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L'arroche, une grande dame
Xavier MATHIAS, AuteurLégume oublié par sa supplantation par son cousin l'épinard, l'arroche, aussi surnommée "belle dame" ou "bonne dame", est une plante annuelle, plus facile à cultiver que l'épinard, avec sa capacité à se développer sur tout type de sol et, si on la laisse fleurir, à se ressemer d'une année sur l'autre. Plus robuste que son cousin, le mildiou ne lui inflige que des dégâts sans gravité ; en revanche, il faudra, jusqu'au stade quatre feuilles, se méfier davantage des gastéropodes, limaces et escargots, friands de ses très jeunes pousses. Sur le plan technique, on pensera bien à éclaircir la culture et à adopter le bon geste pour sa récolte. Sylvain Picard, chef jardinier du Gros Chesnay à Fillé-sur-Sarthe (72), partage son expérience et les avantages que présente l'arroche pour les autres cultures.
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« En filière vache laitière, utilisation de sciure de bois sur logettes tapis » ; « En bovins lait, la litière malaxée compostée, une technique exigeante mais gagnante » ; « En Bovins viande, cultiver du miscanthus pour être autonome en litière » ; « En ovins, remplacer la paille de céréales par la paille de colza »
Marie-Line BARJOU, Auteur ; Aurélien LEGAY, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Ces quatre fiches présentent les intérêts et les limites de l'utilisation de plusieurs substrats en litière alternatifs à la paille. Elle se basent sur les témoignages déleveurs (conventionnels) suivis dans le cadre du dispositif Inosys réseau d'élevage. Le GAEC de Chez Massiat, à Saint-Léger-Magnazeix (87), cultive du miscanthus qui servira de litière pour ses bovins viande. Le GAEC Les Écureuils, à Lamothe (40), a recours à la litière malaxée compostée pour ses bovins lait. Le GAEC Geslin, à St Germain sur Sarthe (72), utilise de la sciure de bois sur des logettes avec tapis pour ses vaches laitières. Jérôme Piton, à Chaudron en Mauges (49), a opté pour la paille de colza pour ses ovins viande.
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Guide élevage : Elever des vaches laitières bio
Ce guide, fruit d'un travail du réseau des paysans biologiques des Pays de la Loire (CAB, GAB et CIVAM bio), présente des données sur la production de lait de vaches biologiques. Après un rappel des chiffres et la présentation d'une partie des opérateurs de la filière lait biologique en Pays de la Loire, ce guide fournit des informations sur les différentes étapes pour réaliser son projet d'installation ou de conversion. Il aborde également la réglementation et fournit quelques références technico-économiques pour l'élevage bovin lait biologique. Les thèmes suivants sont aussi traités : - Autonomie et résilience ; - Races et caractéristiques ; - Diversification et cohérence du système ; - Santé du troupeau ; - Abattage à la ferme ; - Commercialisation. Pour finir, quinze fermoscopies, comprenant des témoignages d'éleveurs des cinq départements des Pays de la Loire, viennent enrichir ce document.
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Un sourire au potager
Xavier MATHIAS, AuteurCulture assez simple et peu gourmande en amendements, le pois mangetout (ou gourmand) est une espèce des plus intéressantes, sur le plan économique, au potager. Cependant, sa production, expliquée du semis à la cueillette dans cet article, comprend quelques difficultés : le semis se réalise assez tôt dans la saison et donc il faudra s'assurer que le sol soit suffisamment ressuyé ; la culture devra aussi être protégée des maladies comme l'anthracnose et le mildiou du pois, ainsi que des ravageurs, notamment la tordeuse du pois et la bruche (ou charançon) du pois. Sylvain Picard, maraîcher dans la Sarthe (72), partage ses astuces pour palier ces difficultés.
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Thierry et Marie Chable, dans la Sarthe : Les variétés anciennes : du grain au fournil
Jean-Martial POUPEAU, AuteurThierry Chable et son épouse Marie ont repris la ferme familiale, dans la Sarthe, en 1993. Après quatre ans en agriculture conventionnelle, ils ont démarré une conversion progressive à l'agriculture bio. Les 104 hectares de la ferme sont aujourd'hui consacrés aux grandes cultures : luzerne (en tête de rotation), blé, petit et grand épeautres, sarrasin, lentilles, trèfle violet, maïs grain et chanvre. En céréales, seules des variétés anciennes sont cultivées. Plus digestes, elles sont appréciées par la boulangerie à qui est vendue la farine. Dans cet article, le céréalier présente ses pratiques et leurs évolutions : fertilisation limitée, retour du labour mais à 15 cm de profondeur pour le travail du sol, etc.
