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En bio, produisez-vous du lait d'hiver ?
Costie PRUILH, AuteurEn élevage laitier biologique, la production de lait peut être très liée à la pousse de l'herbe, qui connaît son pic au printemps. Afin de pouvoir proposer du lait toute l'année à leurs clients, les laiteries mettent en place des prix incitatifs pour le lait d'hiver. Dans cet article, trois éleveurs bio, installés en Mayenne, en Loire-Atlantique et dans l'Oise, expliquent comment et pourquoi ils produisent ou non du lait d'hiver.
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Accompagner techniquement ses salariés : Exemple du groupe déchanges insertion
Maxime RENOU, AuteurLe groupe déchanges « Insertion », animé par le GAB 44, rassemble une dizaine de fermes biologiques maraîchères qui ont la particularité dêtre des structures dinsertion ou de travailler avec un public handicapé. Les encadrants se sont regroupés (organisation de quatre rencontres annuelles), afin de travailler sur leurs techniques et sur laccompagnement de leur public. Ces échanges ont mené à la construction doutils permettant daméliorer lautonomie et la technicité des personnes en voie dinsertion ou handicapées. Sept fiches, détaillant des techniques à mettre en uvre, ont ainsi été créées pour la plantation, le désherbage, lentretien de la tomate (version enroulement et version clips), la préparation de la récolte, la récolte de légumes bottes, la récolte de légumes fruits, ainsi que la récolte de légumes feuilles. Ces fiches ont été adaptées, tant dans leur rédaction que dans leur mise en page, au public visé. Ce dernier est parfois non lecteur, non francophone, ou a besoin dune simplification maximale des tâches. Pour cela, les fiches ont été réalisées via la méthode FALC facile à lire et à comprendre et sont un maximum illustrées. Ces différentes fiches sont disponibles sur le site internet du GAB 44.
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Anticiper pour mieux préparer l'avenir
Clémentine ROBIN, AuteurLuc et Françoise Pavageau racontent leur parcours, de leur installation à la future transmission de leur ferme bio basée en Loire-Atlantique. Luc sest installé une première fois en GAEC, de 1989 à 1996, avant de décider de partir et de sinstaller de son côté. Il a alors cherché une autre ferme, en a visité sept avant de trouver celle sur laquelle il sest installé en 1997. Françoise a, quant à elle, démissionné de son travail et est devenue salariée de la ferme. Après deux congés parentaux, elle sest installée en 2006 en créant un atelier de veaux de boucherie. Cet atelier les a bien aidés pendant la crise laitière de 2009. Face à la quantité de travail et aux nombreux intrants utilisés, ils ont commencé à sintéresser à lagriculture biologique. Ils ont arrêté les veaux de boucherie en 2015 et ont converti leur ferme en 2016. Ils sont également passés, petit à petit, en monotraite davril à août, afin de se libérer du temps. En 2019-2020, cinq ans avant leur retraite, ils ont fait le choix de participer à une formation sur la transmission des fermes. Cette formation leur a permis davoir des repères (dans le temps et d'un point de vue économique), dentendre des témoignages (notamment sur le système de parrainage), de savoir comment conduire leur ferme jusquà la retraite (ex : maintenir une certaine rentabilité car les banques feront attention à ce point lors de la reprise).
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Gestion des mammites en vaches laitières : "Des bonnes pratiques délevage pour moins traiter" ; Gestion des mammites : témoignage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCatherine Roffet et Laurence Jouet, vétérinaires réalisant des suivis en élevages bio dans le Grand Ouest, donnent des éléments sur les mammites en bio : leurs spécificités, les signes à surveiller, les interventions possibles et les bonnes pratiques à mettre en place (alimentation, bonne hygiène de traite ), ainsi que les autres points de vigilance (bâtiment, litière, réglage de la machine à traire ). Le GAEC de Rublé (100 vaches laitières, en Loire-Atlantique) témoigne sur ses pratiques. Le relevé mensuel du suivi cellulaire est un outil très important pour lui. Une grande vigilance simpose en salle de traite (hygiène, contrôle des premiers jets, massage avec des huiles essentielles si besoin). Des réflexions sont en cours sur le bâtiment. Sont aussi présentés les panses-bêtes du projet Otoveil, ainsi qu'un tableau sur les différents traitements possibles dune mammite aiguë, selon ses phases.
