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MAYENNE |
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Bovins lait : Plus autonome, plus rentable, plus durable
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière bovin lait biologique a connu une vague de conversions importante avec, par exemple, en 2011 et 2012, une augmentation d'un quart des volumes produits. Si 2013 a connu un ralentissement et si les transformateurs restent prudents face à la gestion de l'adéquation entre ces nouveaux volumes et le marché, les besoins de la filière persistent. Cependant, développer la production de lait biologique sous-entend devoir tenir compte de nouveaux profils de producteurs, plus intensifs. C'est ainsi qu'en Pays de Loire, ce profil d'éleveurs s'est développé récemment, représentant aujourd'hui 20 % des producteurs. Ils conduisent des systèmes avec une part importante de maïs (au-delà de 15 % de la SFP). Or, la question de la durabilité de ces systèmes se pose, aussi bien en termes économiques (ce ne sont pas les plus performants à ce niveau) qu'agronomiques. Les acteurs du conseil manquent de recul et de références. De façon plus générale, le conseil doit s'adapter à cette diversité de pratiques et de profils, tout en veillant à maintenir l'autonomie comme valeur centrale. Par ailleurs, comment vont s'adapter les élevages laitiers biologiques face à l'arrêt des quotas ? La question reste entière, même si les bio ont un avantage, à savoir la tendance, pour la majorité d'entre eux, à chercher avant tout à produire selon le potentiel de l'exploitation et non à réaliser leur référence à tout prix.
Dossier : Médecine vétérinaire en AB
Loïc GUIOUILLIER, Auteur ; Yannick SEYCHAL, Auteur ; Rémy GICQUEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur la santé animale en élevage laitier bio aborde différents points : importance de se préoccuper de l'ensemble des conditions d'élevage, d'observer les animaux, d'être prudent dans l'utilisation des huiles essentielles (risque de toxicité). Il regrette le faible enseignement des médecines alternatives dans les lycées agricoles et les écoles vétérinaires. Un groupe de travail a été mis en place par le GDS (Groupement de défense sanitaire) Grand Ouest sur la pratique de médecines alternatives. L'objectif étant de faire une évaluation de la demande des éleveurs et de permettre aux vétérinaires d'acquérir des compétences. Par ailleurs, l'ANAREV (Association Nationale pour l'Amélioration des Relations Eleveurs-Vétérinaires) déplore que les prescripteurs de médicaments tirent en moyenne 75 % de leur revenu de la vente de ces médicaments. Elle souhaite que ce mode de rémunération évolue afin de privilégier l'accompagnement des éleveurs pour plus de prévention. L'ANEREV demande également une évolution de la réglementation française pour dynamiser la concurrence entre pharmaciens et vétérinaires et ouvrir le marché des médicaments aux importations intracommunautaires.
Elever des lapins : Un défi technique, un marché porteur
Olivier GAUVRIT, AuteurL'élevage de lapins biologiques est techniquement difficile et la production française est encore confidentielle avec 10 000 d'animaux produits par an (à comparer aux 50 millions en conventionnel). Mais, la demande est forte, avec un prix de vente d'environ 5 fois le prix du conventionnel. La grande majorité des éleveurs est en région Ouest (Pays de Loire, par exemple). Il existe un groupe d'échanges en France afin d'aider notamment les nouveaux porteurs de projets. La recherche s'intéresse aussi peu à peu à cette production. Ainsi, un projet Casdar sur cette filière a eu lieu, de 2010 à 2012, sur la durabilité, l'approche sanitaire alternative et l'acquisition de références. Cet article présente aussi trois témoignages d'éleveurs en cours d'installation ou de conversion.
Gestion du salissement : Du « laisser-faire » au binage par GPS
Jean-Martial POUPEAU, AuteurInstallé en Mayenne et en bio depuis 1997, Jacky Lebannier a appliqué diverses pratiques pour la gestion des adventices sur ses 55 ha de céréales, problématique majeure sur l'exploitation. Après avoir constaté les limites de pratiques minimalistes, il s'est peu à peu équipé de matériel de désherbage mécanique à la pointe. Pour l'agriculteur, le binage mécanique apparaît comme le premier levier de lutte contre les adventices, aux côtés de l'allongement de la rotation, du faux-semis Sa dernière acquisition : un système de guidage par GPS pour le binage. Cet investissement de 24 000 euros lui offre un meilleur confort de travail, des semis droits et des inter-passages réguliers. Après une première utilisation sur 8,6 ha de maïs, Jacky Lebannier a pu identifier quelques conditions pour un résultat optimal : serrer les stabilisateurs, semer dans le même sens que celui de la préparation de la terre, avoir des haies bien taillées pour ne pas gêner la réception du signal Le débit de chantier s'est vu optimisé, passant de 1, voire 2 ha à l'heure, à 2,5 voire 3 ha à l'heure.
