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HAUTE VIENNE |
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"Le plantain est la plante à tanins la plus intéressante"
Sophie BOURGEOIS, AuteurChristophe Riffaud est éleveur de Limousines, en conventionnel, en Haute-Vienne. Il pratique le pâturage tournant depuis une dizaine dannées et accorde une place importante au plantain dans les prairies multi-espèces. Lidée d'incorporer cette plante lui vient de Nouvelle-Zélande. Le mélange fourrager de la prairie lui permet dobtenir des croissances satisfaisantes des veaux : 1900 g par jour pour des veaux de 7-8 mois. Il souhaite incorporer plus de légumineuses dans les prairies contenant du plantain pour obtenir une meilleure valorisation de lazote, et réduire la complémentation. De plus, une parcelle riche en plante à tanins (plantain, chicorée, trèfles blanc et violet) a été mise en place pour réduire les traitements contre les strongles digestifs des veaux. Son utilité na pas encore été testée car la prairie vient seulement dêtre implantée. Un encart présente le GIEE de Mézières, en Haute-Vienne, qui mène des travaux sur les plantes à tanins, du point de vue de lassimilation des protéines, et dans la gestion des strongles digestifs.
Et si on engraissait à l'herbe... Résumé du dossier de l'ADAPA
Mégane GUILLOU, AuteurDans son dossier « Engraisser des bovins au pâturage : et si la viande poussait dans nos prés ? », lADAPA présente quelques points clés de lengraissement à lherbe. Ils s'articulent autour de : - la valorisation de lherbe au bon stade (articulation des parcelles dans la chaîne de pâturage) ; - de l'adaptation de la conduite du troupeau (date de vêlage et période d'engraissement au pâturage) ; - du choix de son système (chargement sur lexploitation, type danimaux finis). Concernant la commercialisation, les circuits courts sont généralement intéressants et moins compliqués que les filières longues, où il nexiste quasiment pas de plus-value sur le prix dachat liée à lalimentation à lherbe. Ces viandes présentent cependant des qualités organoleptiques et nutritionnelles intéressantes (gras persillé, oméga 3). Différents travaux montrent les performances techniques et économiques de la finition à lherbe : à poids de carcasse proche, le prix de la ration serait jusquà 5 fois moins cher. En Haute-Vienne, Eric Belingrad a comparé 2 lots de réforme : même avec des animaux finis à lherbe qui sont moins lourds que ceux à lauge, le bilan sur la marge reste gagnant (2,1 /kg pour la finition à l'herbe, contre 1,8 /kg de marge moyenne/kg vif produit).
Charente Limousine : Les cendres d'une papeterie pour amender les sols
Elsa EBRARD, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurEn 1997, International Paper, papeterie située à Saillant-sur-Vienne (87), s'associe à des éleveurs de Charente et de Haute-Vienne à qui elle propose d'amender leurs sols en utilisant les cendres issues de la fabrication du papier. Après une étude montrant l'innocuité de l'épandage des cendres, et l'amélioration de la qualité des sols par apport des cendres dans un contexte pédologique local de PH bas, un projet multipartenarial (Chambres d'Agriculture, collectivités locales, agriculteurs, associations environnementales, constructeurs de matériel, CUMA...) voit le jour. En 2000, l'association Cendrecor, contraction de "cendres d'écorces", est créée. Elle suivra le dossier de A à Z, fédérant au niveau territorial une filière d'épandage qui réunit, autour d'un même enjeu, des acteurs d'horizons très différents. Aujourd'hui, elle rassemble 80 agriculteurs répartis sur 9 000 ha de SAU en Charente et en Haute-Vienne. Chaque année, plus de 13 000 tonnes de cendres sont épandues. Grâce à l'augmentation du PH dans le sol, les agriculteurs élargissent les cultures à développer, comme la luzerne. En 2015, au sein de Cendrecor, un collectif de 6 exploitants a souhaité aller plus loin et expérimenter collectivement de nouveaux itinéraires culturaux pour viser l'autonomie protéique complète. De cette volonté est née l'association "Cendrecor Agro-Ecologie" pour répondre à l'appel à projets GIEE lancé par le ministère de l'Agriculture. Parmi les actions de ce projet, la diminution d'intrants et le développement d'une unité de méthanisation collective pour sécher la luzerne dans un objectif global d'autonomie protéique.
