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L'action citoyenne, accélératrice de transitions vers des modes de vie plus durables
Karine LANCEMENT, Auteur ; Stéphane LÉVÊQUE, Auteur ; Dominique BOURG, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Hôtel de Roquelaure, 246 Boulevard Saint-Germain, 75 007, FRANCE) : MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE | 2019Le programme de recherche sur les modes de vie durables "Movida" a souligné lapport des démarches ascendantes à linitiative des citoyens dans lévolution des modes de vie. A la suite de ce programme, le service de la recherche du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES) a confié au Cerema une étude exploratoire « Deqlic : définir et questionner les initiatives citoyennes ». A partir d'un panorama des initiatives citoyennes de transition qui se développent de façon accélérée en France depuis quelques années, l'objet est d'interroger les origines et les facteurs d'émergence de ces initiatives, leurs grandes caractéristiques, leur parcours, mais aussi les facteurs de réussite, les besoins et difficultés rencontrées par les porteurs de projets citoyens, et les relations entretenues (ou non) avec les acteurs publics. Ce document rend compte des éléments produits au cours de ce travail exploratoire. En premier lieu, la définition et la caractérisation des initiatives citoyennes permettent de préciser le périmètre de létude et den identifier lobjet. La deuxième partie analyse l'apport des initiatives citoyennes dans une logique de transition, puis la troisième décrit leur rapport avec les institutions et les besoins exprimés par les porteurs d'initiatives. Enfin, des propositions sont faites sur le changement de posture nécessaire au développement des initiatives citoyennes pour accélérer les transitions, et sur les suites à donner à Deqlic, ainsi que sur les pistes de recherche à approfondir.
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adnm : Les acteurs du Nouveau Monde : L'économie du Nouveau Monde : Rapport remis à Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l'Environnement du Développement durable et de l'Énergie
Le rapport sur l'économie du Nouveau Monde, commandé par la ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, à Corinne Lepage, députée européenne, lui a été remis en juin 2015. Il appelle à un Green Business Act, à une nouvelle économie, durable et écologique. Le rapport pointe l'absence de mutation du secteur de l'énergie, dont la transition demeure pourtant nécessaire. L'agriculture, le textile et la santé sont autant de domaines ayant amorcé leur transformation, mais qui doivent maintenant l'accélérer. La France doit mettre à profit ses atouts comme le bois, la mer, l'outre-mer et les produits issus de l'économie circulaire afin d'en faire le fondement d'une nouvelle économie. Pour cela, le rapport propose 100 mesures permettant d'engager cinq révolutions nécessaires : il s'agit de mettre l'économie au service du bien-être et de l'environnement, de mieux intégrer les externalités, de donner la priorité au local et au citoyen, de construire un nouveau modèle entrepreneurial et, enfin, d'engager activement le passage aux énergies renouvelables. Parmi les propositions, figurent une TVA incitative pour le bio et les produits issus de l'économie circulaire, une meilleure valorisation des algues et des forêts françaises, ainsi que la priorité aux productions locales. Le rapport soumet également cinq mesures phares au niveau structurel qui pourraient entraîner la création de la marque France Terre d'Avenir afin de mieux identifier les acteurs du Nouveau Monde.
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L'agriculture française face au défi climatique : quelles perspectives d'atténuation de ses émissions de gaz à effet de serre ?
Elise DELGOULET, Auteur ; Noémie SCHALLER, Auteur ; Pierre CLAQUIN, Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS Cedex (Secrétariat Général - Service de la statistique et de la prospective - Centre d'études et de prospective, 12 Rue Henri Rol-Tanguy - TSA 70007, 93 555, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2014En 2012, l'agriculture a émis l'équivalent de 2 % des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES), dont la moitié est due au protoxyde d'azote (N2O) lié à la fertilisation azotée et aux déjections animales. Les émissions liées à l'agriculture en France (hors fabrication des intrants) ont baissé de 9,6 % entre 1990 et 2012 alors que les émissions moyennes tous secteurs confondus sur la même période ont diminué de 12 %. Cette synthèse identifie les leviers d'action et compare neuf scénarios afin que le secteur agricole renforce sa contribution à la réduction des émissions de GES. Les scénarios tendanciels qui ne comportent pas de renforcement des mesures de lutte contre les GES par rapport à la situation actuelle ne permettent pas de réductions d'émissions. Les scénarios s'appuyant sur des mesures purement techniques sans modification des systèmes et des filières permettent une réduction des émissions de 10 à 20 %. Les scénarios de rupture (comme Afterres 2050) permettent de réduire les émissions de 30 à 60 % d'ici à 2050. Pour atteindre ce résultat, il faudrait modifier en profondeur les modes de production, la taille des cheptels, les régimes alimentaires et la balance commerciale. Dans tous les cas, aucun scénario ne permet de réduire de plus de 35 % les émissions de GES d'ici à 2030.