Une plateforme expérimentale bio sur un lycée agricole en Mayenne
Lucie ROCTON, AuteurSuite au salon Tech&Bio de juin 2012, qui s'est tenu notamment sur l'exploitation du lycée agricole d'Azé, en Mayenne, un partenariat entre l'établissement d'enseignement et la Chambre d'agriculture de Mayenne s'est mis en place. Ainsi, 2,5 hectares, parmi les parcelles de démonstration du salon, sont mis à disposition de la Chambre pour maintenir la collection fourragère et mettre en place des essais en grandes cultures biologiques. Les premiers essais, implantés au printemps 2013, et dont les itinéraires techniques sont décrits dans cet article, concernaient les mélanges céréales-protéagineux. Les objectifs sont de produire des références et de limiter l'effet précédent, en mettant en place une seule culture sur une parcelle auparavant couverte par plusieurs micro-parcelles de démonstration du salon Tech&Bio.
Usage du kéfir en élevage porcin et laitier
Florence MAUPERTUIS, AuteurLe kéfir est un produit originaire du Caucase, qui contient une trentaine de germes aux effets probiotiques. En élevage, il peut être utilisé chez les jeunes animaux. Une formation et une expérimentation sont menées par les Chambres d'agriculture de Mayenne et de Loire-Atlantique sur le sujet, respectivement en élevage de bovins lait et de porcins. Chez le jeune veau, le kéfir permet un ensemencement précoce pour une flore intestinale à effet positif. Chez les porcelets, l'administration de kéfir au sevrage a permis d'atteindre des performances de post-sevrage plutôt meilleures que sans utilisation de ce produit : niveau de consommation plus élevé et poids de sortie supérieur de 0,70 kg. La recette de la solution de kéfir, disponible dans le commerce sous forme de poudre, est donnée dans cet article.
Adapter son système
Face à la répétition de périodes de sécheresse, Mickaël Lepage, éleveur laitier en Mayenne, décrit brièvement les adaptations qu'il a mises en place dans son système herbager : augmentation des stocks de sécurité, chargement limité, implantation de luzerne et avancée de la période de vêlage. Une partie de l'article est consacrée au sainfoin. D'autres pratiques pour s'adapter aux sécheresses sont également présentées : mise en place de mélanges céréaliers, de betterave, etc.
Alimentation animale : L'Ufab triture en local
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'Ufab (Union française de l'agriculture biologique), entreprise installée dans l'Ouest, a ouvert son unité de transformation de tourteaux aux visiteurs du salon Tech & Bio des 6 et 7 juin 2012, en Mayenne. Filiale du groupe Le Gouessant, les produits sont principalement destinés aux éleveurs du Grand Ouest, avec la volonté d'assurer traçabilité, qualité et proximité de l'approvisionnement. Cet article présente les activités de l'unité de transformation, en service depuis 2011 : extrusion et trituration de graines de soja, tournesol et colza bio. Les huiles produites sont valorisées en nutrition humaine et animale.
Cultivez local ! : Cinq initiatives pour produire et consommer autrement
Quelles réalités et quelles perspectives se cachent derrière les appellations "circuits courts" ou "consommer local" ? Des acteurs de ces "solutions locales" ont été rencontrés afin que leurs expériences suscitent la réflexion, le dialogue et pourquoi pas de nouvelles initiatives. Ces expériences sont présentées dans le DVD vidéo réalisé et produit par l'association PIM'S et ARDEAR Rhône-Alpes. Le film peut être vu dans son intégralité ou en 5 chapitres : - Chapitre 1 : Mes voisins de Paniers (Isère) : association de vingt fermes du nord du département qui met à disposition, sur chaque ferme, les produits issus de l'ensemble des fermes ; - Chapitre 2 : Le restaurant scolaire de Saint-Martin-en-Haut (Rhône) : restaurant géré par la municipalité et approvisionné par les fermes des environs ; - Chapitre 3 : La Carline (Die, Drôme) : magasin de produits biologiques mais aussi structure coopérative co-gérée par les salariés, des paysans locaux et des consommateurs ; - Chapitre 4 : La fromagerie Bio du Maine (Mayenne) : coopérative agricole regroupant 45 fermes laitières avec création du fromage l'Entrammes ; Chapitre 5 : L'abattoir-découpe de La Mûre (Isère) : outil, repris par des éleveurs, destiné au service de la vente directe.
Exemple 1 : GAEC saveurs du râble
Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l'ITAB, porté par l'ITAVI. Cette fiche présente le GAEC saveurs du râble, situé en Mayenne : Présentation de la ferme ; Assolement et surfaces destinées à l'atelier cunicole ; Description de l'atelier cunicole ; Conduite alimentaire et logement ; Résultats économiques.
