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Dossier - Volailles bio : Des pistes pour une alimentation 100 % AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; Marie BOURIN, Auteur ; ET AL., AuteurComment les élevages biologiques vont-ils s'adapter à l'obligation future d'alimenter les volailles avec 100 % d'aliments certifiés, dans un contexte de forte dépendance aux importations de protéines ? Ce dossier aborde en détail les points clés pour relever ce défi. La connaissance des matières premières en est la base : le lecteur trouvera des tables contenant les valeurs alimentaires de différents aliments (tourteaux, graines...), la digestibilité et les teneurs en acides aminés des aliments usuels et innovants, ainsi que celles des fourrages (ortie, fétuque, ray grass, luzerne séchée). Pour les pondeuses, la féverole, facile à produire et à intégrer dans les rations, pourrait devenir un substitut au soja. Des tests de rations sans soja en élevages de pondeuses et de poulets de chair présentent des résultats encourageants. Les performances de rations utilisant des tourteaux de colza, tournesol, chanvre et du concentré protéique de riz sont analysées sur poulets de chair. Grâce à la plateforme Alter Avi, la contribution des parcours herbeux à l'alimentation des volailles est analysée.
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L'élevage des porcs en agriculture biologique : L'alimentation : Ce que la recherche nous apprend en matière de stratégie alimentaire
Ce livret a pour objet de transmettre les résultats de la veille scientifique en matière de stratégie alimentaire en élevage porcin bio. Le coût de laliment en élevage biologique de porcs représente en effet 60 à 70 % du coût de revient de la production totale. Sa maîtrise constitue un élément clé de durabilité dun élevage, car elle touche à la rentabilité, au bien-être, à la santé et à la prolificité dun troupeau, et se doit de préserver au mieux lenvironnement. Ce livret rassemble ainsi les acquis qui découlent de différents essais menés en Belgique et dans d'autres pays. Il constitue une vue synthétique de létat davancement de la recherche en matière dalimentation porcine en élevage biologique. Il a été réalisé par la Cellule transversale de Recherches en Agriculture biologique (CtRAb) du Centre wallon de recherches agronomiques. Il aborde les besoins des animaux par phase, la qualité de la ration, les besoins en énergie, en protéines, vitamines et oligoéléments, le mode de distribution, la conservation des aliments (fourrages compris) et aborde l'aspect de l'alimentation 100 % biologique.
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Faisabilité et intérêt de lapport densilage de luzerne dans lalimentation de porcs charcutiers
Dans le cadre du projet LUZPORC, conduit par la Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, un essai a été mené sur la ferme expérimentale des Trinottières (49), en partenariat avec la société TrustIng. Cet essai visait à évaluer la faisabilité de lapport densilage de luzerne dans lalimentation de porcs charcutiers. La luzerne a été récoltée avec une machine de récolte fractionnée (MRF), qui sépare les feuilles et parties aériennes des tiges (parties aériennes riches en protéines ou parèp), des tiges de la luzerne (riches en fibres). Les parèp sont ensuite mélangées à une autre matière première afin de constituer un aliment appelé massaï (majeure alternative simple au soja actuellement importé), qui subira une fermentation anaérobie lactique (ensilage). Dans cet essai, le massaï réalisé contenait 80 % de parèp et 20 % de blé broyé (en poids bruts). Ses caractéristiques et conditions de conservation, ainsi que ses valeurs nutritionnelles après trois mois de conservation en silo, sont détaillées dans cet article. Des aspects liés au temps de travail et à lapproche économique sont également présentés. Il reste notamment des solutions à trouver concernant la mécanisation de la reprise et de la distribution du massaï, produit très humide (39 % MS), afin que les éleveurs porcins puissent lutiliser dans des conditions de travail acceptables.
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Passage à une alimentation 100 % AB en élevage de monogastrique à partir du 1er janvier 2015 : quelles conséquences ?
Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; Karine GERMAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2014La fin de la dérogation permettant d'incorporer 5 % de matières premières alimentaires conventionnelles dans l'alimentation des monogastriques biologiques doit s'achever à partir du 1er janvier 2015. Divers programmes de recherche sont en cours pour travailler sur les solutions possibles. Cette note présente leurs premiers résultats. Ainsi, techniquement, des formules alimentaires 100 % bio sont possibles. Cela sous-entend une augmentation de la consommation de tourteau de soja et de levures (pour les porcins). Des alternatives à ces matières premières sont possibles, comme le tourteau de chanvre ou le concentré protéique de luzerne. Cela peut aider à cette transition, mais, globalement, se pose la question de l'approvisionnement. A ce jour, une consommation plus élevée de tourteau de soja veut dire augmentation des importations. Si des formulations 100 % bio sont techniquement faisables avec globalement un maintien des performances, les coûts de production vont augmenter (environ 10 %), du moins dans un premier temps. Quelles conséquences pour les marges des producteurs ? Vue l'augmentation de la demande à prévoir, l'approvisionnement pourra-t-il suivre ? Il est donc important de travailler au développement de filières de production de matières premières innovantes pour l'alimentation protéique au niveau national et local, à l'accroissement de la sole en protéagineux et oléagineux biologiques (plus de conversions, travail sur les verrous techniques ) et de continuer les actions de recherche sur ces thématiques.
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Quelles solutions et outils techniques pour accompagner le passage à une alimentation 100 % biologique en élevage avicole ?
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Fabrice MORINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurLa fin des dérogations au règlement européen de lagriculture biologique (CEE 889/2008 article 43) imposera le passage à une alimentation 100 % Bio en élevage de monogastriques au 1er janvier 2018. Afin déviter laugmentation de lutilisation de tourteau de soja importé dans les aliments, la recherche de sources de protéines alternatives est nécessaire. Dans cet objectif, le projet Avialim Bio visait à : i) identifier et caractériser des matières premières potentiellement riches en protéines ; ii) tester leur incorporation dans des aliments complets en station expérimentale et en élevage ; iii) étudier les conditions du développement des filières de production de six matières premières prometteuses (concentré protéique de luzerne, tourteau de chanvre, tourteau de sésame, ortie séchée, larves dinsectes, et crépidule). Les résultats du projet ont permis de dégager plusieurs pistes complémentaires : la nécessité daméliorer la caractérisation nutritionnelle des matières premières et de leur variabilité, de diversifier les sources de protéines disponibles, de créer plusieurs filières de production de matières premières « nouvelles », et de développer en France des filières de production de matières premières classiques tracées et qualitatives.
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Stratégies et matières premières innovantes : essais alimentaires conduits en volaille de chair dans le grand ouest
Célia BORDEAUX, AuteurDès le 1er janvier 2018, lalimentation des monogastriques devra être 100 % bio. En aviculture, des inquiétudes existent quant à limpact de ce changement dalimentation sur les résultats technico-économiques, la qualité, etc. Les projets de recherche AVIALIM Bio et MONALIM Bio ont permis didentifier et de caractériser (en station expérimentale et en élevage avicole) des matières premières biologiques riches en protéines, comme alternative au « tout soja ». Ils ont également permis de tester des matières premières et des stratégies alimentaires innovantes. Cet article présente la méthodologie et les principaux résultats des essais conduits en poulets de chair. Dans les essais 1 et 2, un aliment concentré protéique de luzerne + protéagineux a été testé. Pour les essais 3 et 4, des formules atypiques avec incorporation réduite de soja au profit dune diversité de matières premières alternatives ont été expérimentées. Enfin, pour lessai 5, un aliment ortie + protéagineux a été proposé aux animaux. Les essais 1 et 2 sont à creuser en faisant évoluer les formulations des aliments. Pour les essais 3, 4 et 5, laliment est adapté du point de vue technique, mais est coûteux.