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GROUPE D'AGRICULTEURSVoir aussi |
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Les vignerons bio face aux conditions climatiques
Face aux aléas climatiques de lannée 2016 (gel, grêle, pluie), des vignerons bio se sont organisés pour faire face : cellules de crise organisées en Val de Loire (soutien psychologique notamment), création dune bourse raisins/vins, réflexion sur un dispositif de solidarité, communication positive auprès des clients
Zoom sur une initiative : Les maïs population pour reprendre la main sur les semences et renforcer son autonomie
Aline MOREL, Auteur ; Carl WAROQUIERS, AuteurDans la Loire et le Rhône, des éleveurs travaillent ensemble, depuis quelques années, pour sélectionner et multiplier eux-mêmes leurs semences de maïs ensilage. On parle alors de maïs population. Ce groupe est né de la volonté de ses membres de gagner en autonomie, notamment économique, certains des éleveurs impliqués étant certifiés en agriculture biologique et devant faire face à des coûts de semences élevés.
Zoom sur les outils autoconstruits en viticulture
Arnaud FURET, AuteurCertains viticulteurs désireux de travailler avec des outils plus adaptés à leurs conditions de culture ou de faciliter la mise en uvre de pratiques spécifiques se lancent dans la conception et l'autoconstruction d'outils. L'Atelier Paysan leur fournit un appui, par l'accompagnement ou la formation. Plusieurs témoignages illustrent cette thématique : - Travail du sol en forte pente, en dévers : Témoignage de Jean Delobre, agriculteur en Nord-Ardèche ; - Semoir à engrais vert, en semis direct : Retour d'expérience d'Antoine Piognier, vigneron dans le Jura ; - Formations : Nicolas Sinoir, animateur national de l'Atelier Paysan.
Accompagner la relocalisation des échanges en fruits et légumes biologiques : Méthodes et outils pour des relations durables et solidaires entre producteurs et magasins
Simon HALLEZ, Auteur ; Marianne ROISIN, Auteur ; Caroline ROZALEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Ce document est une boîte à outils destinée à faciliter le développement de l'approvisionnement local en fruits et légumes bio et s'adresse aux organisations de développement agricole, notamment les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique (GRAB) et Groupements d'Agriculture Biologique (GAB), aux organisations économiques de producteurs qui souhaitent initier et accompagner une dynamique de relocalisation des échanges en fruits et légumes bio, par le biais des relations producteurs magasin(s), et aux magasins bio. Il est le fruit d'un travail d'exploration basé sur différentes expériences existantes associant producteurs de fruits et légumes bio et magasins autour de la relocalisation des échanges commerciaux. 17 initiatives ont été enquêtées partout en France (Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). La boîte à outils se compose d'une fiche méthodologique globale, préalable à l'action, et de quatre fiches action pour un accompagnement adapté à chaque étape : - Fiche n°1 : Favoriser l'interconnaissance entre producteurs et magasins ; - Fiche n°2 : Co-construire et cogérer un cadre de partenariat ; - Fiche n°3 : S'engager : oui, mais comment ? ; - Fiche n°4 : Réfléchir et accompagner des projets logistiques.
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Soutiens financiers mobilisables pour l'approvisionnement de la restauration collective en produits locaux et de qualité
Cette brochure décrit les outils financiers mobilisables, à différentes étapes de construction et de réalisation d'un projet d'approvisionnement local et de qualité, pour la restauration collective. Elle présente 4 parties : - Appui à la construction de projets : Soutien à l'animation du territoire et à l'élaboration de stratégies locales (Les groupes d'action locale ; Le réseau rural national) ; Soutien au conseil à la construction d'un projet d'approvisionnement local (Le CASDAR) ; - Soutien à la mise en place d'une coopération entre acteurs (Le regroupement des producteurs et des fournisseurs ; Les groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE), pour encourager le regroupement des agriculteurs ; L'appui à la coopération entre acteurs de la chaîne d'approvisionnement) ; - Appui à la réalisation d'un projet : Soutien aux investissements matériels et immatériels (Le FEADER) ; Soutien à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Le FEDER) ; - Appui à la mise en place de projets innovants ou exemplaires (Les appels à projets nationaux et régionaux du "programme national pour l'alimentation" ; Les appels à projets des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)).
