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CORREZE |
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La culture de l'ortie dioïque : un essai pour un fourrage d'avenir
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage sur l'exploitation du Lycée agricole de Tulle-Naves (19), dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". L'EPL de Tulle-Naves s'est investi dans un projet CASDAR en 2016, le projet SORTIE, visant à tester les conditions de culture de l'ortie comme plante fourragère afin de renforcer l'autonomie protéique des élevages en AB. L'objet du stage a consisté à identifier, tout dabord à partir de recherches bibliographiques et d'expériences déjà réalisées sur la zone d'essai du Lycée (2016), puis à travers de nouveaux essais de culture, des itinéraires techniques souhaitables, mais aussi les différents freins à une culture de l'ortie dioïque comme ressource fourragère d'avenir. Ce mémoire présente l'état des connaissances sur l'ortie dioïque (botanique, besoins, composition chimique, utilisations) et sur sa culture, puis rend compte des résultats des essais de culture sur lexploitation du Lycée agricole.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 12
Lucille LUTUN, Auteur ; BIOLAIT, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 12 est composée des articles suivants : - Médecines alternatives : Des vaches laitières au naturel ; - Nos vaches et nous - 2 films de Biolait ; - Pâturages caprins : Bien appréhender les surfaces à prévoir ; - Autonomie en élevage bovin bio : Quels leviers ? ; - Séverine et Michel Gabriac - Polyculture-élevage laitier - Moselle ; - Marie Laflotte - Cheffe d'exploitation de la Ferme de la Marchande - Lycée agricole - Moselle.
Limousin-Nouvelle Aquitaine : Pâturer en milieux diversifiés
Linda DUPERRAY, Auteur ; Lucille PITON, AuteurEn 2008, Cédric et Stéphanie ont repris lexploitation corrézienne des parents de Cédric. Ils ont décidé de redynamiser lélevage ovin, la vente de myrtilles sauvages, laccueil à la ferme, et ont développé un atelier de maraîchage de plein champ avec transformation. Le tout étant en bio. Les 250 brebis de la ferme valorisent 110 ha de végétations semi-naturelles et diversifiées : prairies permanentes, pelouses, fonds humides, landes à callune, fougeraies Au début, Cédric suivait le circuit de pâture de son père, mais il sest vite rendu compte que les parcs étaient trop grands, que certaines zones étaient abîmées, et que dautres étaient peu pâturées. Avec laide des éleveurs de lAdapa et de Scopela, Cédric a travaillé durant six années sur la gestion de végétations semi-naturelles. Il a mêlé des méthodes de pâturage tournant à la tradition pastorale du Sud-Est, afin dobtenir un pâturage fin et différencié, qui permet de valoriser des milieux hétérogènes. Il a tout dabord diminué la taille de ses paddocks, puis les a cartographiés en définissant des zones à pâturer en fonction des saisons et des besoins des animaux. Pour chaque paddock, il a ainsi défini des objectifs de gestion du pâturage (ex : manger 1/3 de callune ; maîtriser la bourdaine et les ronces ; rétablir une pelouse abîmée ) et un nombre de passages.
Nouvelle-Aquitaine : Désherber mécaniquement un verger de châtaignier
Claudine GALBRUN, AuteurPour répondre à lengagement de la filière châtaigne au sujet de la réduction de lusage de produits phytosanitaires, le Comité du noyer et du châtaignier de Corrèze a organisé, en avril 2019, une journée de démonstration d'outils de désherbage mécanique sur rang sur un jeune verger de châtaigniers. Différents outils ont été présentés : - Une lame inter-cep et une brosse de désherbage mécanique, du constructeur Clemens ; - Un lamier à entraînement mécanique et un matériel de broyage, de la société Terreco ; - La tondeuse de Magnetto ; - La tondeuse de Solemat. Dautres solutions comme lépandage de fumier et le paillage ont été évoquées.
Plein phare sur la Drosophila suzukii : Le sujet focus de la première journée technique CTIFL petits fruits et les essais des producteurs bio
Rémi COLOMB, AuteurLe 10 octobre 2018, avaient lieu les premières rencontres techniques nationales en petits fruits organisées par le CTIFL. Après avoir fait un point sur les besoins du marché et sur les dernières connaissances techniques dans la conduite des cultures en agroécologie, un focus a été réalisé sur la gestion de la drosophile suzukii. Laccent a été mis sur limportance de combiner plusieurs méthodes de lutte, que ce soit en conventionnel ou en bio, pour arriver à faire baisser la pression exercée par ce ravageur (prophylaxie, biocontrôle, lutte biologique, lutte physique, génétique). Des témoignages sont venus enrichir ces présentations, comme celui de Marjolaine et Dominique Roybon, arboriculteurs et producteurs de petits fruits diversifiés bio en Isère. Ils utilisaient des pièges installés sous le feuillage de leurs fraisiers (sous abris), mais ils nétaient pas satisfaits de leur efficacité. En 2018, ils ont testé des filets AltDroso : ils nont quasiment pas eu de pertes et ont gagné en qualité. Dautres solutions devraient aussi être prochainement testées par des producteurs : le groupe Dephy Ferme Framboise va essayer la lutte biologique avec des lâchers de Trichopria, et un producteur de myrtille en Corrèze (Denis Genier) testera des diffuseurs dhuile essentielle dail.
