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274 hectares bio high-tech
Ludovic Guerton et Sébastien Chevalier sont associés dans le Gaec l'Offraire à Mouchamps, en Vendée. Les 274 hectares du Gaec, sur lesquels ils cultivent du maïs, du blé, du pois et de la féverole, ont été convertis en bio en 2000 dans le cadre d'un contrat territorial d'exploitation. Alors qu'ils passent près de 600 heures par an sur le tracteur, ils en ont équipé un du système RTK d'autoguidage par GPS (Autofarm) dès 2004. Ils ont investi en commun avec un voisin cultivant 200 hectares en bio. Ils ont choisi "ce système pour sa précision à deux centimètres et ses débits de chantier". Le fonctionnement du système, ses utilisations possibles dans les différentes étapes de culture (semis, binage, passage de herse étrille, épandage de compost), les économies et l'investissement qu'il génère sont exposés. Par ailleurs, une présentation est faite des résultats économiques de leur exploitation et des méthodes de culture liées à la fertilisation, à l'implantation de couverts ou à l'assolement.
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9 vitrines variétés de maïs testées en conditions biologiques
Marjorie TROUSSARD, AuteurDifférentes variétés de maïs bio ont été testées en Vendée en 2013. Les résultats sont détaillés dans cet article. Différents indicateurs sont notés : indice de précocité, vigueur de départ, port des feuilles, rendement
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L'abreuvement au pâturage : Limiter les astreintes !
Mathieu CAREIL, AuteurLa mise en place d'un pâturage tournant dans de bonnes conditions de travail exige la présence d'une alimentation fixe en eau potable. Les recommandations de potabilité sont indiquées : paramètres physico-chimiques de l'eau et seuils de contamination par les bactéries potentiellement entéropathogènes. Afin de dimensionner les investissements, les consommations journalières des bovins sont indiquées. Deux éleveurs de bovins témoignent de leur choix d'utiliser des tuyaux aériens qu'ils déplacent dans leurs 50 paddocks de 1 ha. Ils disposent de 6 abreuvoirs de 60 litres qu'il faut déplacer régulièrement, ce qui entraîne une usure prématurée des tuyaux et raccords. Un autre éleveur, dont le parcellaire est dispersé, utilise l'eau des mares avec des pompes à nez pour les génisses et une motopompe pour les laitières.
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Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
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Actualité technique : Essai : la culture du soja en AB
TECHNI BIO, AuteurUn essai sur 8 variétés de soja, mené au Lycée Nature à la Roche-sur-Yon (Vendée), en partenariat avec la coopérative CAVAC et la Chambre d'agriculture de la Vendée, montre que la culture requière une bonne maîtrise technique. La hauteur d'insertion des premières gousses est primordiale pour la réussite de la récolte. Sumatra est en tête avec une hauteur de 23,5 cm. Les variétés Proteix et Sumatra sont les plus couvrantes. La seule variété légèrement sensible à la verse est OAC Erin. La variété OAC Erin est en tête des rendements (25,3 q/ha dus à un grand nombre de grains/m², lui-même dû à un nombre de grains/gousse plus important que les autres variétés). Un grand nombre de gousses par étage est atteint par OAC Erin, Sumatra et Proteix (supérieur à 3 gousses/étage). Un essai conduit en agriculture biologique par le Service Agronomie de la coopérative Terrena présente de bons résultats pour AOC Erin et Sinara. A noter, un test inoculation des graines de soja réalisé au sein de l'essai montre que la modalité sans inoculation obtient des rendements significativement inférieurs.
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Actualité technique : Essais céréales : bilan des levées de l'automne 2010
TECHNI BIO, AuteurL'objectif de ces essais céréales est de comparer sur plusieurs années des espèces végétales, des variétés, ainsi que des associations céréales + protéagineux. Pour cela, 3 plateformes de céréales ont été implantées à l'automne 2010 : Thorigné d'Anjou (49), Saint Jean de Beugné (Sud Vendée), La Rabatelière (Nord Vendée). Sur les 3 sites, les semis ont été réalisés dans de très bonnes conditions, les sols étaient bien ressuyés. Après une présentation du développement des cultures, les comptages réalisés sur chaque variété avant Noël sont présentés : des pertes de 30 % en moyenne ont été observées sur les blés de Saint Jean de Beugné, sur les triticales de la Rabatelière et sur les triticales de Thorigné d'Anjou (pertes classiques en bio dues au non traitement des semences, aux attaques de limaces...). Les 4 seigles de Thorigné d'Anjou enregistrent des pertes de 50 % en moyenne (peut-être dues au froid et à la mauvaise levée). Mais le seigle a une forte capacité à taller et ces pertes ne devraient pas être trop visibles sur les rendements. Des tableaux précisent le % de pertes à la levée pour les différentes variétés de blé et de triticale.