Désherbage mécanique : Un rattrapage possible grâce à l'écimeuse
Simon BILLAUD, AuteurEn agriculture biologique depuis 2008, Pierre Hedde, agriculteur en grandes cultures dans le nord de la Haute-Vienne, présente son utilisation d'une écimeuse pour un désherbage mécanique tardif dans les céréales et associations céréales-protéagineux. Achetée en commun à la Cuma, avec cinq autres agriculteurs bio, l'outil choisi est une écimeuse CombCut de 6 m de large.
Dossier : Herbe : Le pâturage dynamique pour doper la pousse
Marie-France MALTERRE, AuteurLe pâturage dynamique cellulaire consiste à mettre un nombre important d'animaux sur une petite surface et pendant une durée limitée, ce qui suppose de redécouper le parcellaire en cellules. Cette technique, couramment mise en pratique en Nouvelle-Zélande, a plusieurs intérêts : faire pâturer de l'herbe de qualité, booster la pousse de l'herbe, et limiter les charges (moins de travaux liés à la récolte de l'herbe notamment). Dans ce dossier, plusieurs témoignages sont présentés. Au Gaec de Fargues, dans le Lot, le pâturage dynamique, ou techno-pâturage, est appliqué depuis 15 ans dans le troupeau ovin viande. Les coûts alimentaires ont ainsi été divisés par cinq. Dans l'Ouest, un groupe d'une centaine d'éleveurs de bovins et d'ovins teste le pâturage tournant dynamique. Ensemble, ils ont pu déterminer que le stade trois feuilles des graminées était le meilleur moment pour pâturer, fournissant une herbe de qualité sans pénaliser la repousse. Enfin, le Ciirpo (Centre interrégional d'information et de recherche en production ovine) a mis en place un essai comparatif entre pâturage cellulaire et pâturage tournant classique en Haute-Vienne. La productivité des prairies est améliorée avec le pâturage dynamique, avec un temps d'astreinte identique à celui du système pâturage tournant, mais avec des tâches différentes.
Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
Gestion de l'enherbement en maraîchage : des solutions mécaniques pour toutes les fermes
Christophe DERUELLE, AuteurEnjeu majeur pour les producteurs de légumes et de plantes aromatiques en AB, la gestion des adventices était le thème d'une rencontre technique, en septembre 2016, sur l'exploitation de Dominique Thévenin, maraîcher bio en Haute-Vienne. Des outils adaptés ont été présentés ce jour-là, que ce soit en termes de taille ou de budget, pour de petites exploitations en maraîchage diversifié ou pour de plus grandes structures. Plusieurs sociétés étaient présentes pour assurer la présentation et la démonstration d'une large gamme de matériel, comme le robot bineur "Oz", la herse étrille Treffler ou encore différents types de bâches...
Du pâturage tournant pour optimiser lherbe
Amélie VILLETTE, AuteurEleveurs de 570 brebis allaitantes en Haute-Vienne, en AB depuis 1994, Roland et Marie Lachaume ont a un système basé sur le pâturage tournant pour valoriser au mieux lherbe et sur une conduite rigoureuse du sanitaire et de la reproduction. Ainsi, à part 8 hectares de céréales pour lalimentation du troupeau, la SAU est divisée en îlots de 1.5 à 2.5 hectares, chaque parcelle accueillant, tous les 15 jours en cas de bonne repousse et pendant 2 à 3 jours, un lot dune centaine de mères et leur suite. Les prairies, toutes temporaires, sont semées avec un mélange ray-grass anglais, dactyle, fétuque, fléole, lotier, trèfle blanc, trèfle violet, plantain et chicorée. Le troupeau est désaisonné, 300 mères étant mises en lutte en juin-juillet. Le recours systématique aux échographies permet une bonne gestion des femelles vides ou encore dadapter la ration, seules les mères à doubles étant complémentées avant lagnelage. Les femelles restées vides du début à la fin du cycle sont mises à la réforme.
