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PAYS DE LA LOIRE |


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1 métier, 1 000 pratiques : La Normande, l'herbe et le "Staph doré..." : Chronique d'une ferme angevine
Yann CLOAREC, AuteurYann Cloarec du Gaec Lortagne (éleveur en bio depuis 2001), est associé, depuis 2007, à Jean-Luc Denis, sur la commune de Plessis-Macé, dans le Maine-et-Loire. Ce partenariat en élevage laitier a débuté par l'évolution du troupeau Holstein vers la race Normande. Un bilan est présenté dans l'article : Un troupeau Holstein en absorption Normande ; Un système fourrager basé sur l'herbe et sécurisé par l'irrigation ; Un protocole draconien pour arriver à bout des dernières mammites subcliniques ; Cas particulier : présence d'un « Staphylocoque doré » dans les analyses individuelles de lait (réforme des animaux atteints, traitement antibiotique des quartiers atteints pour les autres).
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10 ans d'expérimentations à Thorigné d'Anjou : réussite de la journée portes ouvertes "Concilier efficacité et agriculture durable"
Brigitte LAMBERT, Auteur ; Pierrick ROULIER, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49) organisait le 14 mai 2009 une journée portes ouvertes qui a accueilli 600 visiteurs. Etaient proposés quatre conférences et dix ateliers sur divers thèmes dont certains sont résumés dans cet article. Le premier résumé porte sur la conférence "Assurer le revenu en élevage biologique (lait et viande bovine)" qui a présenté des résultats économiques et les principaux systèmes rencontrés (bio "intensif", bio très économe, le système Broutard et le cas-type « Veaux sous la mère »). Suit un résumé de la conférence "Evaluer l'impact environnemental de l'élevage biologique" axée sur trois aspects : le bilan des minéraux, le coût énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. Le troisième sujet porte sur la conférence "Commercialiser ses bovins en bio" qui a notamment souligné le problème de la commercialisation des mâles. Enfin, cet article se poursuit par un dernier thème : "Viser l'autonomie alimentaire du troupeau". Sur ce point, un préalable est nécessaire : adapter le chargement au potentiel du sol. Trois leviers sont possibles pour viser à l'autonomie alimentaire : les prairies temporaires multi-espèces (levier principal), la luzerne (en fonction de l'hydromorphie du sol, cette espèce nécessitant un sol sain) et les mélanges céréales-protéagineux.
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110 truies biologiques nourries avec de l'aliment fabriqué à la ferme
Antoine ROINSARD, AuteurGildas Mustière est naisseur-engraisseur de porcs en Loire-Atlantique depuis 1990. Son parcours, présenté dans cet article, est marqué par la volonté de proposer des produits de qualité aux consommateurs : élevage en plein air, porcs marqués, conversion à l'agriculture biologique en 2007 La conversion du système de culture à l'AB a été la plus délicate pour l'éleveur, liée à un manque d'anticipation (pas de changement de rotation, pas de cultures de protéagineux ). Progressivement, Gildas a corrigé ses éléments pour aboutir aujourd'hui à un outil cohérent d'un point de vue agronomique et zootechnique. L'intégration de mélanges céréales-protéagineux permet d'optimiser l'autonomie protéique du cheptel, ainsi que la culture de féverole. Les parcs à truies ont également été intégrés dans la rotation (trois ans sur six). Le passage à l'AB a entraîné peu de changements sur l'atelier animal, si ce n'est pour la densité des animaux et la mise en place de litières paillées au lieu des caillebotis. Une part de l'aliment nécessaire aux animaux est fabriqué à la ferme (mélange triticale-pois-féverole, mélange orge-pois, féverole). 97 à 98 % de la ration est certifiée AB actuellement, l'achat de levures de bière et de protéines de pommes de terre riches en acides aminés spécifiques étant encore nécessaire pour répondre aux exigences de la filière.