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Une adaptation du système à son environnement : Focus sur l'atelier volailles
Joannie LEROYER, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurBernard Naulet est installé sur une ferme de cent-soixante hectares en Vendée. Après avoir cherché durant plusieurs années quels ateliers et quel type de système adopter, il a finalement choisi d'élever des vaches allaitantes et des poulets de chair en agriculture biologique. Il produit 11 100 poulets par an avec deux bâtiments mobiles de 120 m², déplacés tous les 110 jours ; un terrain, assez humide, situé entre la plaine et le Marais Poitevin, constitue les parcours. Trois paillages sont réalisés par bandes. La rotation du système dure 8 à 9 ans (prairie, blé ou mélange, luzerne, maïs) et permet à l'éleveur d'être autonome en aliments. Les poulets sont vendus en vente directe ou à travers l'atelier de transformation Bio Loire Poitou qui répond à trois cahiers des charges : AB, Nature et Progrès et Biocoop.
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Adaptations au changement climatique : fermoscopie au GAEC Bioloval
Vincent BROSSILLON, AuteurEn sud-Vendée, le GAEC Bioloval élève une soixantaine de vaches laitières et leur suite. L'élevage a été converti à l'agriculture biologique en 2009, et a été orienté vers un système herbager économe. L'assolement compte 70 ha d'herbe, dont 55 ha de prairies multi-espèces, 6 ha de maïs fourrage et 6 ha de méteil, utilisable en grain ou en fourrage. Laurent et Valérie, les éleveurs, ressentent de plus en plus les effets du réchauffement climatique sur leur système et, depuis quelques années, ils échangent sur le sujet avec un groupe d'éleveurs. Ensemble, ils réfléchissent aux adaptations possibles selon trois catégories : adaptations de court terme, de moyen terme et de long terme. Les applications concrètes mises en uvre sur le GAEC Bioloval sont décrites. Sur le court terme, Laurent et Valérie tentent d'anticiper au mieux les besoins en fourrages, ainsi que la production fourragère. A moyen terme, ils adaptent les besoins du troupeau, en tarissant, en regroupant les vêlages entre le 15 août et le 30 octobre, ou encore en mettant les vaches en fin de lactation sur des "parcelles parking" peu productives. Les espèces fourragères font aussi l'objet de réajustements, que ce soit pour les prairies ou les fourrages annuels. De plus, le méteil est parfois implanté directement dans une prairie. A long terme, le couple d'éleveurs envisage d'adapter le chargement pour avoir plus de sécurité alimentaire, soit en agrandissant les surfaces, soit en diminuant le cheptel et la production.
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Agir sur sa mécanisation pour un meilleur revenu : Exploitations bovins lait et bovins viande
Aline WANG, Auteur ; Yvon GUITTET, AuteurLorsque l'on parle d'économies sur l'exploitation agricole, la thématique de la mécanisation est rarement abordée. Pourtant, les charges de mécanisation constituent un poste de dépenses important : carburant, travaux par tiers, entretien du matériel, amortissements L'AFoCG et l'Union des CUMA section Vendée se sont penchées sur le sujet. Les charges de mécanisation, des années 2006 à 2012, ont été analysées pour 140 exploitations d'élevage en bovins lait et viande, conduites en agriculture conventionnelle, en système herbager, ou encore en agriculture biologique. Pour les exploitations bio, les charges de mécanisation par hectare sont en moyenne inférieures à celles des exploitations conventionnelles. Elles sont supérieures si on les considère en fonction de la production (/1000 L), du fait de la moindre productivité par vache. Ces charges pour les bio ont connu une hausse entre 2008 et 2012, qui peut s'expliquer par des besoins en matériel spécifique (désherbage mécanique ), ou encore par la conjoncture de prix du lait bio favorable aux investissements.
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Agneau Label Rouge de Vendée : A la recherche d'éleveurs
Quand d'autres filières peinent à écouler leurs surplus, la filière Agneau Label Rouge de Vendée recherche des éleveurs. Ce Label Rouge Agneau de boucherie a été créé en 1994, en partenariat avec l'entreprise Vendée Loire Viandes, déjà engagée dans des démarches qualité en viande bovine. Cette démarche a été confortée par la crise de la vache folle, et en 2002, ce sont 40 éleveurs de Vendée, du Sud de la Loire-Atlantique, de l'Ouest des Deux-Sèvres, et des cantons limitrophes, qui ont produit 9 600 agneaux selon le cahier des charges du label, avec un taux de labellisation de 72 %. Basée sur une démarche de partenariat, cette filière offre à ses éleveurs la garantie de débouchés et prix rémunérateurs. Cet article est complété par la présentation de l'exploitation de Christophe Bobineau, éleveur, et président de la section Label Rouge du Mouton Vendéen.
