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110 truies biologiques nourries avec de l'aliment fabriqué à la ferme
Antoine ROINSARD, AuteurGildas Mustière est naisseur-engraisseur de porcs en Loire-Atlantique depuis 1990. Son parcours, présenté dans cet article, est marqué par la volonté de proposer des produits de qualité aux consommateurs : élevage en plein air, porcs marqués, conversion à l'agriculture biologique en 2007 La conversion du système de culture à l'AB a été la plus délicate pour l'éleveur, liée à un manque d'anticipation (pas de changement de rotation, pas de cultures de protéagineux ). Progressivement, Gildas a corrigé ses éléments pour aboutir aujourd'hui à un outil cohérent d'un point de vue agronomique et zootechnique. L'intégration de mélanges céréales-protéagineux permet d'optimiser l'autonomie protéique du cheptel, ainsi que la culture de féverole. Les parcs à truies ont également été intégrés dans la rotation (trois ans sur six). Le passage à l'AB a entraîné peu de changements sur l'atelier animal, si ce n'est pour la densité des animaux et la mise en place de litières paillées au lieu des caillebotis. Une part de l'aliment nécessaire aux animaux est fabriqué à la ferme (mélange triticale-pois-féverole, mélange orge-pois, féverole). 97 à 98 % de la ration est certifiée AB actuellement, l'achat de levures de bière et de protéines de pommes de terre riches en acides aminés spécifiques étant encore nécessaire pour répondre aux exigences de la filière.
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15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
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Abattage & bien-être animal : Trouver le bon échelon et jouer la carte de la proximité
Damien DEÏSS, AuteurLa fin de vie des animaux délevage et même lexistence de lélevage font aujourdhui débat dans la société. Lélevage ayant été transformé en exploitation animale, lanimal est devenu un matériau pour lindustrie agro-alimentaire. LAB, porteuse dune agriculture globale associant homme, animal et nature, se doit de se questionner elle aussi à ce sujet, le bien-être animal devant être pris en compte jusquà labattage. Ainsi, nombre dagriculteurs biologiques se sont emparés de ce sujet et travaillent à lémergence de nouvelles solutions : abattage à la ferme, abattoir de proximité, comme le montrent, dans cet article, deux témoignages Cest dans ce contexte que, le 21 novembre 2018, un large panel dacteurs du monde agricole a signé une tribune allant dans le sens dun renforcement des outils dabattage de proximité, notamment collectifs, mobiles ou à la ferme.
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L'ACAPE : Un nouveau lien militant entre producteurs et consommateurs ?
Daniëlle BROEKARTS, AuteurEn 2007, s'est créée, à Saint-Nazaire, la première ACAPE, Alliance de consom'acteur(rice)s, de paysan(ne)s et d'associations écologistes, dans le cadre de laquelle se commercialisent des produits issus de l'agriculture biologique paysanne directement du producteur au consommateur. Hubert Morice, initiateur du système, éclaire ici sur cette démarche qui fonctionne avec trois collèges, respectivement ceux des producteurs, des consommateurs et d'associations écologistes. L'ACAPE veut permettre l'accès aux produits bio à des personnes à faibles revenus, mène des actions de sensibilisation autour de l'alimentation biologique, a permis de créer une exploitation maraîchère et cherche à faire évoluer les politiques foncières pour aider à l'installation.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
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Actes du colloque "Bio, Proximité, Solidarité" : 14 octobre 2015
FNAB, Auteur ; CAB PAYS DE LOIRE, Auteur ; GAB 44, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2016Les actes du colloque national "Bio, Proximité, Solidarité", organisé par la CAB Pays de la Loire, le GAB 44 et la FNAB, à Nantes, le 14 octobre 2015, sont parus. Quatre thématiques y ont été abordées et des pistes d'actions opérationnelles ont été identifiées concernant ces quatre thèmes : - Comment favoriser une logistique à faible impact sur les produits bio locaux ? : Développer l'utilisation d'outils innovants permettant une mutualisation logistique ; Réaliser une cartographie des acteurs de la logistique et des différents flux de produits existants par territoire. - Comment assurer une juste rémunération des producteurs et une pérennité des projets ? : Agir sur les coûts de production et de distribution ; Favoriser l'accès du public à une alimentation de qualité : appui aux revenus et sensibilisation. - Comment introduire les circuits de proximité dans l'aide alimentaire ? : Favoriser la sensibilisation et l'information des bénéficiaires de l'aide alimentaire ; Favoriser la production et l'approvisionnement en produits bio locaux ; Favoriser la coopération avec les collectivités locales. - Comment favoriser la sensibilisation du public à une alimentation de qualité et de proximité ? : Ecrire un projet éducatif "Bio et Local" collectivement ; Ecrire un projet pédagogique collectivement.