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12 ans d'essais à Thorigné d'Anjou : La flore variée sied aux prairies ; Comment gérer les rumex dans les prairies ? : "On s'attaque à un géant" ; Gaec Perrault, dans le Maine-et-Loire : 27 ans d'expérience en prairies multi-espèces (Dossier : Optimiser les prairies)
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans le cadre d'un dossier « Optimiser les prairies », l'auteur a réalisé trois articles sur les prairies temporaires multi-espèces, encore dites à flore variée, et sur la gestion du rumex dans les prairies en AB. Les deux articles sur les prairies à flore variée présentent, l'un, l'expérience de 12 ans dans ce domaine de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, et l'autre, le témoignage d'un GAEC situé aussi en Maine-et-Loire, en cours de conversion, mais « utilisateur » de ce type de prairies depuis 27 ans. Ces articles, tout en présentant les principaux avantages de ces prairies (adaptation aux aléas climatiques, rendement important en fourrage, meilleure ingestibilité, bonne valeur nutritive ) donnent aussi des exemples de mélanges de fauche et/ou de pâture. L'article sur le rumex propose des axes d'intervention pour lutter contre cette plante très difficile à contrôler. Trois modes d'intervention sont possibles à ce jour : le maintien d'un gazon dense et ferme, le pâturage précoce et le désherbage mécanique. La lutte biologique reste peu satisfaisante.
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15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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En 2012, les revenus bovins viande maintiennent le cap
Bertrand GALISSON, AuteurEn 2012, malgré les prix des animaux qui n'ont augmenté qu'en fin d'année, les revenus des éleveurs de bovins viande en agriculture biologique sont restés légèrement supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (en comparaison de systèmes similaires). Les réseaux d'élevage, suivis en Pays-de-la-Loire et Deux-Sèvres, ont permis de décrire deux systèmes types en élevage biologique : les naisseurs et les naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux types de systèmes sont présentés dans cet article. Les naisseurs sont généralement en systèmes herbagers, avec 10 % de la SAU consacrés à la production de concentrés fermiers, dans le but d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau. Ces systèmes sont économes, et les éleveurs en retirent un revenu équivalent à 1,5 SMIC par UMO. Les naisseurs engraisseurs de veaux de lait bio ont des surfaces fourragères plus diversifiées, avec des fourrages de qualité permettant de limiter le recours aux concentrés, même s'ils achètent de l'aliment pour la complémentation. Ces éleveurs ont un revenu équivalent à 1,05 SMIC par UMO.
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27 ha de plantes de santé, beauté et bien-être : Promoplantes ouvre ses portes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'occasion du Sival, l'entreprise Promoplantes, installée dans le Maine-et-Loire, a ouvert ses portes aux visiteurs. Son dirigeant, Laurent Martineau, décrit l'entreprise qui cultive 27 hectares de plantes biologiques à haute valeur ajoutée et destinées aux laboratoires. Malgré dix ans d'expérience, Laurent Martineau estime que le désherbage en plantes aromatiques et médicinales bio, qui nécessitent une propreté irréprochable, reste l'aspect technique le plus difficile à maîtriser. Il n'existe pas de technique unique et les stratégies de désherbage doivent être combinées.
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274 hectares bio high-tech
Ludovic Guerton et Sébastien Chevalier sont associés dans le Gaec l'Offraire à Mouchamps, en Vendée. Les 274 hectares du Gaec, sur lesquels ils cultivent du maïs, du blé, du pois et de la féverole, ont été convertis en bio en 2000 dans le cadre d'un contrat territorial d'exploitation. Alors qu'ils passent près de 600 heures par an sur le tracteur, ils en ont équipé un du système RTK d'autoguidage par GPS (Autofarm) dès 2004. Ils ont investi en commun avec un voisin cultivant 200 hectares en bio. Ils ont choisi "ce système pour sa précision à deux centimètres et ses débits de chantier". Le fonctionnement du système, ses utilisations possibles dans les différentes étapes de culture (semis, binage, passage de herse étrille, épandage de compost), les économies et l'investissement qu'il génère sont exposés. Par ailleurs, une présentation est faite des résultats économiques de leur exploitation et des méthodes de culture liées à la fertilisation, à l'implantation de couverts ou à l'assolement.
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40 itinéraires vers des systèmes herbagers : comprendre les transitions pour mieux les accompagner
Jean-Marie LUSSON, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., AuteurComment faciliter les évolutions vers des systèmes plus pâturants et plus herbagers ? Telle était la question placée au cur du Casdar PraiFacE. Après s'être penchés sur les logiques d'actions des éleveurs et futurs éleveurs « peu herbagers », les animateurs engagés dans ce projet ont interrogé des éleveurs ayant mis en place un système plus herbager, puis ont analysé comment s'est déroulée leur évolution. Un travail riche d'enseignements et de perspectives. L'enquête a permis d'analyser 40 situations singulières de transition vers un système plus herbager, réparties dans 5 régions et 3 systèmes de production : quelles ont été les motivations ?, les difficultés qui ont jalonné le parcours ?, les facteurs qui l'ont facilité ? Des tendances fortes se dessinent : la recherche d'un mieux-être au travail (suivie par les motivations sociétales), des difficultés dans l'acquisition de l'autonomie alimentaire visée et la maîtrise du système fourrager ; l'accompagnement de groupe est un atout qui permet d'apprendre mais aussi de se rassurer face à la pression sociale. Tout n'est pas facile, mais aucun des agriculteurs ne retournerait en arrière. Ce travail de recherche-action a également permis aux animateurs de percevoir comment rendre les systèmes herbagers plus compréhensibles et accessibles.
