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VENDEE |
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Systèmes pâturants : Revenus agricoles et place des éleveurs dans la filière
Philippe TANGUY, AuteurA la demande d'éleveurs adhérents au Civam GRADEL (Groupe de Recherche en Agriculture et Économie Locale), une journée collective a été organisée pour aborder les revenus agricoles et la place des agriculteurs au sein des filières. Cette journée a réuni une trentaine déleveurs de Loire-Atlantique et de Vendée. Sur un panier alimentaire dun ménage de 100 , seuls 6,50 constituent la valeur ajoutée (VA) qui revient à lagriculture, alors que cette valeur était de 12 en 2000. Le partage de la valeur ajoutée est donc de moins en moins en faveur des agriculteurs. Romain Dieulot, du réseau Civam, a également montré que la stratégie « volume » nest pas en mesure dapporter des revenus décents aux agriculteurs ; tandis que la stratégie « réduction de charges », qui sappuie sur loptimisation des processus biologiques, crée davantage de revenu, même si les fermes génèrent moins de produits. Les exploitations conduites en agriculture durable (bio et non bio) créent également plus demplois, que ce soit à lhectare ou concernant le montant daides reçues.
Témoignage : des plantes de service pour lutter contre les pucerons en maraîchage sous abri
Clara HAY, AuteurChristopher Gasnier est un maraîcher bio diversifié installé en Vendée. Il produit une quarantaine de légumes à lannée, dont une part importante de tomates, concombres, aubergines et courgettes. Ce producteur doit faire face à dimportantes attaques de pucerons sur ses concombres cultivés sous abri, et, dans une moindre mesure, sur ses aubergines et poivrons (également cultivés sous abri). Pour lutter contre ce ravageur, il a récemment opté pour la mise en place de plantes de service, afin de favoriser lapparition naturelle dauxiliaires de cultures et de diminuer lutilisation (et le coût) des traitements. Il a commencé par tester limplantation dorge, puis de soucis, et il utilise maintenant plusieurs plantes de service en même temps. Le déploiement de cette technique a principalement pu se réaliser grâce au GDM (Groupement de Développement des Maraîchers). Avant la mise en place de ces plantes, il utilisait du savon noir en début dinfestation, ainsi que des auxiliaires du commerce et, en dernier recours, un insecticide utilisable en bio.
110 chèvres bio en Vendée : Plus de trois Smic à deux avec 40 heures de travail par semaine
Véronique BARGAIN, AuteurAntoine Bernard et Claire Mimault élèvent 110 chèvres Alpines, en bio, à Mervent, en Vendée, sur 56 hectares, dont 38 ha en prairies naturelles. La majorité du lait produit est collectée par Chèvres Bio France, et le reste est transformé à la ferme. Depuis 2019, une salariée assure la traite, quatre soirs par semaine. Les éleveurs parlent de leur système de production, dans lequel ils ont limité les investissements et les charges. Ils ont également cherché à se libérer du temps de travail, grâce au pâturage et à la vente à la ferme et en AMAP, plutôt que sur les marchés. Ils arrivent à se dégager 1,66 SMIC chacun.
Les arbres et lagriculture
Tiphaine TERRES, AuteurLa valorisation des arbres dans les systèmes agricoles, pratiques ancestrales, est aujourd'hui mise en avant notamment avec lagroforesterie. Ce terme peut être employé pour tous les systèmes qui associent délibérément des ligneux avec des cultures et/ou des animaux. Larbre apporte de nombreux services dans ces systèmes : il favorise lactivité biologique des sols, améliore leur structure, aide à lutter contre lérosion, filtre leau, stocke du carbone, apporte de lombre aux animaux, crée un microclimat favorable à une pousse dherbe précoce au printemps et à une pousse tardive en automne. L'arbre peut être valorisé de différentes manières (bois de chauffe, litière, bois duvre, piquets ). Après avoir détaillé ces différents avantages, cet article apporte des conseils concrets sur la plantation darbres ou de haies. Il présente la réglementation française qui encadre le droit de planter et fournit des informations sur la valorisation des arbres et des haies à travers les aides du second pilier de la PAC. Il donne ensuite quelques conseils sur les essences darbres à planter, avant didentifier des acteurs qui peuvent accompagner un projet de plantation en Vendée, ainsi que des moyens pour financer un tel projet. Enfin, il informe que le GRAPEA lance un groupe déchanges autour de larbre et de la haie.