Préparer ensemble un avenir vivable !
Céline MEFFE, AuteurFrédéric sest installé dans une ferme laitière en 1994, à lEst de Limoges. Il a été rejoint par sa femme, Véronique, dabord en tant que conjointe collaboratrice, puis, en 2003, en tant quassociée. Leur ferme était alors conduite de manière intensive, avec peu dautonomie et beaucoup dachats extérieurs. En 2009, elle est fragilisée par la crise laitière. En 2010, le couple rebondit grâce à la création dun atelier de transformation initié par Véronique. Lorsque cette dernière a suivi des formations au CFPPA dAurillac pour monter la fromagerie, elle a rencontré des éleveurs heureux sur des petites fermes et a ensuite convaincu Frédéric de changer de système. La vente de certaines de leurs vaches leur a permis de financer latelier de transformation. Pour travailler sur leur autonomie, ils ont été accompagnés par le CIVAM de la Corrèze. En 2013, ils ont entamé une conversion en AB, sans assurance dêtre collectés en bio. Biolait a ouvert finalement une collecte dans le Limousin et la ferme lui livre son lait depuis 2015. Pour préparer la transmission du GAEC à moyen terme, le couple va sassocier avec Thibault (leur fils), Pauline (leur fille) et Julien (le compagnon de leur fille).
Une retenue collinaire pour sécuriser ses revenus
Claudine GALBRUN, AuteurDidier Lagrave est installé en Corrèze depuis une vingtaine dannées. Cet arboriculteur (8,5 ha de pommiers, dont 2 ha en bio) et éleveur (80 vaches allaitantes) est inquiet vis-à-vis du changement climatique. Lors des deux sécheresses consécutives qui ont sévi en 2018 et 2019, il a notamment vu pour la première fois ses pommiers de vingt ans jaunir et donner des fruits de très petit calibre malgré un fort éclaircissage. Cependant, il réfléchissait déjà depuis plusieurs années à créer sa propre retenue collinaire et avait fini par se lancer, lobjectif étant dirriguer son verger et de ne plus avoir à apporter de leau à ses vaches. Une retenue collinaire de 37 000 m3 a ainsi été aménagée sur son exploitation. Elle recouvre 1,2 ha. Le montage du dossier a duré deux ans pour obtenir les autorisations et larrêté préfectoral nécessaires. Linvestissement sest élevé à 100 000 pour la création de la retenue, la station de pompage et le réseau primaire. Didier Lagrave a perçu 60 % de subventions de la Région Nouvelle-Aquitaine et de lUnion Européenne (fonds Feader). Pour obtenir ces aides, il devait répondre à deux conditions : être certifié HVE niveau 3 et être en conversion bio. Il doit néanmoins encore investir dans du matériel dirrigation au goutte-à-goutte. Pour cela, il peut compter sur une aide du Conseil départemental égale à 35 % du montant et limitée à 15 800 .
Les abeilles dans les prairies dexploitations délevage aux environnements agricoles contrastés
L. LANORE, Auteur ; D. GENOUD, Auteur ; A. BLANCHETÊTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes abeilles sont des pollinisateurs indispensables mais leur déclin est préoccupant. Les prairies permanentes, en zone peu intensifiée, devraient offrir aux insectes une ressource alimentaire régulière et un environnement favorable. Une étude a été conduite par l'INRA dans 4 exploitations aux situations contrastées. Les populations dabeilles ont été estimées 2 années de suite, à 2 périodes printanières et dans 4 exploitations : 2 en altitude dans le Cantal (dont une en bio), une en Corrèze (élevages herbagers basés sur des prairies de longue durée) et une en plaine (polyculture-élevage) dans la Vienne. Au total, 75 espèces dabeilles appartenant à 14 genres différents ont été recensées parmi les 489 insectes capturés. La majorité (4/5) des abeilles capturées sont des abeilles solitaires dont les proportions varient selon les sites ; seule labeille mellifère est commune aux 4 sites. Contrairement au nombre dabeilles capturées, le nombre despèces rares, de familles et de genres représentés est plus élevé dans les exploitations du Cantal, basées sur les prairies permanentes qui ont conservé de nombreux éléments paysagers.