Hyacinthe Rousselet, de Châtelain en Mayenne : « L'herbe, sans rupture de stocks »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurHyacinthe Rousselet, éleveur de vaches laitières en Mayenne, en agriculture biologique depuis 1997, présente la gestion de son élevage. En recherche d'autonomie et d'économie, l'éleveur dispose de 57 hectares de surfaces fourragères, dont plus de 90 % en prairies multi-espèces. Les autres surfaces sont destinées à la production de betterave fourragère et de mélanges céréales-protéagineux pour le troupeau, et de blé pour la vente. Hyacinthe explique que les sécheresses de 2010 et 2011 l'ont contraint à acheter fourrage et paille. Toutefois, les impacts économiques de ces années difficiles ont pu être maîtrisés grâce à une gestion serrée de la ferme.
Mayenne : Un pari réussi
Harmonie MONNERIE, AuteurCet article relate l'histoire d'une installation agricole réussie (Mayenne), en élevage laitier, avec reconversion en bio. Certes, Francis Monnerie a repris l'exploitation parentale, et certes, cette dernière était déjà en agriculture durable. Francis a cependant adapté l'alimentation animale, supprimé le maïs de la ferme, pour ensuite passer au « tout herbe ». Le troupeau est composé de 32 vaches laitières (2/3 montbéliardes et 1/3 de prim'holstein), avec un quota de 219 000 litres de lait. Le chargement de 1,2 UGB/ha est en diminution. Les charges sont réduites au maximum avec, d'une part, le recours à une entreprise pour le labour et les semis ; et d'autre part, une diminution des soins vétérinaires (principalement en aromathérapie), notamment depuis l'abandon du maïs fourrage. Principale préoccupation : les années de sécheresse, qui obligent à l'achat extérieur de foin et luzerne, d'où une réflexion sur un passage à des céréales immatures, du trèfle violet, et du colza pâturé en hiver... A noter un excellent résultat économique, puisque l'EBE se situe autour de 60% du chiffre d'affaires.
"Nos vaches pâturent quasiment tout l'hiver"
Costie PRUILH, AuteurLes associés du GAEC Ogé-Gere, éleveurs de bovins lait en agriculture biologique en Mayenne, ont choisi de privilégier au maximum le pâturage pour économiser les stocks fourragers et optimiser le niveau d'autonomie alimentaire. Ainsi, ils économisent en moyenne 15 à 18 tonnes de foin tous les hivers. Cette gestion du troupeau nécessite une attention toute particulière pour ne pas matraquer les prairies et ne pas pénaliser les repousses printanières. Il y a donc quelques règles de conduite du pâturage hivernal à respecter. Celles-ci, rappelées par Patrice Pierre, conseiller prairies de la Chambre d'Agriculture, sont basées sur un chargement raisonnable, un temps de présence des animaux limité et un temps de repos de la parcelle optimisé. L'éleveur doit aussi savoir adapter ses pratiques à la météo annuelle, les hivers humides étant très défavorables au pâturage hivernal.
Pourquoi, comment : Adapter son système herbager pâturant aux aléas climatiques
Antoine BARON, Auteur ; Mathieu CAREIL, Auteur ; Fabien DEREPPER, Auteur ; ET AL., Auteur | SAFFRÉ (4 Rue de la Résistance, 44 390, FRANCE) : FR CIVAM PAYS DE LA LOIRE | 2012Les éleveurs du Grand Ouest ont constaté que les saisons n'étaient plus celles du temps de leurs parents et le changement climatique semble en être la cause. Les productions fourragères devront faire l'objet d'adaptations en Pays de Loire... Témoignages d'éleveurs ligériens : - Semer des prairies multi-espèces pour s'adapter à la sécheresse (Chez Marie-Agnès Decaux et Joël Gernot, à Saint Fraimbault de Prières (53), ce type de prairie fait la différence) ; - Sécuriser son système fourrager (Benoit Drouin, au GAEC de la pie, à Rouez en Champagne (72), fait un rappel de quelques règles essentielles pour construire un système capable d'amortir d'importantes variations de la production fourragère) ; - Produire de la luzerne pour être autonome (Antoine Biteau, installé en bio, à Saint Mesmin (85), avec Jean-Marie Roy, a un système basé sur l'herbe pour être autonome et la luzerne apparaît indispensable) ; - Préserver le bocage au service des prairies (Véronique et Philippe Guitton, installés à Violaye, Fay de Bretagne (44), ont des projets de régénération et de création de haies) ; - Assouplir son système fourrager avec le mélange céréalier (Gérard Séchet, installé à Peleau, Valanjou (49), a travaillé à la mise en place de prairies multi-espèces et de mélanges céréaliers à récolter en grain ou en fourrages).
Tech & Bio Elevage et cultures associées
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTech et Bio Grand Ouest, organisé les 6 et 7 juin 2012 à l'initiative des chambres d'agriculture des Pays de la Loire, a mobilisé la filière agricole, et notamment les éleveurs bio et conventionnels (ces derniers ont représenté la moitié des visiteurs environ). Louis Michel, producteur bio et vice-président de la chambre d'agriculture de Mayenne, a constaté que les techniques restent une priorité car les ateliers et les conférences concernés ont été très suivis (maîtrise des adventices, non labour ).