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CORREZE |
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Cultiver pour viser l'autonomie alimentaire
Bernard GRIFFOUL, AuteurCet article présente une exploitation en bovins Limousins, située sur le plateau de Millevaches, en Corrèze. Ce GAEC de deux associés se caractérise par la faible part des prairies permanentes dans la SAU, ces dernières ne représentant que 20 ha sur 173. La part donnée aux céréales et aux prairies temporaires (en mélanges complexes ou en luzerne) est importante, le but étant d'assurer l'autonomie alimentaire et en paille de l'exploitation, avec un chargement actuel de 1.35 UGB. Dans une région où la prairie permanente est un dogme, ce pari est payant. L'étape suivante, prévue pour 2012, est la conversion en bio. Enfin, cet élevage se caractérise par l'important travail de sélection mené par l'un des associé et par le choix de commercialiser les meilleures vaches en vente directe, à destination d'une clientèle très locale.
Filet paragrêle tricoté : Une résistance à l'épreuve du temps
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, AuteurJean-Luc Peyramaure, arboriculteur en Corrèze, est un adepte du filet tricoté, bien que son coût soit supérieur à celui des filets tissés. La longévité (15 ans d'utilisation pour un même filet chez cet arboriculteur), la résistance (à la grêle, à la neige, à la tempête et à la poussée des gourmands) et la souplesse sont les trois points forts de ce filet paragrêle, réalisé par la société Emis France. Composition et installation du filet sont présentées dans l'article, notamment par le commercial de la société.
Portrait : Jean Maison, le comptoir d'herboristerie
Véronique BAILLON, AuteurJean Maison s'est installé, en 1976, en qualité de producteur et cueilleur de plantes médicinales issues de l'AB, à Saint-Augustin, au cur du Massif des Monédières (en Corrèze). En 1981, le GIE "Les Tisaniers" est créé avec plusieurs producteurs bio de France, pour élargir la gamme de plantes proposées. 2003 est l'année de la mise en place de la SAS "Le comptoir d'herboristerie". Sur l'exploitation agricole, qui emploie un salarié, sont pratiquées la culture de plantes aromatiques et médicinales sur 25 ha et la cueillette de plantes sauvages. Le comptoir d'herboristerie emploie 9 personnes qui travaillent les plantes fraîches ou sèches. Les activités menées sur le site de Saint Augustin et les projets de l'entreprise sont présentés au travers d'un entretien : travail à l'amélioration technique de la ferme : modalités de récolte... ; mise en place de l'HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point, méthode et principes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments) au sein du comptoir d'herboristerie. Sont évoqués, par ailleurs, les engagements de Jean Maison dans l'agrobiologie, ainsi que le développement de la bio en Limousin.
Portrait : Marjorie Heurkens, productrice bio en Corrèze
Arnaud DUTHEIL, AuteurA l'issue d'un BTS aménagement paysager, poussée par son goût pour les végétaux, Marjorie Heurkens a concrétisé son projet d'installation en 2009, autour de la production du safran (attirée par cette plante aromatique, elle a réalisé un stage chez Véronique Lazerat, productrice creusoise). En parallèle à la production du safran, et avant l'installation officielle, Marjorie a implanté un verger de petits fruits (framboises, fraises, cassis...) pour gagner du temps sur l'entrée en production. L'installation s'est faite sur une ferme exploitée par un oncle, convertie en bio juste avant l'installation de la jeune agricultrice. Dans un entretien, elle témoigne des activités sur la ferme et de la culture atypique du safran : au départ, 20 000 bulbes ont été implantés sur 1 500 m² et, en 2010, Marjorie Heurkens n'a conservé que 1 000 m² afin notamment de pouvoir gérer seule la cueillette. Par ailleurs, sont abordés : la valorisation des produits de la ferme (safran vendu en épices, transformation des petits fruits, vente directe sur les marchés, à la ferme, en ligne) ; les conseils à donner pour qui souhaiterait démarrer une activité similaire (accès au foncier, parcours à l'installation, certification en bio nécessaire pour identifier et valoriser les produits...).
Portrait : Laurent Dousset : Boulanger bio
Alice VALENZISI, AuteurA travers cet entretien, Laurent Dousset, boulanger bio (Le Fournil du Bridal, en Corrèze), présente son parcours, son activité, pourquoi il a choisi le bio, comment il voit l'avenir de la bio en France,...
Portrait : Nicolas Bouillard : pisciculteur bio en Corrèze
Alice VALENZISI, Auteur ; Nicolas BOUILLARD, AuteurCet entretien avec Nicolas Bouillard, pisciculteur biologique à Saint Pardoux le Vieux, en Corrèze, permet de présenter son parcours d'installation, les raisons pour lesquelles il s'est orienté vers la production biologique, ses productions (truite arc-en-ciel, truite fario, omble de fontaine) et ses circuits de commercialisation, ainsi que sa vision de l'avenir pour sa production et plus généralement pour la bio en France.
Y a du bon dans le mouton
Laure CHAZELAS, Auteur ; Michael CHARIOT, AuteurDeux exemples d'éleveurs de brebis et vaches sont présentés dans cet article. Leur point commun ? Des modes de production des brebis à l'herbe. "Je produis 100% de mes agneaux à l'herbe sans complémentation", témoigne le premier éleveur en Corrèze. Et la majeure partie des agneaux est vendue en vente directe. Moins de soins, moins de dépenses alimentaires, plus de valorisation... le tout pour moins de travail et plus de revenus : c'est vraiment un pari gagnant ! Le second élevage, un GAEC en Haute-Vienne, qui suit la même démarche, complémente encore les agneaux après la naissance, en janvier et février : "A l'avenir, je pense arrêter totalement cette complémentation", relate cet éleveur qui constate également une nette amélioration sanitaire du troupeau et a, du coup, arrêté les soins préventifs systématiques.