Lart de semer sa prairie
Vincent BROSSILLON, AuteurGuillaume Cousineau est un éleveur bio basé en Vendée. Il dispose dune SAU de 220 ha, dont 140 ha en herbe, et dun cheptel de 100 vaches allaitantes. Dans cet article, il explique comment il gère ses prairies multiespèces. Deux types de prairies sont implantées sur sa ferme, selon qu'elles sont destinées au pâturage ou à la fauche (mélange de fétuque élevée, fléole, dactyle, RGA diploïde, RGA tétraploïde, lotier, trèfle blanc et trèfle violet) ou dédiées 100 % à la fauche (mélange de fétuque élevée et de trèfle violet). Ses prairies pâturées restent implantées entre six et quinze ans, avant que l'éleveur les retourne et qu'il réalise deux années de cultures. A noter que les prairies ayant une bonne dynamique de pousse sont réservées aux bovins avec les plus forts besoins. Les prairies de fauche sont en place durant trois ans et sont suivies de trois années de cultures. Ce témoignage est accompagné dun tableau qui récapitule les objectifs, les avantages et les inconvénients des principales espèces fourragères.
Betteraves et sorgho dans la ration hivernale
Juliette TUZELET, AuteurAu GAEC la Clé des Champs, ferme laitière biologique située en Vendée, le système de production repose principalement sur lherbe. Toutefois, quand celle-ci vient à manquer, la betterave et le sorgho prennent le relai. La ration hivernale est ainsi composée de 4,5 kg densilage de maïs, de 3,5 kg densilage de trèfle incarnat, de 3 kg densilage dherbe, de 2 kg de sorgho, de 1,2 kg de betteraves, de 1 kg de pois protéagineux et de 1,5 kg de correcteur bio acheté. La ferme est ainsi quasiment autonome pour lalimentation de ses vaches. Les associés du GAEC ont choisi de cultiver de la betterave et du sorgho car, comme la plupart des fermes, ils sont régulièrement affectés par des conditions séchantes non favorables au développement du maïs, et ces deux cultures arrivent à valoriser les premières pluies après lété. Elles permettent donc de sécuriser les stocks tout en assurant une bonne qualité nutritionnelle. Les rendements obtenus sont, en général, de 7 à 8 tMS/ha pour la betterave, de 6 tMS/ha pour le sorgho et de 8 à 9 tMS/ha pour le maïs. Cet article est complété par les itinéraires techniques de la betterave et du sorgho fourrager en bio.
Climaviande : Le cas de lAutunois, dans le nord-ouest de la Saône-et-Loire, au cur du bassin Charolais ; Climaviande : La zone des Essarts, dans le nord-est de la Vendée, avec des Charolaises
Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Véronique GIILLES, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Lobjectif de létude Climaviande était dévaluer les impacts du changement climatique sur des systèmes délevage allaitant, et de rechercher des pistes dadaptation avec les éleveurs et leurs conseillers. Pour cela, létude a reposé sur trois grandes étapes : 1 lévaluation et la quantification des évolutions climatiques passées et futures sur le territoire étudié ; 2 lidentification des impacts sur les animaux et sur les systèmes fourragers (rendements, conditions daccès à la ressource, dates de semis et de récolte) ; 3 lintégration de ces travaux dans des systèmes d'élevage, pour imaginer collectivement, avec les éleveurs, les adaptations possibles. Cette dernière étape a été réalisée en s'appuyant sur un jeu sérieux : le Rami Fourrager. Cette démarche a été appliquée sur trois zones détude : le bassin Charolais (Saône-et-Loire, région autunoise), le bassin Limousin et les Pays de la Loire (Vendée, zone des Essarts). Deux synthèses régionales présentent les résultats de cette démarche, dans lAutunois et dans la zone des Essarts. Cette étude, financée par Interbev, a été réalisée par lInstitut de lElevage, en partenariat avec Arvalis-Institut du végétal, Inrae, MétéoFrance, ainsi que les Chambres dagriculture de Saône-et-Loire et des Pays de la Loire.
Du colza bio avec un semis 3 en 1 au GAEC les Rocs
Juliette MICHEL, AuteurLe GAEC les Rocs est une ferme biologique en polyculture-élevage, basée en Vendée. Ses associés cherchent à diversifier au maximum lassolement. Depuis deux campagnes, ils sèment du colza, du trèfle et du sarrasin en même temps, afin de réduire le travail du sol et de maximiser sa couverture. Ces trois cultures sont récoltées en deux ans. Le semis seffectue en mai (30 kg/ha de sarrasin, 5 kg/ha de colza et 5 kg/ha de trèfle nain blanc) à laide dun semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC veillent alors à ce que le colza lève bien et ne soit pas attaqué par des limaces, sinon ils traitent à laide dun anti-limace autorisé en AB (SLUXX). Leur objectif est davoir 15 pieds/m2 de colza au début de lhiver. Cest la seule intervention quils peuvent avoir à réaliser sur ces cultures. Le sarrasin est récolté en septembre (première année), ce qui laisse la place au colza et au trèfle. Le colza est ensuite récolté en juin de lannée suivante, puis le trèfle peut être pâturé par les vaches. Les associés du GAEC recommandent d'utiliser du trèfle nain blanc et non du trèfle violet qui est trop agressif et envahit le colza.