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"Lherbe est pâturée le plus longtemps possible"
François D'ALTEROCHE, AuteurDabord en conventionnel à son installation en 1990, avec alors deux ateliers naisseurs-engraisseurs, un en bovins et un en porcs, Jean-Pierre Bousseau, producteur en Loire-Atlantique, est aujourdhui en AB et a un atelier bovins viande quil conduit au maximum à lherbe. Pour tenir compte de ses 129 hectares très séchants qui ne peuvent être cultivés en méteil que sur 12 hectares, cet éleveur a mis le pâturage au cur de son système qui compte un troupeau de 57 vaches. Disposant de terrains portants, les animaux profitent au mieux des pousses dautomne et dhiver, alors que les ressources en herbe sont plutôt limitées en été. Avec une conduite très rigoureuse de son troupeau (fort taux de renouvellement, vêlages à 2 ans, mise à lengraissement des vaches non gravides, vêlages entre fin août et début septembre ) et du pâturage tournant, cet éleveur finit tous ses animaux, dont les mâles, qui sont, par ailleurs, castrés peu de temps après la naissance à lélastique. Il produit ainsi des bufs de 30 mois, qui passent lhiver dehors et dont la mise à lengraissement démarre en fin dété, avec des rations à base densilage dherbe à volonté, complété par du méteil, puis par du maïs grain. Cette conduite très fine, valorisant fortement le pâturage, se traduit par de bons résultats économiques.
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Journal de vigneron bio : Début de saison pour Robin Euvrard : Un printemps de toutes les émotions
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui souhaitent devenir viticulteurs bio. Dans cet article, Robin Euvrard explique la gestion de sa vigne au printemps 2021 : après la fin de taille, le jeune vigneron a à peine pris le temps de souffler que le printemps est là, avec la mise en place des itinéraires techniques quil a imaginés lannée précédente. Mais, le démarrage de la saison a été perturbé par le gel. Cette lutte intense contre les gelées à répétition a renforcé sa réflexion et sa volonté de sengager dans des pratiques visant à renforcer la vigne et concernant la taille, la gestion de l'herbe, la nutritions des plantes... En renforçant la vitalité de la vigne, il nespère pas lempêcher de geler, mais plutôt laccompagner dans la reprise de végétation.
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Manger local en restauration collective
Véronique BARGAIN, AuteurCet article présente différentes initiatives mises en place en Loire-Atlantique afin de développer l'approvisionnement en produits locaux, dont des produits bio, de la restauration collective. La plupart d'entre elles sont répertoriées, depuis 2017, au sein d'un réseau local. Sont présentés le projet de centrale d'achat pour les cantines ; l'accompagnement des collectivités...
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Mise en place dun système de pâturage tournant dynamique
Emmanuel CAGNIN, Auteur ; Carole MERIENNE, AuteurEmmanuel Cagnin est éleveur laitier en Haute-Garonne. En quelques années, il est passé dun système non pâturant (conventionnel) à un système bio reposant sur du pâturage tournant dynamique. Pour effectuer cette transition, il sest fait accompagner par Carole Merienne, conseillère à la Chambre dagriculture de Haute-Garonne. Ils ont ainsi découpé les deux îlots de la ferme en différents paddocks fixes de 50 ares. En pleine période de pousse de lherbe, il arrive quEmmanuel Cagnin redécoupe ces paddocks en deux, avec des piquets en fibres et un fil électrique souple quil déroule à laide de sa voiture. Il a également aménagé un système sur un vieux 4x4 qui lui permet de soulever les fils et de passer dessous avec sa voiture. Pour labreuvement des animaux, il a installé des tuyaux à laide dune sous-soleuse et a acheté des abreuvoirs néo-zélandais quil déplace en les traînant avec sa voiture. Pour simplifier la gestion du pâturage, son troupeau est divisé en deux lots : dune part, les vaches en lactation et, dautre part, les génisses et les vaches taries. En fonction de la pousse, Emmanuel Cagnin organise le pâturage. Il va préférer donner les paddocks plus riches en ray-grass aux vaches en production et les paddocks plus fournis en fétuque aux génisses. Il pratique également le topping (fauche avant pâturage) pour éviter les zones de surpâturage et les refus.