Plantes à tanins : + 14 % de GMQ
Vincent DEMAZEL, AuteurEn Haute-Vienne, Didier Dussouchaud, éleveur en bovins et ovins viande sur une exploitation de 128 ha dominée par l'herbe, est confronté à une pression parasitaire redoutable. Depuis 2013, avec d'autres éleveurs engagés dans une démarche labellisée GIEE, il expérimente sur ses parcelles les plantes à tanins, implantées en mélange, pour lutter contre le parasitisme des animaux via leur alimentation : plantain, chicorée, lotier... Ces plantes possèdent des tanins condensés qui recèlent en effet des propriétés contre les parasites, tout en ayant une bonne valeur alimentaire. Didier Dussouchaud présente l'intérêt du plantain, qui a également une bonne résistance à la sécheresse et aux premiers gels et ne craint pas les sols acides. Aujourd'hui, il doit faire face à deux difficultés majeures : le manque de références pour ajuster la conduite culturale des plantes à tanins et le coût des semences disponibles sur le marché. Au vu des résultats encourageants, les éleveurs continuent de s'impliquer dans cette démarche.
Récolter des fourrages précoces : le double effet gagnant
Afin de constituer des stocks de fourrages, nécessaires dans un objectif d'autonomie alimentaire, les dates de récolte sont des leviers importants. En effet, une date de récolte optimale permet d'optimiser le compromis entre quantité et qualité du fourrage récolté. Réalisée dans le cadre du programme Herbe et Fourrages, associant notamment les Chambres d'agriculture départementales de Haute-Vienne, Corrèze et Creuse, cette fiche donne quelques préconisations pour la fauche des prairies et la récolte des méteils (associations céréales-protéagineux). Elle s'appuie sur le témoignage d'un éleveur de vaches limousines, en agriculture conventionnelle, installé en Haute-Vienne, et qui cultive des méteils dans l'objectif de produire un fourrage riche en protéines.
Suivi de blés anciens chez Laurent Pénicaud, agriculteur bio en Haute-Vienne
Noëllie LEBEAU, AuteurLaurent Pénicaud élève des brebis à Linards (87), en bio depuis 1987. Depuis plusieurs années, il cultive du blé et du sarrasin pour la vente. Il s'est intéressé aux blés anciens en 2011 et travaille aujourd'hui exclusivement avec ces variétés. Il valorise sa production de blés anciens en panification artisanale, avec de bons résultats pour les variétés Rouge de Bordeaux, Rouge de Morvan et Saint-Priest Vernois Rouge. Il a l'intention de s'équiper d'un moulin pour pouvoir lui-même transformer son blé. En 2015-2016, un suivi de variétés anciennes a été réalisé sur une de ses parcelles. Les différentes étapes sont décrites, ainsi que les résultats obtenus (rendement, protéines...).
Systèmes polyculture-élevage : Guide Adventices : Les reconnaître pour mieux les gérer
La Chambre régionale dagriculture de Nouvelle-Aquitaine a réalisé ce guide, dans un contexte conventionnel, en partenariat avec les Chambres départementales de la Haute-Vienne, de la Creuse et des Pyrénées-Atlantiques, à loccasion de lappel à projets communication ECOPHYTO 2016. Le guide est destiné aux éleveurs et aux conseillers et vise à optimiser la gestion des adventices grâce notamment à : une identification rapide grâce aux photos et schémas des plantules ; une connaissance de la nuisibilité ; un aperçu de lefficacité des méthodes de lutte (rotation, labour, déchaumages et faux-semis, date de semis, lutte chimique). L'objectif est le maintien des adventices à des densités acceptables à l'échelle de la culture, mais aussi de la rotation.
