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LOIRE ATLANTIQUE |
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Une marque ombrelle nous invite à la ferme
Elsa EBRARD, AuteurJean-Michel Péard, ancien cadre dans une multinationale de lagroalimentaire, a repris une ferme laitière en bio avec son frère, en 2005, avec pour objectif de transformer le lait et de vendre en direct. Très vite, il constate quassumer tous les métiers, de la production à la vente, est compliqué. Il a alors lidée de mutualiser certaines compétences. En 2015, il a créé le réseau « Invitation à la ferme » avec deux autres fermes bio. Ce réseau compte aujourdhui 40 fermes bio ou en conversion, et ses produits sont présents dans plus de 1 400 points de vente. Ces fermes bénéficient ainsi de recettes, de conseils, du marketing, daide pour la commercialisation en provenance du réseau. Lobjectif est que chaque ferme garde son identité et soit reconnue au niveau local, mais que le réseau ait une visibilité au niveau national. Pour cela, les membres du réseau utilisent deux marques ombrelles (« Invitation à la ferme » pour les fermes bio et « Les ptits fermiers » pour les fermes en conversion). Pour entrer dans ce réseau, il faut que les fermes soient bio ou avec un projet de conversion, quelles respectent plusieurs conditions et quelles soient prêtes à respecter le cahier des charges spécifique à ce réseau (en plus du cahier des charges AB).
Outils d'aide à la décision : Réduire les traitements et les passages
Frédérique ROSE, AuteurLe 7 juillet 2020, un webinaire a porté sur le thème « Comment les stations météo et les outils daide à la décision contribuent à optimiser les traitements et baisser les IFT ? ». A cette occasion, Eric Maille, conseiller viticole à Agrobio Périgord, a présenté les résultats dune expérimentation portant sur ce thème, qui a été initiée en 2016 et réalisée sur quatre campagnes. Cette expérimentation a comparé trois modalités, sur quatre domaines viticoles du groupe Ecophyto : un témoin non traité, les pratiques habituelles du vigneron et les pratiques selon les préconisations dun outil daide à la décision (OAD) relié à une station météo. Bilan, le recours à lOAD a permis déconomiser entre deux et six traitements suivant les années. Outre léconomie des traitements, la diminution du nombre de passages a permis aux vignerons de se dégager du temps pour soccuper dautres tâches (ex : la commercialisation). Jacques Carroget, vigneron en biodynamie en Loire-Atlantique, fait, quant à lui, partie dun groupe de huit viticulteurs (bio et conventionnels) qui souhaite investir dans trois stations météo au sein dune Cuma.
Pascal Morice, éleveur de porcs à Pornic : Maternité plein air et gestation en bâtiment ; Porc bio Plein air et bâtiment : Le Point avec Antoine Roinsard de lItab
Frédéric RIPOCHE, AuteurCoté bâtiment et plein air, les choses bougent en élevage porcin biologique. Avec le nouveau règlement européen de production biologique, à venir en janvier 2021, arrêt de la possibilité dexception : les bâtiments devront donner accès, à tous les stades de production, à des courettes partiellement couvertes. Cela sous-entend des mises aux normes à prévoir dans nombre délevages (ex : en engraissement, la majorité des systèmes sont avec courettes couvertes). Cela demandera de réfléchir au traitement des eaux de pluie et de la paille. A cela, sajoutent des questions de biosécurité en lien avec la peste porcine africaine qui rendent obligatoires diverses mesures pour empêcher le contact avec le gibier, avec par exemple, lobligation de poser des clôtures électrifiées des deux côtés sur des surfaces parfois importantes. Tout cela concourt à augmenter le coût des bâtiments. Dans un tel contexte, les systèmes mixant vie en bâtiment et plein air peuvent être intéressants, comme le montre notamment le témoignage dun éleveur de porcs à Pornic, qui a fait le choix davoir ses truies en bâtiment pendant les ¾ de leur gestation puis la phase de mise bas et de lactation en plein air.