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Vit'All+ : la garantie du meilleur
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1978, au Mans (72), Colette Serrault ouvre un point de vente dédié à l'alimentation saine et à la santé naturelle. L'offre en compléments alimentaires était alors quasi inexistante, un regret qu'elle partageait avec son mari, Roger, préparateur en pharmacie, spécialisé en diététique et homéopathie. C'est en 1987, suite à l'offre d'un laboratoire belge souhaitant s'implanter en France, que Roger s'est lancé dans la distribution de compléments alimentaires. Bénéficiant d'un grand succès, l'entreprise familiale a ensuite racheté son fournisseur et a continué de se développer, toujours fidèle au réseau bio. Dans ce publi-reportage, Anne Serrault, la fille de Colette et de Roger, co-gérante de Vit'All+, présente l'entreprise, son expertise et ses innovations.
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Eric Martineau développe la vente directe
Véronique BARGAIN, AuteurEric Martineau a repris la ferme familiale, dans la Sarthe, en 1990. Aujourd'hui, son exploitation compte 12 ha de pommiers, dont une moitié en bio et l'autre en Vergers Ecoresponsables, et des prairies, elles aussi en agriculture biologique (conversion en 2017). Peu à peu, l'arboriculteur a fait évoluer son verger vers plus de diversité variétale et a développé les circuits courts (vente à la ferme et sur des marchés).
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La patate douce : Une envie de douceur
Josiane GOEPFERT, AuteurArrivée en France vers 1750, la patate douce (Ipomoea batatas), certainement d'origine polynésienne et vieille de plus de 8 000 ans, comprend plusieurs centaines de variétés, certaines s'étant adaptées à nos climats. Les variétés anciennes sont relativement faciles à produire. Avant de délivrer ses tubercules, la patate douce développe une liane de plusieurs mètres de long, à prévoir lors de l'installation au jardin. Sa culture est possible à peu près partout en France, à partir de plants issus de pépinières ou bien d'un bouturage maison, démarré à l'intérieur, dès janvier-février. La patate douce peut ensuite être repiquée et il s'agira de bien veiller à ce que le sol reste humide, avec un arrosage de juin à août. Pour sa conservation, en revanche, elle appréciera une certaine sécheresse. Maraîchers bio dans la Sarthe, Isabelle Perry et Damien Fihey la cultivent sur buttes et fournissent quelques conseils de culture. Selon les variétés, la chair sera de couleur et de consistance différentes : "Murasaki" présente une peau crème et une chair blanche et plutôt farineuse ; "Evangeline", une peau rosée et une chair orange et sucrée...
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Produire des champignons pour la vente directe ou le demi-gros
Frédéric JOUIN, AuteurCet article regroupe deux témoignages de producteurs de champignons bio : celui de Perrine Guinet et Jérôme Gilouppe, maraîchers diversifiés bio dans la Sarthe (72), et celui de Pascal Moreau, champiculteur dans le Loir-et-Cher (41). Depuis 2020, Perrine et Jérôme ont lancé un atelier champignons afin d'élargir leur gamme de produits avec une culture qui ne prenne pas de place : ils consacrent alors deux chambres de croissance de 10 m² à la production de pleurotes et de shiitakés. Côté commercialisation, les maraîchers n'ont pas connu de difficultés particulières, grâce à la curiosité de leurs clients et à l'arrivée d'une nouvelle clientèle, attirée par le champignon frais. Pascal Moreau, qui s'est reconverti dans la production de shiitakés lors du deuxième confinement en 2020, a rencontré davantage de difficultés à ses débuts. Aujourd'hui, il commercialise du shiitaké et des champignons de Paris blonds dans différents circuits et assure la vente de 8 tonnes de sa production via les Biocoop du Mans. Pour finir, les producteurs fournissent également des informations sur leurs pratiques culturales.
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Sarthe : Un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurDans la Sarthe, à l'initiative d'un paysan boulanger en agriculture biologique qui souhaitait mettre l'une de ses parcelles à disposition de la recherche, un collectif de 8 agriculteurs-chercheurs s'est constitué. Accompagnés, entre autres, par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ils ont conçu ensemble un essai système en grandes cultures biologiques dans le but d'observer, sur la durée d'une rotation de neuf ans, les effets de différents itinéraires techniques. Ainsi, quatre systèmes de cultures vont être comparés : les deux premiers autorisent le labour et reçoivent ou non des effluents d'origine animale, les deux autres sont en agriculture biologique de conservation, là encore avec ou sans effluents d'élevage. Les références produites concerneront la pression en adventices, la fertilité du sol, les résultats économiques et le temps de travail. Cet essai a été implanté au printemps 2020, avec de la luzerne qui restera en place trois ans. Viendront ensuite du maïs grain, du chanvre, du blé, du colza, du triticale et enfin de l'orge brassicole. Ce projet pourra être mobilisé pour fédérer les acteurs du territoire, mais aussi pour servir de support pédagogique et de réflexion.