Techno pâturage : Recouper les parcelles pour mieux les faire pâturer
Laurence SAGOT, AuteurVenue de Nouvelle-Zélande, la technique du pâturage dynamique ou cellulaire, encore appelée "techno-pâturage", est basée sur le principe du fil avant/fil arrière déplacé chaque jour ou sur la constitution de petits paddocks. Ce faisant, une nouvelle ration d'herbe est offerte chaque jour aux brebis. En pratique, cette technique se caractérise par 3 règles : chargement élevé de la parcelle (500 à 1000 brebis/ha) ; temps de séjour sur la mini-parcelle (ou "cellule") très court (un à deux jours) ; temps de retour variable sur la mini-parcelle, selon les saisons (21 à 50 jours). L'auteure, de l'Institut de l'Élevage, décrit l'expérience en matière de pâturage cellulaire du Gaec des Fargues, dans le Lot, qui a été le premier élevage à mettre en place cette technique en France. Trois avis d'éleveurs complètent l'article. Un travail de comparaison des rendements des parcelles issus de la technique de pâturage cellulaire avec ceux issus d'un mode de pâturage tournant plus classique est en cours au sein du Ciirpo (Centre Interrégional dInformation et de Recherche en Production Ovine).
Chez Didier Dussouchaud en Haute-Vienne : Des plantes à tanins pour finir les agneaux à l'herbe
Amélie VILLETTE, AuteurEleveur en Haute-Vienne, Didier Dussouchaud finit tous les animaux de son troupeau de 400 brebis et de 40 vaches allaitantes. Depuis trois ans, il a entrepris de finir les agneaux à l'herbe. Face à des problèmes de sécheresse en été et un souhait de limiter la pression parasitaire, après échanges au sein du Groupe Pâturage dont il fait partie, il a lancé un essai en 2014 sur l'utilisation de plantes à tanins, chicorée et plantain. Pour ce faire, il a ensemencé une parcelle avec une fétuque-dactyle, du plantain (2kg/ha) et de la chicorée (5kg/ha). Il a conduit deux lots d'agneaux, l'un sur cette parcelle et le second sur une parcelle témoin. Les agneaux sur la parcelle essai ont eu un meilleur GMQ, un quart d'entre eux a été fini à l'herbe (contre presque aucun sur la parcelle témoin), ils ont pu être abattus en moyenne 10 jours plus tôt et la proportion d'agnelles gardées pour la reproduction a aussi été meilleure. Après des essais, l'éleveur va poursuivre dans l'utilisation du plantain. Il conduit aussi ses moutons en pâturage tournant. L'idéal est un chargement instantané très élevé et de tourner rapidement. Les brebis se sont bien adaptées à des manipulations fréquentes. Il a aussi investi dans un panneau solaire alimentant une pompe pour un bon approvisionnement en eau dans chaque champ. Pour Danièle Barataud, de la Chambre d'Agriculture de la Haute-Vienne, utiliser les sommes de température est aussi un outil pour optimiser son pâturage.
Dossier : Les filières bio s'organisent
Dominique POILVET, AuteurLes filières liées au porc bio se développent et se structurent pour offrir débouchés et services à des producteurs bio en nombre croissant. La production nationale peut être estimée à 100 000 porcs charcutiers bio par an, soit 0,4 % de la production porcine française. Si la vente directe reste importante, la part des filières longues croît fortement, avec le développement des outils de transformation et des débouchés. Ce dossier illustre, à travers divers exemples, ce travail de structuration de filières, souvent à l'échelle régionale et avec une forte implication d'éleveurs. Le prix de vente, autour de 3,40 euros / kg, est avant tout calculé selon les coûts de production, le but étant d'assurer une bonne rémunération du travail. Mais, la structuration de ces filières permet aussi de développer et sécuriser les débouchés ou encore d'apporter des services techniques de qualité aux éleveurs. Des témoignages de producteurs montrent que cette structuration des filières favorise aussi la création de nouvelles exploitations.