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Une diversification assumée
Pierre-Joseph DELORME, AuteurEn Haute-Loire, quatre GAEC ont créé ensemble la SARL Agri Briva Métha pour construire une unité de méthanisation, à Saint-Laurent-de-Chabreuges (investissement de 3,5 millions deuros). Les onze associés ont fait le choix de linjection directe. Le méthaniseur alimente ainsi la ville de Brioude : il couvre 10 % de la consommation de gaz de cette ville. De la première évocation du projet à la production de méthane, dix années se sont écoulées. Entre les aspects législatifs, le dimensionnement du projet, la partie administrative, le choix de lassurance et les recherches pour trouver les bons interlocuteurs, le projet a été assez complexe à mettre en uvre. Lobjectif des associés est de fonctionner en autonomie, sans intrants extérieurs. Le méthaniseur est actuellement alimenté par 10 900 t/an de matières organiques produites uniquement sur les quatre fermes, avec 60 % deffluents délevage et 40 % de Cultures Intermédiaires à Valorisation Énergétique (CIVE). Quotidiennement, lunité de méthanisation produit 79 m3/h de gaz, qui sont ensuite filtrés pour obtenir du méthane pur à 97 % (production de 675 450 Nm3/an).
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Dossier : Bioéconomie durable : Un secteur vivant et stratégique
ADEME & VOUS - LE MAG, AuteurLa bioéconomie est définie, dans ce dossier, comme "la production, la transformation et l'utilisation des bioressources fournies par la nature et la biomasse". Les démarches de bioéconomie durable sont ainsi considérées comme des leviers majeurs de la transition écologique et énergétique. Ce dossier met en avant plusieurs initiatives qui vont dans ce sens, issues, entre autres, du monde agricole ou forestier. Dans le Douaisis (Hauts-de-France), le Projet alimentaire territoire prône le "mieux manger", avec des bénéfices pour les consommateurs mais aussi pour leur environnement et leur territoire. Pour les produits non-alimentaires, ceux dits biosourcés sont entièrement ou partiellement issus de biomasse et entrent également dans la sphère de la bioéconomie.
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Dossier L'énergie citoyenne est vitale pour la transition énergétique
Frede HVELPLUND, Auteur ; Henrik LUND, Auteur ; Andreas RÜDINGER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier articule les aspects techniques et démocratiques des transitions énergétiques de plusieurs pays européens. Sur la base d'une critique de la concentration de la production énergétique, du pouvoir de décision et des externalités négatives des mix énergétiques actuels, les auteurs développent des argumentaires témoignant de la nécessaire relocalisation de la production et de son organisation démocratique. L'Allemagne, la France, la Suisse et le Danemark sont comparés sur différents aspects : production d'énergies renouvelables, implication citoyenne dans la production et les économies d'énergie grâce au développement des coopératives, lois nationales de transition énergétique. Se pose également l'immense défi de la gestion et du stockage des énergies dont la production est intermittente. Différentes pistes sont présentées, par exemple le stockage de chaleur ou l'utilisation des batteries des véhicules. Enfin, la question énergétique est mise en perspective avec la production agricole et la consommation de viande.
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Le grand livre de la permaculture : Les principes à connaître et les techniques à adopter pour cultiver votre jardin en vous aidant de la nature
Parce qu'elle est productive et très respectueuse de l'environnement, la permaculture apparaît aujourd'hui comme une alternative durable face à l'épuisement des ressources. Cet ouvrage permet de découvrir les origines et les principes de base de la permaculture pour comprendre son fonctionnement et ses enjeux. Il fournit des explications claires et précises pour faire entrer la permaculture dans son jardin : comment organiser l'espace, quelles techniques adopter, comment optimiser les ressources naturelles et favoriser la biodiversité, quelles cultures associer... Des fiches présentent un ensemble d'espèces à privilégier : légumes, fleurs, fruits, arbustes
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Maraîchage : La gestion de l'enherbement au cur des bilans de campagne
Rémi COLOMB, AuteurEn maraîchage bio diversifié, les maraîchers cherchent des solutions techniques et mécaniques pour la gestion de lenherbement afin de réduire le temps de travail et de gagner en précision et en confort. LADABio a mis en place une enquête pour mettre en évidence les réussites, les échecs et les besoins daccompagnement des producteurs. La synthèse des résultats a servi de base déchanges pour deux bilans de campagne effectués en Isère et en Haute-Savoie. Plusieurs retours ou astuces sont évoqués dans cet article : loccultation ne fonctionne pas toujours au printemps sur amarantes, chénopodes et digitaires ; leffet allélopathique dun couvert de seigle est souvent relatif ; certains outils classiques sont efficaces sur la ligne de culture (désherbage thermique, doigts désherbeurs, bineuse, herse étrille). Ces retours sont suivis par le témoignage de Cyril et Barbara, maraîchers bio diversifiés en Haute-Savoie, qui mettent en place une transition énergétique sur leur ferme et ont testé des tracteurs électriques.