Construire ses rotations de cultures en bio avec une cohérence agronomique
Manon RUFFY, AuteurLe GAEC Ursule est une ferme en polyculture-élevage (vaches laitières et volailles de chair), basée en Vendée. Elle est en bio depuis 1996. Sébastien Schwab, lun des associés de ce GAEC, apporte des conseils pour construire une rotation des cultures. Selon lui, il nexiste pas de rotation type, mais plutôt des principes à respecter pour assurer une cohérence agronomique tout en respectant certains objectifs de production. Il conseille tout dabord de se poser des questions dordre structurel : Comment est mon parcellaire (groupé, morcelé) ? Sur quels types de sol ? Quelle portance ? Ai-je de lélevage ? Si oui, est-ce que je vise lautonomie alimentaire sur ma ferme ? Deux rotations types sont mises en place sur le GAEC Ursule : une sur 8 ans pour assurer lautonomie alimentaire de lélevage et une sur 15 à 20 ans pour produire des cultures de vente (notamment pour la production dhuiles à la ferme). Sébastien Schwab détaille ensuite cinq grands principes à respecter : 1 Jouer sur lalternance des cultures de printemps et dautomne ; 2 Observer la flore adventice de la parcelle et adapter la culture suivante si nécessaire ; 3 Recourir à lalternance légumineuse / plante gourmande en azote ; 4 Éviter un retour trop fréquent des mêmes familles botaniques (notamment des protéagineux) ; 5 Intégrer trois ans de luzerne en fin ou début de rotation pour « nettoyer » la parcelle.
Créer de la richesse pour rémunérer son travail : Résultats du groupe Lait
Vincent BROSSILLON, AuteurLe groupe Lait du GRAPEA dédie, chaque année, une journée déchange sur les résultats techniques et économiques de ses membres. Lors de lanalyse des résultats économiques 2018-2019, les éleveurs du groupe ont pu constater que leurs systèmes de production, cest-à-dire des systèmes herbagers, faisaient preuve dune bonne efficacité économique : pour 100 de produit, le groupe dégage en moyenne 41 de valeur ajoutée, contre 22 pour le RICA (Réseau dInformation Comptable Agricole du Ministère de lAgriculture). Cette valeur ajoutée correspond à la richesse créée par lexploitation. Elle peut être affectée aux travailleurs (rémunérations, cotisations sociales, capitaux propres) ou aux outils de production (fermage, impôts et taxes, frais financiers, amortissements). Les membres du groupe ont pu constater quils affectent une plus grande proportion de leur valeur ajoutée au travail (et une plus faible proportion aux outils de production) en comparaison avec les fermes RICA. Les fermes du GRAPEA ont ainsi une viabilité sociale et économique plus importante.
Créer son atelier PPAM bio sur une ferme céréalière, portrait de Sylvia Hirschi, "Les Jardins de la Cure"
Emmanuelle CHOLLET, AuteurFille dagriculteurs, Sylvia Hirschi a grandi en Suisse. Passionnée par les plantes et diplômée en naturopathie, elle a décidé de produire elle-même ses plantes aromatiques et médicinales bio. Cest ainsi quelle a rejoint Lionel, son mari, sur sa ferme en grandes cultures, tout près de lîle de Noirmoutier (85), tout en continuant son activité dinfirmière en libéral dans un premier temps. Une trentaine de plantes ont pu être commercialisées dès la première année. Quand Sylvia a commencé à élaborer des mélanges de tisanes, daromates et des baumes de soin, plusieurs magasins locaux ont été intéressés. Puis, en 2016, Sylvia et Lionel ont auto-construit un alambic en inox de 60 litres et ont lancé une activité de distillation. Dans le même temps, Sylvia a augmenté la gamme des tisanes et propose actuellement 15 mélanges de plantes, 8 eaux florales, 6 mélanges dhydrolats, 3 baumes de soin, des aromates et des pestos dail des ours. Elle travaille maintenant à temps plein à cette activité.
Une dynamique ovine se crée en Vendée ; Le parcours dinstallation de Mathilde Besson
Juliette MICHEL, AuteurA lautomne 2019, le GRAPEA et le CIVAM Haut Bocage ont organisé une journée technique à destination déleveurs ovins vendéens. Cette journée avait notamment pour objectif de lancer une dynamique déchanges, afin d'améliorer la gestion du pâturage et celle du parasitisme. Cet article décrit le parcours à linstallation de lune des éleveuses, Mathilde Besson, qui souhaite développer un système herbager autonome et économe. Elle est originaire du Nord de la France et fille dun éleveur ovins viande. Après plusieurs années en tant que salariée dans le para-agricole, elle s'est installée, en 2019, en Vendée, sur 42 ha qui jouxtent la ferme de son mari (éleveur laitier). Elle a repris une ancienne ferme bovine quil a fallu réaménager pour les ovins, a récupéré le cheptel de son père (160 brebis, dont 90 Boulonnaises et 70 Finnoises croisées Ile-de-France), ainsi quune partie du matériel. Après avoir débuté sa conversion à l'agriculture biologique, Mathilde Besson souhaite vendre en direct et étaler le travail sur toute lannée avec trois saisons de mises bas.