Agir sur son autonomie : des outils et des leviers à mobiliser
Lors de la Journée Technique des projets Mélibio et Optialibio du 24 mai 2018, au Lycée agricole de Tulle-Naves (Corrèze), Stanislas Lubac, de lInstitut Technique de lAgriculture Biologique, a dressé un panorama des outils créés dans le cadre des projets de recherche-développement Mélibio et Optialibio : le simulateur dautonomie AMIABLE (une formation à la maîtrise de cet outil sera organisée pour les conseillers) ; le panorama des leviers (Classement des leviers dautonomie) ; loutil daide à la décision pour les semences de prairies à flore variée, Capflor ; les outils didentification des leviers liés à des stratégies de groupe, le Rami fourrager et le jeu de cartes leviers ; et laccès à des références avec la synthèse des essais sur les prairies à flore variée et le guide technique CERPRO sur les mélanges céréales-protéagineux. Parmi les leviers cités, figurent : limplantation de prairies artificielles de sainfoin ou de sulla, mais aussi de cultures dappoint comme le moha, le soja, le fenugrec ; la réduction de la production animale, la mise en pension des animaux ; ladoption de races rustiques, ladaptation de la production laitière à la pousse de lherbe Les jeux du Rami fourrager (complexe à mettre en uvre, mais plus poussé) et des cartes leviers (facile à sapproprier), qui se pratiquent avec un conseiller et un groupe dagriculteurs, permettent dutiliser différents leviers et de simuler plusieurs stratégies pour améliorer lautonomie.
En association : Du méteil grain valorisé par les ovins
Damien HARDY, AuteurLes mélanges céréales-protéagineux offrent divers avantages, notamment en élevage ovin : apport dazote par les légumineuses pour le sol et pour les céréales, une meilleure résistance face aux aléas climatiques, une bonne couverture du sol doù peu dadventices, un plus pour la ration (apport de protéines et dénergie). Ces mélanges sous-entendent aussi peu ou pas dintrants, doù une plus-value côté charges. Autant datouts qui font que ces mélanges sont courants en AB et de plus en plus fréquents en conventionnel. Cependant, il faut respecter un itinéraire technique précis pour obtenir un bon mélange et bien réfléchir la composition de ce dernier (espèces et part de chacune dentre elles). Par ailleurs, il peut y avoir de fortes variations de valeur alimentaire dans ce qui est récolté, dune année à lautre et pour un même mélange ; doù lintérêt de contrôler la valeur alimentaire obtenue chaque année pour compléter selon les besoins la ration, par un correcteur azoté par exemple. Ce contrôle peut se faire notamment en triant un sac de deux kilogrammes de mélange, puis en pesant chaque matière première et, de là, en utilisant les tables INRA pour le calcul final de la valeur alimentaire. Divers exemples despèces utilisables et de mélanges sont repris dans cet article.
Lautonomie en élevage de bovins biologiques
PÔLE BIO MASSIF CENTRAL, Auteur ; INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurLe 24 mai 2018 était organisée, au Lycée Agricole de Tulle-Naves, une journée technique sur lautonomie alimentaire en élevages biologiques, en particulier en bovins. A cette occasion, trois éleveurs de bovins viande en AB, dont deux Corréziens et un Normand, ont parlé de lautonomie alimentaire de leur système, ainsi que de la stratégie et des leviers quils mettent en uvre pour consolider/améliorer cette dernière. Cette journée a aussi été loccasion de visiter des parcelles du lycée et de présenter divers résultats du projet CasDar Optialibio sur lautonomie des systèmes bovins en AB, en particulier les niveaux dautonomie alimentaire de ces derniers, les déterminants de cette autonomie et divers livrables et outils issus de ce projet (ex. : Guide technique sur les mélanges céréales-protéagineux). Certains de ces livrables et outils ont été construits en lien avec le projet Mélibio, comme un jeu de cartes, outil danimation à mobiliser par exemple avec un groupe déleveurs, afin de travailler sur les stratégies et les leviers dautonomie. Ces derniers peuvent être classés en trois grandes familles : augmenter ses ressources alimentaires (plus de pâturage, introduire des mélanges céréales-protéagineux ), réduire ses besoins (pratiquer la monotraite...) et enfin, adapter son troupeau aux ressources (ex. : via le croisement de races).
Une finition vraiment à l'herbe
François D'ALTEROCHE, AuteurLa finition à l'herbe est peu coûteuse, présente un faible impact environnemental et est prisée en bio (faible disponibilité en céréales). Denis Alamome, animateur de la FRCivam Limousin, souligne les clés de réussite : - une bonne qualité de l'herbe ; - une durée de finition adaptée ; - une bonne capacité dingestion. Pour y arriver, le pâturage tournant dynamique est, daprès l'animateur, quasiment indispensable, tout comme l'échange dexpériences entre éleveurs. Ce dossier se poursuit par deux témoignages. Sur le GAEC de la Geneste, en Corrèze, 40 femelles, non bio, sont finies à lherbe chaque année. En Haute-Vienne, à Saint-Yrieix-la-Perche, Éric Belingard réalise une finition à lherbe en phase avec une conversion bio (avec 70 vêlages par an, entre le 15/08 et le 15/10). Ses premières vaches finies avec 100% dherbe ont été vendues cette année.