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Agents de biocontrôle en cultures légumières : Utilisation de micro-organismes antagonistes contre Rhizoctonia solani
Céline ADE, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; Xavier LANGLET, AuteurLa lutte biologique consiste à utiliser un organisme vivant pour limiter la nuisibilité d'un ravageur des cultures. Différents modes de fonctionnement des agents de biocontrôle sont décrits, ainsi que la réglementation. Des tableaux présentent les produits homologués et en cours d'homologation. Sur radis, les essais in-vitro du Ctifl de Carquefou (Loire-Atlantique) montrent une bonne efficacité contre le rhizoctone de certaines bactéries (Bacillus, Trichoderma), mais les résultats sont encore insuffisants dans des conditions de production.
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Agrobio : le diagnostic d'aide à la décision : une méthode pour blinder soi-même son projet de conversion
En confrontant son système au cahier des charges bio et aux résultats du Réseau d'élevages laitiers de sa région, il est possible de raisonner au plus juste son passage en bio. En effet, le diagnostic Agrobio a pour intérêt de travailler chaque scénario de conversion au cas par cas. Il a été initié en Loire-Atlantique par le Réseau d'élevage laitier des Pays de la Loire. Il est aujourd'hui proposé à tous les éleveurs de la région. En trois jours de travail, dont un en groupe, il permet de valider la cohérence d'un passage en bio, l'intérêt économique et les modifications techniques à mettre en oeuvre. Il débouche sur un plan de conversion élaboré par l'éleveur.
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Agroforesterie et aviculture : Un tandem réussi
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article, à travers divers témoignages d'éleveurs ou de techniciens, présente les avantages de combiner agroforesterie et aviculture. Planter des arbres, en particulier à forte valeur économique, en plus de développer un possible capital pour l'avenir, permet d'obtenir des parcours couverts propices aux volailles. En effet, ces arbres, combinés parfois à des haies, offrent des abris, incitent les volailles à mieux utiliser les parcours, contribuent au bien-être animal, limitent le stress, ou encore sont source d'aliments. Ils contribuent aussi au maintien de la fertilité des sols et servent d'abris à la faune sauvage. Si on veille à bien réussir la phase d'implantation, ils demandent par la suite un entretien limité. Autant d'avantages qui montrent l'intérêt de ces pratiques.
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Agroforesterie : Le Gaec Pilet associe arbres et cultures
Véronique BARGAIN, AuteurCet article présente la plantation d'arbres au sein de parcelles cultivables. Cela permet de produire à la fois les cultures nécessaires à l'alimentation des animaux et la production de bois d'uvre, sur le long terme. Témoignage de Dominique Pilet, agriculteur à Machecoul, en Loire-Atlantique.
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Ali Ba Bio : le bio à domicile
Histoire d'une démarche originale : Stéphane Garry et Luc Breton ont démarré un service de livraison à domicile de produits biologiques sur la région nantaise. De la même façon que le boulanger ou le boucher, ils tournent dans les villages et au gré des commandes.