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Le marché du carbone local, une opportunité pour les agriculteurs manchois
Catherine BRUNEL, AuteurLes entreprises les plus polluantes bénéficient de crédits carbone, cest-à-dire dune sorte de « droit à polluer », comme lexplique Gérard Coulon, dirigeant dune papèterie. Ces entreprises ont la possibilité dacheter des crédits carbone sur un marché international. Ce dernier met en relation des acheteurs et des porteurs de projets relatifs à la séquestration du carbone. Le prix de la tonne de carbone est variable (actuellement de 22,5 /t). Larrêté du 28 novembre 2018 permet aux agriculteurs de répondre à la demande de compensation locale, ce qui nétait pas possible avant. Les agriculteurs du GIEE Energie, dans la Manche, comptent bien saisir cette opportunité en proposant leur service de séquestration à des entreprises et des collectivités locales. Ils ont en effet entamé une transition énergétique (économie de gazole non routier et délectricité, autonomie alimentaire, échanges parcellaires, production dénergie renouvelable, optimisation de la séquestration de carbone) et séquestrent en moyenne 100 tonnes de carbone additionnel (calcul effectué à laide du logiciel Diaterre).
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Méthanisation agricole : Quelles conditions de durabilité de la filière en France ?
Ce rapport présente les conclusions de travaux menés par WWF France, en partenariat avec GRDF. Durant un an, ces deux acteurs ont organisé un cycle dateliers afin de questionner des instituts de recherche, des acteurs institutionnels, des représentants du monde agricole, des représentants de la filière biométhane et des associations sur les conditions de durabilité du développement de la méthanisation agricole en France. Ces ateliers ont été loccasion déchanger sur les bonnes pratiques permettant de garantir linnocuité environnementale de la méthanisation. Ils ont également permis de réfléchir aux moyens nécessaires pour déployer et généraliser ces pratiques. Ces travaux ont fait ressortir trois conditions pour que la méthanisation puisse être durable : 1 Favoriser la mise en uvre de pratiques agroécologiques à léchelle de la parcelle et de lexploitation ; 2 Intégrer la méthanisation au contexte territorial ; 3 Contribuer (via la méthanisation) à la résolution des défis sociétaux globaux. Les participants à la réflexion ont aussi décrit les conditions de durabilité de deux enjeux majeurs de cette filière : la gestion des Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétique (CIVE), qui sont identifiées comme lune des principales sources dapprovisionnement des méthaniseurs ; et le retour au sol des digestats, dont la qualité agronomique reste à approfondir.
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Méthanisation : solution d'avenir
Julien THUAL, Auteur ; Olivier THEOBALD, Auteur ; Iman BAHMANI-PIASECZNY, Auteur ; ET AL., AuteurEn tant que valorisation énergétique d'un processus naturel, la méthanisation permet d'associer les avantages de production énergétique et de réduction des gaz à effet de serre. Elle offre aussi aux agriculteurs des revenus complémentaires. La méthanisation à la française vise à utiliser les effluents organiques plutôt que le maïs, mais aussi les effluents des industries agroalimentaires, de la grande distribution et les résidus de culture. Pour accompagner son développement, l'Ademe dispose de plusieurs leviers : L'évaluation et la mise en uvre des politiques publiques ; Le Fond Chaleur, doté de 33,6 M pour financer des projets ; Les conseils aux porteurs de projets ; La recherche ; La collaboration avec les Chambres d'agriculture et les lycées agricoles ; La co-animation d'un groupe de travail avec GrDF visant à l'incorporation du biométhane dans le réseau de gaz national. Ainsi, l'Ademe et l'association Négawatt prévoient que le biogaz représentera 50% du mix de gaz du réseau de GrDF en 2050. Le dossier comporte quatre témoignages, dont un qui émane de 17 éleveurs laitiers biologiques voulant faire évoluer leur système vers plus d'autonomie. Leur méthaniseur collectif est alimenté quotidiennement par 17 tonnes d'effluents et produit 1 500 MWh d'électricité. La chaleur est utilisée pour sécher du fourrage.