Année internationale des sols : le semis direct sous couvert végétal pour la vie des sols
Christophe LESCHIERA, AuteurL'APAD, l'Association pour la promotion d'une agriculture durable, promeut une agriculture de conservation des sols basée sur le semis direct sous couvert végétal. Pour les agriculteurs adhérents à cette association, la principale difficulté est de changer ses pratiques, ce qui relève d'une évolution technique mais aussi sociologique, comme en témoignent certains d'entre eux dans cet article. Dans ce contexte, la constitution de collectifs d'agriculteurs visant à échanger sur leurs pratiques est essentielle.
Assemblée Nationale : Rapport d'information sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires : N° 2942
La mission d'information sur les circuits courts et la relocalisation des filières agricoles et alimentaires est une initiative de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale. Son rapport a été rendu public et présenté, en juillet 2015, par Brigitte Allain, Députée Europe Écologie Les Verts de Dordogne. Cette mission s'est donné pour objectif de poser les conditions de la réussite de la relocalisation de l'alimentation, avec cette question en ligne de mire : Comment faire sortir les circuits courts, de proximité et de qualité de leur « niche » pour faire émerger un projet global de société ? En effet, selon le rapport, « pour atteindre un changement d'échelle, la relocalisation de l'alimentation doit être pensée au-delà des circuits courts et de proximité, comme un projet alimentaire de territoire. Cela implique une mise en réseau des acteurs - collectivités, consommateurs, entreprises, organisations -, la réalisation d'un diagnostic commun et la définition d'objectifs partagés. Cette vision globale, encouragée par les orientations nationales, devra se concrétiser dans des politiques volontaristes d'accompagnement local ». Ainsi, un travail de plusieurs mois d'auditions et de déplacements sur le terrain a été effectué afin de mettre en lumière les freins au développement de l'ancrage territorial de la production et chercher à dégager des pistes et propositions pour favoriser le développement de filières agricoles et alimentaires localisées sur les territoires.
Bandes lignocellulosiques : Lutter contre l'érosion en produisant de la biomasse
Marion VANDENBULCKE, AuteurLes bandes lignocellulosiques (BLC) sont des cultures pérennes de saule ou de miscanthus à très fort rendement. Elles luttent contre l'érosion et diminuent les ruissellements, protègent la ressource en eau et favorisent la biodiversité. Ces productions sont dites énergétiques car elles produisent une biomasse valorisable en combustible. La Chambre d'agriculture de Seine-Maritime et un groupe d'agriculteurs développent cette pratique et souhaitent structurer une filière locale. Après une phase expérimentale (2011-2013) ayant donné de bons résultats techniques, la Chambre se lance dans une extension du projet (2015-2018) pour atteindre 35 ha de BLC avec une quarantaine d'agriculteurs. Reste encore à déterminer les données économiques car les filières sont à construire (approvisionnement de chaudières, agrocarburant...).
La bio partout et pour tous ! Paroles de producteurs
En 1994, six producteurs de lait de l'ouest de la France décident de créer un groupement de collecte de lait biologique, le GIE Biolait. Vingt ans d'une histoire portée par les producteurs qui, au fil du temps, ont créé un maillon essentiel de la bio en France.