Pourquoi Comment : Gérer et valoriser les haies bocagères
FD CIVAM DE LOIRE-ATLANTIQUE, Auteur ; CIVAM AD 49, Auteur ; CIVAM AD 72, Auteur ; ET AL., Auteur | SAFFRÉ (4 Rue de la Résistance, 44 390, FRANCE) : FR CIVAM PAYS DE LA LOIRE | 2020Après un rappel sur les intérêts écologiques, agronomiques et économiques des haies bocagères, ainsi que sur la réglementation (plantation, PAC, documents durbanisme), ce document présente 8 exploitations qui abordent la gestion et la valorisation des haies sur leur ferme : planification, densification, entretien, accueil de la biodiversité, production de fourrages, de plaquettes, de bois duvre Chaque exploitation fait lobjet dune fiche qui développe une thématique en particulier. 3 des fiches sont enrichies de vidéos tutorielles qui donnent à voir des repères techniques et pratiques de base : Comment recéper un arbre ? ; Comment former un arbre têtard ? ; Comment réaliser une taille de formation ?
Première récolte de Robin Euvrard : Chai paré et vendanges lancées
Robin EUVRARD, AuteurTous les quinze jours, Vitisbio donne des nouvelles de Robin Euvrard, sur son site internet et à travers une newsletter. Ce jeune ingénieur agronome, non issu du milieu agricole, sest installé, en 2020, sur une parcelle de vigne située dans le Muscadet. Son témoignage permet dillustrer le parcours à linstallation de jeunes sans foncier qui arrivent à trouver des opportunités et à sorganiser pour réaliser leur projet : devenir viticulteur bio. Cet article retranscrit une interview de ce jeune producteur. Elle a été réalisée en septembre 2020, peu de temps après ses premières vendanges. Robin Euvrard explique comment il a réussi à trouver un chai, avec quel matériel il a choisi de léquiper, comment se sont passées ses premières vendanges, et il exprime son ressenti, ainsi que les multiples questions quil se pose pour la vinification.
Projet Persyst : Le maraîchage en vert et contre tout
SYMBIOSE, AuteurLes systèmes en maraîchage biologique diversifié sont complexes en raison de la diversité des cultures quils comportent. Cette diversité entraîne également une utilisation intensive des sols, ainsi quune multiplicité importante des tâches à réaliser. Cest pourquoi la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne (FRAB) a lancé le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage. Il vise à tester de nouveaux systèmes de culture diversifiés, sur six ans, en Bretagne et en Loire-Atlantique. Son objectif est de faire le lien entre deux enjeux prioritaires : la fertilité des sols et lorganisation du travail. En 2019, PERSYST-Maraîchage a recensé et caractérisé les pratiques innovantes dans lOuest de la France. De 2020 à 2024, il va reposer sur deux actions : 1 le suivi de la mise en place progressive de pratiques innovantes, en lien avec des objectifs agronomiques et ergonomiques sur dix fermes ; 2 lexpérimentation de deux systèmes de culture innovants. Après avoir plus amplement détaillé ce projet, cet article présente les objectifs et les approches développées par deux fermes suivies dans le cadre de ce projet.
Témoignage : 34 hectares de cerpro ensilés prévus pour 2021 (44)
Jean-Claude HUCHON, AuteurLe GAEC Ste Catherine, en Loire-Atlantique, fait partie des « éleveurs laitiers testeurs » du projet COMEDIAB, projet financé par le Conseil régional des Pays de la Loire. Dans le cadre de ce projet, douze éleveurs mettent en pratique différents scénarios dintégration de mélanges céréaliers fourragers dans leurs systèmes. Le GAEC Ste Catherine intègre des méteils fourragers, depuis quatre ans, dans son assolement. En 2020, 34 ha de mélanges céréaliers pour ensilage ont été semés avant une prairie ou en sursemis dans de la luzerne : 23 ha en sursemis dans des luzernes « vivantes » à lautomne ; 4,30 ha implantés à l'automne avec de la luzerne sursemée au printemps ; 2 ha implantés à l'automne avec une prairie sous couvert. Mickael Gaborit, lun des associés du GAEC, décrit litinéraire technique, ainsi que les rendements obtenus pour ces trois façons dintégrer des méteils fourragers dans un assolement.