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9 vitrines variétés de maïs testées en conditions biologiques
Marjorie TROUSSARD, AuteurDifférentes variétés de maïs bio ont été testées en Vendée en 2013. Les résultats sont détaillés dans cet article. Différents indicateurs sont notés : indice de précocité, vigueur de départ, port des feuilles, rendement
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Abattage & bien-être animal : Trouver le bon échelon et jouer la carte de la proximité
Damien DEÏSS, AuteurLa fin de vie des animaux délevage et même lexistence de lélevage font aujourdhui débat dans la société. Lélevage ayant été transformé en exploitation animale, lanimal est devenu un matériau pour lindustrie agro-alimentaire. LAB, porteuse dune agriculture globale associant homme, animal et nature, se doit de se questionner elle aussi à ce sujet, le bien-être animal devant être pris en compte jusquà labattage. Ainsi, nombre dagriculteurs biologiques se sont emparés de ce sujet et travaillent à lémergence de nouvelles solutions : abattage à la ferme, abattoir de proximité, comme le montrent, dans cet article, deux témoignages Cest dans ce contexte que, le 21 novembre 2018, un large panel dacteurs du monde agricole a signé une tribune allant dans le sens dun renforcement des outils dabattage de proximité, notamment collectifs, mobiles ou à la ferme.
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L'abreuvement au pâturage : Limiter les astreintes !
Mathieu CAREIL, AuteurLa mise en place d'un pâturage tournant dans de bonnes conditions de travail exige la présence d'une alimentation fixe en eau potable. Les recommandations de potabilité sont indiquées : paramètres physico-chimiques de l'eau et seuils de contamination par les bactéries potentiellement entéropathogènes. Afin de dimensionner les investissements, les consommations journalières des bovins sont indiquées. Deux éleveurs de bovins témoignent de leur choix d'utiliser des tuyaux aériens qu'ils déplacent dans leurs 50 paddocks de 1 ha. Ils disposent de 6 abreuvoirs de 60 litres qu'il faut déplacer régulièrement, ce qui entraîne une usure prématurée des tuyaux et raccords. Un autre éleveur, dont le parcellaire est dispersé, utilise l'eau des mares avec des pompes à nez pour les génisses et une motopompe pour les laitières.
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L'ACAPE : Un nouveau lien militant entre producteurs et consommateurs ?
Daniëlle BROEKARTS, AuteurEn 2007, s'est créée, à Saint-Nazaire, la première ACAPE, Alliance de consom'acteur(rice)s, de paysan(ne)s et d'associations écologistes, dans le cadre de laquelle se commercialisent des produits issus de l'agriculture biologique paysanne directement du producteur au consommateur. Hubert Morice, initiateur du système, éclaire ici sur cette démarche qui fonctionne avec trois collèges, respectivement ceux des producteurs, des consommateurs et d'associations écologistes. L'ACAPE veut permettre l'accès aux produits bio à des personnes à faibles revenus, mène des actions de sensibilisation autour de l'alimentation biologique, a permis de créer une exploitation maraîchère et cherche à faire évoluer les politiques foncières pour aider à l'installation.
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L'achat durable au coeur de la restauration collective
Depuis l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2006, du nouveau Code des marchés publics, les collectivités locales ont la possibilité de s'engager dans une politique d'achat public durable. Ainsi, par l'intermédiaire de leurs achats alimentaires, les collectivités locales peuvent défendre une restauration citoyenne, à condition de maîtriser les aspects juridiques. Quelques-uns des articles du Code sont commentés. Allonnes, dans la Sarthe, est citée comme exemple d'une ville engagée pour une restauration durable. La parole est également donnée à Marie-Laure Motreuil, conseillère régionale des Pays de la Loire où la charte de qualité des services, signée en septembre 2007 pour quatre ans, a vu le jour.