Cap des 100 GIEE : l'agro-écologie en marche
Ce document présente un état des lieux des GIEE (Groupements d'Intérêt Économique et Environnemental). Plus de 200 dossiers ont été déposés suite aux premiers appels à projets. Au 1er octobre 2015, on comptait 128 GIEE reconnus, répartis dans toutes les régions de métropole et dans la quasi-totalité des DOM. Signe de la dynamique engagée, des seconds appels à projets sont en cours dans la grande majorité des régions. Des éléments généraux sur les projets reconnus sont présentés. Les thèmes abordés correspondent bien aux objectifs de l'agroécologie. Les GIEE s'inscrivent logiquement dans plusieurs thématiques à la fois. 22 thématiques traitées sont listées, dont les systèmes économes et autonomes, la diversification des assolements et l'allongement des rotations, la conservation des sols... Le détail des GIEE reconnus peut être consulté sur le site du ministère de l'Agriculture, ainsi que le calendrier des appels à projets dans chaque région. 3 exemples de GIEE reconnus en 2015 sont présentés dans ce document : - La CUMA "La fourragère", qui souhaite développer une démarche collective facilitant l'intégration de légumineuses dans les systèmes d'élevage (35) ; - Le groupement de développement agricole (GDA) de Saint Calais (72), axé sur le fertilité des sols ; - L'association Agro-écologie en Astarac (32), sur l'autonomie alimentaire des élevages. Dans la partie suivante du document, est expliqué en quoi consiste l'outil informatique de diagnostic agro-écologique des exploitations agricoles, testé par 500 exploitants entre avril et mai 2015, et mis en ligne sur www.diagagroeco.org.
Chauffage : Une filière bois-énergie au service de l'économie locale
Sophie CHAPELLE, AuteurLe bois-énergie, issu notamment de l'entretien des haies, permet de produire de l'énergie à la ferme. L'exemple présenté dans cet article se passe aux confins de la Creuse, de l'Indre et du Cher, où des agriculteurs se sont organisés en SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) en 2011, pour conserver les haies, et pour en exploiter les résidus d'entretien. Cette SCIC, appelée Berry Énergies Bocages, associe particuliers, paysans et collectivités, donc du producteur au consommateur, en passant par les élus locaux, eux-mêmes utilisateurs dans leur chaufferie collective de bâtiments publics (comme à Neuvy-Saint-Sépulchre 1700 habitants -, où gendarmerie, gymnase, collège... sont raccordés à ce type de chaufferie). Comme il existait déjà une CUMA, l'investissement a été minime (seul le déchiquetage a été sous-traité à une autre CUMA voisine). 100 mètres de haies permettent de produire entre 30 à 50 m3 de plaquettes (une maison en consomme annuellement autour de 40 m3). A titre d'exemple, la ferme de 73 ha d'un des membres peut vendre 150 m3 par an. Par ailleurs, les adhérents de la SCIC ont mis en place une charte de défense des haies, où il est clairement stipulé qu'il est interdit d'arracher une haie à partir de laquelle on a fait des plaquettes que l'on a vendues.
Chez Didier Dussouchaud en Haute-Vienne : Des plantes à tanins pour finir les agneaux à l'herbe
Amélie VILLETTE, AuteurEleveur en Haute-Vienne, Didier Dussouchaud finit tous les animaux de son troupeau de 400 brebis et de 40 vaches allaitantes. Depuis trois ans, il a entrepris de finir les agneaux à l'herbe. Face à des problèmes de sécheresse en été et un souhait de limiter la pression parasitaire, après échanges au sein du Groupe Pâturage dont il fait partie, il a lancé un essai en 2014 sur l'utilisation de plantes à tanins, chicorée et plantain. Pour ce faire, il a ensemencé une parcelle avec une fétuque-dactyle, du plantain (2kg/ha) et de la chicorée (5kg/ha). Il a conduit deux lots d'agneaux, l'un sur cette parcelle et le second sur une parcelle témoin. Les agneaux sur la parcelle essai ont eu un meilleur GMQ, un quart d'entre eux a été fini à l'herbe (contre presque aucun sur la parcelle témoin), ils ont pu être abattus en moyenne 10 jours plus tôt et la proportion d'agnelles gardées pour la reproduction a aussi été meilleure. Après des essais, l'éleveur va poursuivre dans l'utilisation du plantain. Il conduit aussi ses moutons en pâturage tournant. L'idéal est un chargement instantané très élevé et de tourner rapidement. Les brebis se sont bien adaptées à des manipulations fréquentes. Il a aussi investi dans un panneau solaire alimentant une pompe pour un bon approvisionnement en eau dans chaque champ. Pour Danièle Barataud, de la Chambre d'Agriculture de la Haute-Vienne, utiliser les sommes de température est aussi un outil pour optimiser son pâturage.