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Nantes, ville nourricière
Marie ARNOULD, AuteurHéritière d'un riche passé maraîcher, la ville de Nantes (44) se réinvente, notamment en attribuant de l'espace et des moyens à des projets d'agriculture urbaine. Loin des clichés, cette agriculture urbaine se veut avant tout productive et ancrée dans un projet de territoire. Olivier Durand, agronome de formation, gère un jardin potager en bacs, de 1 000 m2, créé en 2016, et dont les légumes alimentent une partie des besoins du restaurant/tiers-lieu la Cantine du Voyage, qui a financé le projet. Olivier Durand exploite aussi 3 000 m 2 à proximité de la ville. Pour lui, cette complémentarité ville/campagne assure à son activité la viabilité financière nécessaire. Le maraîcher s'occupe également du potager du restaurant étoilé l'Atlantide. Autre lieu dédié à l'agriculture, à deux pas de l'île de Nantes, l'Agronaute est une ferme urbaine transitoire qui préfigure la création de la Ferme des 5 Ponts, portée par 2 associations, lieu hybride qui accueillera des personnes en situation de précarité, un restaurant solidaire, une boutique Emmaüs et une ferme urbaine. Un peu plus loin, le Champignon urbain, créé en 2017, aujourd'hui GAEC de 3 personnes, produit 150 kg de champignons par semaine. Dans le quartier du Doulon, qui a donné son nom à la laitue originaire de ce quartier de Nantes, un programme d'urbanisme intègre le projet de création de 4 fermes urbaines sur 7 ha. Grâce au soutien de la Métropole envers les projets collectifs, d'autres maraîchers s'inscrivent dans cette dynamique qui cherche à allier urbanisation, restauration des écosystèmes et approvisionnement local. Citons aussi le projet de l'Etable nantaise, qui vise à faire pâturer des vaches dans l'agglomération. Aujourd'hui, avec une SAU de 13 500 ha et en inscrivant l'agriculture urbaine au cur de sa stratégie d'aménagement du territoire, Nantes est l'une des métropoles françaises les plus avancées en matière d'autonomie alimentaire.
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Le panais : les clés de la réussite
Maxime RENOU, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLe panais est une culture rustique de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. Il est devenu un classique dans lassolement des maraîchers. Cette culture est peu exigeante en matière de fertilisation, mais, en revanche, la gestion de lenherbement est délicate : elle sapparente à celle de la carotte. Il est donc important danticiper la mise en place du panais (place dans la rotation, faux semis ). De plus, la faculté germinative des graines de panais est courte et la gestion de la levée est une étape assez difficile : faut-il faire des semis en graines prégermées, graines enrobées ou graines nues ? Dans cet article, trois maraîchers bio diversifiés du Grand Ouest décrivent leur stratégie : Christophe Asseray (Mayenne) effectue des faux semis traditionnels et sème des graines de panais prégermées ; Yoann Loyen, du GAEC du Friche Blanc (Loire-Atlantique), réalise de loccultation grâce à une toile tissée et du désherbage thermique sur le rang ; Stéphane Le Blanc (Indre) implante ses panais en mini-mottes à laide du Paperpot, un chariot de transplantation rapide originaire du Japon.
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En parallèle de la taille : La saison se prépare chez Robin Euvrard
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui souhaitent devenir viticulteur bio. Robin Euvrard explique sa manière de tailler ses vignes : il cherche à trouver le meilleur équilibre entre la fructification et le développement foliaire. Concernant la gestion des bois de taille, ce jeune vigneron a décidé de changer de pratique en brûlant ses sarments sur place, car son sol est trop fatigué et na pas encore fini de décomposer les bois de lannée précédente. Pour améliorer la connaissance de sa terre, Robin Euvrard va réaliser des analyses de sol, couplées à des analyses de sève régulières afin davoir une idée des équilibres nutritifs de sa vigne. Il compte également mettre en place des couverts végétaux, même sil craint la concurrence hydrique et nutritive, et va apporter du thé de compost, ainsi que des préparations biodynamiques.
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Des repères pour les exploitations de marais
Cyrielle DELISLE, AuteurLancé en 2015 dans les Pays de la Loire, le projet Casdar Apex avait pour objectif de mieux comprendre les systèmes d'élevage situés en zones humides, où les contraintes environnementales et naturelles sont fortes et les pratiques forcément particulières. Une cinquantaine d'élevages bovins ont été suivis, afin d'établir des références technico-économiques, environnementales et sociologiques, et un travail spécifique sur le pâturage a été réalisé. Dans cet article, François Mosset, éleveur bio en bovins allaitants en Loire-Atlantique, et dont 130 des 160 hectares sont en zones humides, témoigne.