Une unité dabattage à la ferme en projet en Vendée et en Loire Atlantique
L'ATOUT TREFLE, AuteurDepuis plusieurs années, des éleveurs se mobilisent au sein de lAALVie (Abattage des Animaux sur leur Lieu de Vie) pour développer une unité pilote dabattage de proximité, qui sera basée à Machecoul, en Loire Atlantique. Le processus général compte 3 temps : i) lanimal à abattre, qui a fait lobjet dune visite vétérinaire dans les 48 h précédentes, une fois dans un espace de contention présent sur lexploitation, est étourdi par un opérateur dépendant de lunité dabattage, puis levé par un appareil de levage fixé à un tracteur au-dessus dun caisson mobile, afin dêtre saigné, puis déposé dans ce même caisson (le sang étant stocké dans un double fond du caisson) ; ii) lanimal saigné est acheminé à lunité de mise en carcasse où iii) il va être dépouillé, éviscéré, mis en quartier, contrôlé par les services vétérinaires, puis mis en chambre froide. Jusquà ce dernier stade, lanimal reste la propriété de léleveur qui décide ensuite du devenir de la viande. Autre point-clé : une unité dabattage ne peut desservir que des fermes situées dans un rayon dune heure de transport. LAALVie, après une phase de travail avec notamment les autorités sanitaires, a pu réaliser un premier test suite à lachat dun caisson mobile en septembre 2019. Le test réalisé sest avéré concluant et, à ce jour, le travail se poursuit pour finaliser la mise en place de lunité dabattage de proximité, avec une étude complémentaire, visant en particulier à finaliser le modèle économique, avec une réflexion sur un possible label pour les animaux abattus à la ferme ou encore le « recrutement » de nouveaux élevages adhérents (200 sont prévus pour cette première unité). Dautres démarches comparables sont en cours sur dautres territoires.
Associer des espèces tropicales : Lablab et cowpea pour gagner en qualité de fourrage
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC de la Pâture, basé en Loire-Atlantique, a associé du lablab (également appelé dolique dEgypte) à son maïs ensilage et du cowpea (ou niébé) à son sorgho. Lobjectif de ces associations est de pallier le manque dazote dans les rations de leurs 60 vaches Normandes et de produire davantage de biomasse. Cette ferme, en biodynamie, exploite 99 ha. En 2018, 4 ha étaient réservés au maïs ensilage et au sorgho fourrager et ont servi de test avec lajout de ces deux légumineuses tropicales. Ces dernières se servent du maïs et du sorgho comme tuteurs pour se développer. Pour le semis, elles ont été mélangées aux semences des céréales à raison de 15 kg/ha pour un surcoût de 50 à 60 /ha. Le semis a été réalisé le 1er juin 2018, à 111 kg/ha pour le mélange maïs-lablab et 170 kg/ha pour le mélange sorgho-cowpea. Pour chaque association, la présence des espèces est irrégulière sur le rang, ce qui est probablement lié à une aspiration inégale des graines lors du semis, ainsi quaux dégâts des corbeaux et des taupins. Toutefois, la couverture reste bonne. Les ensilages ont été récoltés le 8 octobre et ont donné 9 t/ha de MS. Un tableau permet de connaître leur qualité (UFL, PDIN, PDIE, PDIA). Globalement, ils sont de meilleure qualité que ceux obtenus avec des cultures pures. Lassociation sorgho-cowpea a une bonne valeur énergétique et une valeur protéique satisfaisante, mais le maïs-lablab est un peu juste en énergie.
« Avec le topping, nous optimisons le pâturage »
Véronique BARGAIN, AuteurEn Loire-Atlantique, Pascal et Kévin Brodu, à la tête dune exploitation en conversion vers lAB de 280 ha et 160 vaches Normandes, sont de fervents partisans du pâturage. Ils y consacrent 160 ha. Les prairies sont fertilisées (fumier, lisier, fientes compostées) pour maximiser le rendement et, depuis trois ans, le pâturage tournant dynamique est pratiqué sur la ferme afin de garder un certain niveau de production (7500 à 7800 L lait/vache). Les pâtures sont principalement composées de ray-grass anglais et trèfle blanc, 17 ha associant chicorée, plantain, trèfle et fétuque. Elles sont réparties en paddocks de 1,4 ha divisés en deux pour le jour et la nuit. Pour ne pas perdre dherbe, Kévin et Pascal pratiquent le topping. Lors des fortes poussées dherbe qui engendrent des refus ou lépiaison, ils fauchent. Cette étape permet aux vaches de manger plus facilement (moins d'amertume) et évite le surpâturage entre les bouses. Un mois après cette fauche, le paddock est reparti à neuf. Le topping nest pratiqué pour linstant que sur le ray-grass. Cette méthode est coûteuse en temps puisquelle suppose un temps de fauche quotidien à la période notamment de lensilage.