Parlons Autonomie ! Etre autonome pour résister aux aléas climatiques
Lors de la Journée Technique des projets Mélibio et Optialibio du 24 mai 2018, au Lycée agricole de Tulle-Naves (Corrèze), Loïc Madeline a présenté les facteurs explicatifs de lautonomie alimentaire en élevage bovins bio, en lien avec les prévisions climatiques pour les années à venir. Après avoir défini lautonomie alimentaire, les déterminants de cette autonomie sont indiqués. Pour les bovins lait : la diversité de lassolement, la précocité de mise à lherbe et les précipitations de printemps améliorent lautonomie, la part de prairies permanentes pouvant également jouer. A l'inverse, la part de concentrés/UGB, le % de maïs/SFP agissent négativement. En bovins viande, les précipitations de printemps et dautomne sont des critères positifs, tandis que la production de viande/SAU et le taux de concentrés/UGB sont des déterminants négatifs. Le revenu disponible est supérieur dans le groupe des éleveurs les plus autonomes (avec ou sans une petite part de maïs). Les leviers de lautonomie identifiés sont : augmenter les ressources (augmenter le pâturage, implanter des mélanges céréales-protéagineux ), diminuer les besoins (diminuer le taux de renouvellement, pratiquer la monotraite en période difficile ou anticiper le tarissement...), adapter son troupeau aux ressources (croisement de races, date de vêlage...). Lintérêt de la prairie temporaire est aussi rappelé.
Prairies à flore variée : Synthèse des essais réalisés dans les stations et fermes expérimentales partenaires du programme Optialibio
Loïc MADELINE, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Benoît POSSÉMÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLERS BOCAGE (Service Fourrages et Pastoralisme - Réseaux dElevage - Agriculture Biologique, Route d'Epinay, 14 310, France) : INSTITUT DE L'ELEVAGE | 2018Coordonné par l'Institut de lÉlevage (2014-2018), le projet Casdar Optialibio avait pour objectif l'élaboration de références et d'outils de conseil visant à améliorer l'autonomie alimentaire des systèmes bovins biologiques laitiers et allaitants, ainsi que leur résistance aux aléas climatiques. La piste des prairies à flore variée et des prairies multi-espèces a notamment été explorée. Pour ce faire, des essais et démonstrations ont été suivis sur plusieurs années et sur plusieurs sites expérimentaux partenaires d'Optialibio : - des essais de prairies multi-espèces destinées au pâturage et à la fauche sur la station expérimentale de Trévarez (29) ; - des essais analytiques sur des prairies à flore variée à dominante fauche ou à dominante pâture sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou (49) ; - un essai "Composition spécifique de prairies multi-espèces de fauche" sur la ferme expérimentale des Bordes (36) ; - un essai "Espèces fourragères à récolter" et un essai "Prairies de fauche" sur la plateforme de démonstration du programme Reine Mathilde (14) ; - un essai Prairies à flore variée sur la plateforme de démonstration de l'EPLEFPA de Tulle-Naves (19) ; - des prairies semées du système de polyculture-élevage de l'Unité INRA SAD ASTER de Mirecourt (88). Les principaux résultats issus de ces essais et démonstrations sont présentés dans cette synthèse.
Cédric Deguillaume : Pastoralisme
Brice BEN-AHMED, Auteur ; Elise CASTERA, Auteur ; Clément COUTURIER, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (SOLAGRO, 75 Voie du TOEC - CS 27608, 31 076, FRANCE) : OSAÉ : OSEZ l'AGROÉCOLOGIE | 2017Cette vidéo présente le témoignage dun agriculteur du Limousin, Cédric Deguillaume, installé en bio sur la ferme familiale avec des myrtilles sauvages, des légumes de plein champ et 250 brebis mères. Chaque année, il vend environ 200 agneaux en vente directe. Cet agriculteur travaille essentiellement avec du pastoralisme, cest-à-dire la pâture en milieux semi-naturels, landes à callunes, pelouses, fonds humides... pour engraisser ses agneaux qui sont ensuite vendus. Le pastoralisme lui a permis daugmenter son troupeau et de gagner en autonomie sur cet atelier. Lagriculteur explique son mode de fonctionnement (cartographie des différentes zones...) et les atouts du pastoralisme, ainsi que les résultats obtenus sur son exploitation.