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Les nouveaux modes de vie durables : S'engager autrement
Dominique BOURG, Auteur ; Carine DARTIGUEPEYROU, Auteur ; Caroline GERVAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | LORMONT (118 Rue des Gravières, 33 310, FRANCE) : ÉDITIONS LE BORD DE L'EAU | 2015
Cet ouvrage collectif présente un panorama des réflexions actuelles sur les modes de vie durables. Issu du programme de recherche Movida, il donne la parole à des chercheurs, mais aussi à des décideurs et à des personnalités. Chacun à sa façon essaie de dessiner des pistes pour accélérer le changement vers des modes de vie durables, cest-à-dire une société où le vivre ensemble, la qualité de vie et la liberté de chacun seraient assurés, sans mettre en danger les grands équilibres écologiques dont nous dépendons. La pluralité des regards sur cette question des modes de vie fait de cet ouvrage une référence en matière de réflexion sur les évolutions de sociétés qui émergent en ce début de XXIème siècle. Louvrage explore des pistes innovantes qui soffrent à chacun de nous et aux décideurs publics pour sortir dun mode de vie consumériste et dune société marchande, afin dévoluer collectivement vers de nouveaux modèles. Des perspectives souvrent alors pour réellement transformer la société, créer de nouvelles formes de prospérité, avec ou sans croissance économique, mais qui contribueront au bien-être et à la qualité de vie de tous, dans une logique de co-responsabilité.
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Recueil d'articles techniques : Bio pour le climat ! : Transition agricole et climatique. Les agriculteurs bio travaillent sur l'atténuation de leurs émissions de GES et l'adaptation de leurs systèmes
Alice BOISSINOT, Auteur ; Mickaël LEPAGE, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2018Réalisé par la CAB Pays de la Loire, ce recueil darticles techniques propose un ensemble de solutions au changement climatique apportées par lagriculture biologique. Il rassemble 14 pratiques agrémentées de témoignages en agriculture biologique, en faveur de la transition climatique et qui peuvent être utiles aux agriculteurs bio et/ou conventionnels. Ces pratiques sont à rattacher à 7 thématiques : - Réduire le recours aux engrais minéraux de synthèse pour réduire les émissions de N2O ; - Accroître la part de légumineuses en grande culture et dans les prairies temporaires pour réduire les émissions de N2O ; - Développer les techniques culturales sans labour pour stocker du carbone dans le sol ; - Introduire davantage de cultures intermédiaires, cultures intercalaires et bandes enherbées pour stocker du carbone ; - Optimiser la gestion des prairies pour favoriser le stockage du carbone ; - Réduire, sur l'exploitation, la consommation d'énergie fossile des bâtiments et équipements agricoles pour limiter les émissions de CO2 ; - Résilience des systèmes bio.
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Retours d'expériences solaires
Bérenger MOREL, AuteurAude de Roffignac sest installée, en 2011, en Haute-Vienne. Elle élève 150 brebis allaitantes en bio sur 60 ha de cultures et de prairies. Elle suit une logique de respect de lenvironnement et déconomie dénergie. Elle a notamment construit un bâtiment de stockage de fourrage, dont elle a entièrement recouvert la toiture de panneaux photovoltaïques. Pour mettre en place ce projet, elle sest tournée vers la Chambre dAgriculture de la Haute-Vienne qui lui a proposé de créer une SAS. Cest ainsi que la société Agriphoto a vu le jour. Elle est constituée de huit membres, tous porteurs dun projet de bâtiment agricole. Le fait dêtre en société leur a permis davoir plus de poids pour négocier avec les entrepreneurs. Cest en effet la SAS qui a investi dans la toiture, les panneaux, londuleur et les raccordements électriques. Aude a ainsi installé 850 m2 de panneaux photovoltaïques sur un bâtiment de 46 X 18 mètres. Le projet a coûté 100 000 au total, dont 75 000 pour le bâtiment. LÉtat a aidé à hauteur de 40 % pour les frais de raccordement qui sélevaient à 17 000 . Lamortissement seffectuera dans 15 à 20 ans.
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Le revers de notre assiette : Changer d'alimentation pour préserver notre santé et notre environnement
Quelle est lempreinte de notre alimentation sur lenvironnement ? Quelles conséquences sur notre santé ? Lagriculture biologique va-t-elle affamer le monde ou au contraire sauver notre biodiversité ? Pourquoi est-il urgent de changer dassiette ? Combien de surface pour se nourrir ? Cette brochure éclaire et met en perspective les travaux les plus récents sur l'impact de notre alimentation sur l'agriculture, le climat, l'environnement et la santé, notamment ceux du projet de recherche BioNutriNet. Les résultats de ces travaux complètent le volet alimentation du scénario prospectif de transition agricole et alimentaire Afterres2050 élaboré par Solagro. La brochure intègre également les résultats les plus récents sur l'empreinte "énergie et gaz à effet de serre" du système alimentaire français dans sa globalité. Ces travaux confortent de nombreuses études et scénarios sur la non soutenabilité des régimes trop carnés, trop riches en protéines animales et selon lesquels le régime alimentaire des consommateurs de bio permet de préserver les ressources naturelles et le climat. Ainsi, lalimentation constitue un puissant levier de transition à la portée de tous.