Candia innove et lance une brique écoconçue
Costie PRUILH, AuteurAfin de répondre aux attentes sociétales, Candia (marque de la coopérative Sodiaal) a lancé la première brique de lait UHT écoconçue, sans aluminium et sans suremballage plastique. Lobjectif est de réduire un maximum lutilisation de matières fossiles et de ressources vierges, afin de limiter limpact environnemental de ses emballages. Les briques de lait classiques sont constituées de carton, de plastique et daluminium. Le fournisseur demballages de Candia, SIG, a retravaillé le plastique afin de pouvoir se passer daluminium. Ainsi, la nouvelle brique est composée à 75 % de carton et 25 % de plastique (bouchon, couche détanchéité). A terme, Candia souhaite remplacer le plastique par des polymères végétaux. Le suremballage des briques est assuré par un pack de carton 100 % recyclé. Cette brique écoconçue est utilisée pour une référence de lait bio, avec un prix de vente conseillé à 1,20 /L.
Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
Désherbage mécanique du maïs en bio : Les clés de la réussite
Adrien LISEE, AuteurEn bio, le contrôle des adventices est primordial pour réussir une culture de maïs. La maîtrise de lenherbement commence dès la phase de préparation du sol. Elle doit permettre déliminer les mottes qui peuvent gêner le passage des outils de désherbage mécanique. Commencer ce travail du sol dès le début du printemps laisse également le temps de réaliser des faux semis. Le choix de la date de semis est aussi stratégique : en bio, les semis sont souvent réalisés deux à trois semaines plus tard quen conventionnel. Une densité de 90 000 à 100 000 grains/ha permet de compenser les pertes liées au désherbage mécanique. Un semis profond (5 cm) permet deffectuer un premier passage doutil avant la levée. Un premier passage de herse étrille (ou de herse rotative), à 2 ou 3 cm de profondeur, est souvent réalisé lorsque le maïs commence à germer. Un second passage, facultatif, est réalisé à laide dune houe rotative au stade 2-3 feuilles. Deux à trois passages de bineuse sont ensuite réalisés pour désherber entre les rangs (ils peuvent être effectués tant que le maïs ne dépasse pas 70 cm de hauteur). En fin d'article, litinéraire technique pratiqué à lEARL des Deux Ruisseaux (Loire-Atlantique) permet dillustrer concrètement la gestion des adventices en culture de maïs.
Favoriser la régulation naturelle des ravageurs
Véronique BARGAIN, AuteurLe 4 juin 2019, le centre Ctifl de Carquefou a ouvert ses portes afin de présenter les résultats des expérimentations 2018 et les essais 2019 qui portaient, notamment, sur lutilisation des plantes de services. Dans le cadre du projet Reguleg (2018-2020), porté par le Ctifl, les chercheurs ont démontré lintérêt des plantes banques contre les pucerons en culture daubergine et de laitue dété. Dans le projet Agath, la coriandre a été identifiée comme plante répulsive contre les thrips en culture légumière. Dans le cadre du projet Brassidel, porté par lInra de Rennes, des essais sont en cours pour identifier des résistances à la mouche du chou. Par ailleurs, des essais sur céleri ont mis en évidence lobtention dun rendement et dune biomasse plus élevés après destruction du couvert végétal précédent par occultation plutôt que par strip-till ou rotobêche.
Fiches techniques : Adaptations des éleveurs-ses face aux changements climatiques
L'année climatique 2019 a été marquée par une sécheresse importante (déficit de 100 mm dans le Nord du Maine-et-Loire) et un épisode caniculaire conséquent. Les éleveurs bio ont dû s'adapter à ces conditions qui pourraient être de plus en plus fréquentes. Trois éleveurs témoignent et présentent leurs stratégies : comment cherchent-ils à adapter leurs systèmes d'élevage à ces changements climatiques ? Laurent Février, en Vendée, conseille de ne pas rester seul face à ces changements. Outre une cohérence entre besoins et potentiel sur sa ferme, il a mis en place différents types d'échanges avec ses voisins, notamment céréaliers, pour assurer une alimentation bio et locale pour ses vaches laitières (paille/fumier, achats de luzerne...). Benjamin Desbois, en Loire-Atlantique, a su être moins exigeant vis-à-vis de ses vaches. 100 % autonome en fourrages, l'éleveur porte une attention particulière à l'entretien de ses prairies, et notamment à leur fertilité. Germain Gougeon, en Mayenne, préconise une approche système pour atteindre l'autonomie et valoriser au mieux l'herbe pâturée. D'après les résultats du projet Casdar Résilait, les systèmes herbagers autonomes et économes seraient plus résilients.