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Lart de semer sa prairie
Vincent BROSSILLON, AuteurGuillaume Cousineau est un éleveur bio basé en Vendée. Il dispose dune SAU de 220 ha, dont 140 ha en herbe, et dun cheptel de 100 vaches allaitantes. Dans cet article, il explique comment il gère ses prairies multiespèces. Deux types de prairies sont implantées sur sa ferme, selon qu'elles sont destinées au pâturage ou à la fauche (mélange de fétuque élevée, fléole, dactyle, RGA diploïde, RGA tétraploïde, lotier, trèfle blanc et trèfle violet) ou dédiées 100 % à la fauche (mélange de fétuque élevée et de trèfle violet). Ses prairies pâturées restent implantées entre six et quinze ans, avant que l'éleveur les retourne et qu'il réalise deux années de cultures. A noter que les prairies ayant une bonne dynamique de pousse sont réservées aux bovins avec les plus forts besoins. Les prairies de fauche sont en place durant trois ans et sont suivies de trois années de cultures. Ce témoignage est accompagné dun tableau qui récapitule les objectifs, les avantages et les inconvénients des principales espèces fourragères.
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L'association céréales-protéagineux, c'est payant
Véronique BARGAIN, AuteurLe Gaec Ursule, en Vendée, cultive des méteils en agriculture biologique depuis 1997 et travaille à l'autonomie en concentrés des 100 vaches laitières grâce à de la féverole, du pois fourrager, du lupin et du tourteau de colza fermier. Le lupin a été abandonné à cause du salissement. Les associations de céréales avec du pois augmentent le rendement, réduisent les attaques de bruches et le salissement. Les céréales et les protéagineux sont respectivement semés à 30 % et 90 % de la dose en culture pure, il y a donc une augmentation de densité de semis. La féverole de printemps est semée à 50 grains/m2 avec de l'avoine. Les pois de printemps sont semés à 90 grains/m2 avec de l'orge à 40 kg/ha. Le lupin d'hiver est semé à 40 grains/m2 en octobre, puis l'orge ou le blé associés sont semés par la suite à 100 kg/ha.
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Associer agriculture de conservation des sols et pâturage tournant
Thierry GAIN, AuteurEn septembre 2014, l'APAD Centre Atlantique (Association pour la Promotion de l'Agriculture Durable) a organisé une journée d'échanges pour montrer comment intégrer les couverts dans le cadre du pâturage, ainsi que l'intérêt de valoriser les prairies temporaires dans une rotation en agriculture de conservation des sols. Les intervenants ont expliqué que la qualité de la pâture était primordiale (légumineuses ; espèces à tanins pour améliorer les performances du rumen et réduire le parasitisme). Ils ont également indiqué qu'il fallait subdiviser les parcelles en « paddocks », de 24 à 48 h, afin que le pâturage soit optimisé par les animaux (meilleure utilisation de l'ensemble de la prairie, et fertilisation par les bouses et les pissats). Les associations graminées-légumineuses doivent être privilégiées. Bien menés, ces pâturages rendent l'éleveur plus autonome dans l'alimentation animale, avec des résultats économiques très performants.
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Autonome grâce à l'assolement diversifié
Bérengère LAFEUILLE, AuteurPrésentation des pratiques du GAEC Ursule, dans le village de Saint-Mars-des-Prés, en Vendée : 130 ha de prairies, 109 ha de cultures, 100 prim'holsteins produisant 600 000 l de lait en bio, 7 personnes. Cette exploitation bio est autonome pour l'alimentation de ses vaches laitières et ce, grâce à la diversité des productions végétales. L'herbe, par l'intermédiaire du pâturage tournant, occupe une place importante dans l'alimentation du troupeau. Des affouragements complémentaires permettent d'améliorer la ration et d'augmenter la production : distribution de légumineuses au printemps ; silo d'herbe, de maïs, de sorgho ou de méteil, l'été ; luzerne et colza en automne. La diversité des productions végétales, avec une part croissante des protéagineux, permet de garantir l'efficacité économique de l'atelier lait.