Concours Lépine 2015 : Une invention en lien étroit avec l'agriculture
Victor SIMEON, AuteurEn 2015, c'est une innovation pour le secteur agricole, le Granulateur Mobile H-énergie, qui a reçu le prix du Président de la République du concours Lépine. Mis au point par trois amis alsaciens, ce dispositif mobile vise à transformer en biomasse combustible les coproduits de l'agriculture, comme les sarments de vigne ou les tiges de maïs, et ce, directement sur les exploitations agricoles. Il permet ainsi de valoriser énergétiquement ces coproduits, tout en supprimant les coûts d'achats de combustibles pour les agriculteurs et les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
La contrainte, moteur de l'agro-écologie ?
Ludovic MAMDY, AuteurLes différentes contraintes sont-elles un moteur au passage à l'agro-écologie ? L'article montre surtout que ces contraintes poussent les paysans à se regrouper pour mieux réfléchir et travailler ensemble. Une partie de l'argumentation repose sur la thèse de Véronique Lucas, réalisée à la Fédération nationale des Cuma. Elle montre que les contraintes techniques ou réglementaires (obligation de couverture hivernale des sols...), ou commerciales (bannissement des OGM dans l'alimentation animale pour des AOC...) poussent les agriculteurs à se réunir, réfléchir, travailler ensemble, mettre du matériel en commun (ou le fabriquer)... De fil en aiguille, les changements de pratiques des paysans commencent à être perceptibles : intégration de davantage de légumineuses dans les cultures, valorisation de l'interculture, séchage collectif des fauches de prairies enrichies en légumineuses, partage du matériel... Ces changements de pratiques sont appuyés et encouragés par le ministère de l'Agriculture, pour atteindre la double performance (environnementale et économique). Certaines exploitations de lycées agricoles, qui ont répondu à l'appel à projets « pour la transition agro-écologique des exploitations de l'enseignement agricole », expérimentent des techniques agroforestières ou de permaculture.
Conversion bio : et si on se lançait à plusieurs ?
En Nord-Pas-de-Calais, des agriculteurs jouent désormais la carte du collectif pour franchir le cap de la conversion. En mutualisant du matériel ou du foncier, ils se donnent les moyens d'innover, de prendre des risques qu'ils n'osaient pas prendre seuls. Par exemple, en 2010, dans la zone du Cambrésis (59), quatre agriculteurs en grandes cultures ont décidé de convertir chacun une parcelle en bio, pour tester. Ils ont suivi une formation technique, multiplié les rencontres avec d'autres agriculteurs déjà en bio, investi dans du matériel... Fin 2015, deux des exploitations vont passer à 100 % bio. Dans le Pas-de-Calais, une expérience de mutualisation du foncier a vu le jour, dans le cadre d'un projet d'approvisionnement de la cantine scolaire en produits bio et locaux, porté par la mairie. Aujourd'hui, les besoins sont surtout liés à l'accompagnement et à l'animation des groupes d'agriculteurs. Le projet CAP Vert, piloté par la FNCUMA, et auquel participe le GABNOR (groupement des agriculteurs biologiques du réseau FNAB), se donne pour objectif de mieux comprendre les dynamiques collectives qui amènent au changement des pratiques agricoles, pour mieux les accompagner par la suite.