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Robin Euvrard soigne sa parcelle : Engrais vert et préparations biodynamiques
Robin EUVRARD, AuteurRobin Euvrard est un jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, qui sest installé, en 2020, sur une parcelle de vignes située dans le Muscadet. La revue Vitisbio suit son installation et apporte régulièrement de ses nouvelles, afin dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui arrivent à trouver des opportunités et à sorganiser pour réaliser leur projet : devenir viticulteur bio. Cet article a été écrit après les premières vendanges de Robin Euvrard. En parallèle des vinifications, le jeune viticulteur a profité des mois dautomne pour prendre soin de sa parcelle. Il explique pourquoi il a choisi de semer un couvert végétal et fournit litinéraire technique quil a suivi. Il explique également les différents apports quil a effectués sur sa parcelle : application de la préparation biodynamique 500P (bouse de corne préparée), de thé de compost oxygéné et de décoction de prêle. Côté taille, il attend le mois de février pour laisser à la vigne le temps de terminer son cycle. En revanche, il réfléchit à la complantation pour remplacer certains pieds de vigne (il avait déjà complanté 200 porte-greffes au printemps dernier pour remplacer des pieds manquants).
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Spiruline paysanne et bio française : De lor vert en bassins
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurSuzanne Vandamme cultive de la spiruline bio, en Loire-Atlantique, sur sa ferme nommée Dana Spirulina. Cette jeune productrice a choisi de cultiver cette cyanobactérie selon des méthodes paysannes, différentes des méthodes bio industrielles étrangères. Laventure a commencé avec son père, Roland Blain, en 2016, avec un premier bassin. Maintenant, la ferme compte deux serres et quatre bassins de 150 m2. En hiver, les faibles températures et le peu de lumière empêchent la multiplication de la cyanobactérie. La période de production se situe davril à octobre, dans une eau entre 20 et 38 °C, légèrement salée et avec un pH alcalin à 10,2. Pour éviter la photolyse de la spiruline, le dessus et les côtés de la serre sont recouverts de tissus afin dombrager les bassins. En bio, lun des principaux défis est darriver à nourrir la spiruline avec de lazote organique dorigine végétale. Un encart apporte dailleurs plus dinformations sur ce sujet, et un second encart décrit le combat réglementaire réalisé par la Fédération des spiruliniers de France pour distinguer la spiruline bio française des spirulines provenant de pays tiers. Suzanne Vandamme commercialise sa production sous forme fraîche ou desséchée (paillettes ou comprimés).
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Tri-stockage : Savoir adapter son matériel à son projet
Céline ROLLAND, AuteurLes installations de tri et de stockage des grains se réfléchissent sur le long terme afin dopter pour le choix le plus adapté à son projet et aux objectifs recherchés (alimentation humaine ou alimentation animale). Cet article présente les retours dexpériences de deux exploitations de Loire-Atlantique. Le GAEC du Rouillon est géré par cinq associés et emploie un salarié. La SAU est de 80 ha, dont 60 ha en grandes cultures (colza, sarrasin, chanvre, maïs, mélange céréalier, blé ) et les agriculteurs élèvent des volailles. Toutes les cultures sont valorisées sur la ferme : elles servent à lalimentation des volailles ou sont transformées et vendues en circuits courts (huiles, graines décortiquées, farines, pains). Afin doptimiser le triage et la transformation des graines, la Cuma Innov 44 a investi dans un trieur optique et une table densimétrique qui sont installés sur le GAEC. Ces équipements permettent, en plus de ceux déjà présents sur la ferme, davoir une chaîne de tri complète et de très haute qualité. La ferme de Vivien dAnjou cherche également à valoriser ses cultures via la commercialisation en vente directe. Dès que les cultures sont récoltées, elles sont triées, puis pré-nettoyées à laide dun trieur cylindrique Marot. Une table densimétrique est ensuite utilisée pour finir de nettoyer le blé et les lentilles. La décortiqueuse est principalement utilisée pour enlever lenveloppe des pois cassés.