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L'aménagement de parcelles pour limiter la pression des ravageurs
Sébastien PICAULT, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurDans l'objectif d'attirer et/ou de maintenir les auxiliaires aux abords des parcelles cultivées, des infrastructures agro-écologiques peuvent être mises en place (haies, bandes enherbées, mélanges fleuris). Ainsi, les populations de ravageurs peuvent être maîtrisées par la présence de leurs prédateurs et parasitoïdes. On parle alors de biodiversité fonctionnelle. Dans ce contexte, le projet Biodivleg étudie l'effet de la présence de haies sur la régulation naturelle de mouches dans différentes cultures de Brassicacées. L'effet potentiel des haies n'a pas pu être clairement identifié et les méthodes de l'étude doivent être affinées pour les prochains essais. En ce qui concerne les populations de pucerons sur culture de laitues, le Ctifl teste depuis trois ans l'effet de différents aménagements agro-écologiques. Dans les parcelles concernées, l'accroissement des populations d'auxiliaires est plus rapide et la durée d'infestation par les pucerons est plus courte.
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Analyse de cycle de vie : apports et limites de son application à la production de viandes bovines certifiées agriculture biologique
La production de viande bovine est régulièrement montrée du doigt pour ses émissions de gaz à effet de serre jugées trop importantes. De nombreuses études, utilisant notamment la méthode de l'analyse de cycle de vie, ont pour objet des systèmes de conduites moyens ou des exploitations très intensives. Cette étude, présentée lors des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (2011), s'est intéressée quant à elle aux systèmes de production certifiés en agriculture biologique, avec pour objectifs de proposer les bases d'un procédé général de la production de viande bovine bio et d'établir les points critiques aux différentes étapes. Deux profils type ont été étudiés : l'un à impact environnemental minoré, l'autre à impact environnemental majoré. Peu de différences sont apparues entre eux. Les résultats ont toutefois permis de mettre en avant certaines limites de la méthode mise en uvre, concernant notamment la collecte et le traitement des données, et ils devront être complétés par un meilleur suivi poste par poste des intrants au sein des élevages.
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Apiculture : Les abeilles ont besoin de vous !
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes abeilles sont des insectes fragiles, mais indispensables de par leur rôle de pollinisateur. Elles sont soumises à un environnement difficile : météo, prédateurs et maladies, pesticides souvent mis en cause dans la forte baisse de la production de miel en France. Celle-ci a été divisée par trois en 20 ans. Dans ce contexte, les fermes bio peuvent être considérées comme de véritables refuges pour les apiculteurs. Dans cet article, apiculteurs et agriculteurs témoignent de leurs expériences visant à préserver les colonies d'abeilles. Patrick Pérès est apiculteur bio depuis plus de 30 ans. Installé en Loire-Atlantique, il place ses ruches chez une vingtaine d'agriculteurs bio ayant tous types de production. Apicultrice en Hautes-Pyrénées, Catherine Flurin y développe un programme de « fermes d'abeilles ». Celui-ci consiste à faire héberger des ruches par des agriculteurs, bio et non bio, ces derniers étant alors accompagnés pour mettre en place des pratiques respectueuses. Catherine Flurin applique également le principe de « permapiculture ». En Ille-et-Vilaine, c'est la société laitière Triballat qui est à l'origine d'une action d'éco-butinage, avec l'installation de ruches sur les élevages. Cette expérience, initiée en 2014, concerne aujourd'hui trois éleveurs laitiers.
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Un appui technique pour les maraîchers bio
En Loire-Atlantique, le nombre d'installations en maraîchage biologique augmente : 44 maraîchers biologiques exploitent au total 150 ha et, chaque année, 2 à 6 installations ont lieu. Les nouveaux maraîchers bio sont issus d'un milieu non agricole et ont besoin d'un soutien technique. Ainsi, le Gab 44 a fait appel à un technicien spécialisé et plusieurs formes d'accompagnement sont proposées.