Bernard Laurent, apiculteur du limousin : L'apiculture biologique, une pratique fortement liée au territoire
L'article évoque le parcours et les pratiques de Bernard Laurent, apiculteur biologique en Corrèze où il écoule sa production en vente directe à des prix identiques au miel conventionnel. Il a choisi l'abeille noire, une race locale, par souci de préservation des espèces rustiques de la région. Tout comme sa conversion à l'apiculture biologique en 1992, l'application actuelle du cahier des charges n'est pas une contrainte car ses pratiques y sont adaptées. L'apiculteur en question maintient un bon état sanitaire des ruches par des pratiques préventives rigoureuses avec du thymol et de l'acide oxalique, et ne note pas la présence d'agents pathogènes. Il a fait le choix de produire des miellées régionales à partir des flores spontanées dans une région qui s'y prête, avec des ruches relativement sédentaires. Quelques précisions sont données sur la réglementation pour la conversion, le nourrissage hivernal et la récolte, ainsi que des informations sur les aides existantes en apiculture biologique.
Carrière : Le bio filon
Une carrière, située à Bort-les-Orgues (Corrèze), déploie son activité dans l'extraction du basalte. Elle est dirigée par les Persiani. Ceux-ci ne se préoccupaient guère de la poussière du concassage jusqu'à l'arrivée d'un agriculteur venu acheter 50 tonnes de poussière. Jean-Yves Fillatre (pionnier de la bio depuis vingt ans, arboriculteur dans la Manche) leur a expliqué que la poudre de basalte est un engrais précieux en agriculture biologique pour sa richesse en oligoéléments.
L'auto-cueillette
Pour garder la santé, il est préconisé de manger cinq fruits et légumes différents par jour. Cependant, la Commission européenne a mis en place une réforme de l'organisation commune du marché des fruits et légumes qui pourrait mettre en péril les petits producteurs maraîchers et arboriculteurs. Or, il existe des moyens de résistance qui passent par l'achat en direct aux producteurs. La cueillette directe par le client dans le champ ou dans le verger est une possibilité. Trois témoignages de cueillette en direct (auto-récolte, cueillette libre-service ou autocueillette) en expliquent le fonctionnement concret à Saint-Pierre de Paladru dans le nord-Isère, à Montardon dans la "banlieue" de Pau, au verger de la Guillaumie, en Corrèze.
Dossier : Etude technico-économique d'un atelier cunicole, en système d'élevage au pâturage pour les campagnes 2003/2004 et 2005/2006
Une étude sur la production de lapins au pâturage a été menée de 2003 à 2006 par l'ARDEPAL et la Chambre d'Agriculture corrézienne (l'exploitation suivie, située en Corrèze, n'est pas certifiée bio mais elle suit au maximum les principes du cahier des charges bio. Les données présentées dans l'article ne sont donc pas toujours strictement transposables en AB, mais elles restent très intéressantes pour des producteurs bio, d'autant plus que les données technico-économiques sur l'élevage de lapins au pâturage sont rares). Le suivi a permis de mieux cerner les conditions de réussite technique pour ce type d'élevage, comme : - la qualité de la pâture : diversité et équilibre floristique (graminées, légumineuses) ; - le choix des souches pour les reproducteurs ; - la réalisation des cages et leur déplacement ; - la maîtrise des aspects sanitaires (coccidiose). Certains objectifs de production ont pu être redimensionnés pour correspondre à la réalité d'une production de lapins au pâturage : fertilité, nombre de lapins produits par femelle, nombre de lapins à garder par mise-bas,... Les contraintes en temps de travail et investissements ont été évaluées. Une approche du coût de production a pu être obtenue. Des pistes restent à creuser : gestion de la coccidiose, mesure de la quantité d'herbe réellement ingérée et ingérable par le lapin, amélioration des conditions de travail,...
Le bio revisite le terroir
La cuisine de terroir a la réputation d'être sans surprise et peu digeste. Mais lorsqu'une chef bio pleine de créativité s'en mêle, tout change !
Recyclage des déchets organiques en compost : alternative économique
Trois agriculteurs corréziens mènent un projet de diversification autour d'une plate-forme de compostage. La présence d'industries agroalimentaires avec un important gisement de coproduits (pommes, résidus de légumes, de fruits pour compotes ou confitures) permet de compter sur un apport régulier de matières qui sont mélangées à des apports de déchets verts broyés (éléments structurants) issus de déchetteries ou d'entreprises de jardinage.
L'Observatoire des productions bio limousin : Un outil indispensable
Une enquête a été menée par les Chambres Régionales d'Agriculture sur les productions et les circuits de commercialisation des exploitations agricoles biologiques. Cet article présente un résumé des résultats obtenus pour toutes les filières (bovins et ovins viande, bovins lait, production avicole, maraîchère, arboricole, ...).
Technique : Framboisier : Introductions de typhlodromes réussies
En Corrèze, des typhlodromes, acariens prédateurs, ont été introduits avec succès afin de lutter contre les acariens jaunes ou araignée jaune (Tetranychus urticae) sur framboisier. L'ADIDA (anciennement CIREA et AIREL), pôle d'expérimentation de la Chambre d'Agriculture de Corrèze, a mené l'expérimentation et, cette année, est même allée plus loin dans la technique : les expérimentateurs ont entrepris d'introduire également une autre espèce d'acariens prédateurs : Ambleisus californicus.