 ans d'essai, les systèmes biologiques et en semis direct contiennent entre 1,5 et 2,3 fois plus de vers de terre que le système conventionnel. D'autres observations, à plus long terme, seront nécessaires pour confirmer ces évolutions.
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Les écimeuses ont le vent en poupe
Ludovic VIMOND, AuteurLécimage des adventices est une pratique de « rattrapage » de plus en plus utilisée en cultures céréalières, bio et conventionnelles. Cet article expose lévolution des outils utilisés, de lauto-construction à partir dautres outils à la fabrication par des constructeurs. Il présente les différents modèles actuellement sur le marché, ainsi que les perspectives dinnovations telles que lexportation des adventices coupées pour éviter leur maturation au sol. Un encart met en avant les expériences en termes décimage de Christophe Vallon, céréalier bio dans les Yvelines, et de son voisin, Rick Vandooren, céréalier, meunier et boulanger en bio. Ils ont commencé par une écimeuse auto-construite avec une écimeuse-rogneuse viticole. Aujourdhui, ils utilisent un outil construit par lentreprise Bionalan et devraient tester prochainement une écimeuse intégrale, avec exportation des adventices fauchées.
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Ferme expérimentale de Grignon : Produire propre et plus
S. FAVRE, AuteurLa ferme expérimentale de l'école AgroParisTech, dans les Yvelines, a réduit sa consommation d'énergie de 24 % en cinq ans, dans le cadre du dispositif Grignon Energie positive, l'objectif étant de devenir un site à énergie positive. Les mesures pour y parvenir sont choisies de manière à conserver la marge globale de l'exploitation, ainsi que sa capacité de production. Une des mesures entreprise en 2008 est la récupération de la menue paille (composée de pailles broyées, glumes, glumelles, graines d'adventices et poussière) afin de réduire les problèmes de désherbage et de favoriser la mise en uvre de techniques culturales simplifiées. Si cette pratique permet de réduire le poste de charges phytosanitaires, elle implique une exportation supplémentaire de matière organique, qui doit être compensée par l'apport d'effluents d'élevage. La menue paille est, à Grignon, intégrée dans la ration des moutons et des génisses, et pour celle du blé, vendue pour la litière de pondeuses. Une autre pratique est l'augmentation de la surface de luzerne et de féverole, qui enrichissent le sol en azote pour les cultures suivantes et réduisent le poste fertilisation. Alors que les pratiques en élevage ont un impact significatif sur la consommation d'énergie de la ferme, les résultats sur les cultures sont moins convaincants. L'impact des pratiques mises en uvre dépend en effet beaucoup plus des conditions climatiques.
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Île-de-France : La Bergerie nationale s'allie à la filière bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÉtablissement public national destiné aux ressources et à la formation, la Bergerie nationale de Rambouillet, dans les Yvelines, poursuit sa route vers le 100 % bio, entamée en 2000. Fin 2016, le troupeau de 55 vaches laitières a été certifié bio. Pour la valorisation des 350 000 litres produits tous les ans, deux transformateurs se sont installés sur le site : la ferme de Sigy, qui transforme le lait en yaourts, fromages blancs et autres desserts lactés, et la société Ottanta, spécialisée dans les produits italiens comme la mozzarella ou la ricotta. C'est ensuite la coopérative bio d'Île-de-France qui assure la distribution pour la restauration collective et les magasins. Pour le développement de cette filière, les acteurs concernés ont bénéficié de l'accompagnement du Gab Île-de-France.
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Ile-de-France : A Flins, Elior fait son marché aux champs
Anne-Françoise ROGER, AuteurInstallé à Flins dans les Yvelines sur 113 hectares, Xavier Dupuis, céréalier bio, s'est lancé dans la production de carottes sur 2 ha en 2011. Sa récolte a été achetée par le groupe de restauration collective Elior et consommée dans 700 cantines d'Ile-de-France. Le groupe Elior intègre des produits bio dans les repas des cantines depuis 1998. Sa stratégie est d'intégrer progressivement ce type de produits dans la restauration collective, où ils représentent aujourd'hui 4,5 % des produits distribués. A Saint-Etienne notamment, 60 % des produits distribués par Elior dans les cantines sont bio et 70 % sont produits localement. Le producteur des Yvelines est satisfait du prix d'achat proposé par Elior, dont le but est également de favoriser l'installation et la conversion d'agriculteurs en production biologique.