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Agriculteurs, chercheurs et systèmes complexes : en route vers l'agroécologie
Goulven LE BAHERS, Auteur ; Marianne CERF, Auteur ; Martine GEORGET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2017, une journée autour de la place des systèmes agricoles complexes en agroécologie a été organisée au GAEC Ursule, membre du Civam 85 et du GIEE GRAPEA (Groupe de Recherche pour une Agriculture Paysanne Econome et Autonome), et situé en Vendée. Cette journée a réuni 32 participants, notamment des chercheurs (Inra) et des agriculteurs. Certifié en agriculture biologique depuis 2000, ce GAEC fait office de pionnier sur plusieurs thématiques. Aujourd'hui, il fait vivre huit personnes qui participent, ensemble, au fonctionnement global du système dans un même état d'esprit. Capacité d'adaptation, volonté d'expérimentation, investissement dans le long terme, diversification (des activités, des compétences et cultiver la biodiversité), ou encore travail en commun sont les maîtres mots de ce système complexe.
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Agriculture Bio - Témoignages
Quatre vidéos courtes d'environ 3 mns chacune datant de 2015 et 2017, et réalisées pour CERFRANCE Vendée, présentent des témoignages d'éleveurs laitiers et d'éleveurs de bovins viande convertis à l'agriculture biologique. Ils présentent les raisons de cette conversion et les changements qu'elle a introduits dans leur activité professionnelle.
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Aléas climatiques : Un système tous temps à lépreuve du temps
Mélissa DUMAS, AuteurEn Vendée, le GAEC Ursule (exploitation en AB, 8 UTH, 280 ha, 110 VL) travaille depuis longtemps sur ladaptation de son système de production aux aléas climatiques. Son système repose sur quatre grands principes : diversifier lassolement, cultiver des mélanges despèces et de variétés (dilution des risques), utiliser des espèces et des variétés qui tolèrent mieux la sécheresse, profiter un maximum des pousses de printemps et dautomne pour les ressources fourragères. Cependant, même si ces stratégies ont été efficaces durant une quinzaine dannées, de nouvelles adaptations sont nécessaires pour faire face à des aléas climatiques de plus en plus réguliers : printemps très humides, étés et automnes très secs. Pour sécuriser leur système, les associés ont tout dabord décidé daugmenter la part des cultures dhiver. Toutefois, ce choix a entraîné un déséquilibre dans les rotations et a causé des problèmes de gestion des adventices. Pour y remédier, ils envisagent dinvestir, dici un à deux ans, dans du matériel dirrigation et de rétablir leur ratio à 50 % de cultures dhiver et 50 % de cultures de printemps (les cultures de printemps seront ainsi sécurisées par le système dirrigation). En parallèle, ils maximisent la couverture du sol en implantant des dérobées afin davoir une ressource fourragère supplémentaire en automne.
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Les Aliments Mercier : L'usine se consacre à la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Philippe CALDIER, AuteurLa Ciab, Coopérative interdépartementale des aviculteurs du bocage, a racheté l'usine de production des Aliments Mercier, située en Vendée, ainsi que les trois usines d'aliments du volailler LDC. La multiplication de ses sites de production a ainsi permis à la coopérative de spécialiser l'usine des Aliments Mercier sur les produits bio, en facilitant ainsi la gestion des différentes matières premières. En 2012, la production d'aliments bio est de 14 000 tonnes, partagée entre les aliments pour volailles (70 %), pour porcs (20 %) et pour bovins (10 %). Les matières premières proviennent à 60 % des régions limitrophes (Pays-de-la-Loire et Charente) mais pour l'approvisionnement en soja, élément incontournable pour la ration des volailles, l'entreprise doit chercher plus loin, en privilégiant la production européenne.
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Les arbres et lagriculture
Tiphaine TERRES, AuteurLa valorisation des arbres dans les systèmes agricoles, pratiques ancestrales, est aujourd'hui mise en avant notamment avec lagroforesterie. Ce terme peut être employé pour tous les systèmes qui associent délibérément des ligneux avec des cultures et/ou des animaux. Larbre apporte de nombreux services dans ces systèmes : il favorise lactivité biologique des sols, améliore leur structure, aide à lutter contre lérosion, filtre leau, stocke du carbone, apporte de lombre aux animaux, crée un microclimat favorable à une pousse dherbe précoce au printemps et à une pousse tardive en automne. L'arbre peut être valorisé de différentes manières (bois de chauffe, litière, bois duvre, piquets ). Après avoir détaillé ces différents avantages, cet article apporte des conseils concrets sur la plantation darbres ou de haies. Il présente la réglementation française qui encadre le droit de planter et fournit des informations sur la valorisation des arbres et des haies à travers les aides du second pilier de la PAC. Il donne ensuite quelques conseils sur les essences darbres à planter, avant didentifier des acteurs qui peuvent accompagner un projet de plantation en Vendée, ainsi que des moyens pour financer un tel projet. Enfin, il informe que le GRAPEA lance un groupe déchanges autour de larbre et de la haie.