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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Comment bien vivre « socialement » son métier déleveur ?
Claire BALAY, Auteur ; Sylvie COURNUT, Auteur ; Jean-Yves PAILLEUX, AuteurLa durabilité sociale des exploitations est un concept large, basé sur lhumain. La dimension sociale reste pourtant mal définie et peu prise en compte dans lenseignement agricole, le conseil ou la recherche. Le projet CasDAR SOCIEL (durabilité sociale des exploitations délevage dans leur territoire) sest attaché à enrichir ce volet via une approche globale et territoriale des exploitations. Pour cela, des entretiens ont été réalisés dans quatre territoires (Puy-de -Dôme, Sarthe, Gard et Ardèche) aux contextes et aux formes délevage contrastés. 32 éleveurs ont ainsi été enquêtés, ainsi que 28 acteurs territoriaux. Leurs réponses ont ensuite été analysées pour identifier les différents registres qui composent la durabilité sociale dune exploitation. Sept registres ont été identifiés : le sens du métier, la santé, lorganisation du travail, larticulation entre la vie professionnelle et la vie privée, les relations sociales, les conditions territoriales, et la participation des exploitations à la vitalité territoriale. Ces registres ont ensuite été caractérisés par des faits (ex : une semaine de vacances par an) et par la manière dont ces faits sont vécus (ex : « et encore il faut vraiment que ma femme insiste »). Cet article détaille et illustre chaque registre.
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Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
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« Lirrigation des prairies assure le rendement et la qualité de lherbe »
Annick CONTÉ, AuteurEtienne et Mathieu Boudvin, producteurs de lait bio dans le Sud de la Sarthe, ont fait le choix de revoir en profondeur leur système fourrager en développant lirrigation des prairies, dans le but de produire une herbe de qualité régulière et de renforcer leur autonomie alimentaire, notamment protéique. Si, avant, ils irriguaient 80 hectares de maïs et 20 ha de prairies pour nourrir des vaches toujours en bâtiment, ils ont ensuite fait le choix de produire du lait bio avec un maximum de pâturage et un fourrage de qualité, grâce à lirrigation de 80 ha de prairies et de 20 ha de maïs grain et à la mise en place dun séchage en grange. Lirrigation des prairies permet de produire plus (un gain de 4 tonnes de matière sèche/ha), de façon plus régulière et davoir une herbe plus riche, notamment en protéines. A ce jour, ce GAEC a une autonomie protéique de 91% : ils nachètent pas de correcteur azoté, mais de lherbe auprès dun producteur bio de la commune et 60 tonnes de maïs grain sur les 230 consommées dans lannée. Malgré la crainte des éleveurs, le troupeau a produit plus de lait que prévu avec ce nouveau système, grâce au bon potentiel génétique des vaches. Pour ces producteurs, ce nouveau système leur permet dêtre plus sereins au niveau économique, mais aussi face à la réglementation environnementale ou à la demande sociétale, tout en « retravaillant avec des méthodes traditionnelles et naturelles ».
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Des plantes sauvages pour enrichir son alimentation ou diversifier sa ferme
Amandine GATIEN-TOURNAT, Auteur ; Frédéric JOUIN, AuteurTous les ans, au mois de mai, le GAB 72 organise une formation intitulée « Reconnaître, cueillir et commercialiser des plantes sauvages ». Marie Rué, ethnobotaniste, fait alors découvrir une quarantaine de plantes aux participants. Ces plantes sauvages peuvent être récoltées à des fins personnelles (pour enrichir et varier son alimentation) ou pour diversifier les productions de sa ferme. Il est en effet possible de faire certifier en AB une zone de cueillette sauvage, avec une liste des plantes inscrites à son certificat. Cest notamment ce qua fait la ferme des Millefeuilles, dont 25 % du chiffre daffaires provient de la cueillette de plantes sauvages. Cette ferme est basée à 20 km au sud du Mont-Saint-Michel. Elle allie production maraîchère (Carol Johnson y cultive des légumes sur 1000 m2 de plein champ et 200 m2 de serres), agrotourisme et cueillette de plantes sauvages halophytes sur des prés salés (gérée par Christophe Legal). Ces plantes sont commercialisées sous différentes formes (mescluns, tisanes, chutneys, sirops, confitures, pestos ) et sont vendues à la ferme ou à des restaurants gastronomiques.