Lélevage associé aux grandes cultures : GAEC lOuche du Puits
L'ATOUT TREFLE, AuteurA lautomne 2019, le GRAPEA et le CIVAM Haut Bocage ont organisé une journée technique à destination déleveurs ovins vendéens. Cette journée avait notamment pour objectif de lancer une dynamique déchanges, afin d'améliorer la gestion du pâturage et celle du parasitisme. Cet article décrit le système de production du GAEC lOuche du Puits, lune des fermes qui participent au groupe déchanges. Il a mis en place un système herbager économe en intrants et autonome. Les deux associés du GAEC conduisent ,sans labour, 250 ha (50 ha de prairies, 65 ha de céréales/protéagineux dautomne et 135 ha de cultures de printemps irriguées). Latelier ovin a pour rôle daméliorer la gestion des cultures bio : il valorise les prairies et les couverts végétaux. Le troupeau est composé de 400 brebis et il est conduit selon le modèle néozélandais, cest-à-dire sans bâtiments ni stocks fourragers. Pour cela, les deux associés ont choisi une race adaptée à cette conduite, la Charmoise, une brebis rustique de petit gabarit, facile à manipuler, qui tasse moins le sol et dont les besoins nutritionnels sont assez faibles, comparée à une brebis de plus gros gabarit.
Intérêts des sorghos dans les rations de vaches laitières et face au réchauffement climatique
F. BLOT, Auteur ; J. TOURNEUX, AuteurLe maïs ensilage est historiquement le fourrage dominant dans les systèmes fourragers des élevages de Vendée et de Charente Maritime. De nombreux éleveurs sont toutefois à la recherche dun fourrage complémentaire afin de diluer la teneur en amidon des rations sans pour autant perdre en énergie. De plus, avec laugmentation de la fréquence des aléas climatiques et du déficit hydrique qui impactent de plus en plus la qualité et le rendement du maïs ensilage, les éleveurs souhaitaient trouver une culture moins gourmande en eau et qui supporte mieux les fortes températures. Pour tenter de répondre à ces problématiques, le sorgho a été testé dans plusieurs élevages. Dès les premières années, le constat fut le même pour tous les éleveurs : le sorgho résiste mieux aux fortes chaleurs et au déficit hydrique que le maïs et il apporte une réelle plus-value dans les rations grâce à sa valeur énergétique sous forme de sucres et de cellulose très digestible. Le sorgho fourrager monocoupe BMR a ainsi permis daugmenter les taux butyreux et daméliorer létat sanitaire (taux cellulaire, boiteries ) des troupeaux. Cependant, le sorgho est une plante compliquée à cultiver du fait de sa faible vitesse dimplantation, de sa sensibilité au salissement et de son risque de verse en fin de cycle. Lors des premiers essais, litinéraire technique nétait pas suffisamment maitrisé et cela a conduit à des échecs. Les éleveurs ont persévéré et, même si litinéraire du sorgho reste toujours plus compliqué que celui du maïs, il est maintenant beaucoup mieux connu et maîtrisé.
Récolte. Un site web collaboratif pour préserver les terres agricoles ; Exemple dinitiative de lApp Récolte : Le projet Terres FertÎle de lÎle dYeu
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurAfin daider les collectivités et les citoyens à agir en faveur de la préservation des terres agricoles, lassociation Terre de Liens et INRAE ont créé une plateforme collaborative nommée « Récolte Recueil dinitiatives foncières ». Cette plateforme vise à faire connaître des solutions pour préserver le foncier agricole, à valoriser des actions mises en place par des collectivités pour y parvenir, et à partager des expériences innovantes de gestion du foncier. Afin dillustrer le type dactions recensées sur cette plateforme, lexemple du projet Terres FertÎle sur lÎle dYeu (région Pays de la Loire) est développé. Ce projet a pour but de lutter contre lenfrichement de lîle et de maintenir une activité agricole. Il sétend sur 165 ha, dont 70 ha de friches, et vise à : 1 dresser un état des lieux des friches ; 2 sensibiliser les habitants à limportance de lactivité agricole ; 3 démarcher les propriétaires pour quils mettent à disposition leurs terrains ou les vendent à des agriculteurs ou à des porteurs de projets agricoles (1 078 parcelles sont concernées et elles appartiennent à plus de 560 propriétaires).