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Autonomie grâce à l'assolement diversifié
Bérengère LAFEUILLE, AuteurLe GAEC Ursule, en Vendée, produit du lait selon le cahier des charges de l'agriculture biologique. L'objectif des quatre associés est de limiter la dépendance de leur exploitation vis-à-vis de l'extérieur. Ainsi, sur leur ferme, l'herbe est l'alimentation de base ; en hiver, la ration est complétée par des céréales et légumineuses cultivées sur l'exploitation. Portrait.
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Les auxiliaires en maraîchage biologique de plein champ : Etude sur l'attractivité des aménagements autour des cultures
Laurent GIARDINO, AuteurDepuis 2010, l'ARELPAL/GDM de Vendée mène une expérimentation sur les auxiliaires de cultures en maraîchage biologique. Au sein des deux exploitations étudiées, l'une conduite depuis plusieurs années en culture maraîchère bio et l'autre récemment mise en culture (ancienne prairie), différents aménagements ont été réalisés : haies, bandes enherbées, bandes fleuries, engrais verts. Les résultats obtenus en 2011 sont présentés dans cet article. Les bandes enherbées ont démontré leur rôle de réservoir et de corridor pour les insectes alors que les haies constituent plutôt des zones refuges. Les bandes fleuries et engrais verts quant à eux, avec une flore moins variée que les bandes enherbées, permettent un maintien plutôt quantitatif des auxiliaires, avec moins de diversité. Les auxiliaires spécifiques aux cultures maraîchères (courges ici) sont plus présents sur l'exploitation traditionnellement en maraîchage que sur l'exploitation récemment mise en culture.
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Les auxiliaires en maraîchage biologique de plein champ : Étude sur l'attractivité des aménagements autour des cultures
De 2010 à 2013, une étude sur l'interaction de divers aménagements (haies, bandes fleuries ou enherbées, engrais verts) sur les populations d'auxiliaires en maraîchage bio a été menée en Pays de la Loire sur deux sites : un traditionnellement en maraîchage et une prairie récemment mise en culture maraîchère. Les buts étaient d'évaluer l'attractivité des aménagements autour des cultures (ici des courges) pour les auxiliaires, de connaître les espèces florales attractives pour ces mêmes auxiliaires et de voir le rôle de ces derniers sur les cultures. Les résultats montrent, notamment, l'importance de la diversité des aménagements pour les auxiliaires. Le site le plus anciennement en maraîchage présente les populations d'auxiliaires potentiellement intéressants pour le maraîchage les plus riches. Les aménagements naturels (ex : bandes enherbées naturelles) sont particulièrement intéressants, grâce à leur floraison étalée. Les haies ont aussi un rôle fort, surtout à la fin de la floraison des strates basses. Favoriser les mélanges « protection biologique intégrée » dans les bandes fleuries est un plus, de par leur richesse. Il est important de favoriser une floraison étalée (intérêt des bisannuelles) afin de permettre aux auxiliaires de disposer de nourriture sur une longue période de l'année.
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Les auxiliaires en maraîchage biologique de plein champ : étude sur l'attractivité des aménagements autour des cultures
Laurent GIARDINO, AuteurDe 2010 à 2013, les populations d'auxiliaires des cultures ont été suivies sur deux exploitations vendéennes en maraîchage biologique. La première exploitation est assez ancienne alors que la seconde est plus récente. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'attractivité des aménagements au pourtour des parcelles de courges (haie, bande fleurie, bande enherbée, friche ou engrais vert), d'étudier le rôle des auxiliaires dans la protection de ces cultures, mais aussi d'identifier les espèces végétales les plus attractives lors de la création d'un site maraîcher. Si, sur l'exploitation cultivée depuis longtemps en maraîchage, les auxiliaires utiles étaient présents de façon équilibrée, il a fallu deux ans à ces espèces spécifiques pour s'installer sur le site récemment créé.
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Les auxiliaires sensibles à la diversité du paysage
Christian GLORIA, AuteurLexploitation de Franck Blanchet, en Vendée, dispose d'un important linéaire de haies et de bordures enherbées. Une étude (ServicesAuxil2) a été menée en Pays de la Loire pour mesurer lefficacité du service rendu par les auxiliaires de cultures en fonction du paysage. Certaines mesures ont été réalisées chez Franck Blanchet. Cette étude montre que la pression des auxiliaires est en tendance supérieure en milieu fermé de type bocager : les pucerons restent ainsi sous leur seuil de nuisibilité. Limpact positif des bandes enherbées sur la population des carabes est indéniable, permettant ainsi de réguler les limaces sauf en conditions pluvieuses. Les haies sont favorables aux micro-hyménoptères et aux syrphes. Un autre projet de recherche, piloté par ARVALIS, est mis en place pour évaluer le rôle des insectes auxiliaires dans la régulation des ravageurs (limaces, pucerons et charençons du colza). Dans ce projet, il est prévu délaborer des outils prédictifs de la régulation naturelle.
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L'avenir est dans le pré 2006 : Sous le signe de la biodiversité !
Une opération d'animation est née en 1997, appelée " L'avenir est dans le pré". L'objectif en a été, et est toujours, de faire se rencontrer agriculteurs et grand public, afin d'échanger sur des questions très concrètes d'environnement et d'agriculture durable. Cette année, cette manifestation, qui a eu lieu sur les collines du Haut-Bocage, a eu pour thématique la Biodiversité.
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"La betterave est un concentré d'énergie"
Sur les 61 hectares de la ferme de Gérard Giraud (ferme de "L'Auboinière" de Réaumur, officiellement reconnue "Agriculture Biologique" depuis 1999), 1,5 hectares sont occupés par la culture de la betterave fourragère. Jusqu'en 2006, cette culture a été conduite de façon traditionnelle. Puis en 2007, une première évolution s'est faite sentir avec le semis direct. L'agriculteur témoigne sur la conduite de son élevage de charolais et les résultats technico-économiques de son activité.
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La betterave fourragère ? Ça s'arrose !
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurLa betterave fourragère a peu à peu disparu de nos paysages agricoles, laissant la place après-guerre au maïs. Lors de leur conversion à l'agriculture biologique, les associés du GAEC La clef des champs, en Vendée, l'ont réintroduite. C'est un aliment qu'ils jugent sain et équilibré pour leur troupeau de vaches laitières. Ensemble, ils ont fait le choix de variétés multigermes, c'est-à-dire que chaque graine donne plusieurs plants. Un important travail d'arrachage, de démariage et de repiquage des jeunes plants est donc nécessaire. Le GAEC reçoit pour cela le coup de main de voisins et d'amis. Des variétés monogermes existent, chaque graine ne donnant alors qu'un seul plan, mais leur culture est généralement plus sensible au salissement par les adventices.
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Bilan carbone
Vincent BROSSILLON, AuteurDans le but datténuer les émissions de CO2 des fermes, le réseau Civam national a mis au point un outil de diagnostic de bilan carbone qui prend en compte à la fois les émissions (intrants et émissions de méthane entérique des bovins) et le stockage (prairies, haies, arbres et leur gestion). On obtient alors les émissions nettes qui sont égales aux émissions brutes de carbone auxquelles on soustrait le stockage de carbone. Chez Danielle Rabaud, éleveuse de bovins bio, les émissions de gaz à effet de serre sur son exploitation sélèvent à 220 tonnes équivalent CO2, dont 94 % issues de la fermentation entérique des bovins. Le stockage sélève à 132 tonnes équivalent carbone, dont 94 % provenant des prairies (sachant que le retournement de prairies compte négativement). Les émissions nettes de la ferme de Danielle sont donc de 88 t, 60 % des émissions brutes étant compensées par le stockage.
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Bio à Saint-Etienne du Bois, en Vendée : Les Remaud allient vente directe et contractualisation
Pour compenser le tassement des marges, Etienne et Evelyne Remaud, éleveurs contractualisés en aviculture biologique, ont lancé la vente directe de volailles pour une petite part de leur production. L'ensemble du processus ayant conduit à la vente directe est décrit, les critères technico-économiques sont exposés.
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Blé tendre, triticale et orge : Quelles variétés choisir ? : Bilan de 6 campagnes de 2002 à 2007
Les résultats exposés relatifs au choix de variétés en blé tendre, triticale et orge cultivés en agriculture biologique sont issus d'essais réalisés de 2002 à 2007, dans le Maine-et-Loire (ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou), en Mayenne, en Vendée (près de Saint Hermine) et en zone de bocage vendéen.