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Coopérer pour développer les circuits courts
Simon BOULLIER, Auteur ; Fabien VALORGE, AuteurLes circuits courts ne sont pas spécifiques à l'agriculture biologique, mais les produits bio y sont souvent présents. L'article décrit quelques partenariats originaux entre agriculteurs et transformateurs, notamment des bouchers, qui ont, soit en SCIC (société coopérative d'intérêt collectif), soit en CUMA, monté des structures d'abattage, transformation et vente d'animaux, soit en local, soit en filières plus longues. La restauration hors domicile est aussi un débouché très important pour les produits bio et locaux, avec, néanmoins, souvent des problèmes dans la régularité et les quantités à fournir. Ainsi, Interbio Normandie anime un projet d'introduction de produits bio dans 105 cantines. Dans tous ces projets, les collectivités locales ont souvent intérêt à appuyer ces démarches, créatrices d'emplois et garantes d'une bonne image du territoire.
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Coup de pouce à BioPorc : Un spécialiste de la viande de porc bio
Nichée au coeur du bocage vendéen, à la Châtaigneraie, la PME BioPorc emploie une vingtaine de personnes et s'est spécialisée dans la transformation de viande de porc biologique.
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Couverts végétaux en PPAM bio, un laboratoire à ciel ouvert
Julia WRIGHT, Auteur ; Mégane VÉCHAMBRE, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLes couverts végétaux font l'objet d'expérimentations, en particulier dans les plantations de lavande, dans le but de lutter contre les adventices, maintenir la fertilité des sols, favoriser la biodiversité, faciliter l'organisation du travail... Trois producteurs de PPAM bio témoignent sur leur pratique des couverts végétaux : Lionel Petigas (Vendée) envisage de réaliser un essai à base de flore spontanée et de luzerne dans une culture d'hélichryse ; Laurent Bouvin (Alpes-de-Haute-Provence) explique l'intérêt du sainfoin dans les couverts permanents en inter-rangs des lavandes ; Étienne Mabille (Drôme) souligne l'avantage du mélange ray-grass, fétuque et sainfoin.
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Créer de la richesse pour rémunérer son travail : Résultats du groupe Lait
Vincent BROSSILLON, AuteurLe groupe Lait du GRAPEA dédie, chaque année, une journée déchange sur les résultats techniques et économiques de ses membres. Lors de lanalyse des résultats économiques 2018-2019, les éleveurs du groupe ont pu constater que leurs systèmes de production, cest-à-dire des systèmes herbagers, faisaient preuve dune bonne efficacité économique : pour 100 de produit, le groupe dégage en moyenne 41 de valeur ajoutée, contre 22 pour le RICA (Réseau dInformation Comptable Agricole du Ministère de lAgriculture). Cette valeur ajoutée correspond à la richesse créée par lexploitation. Elle peut être affectée aux travailleurs (rémunérations, cotisations sociales, capitaux propres) ou aux outils de production (fermage, impôts et taxes, frais financiers, amortissements). Les membres du groupe ont pu constater quils affectent une plus grande proportion de leur valeur ajoutée au travail (et une plus faible proportion aux outils de production) en comparaison avec les fermes RICA. Les fermes du GRAPEA ont ainsi une viabilité sociale et économique plus importante.
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Cultures économes : Transition au Gaec Ursule
Mélissa DUMAS, AuteurXavier Coquil a réalisé son travail de thèse sur la transition des systèmes de production vers la polyculture-élevage autonome. Il s'est appuyé sur 10 fermes du Réseau agriculture durable des CIVAM, dont fait partie le GAEC Ursule, en Vendée. Cette ferme de 280 ha fait vivre huit personnes avec 110 vaches laitières et 640 mètres carrés de poulailler selon les principes de l'agroécologie. Pendant leur conversion progressive à l'agriculture biologique, ils ont travaillé à la mise en place de filières de commercialisation, valorisant ainsi la bio sur le territoire. Un encart revient sur le travail de Xavier Coquil : - identification de quatre facteurs déclencheurs de la transition ; - formalisation du processus de transition permettant de mieux accompagner les agriculteurs ; - déploiement d'une unité d'échange des savoirs et savoir-faire utiles à l'agroécologie au sein de l'INRA de Mirecourt.
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Désherbage mécanique : Un large panel d'outils pour se passer de la chimie
Simon BILLAUD, AuteurInstallé en Vendée, Jérôme Prezeau cultive 70 hectares, convertis à l'agriculture biologique en 2009. Double-actif, l'agriculteur est aussi technicien spécialisé en bio dans une coopérative. Le désherbage est l'un de ses chevaux de bataille. Dans cet article, il décrit ses diverses pratiques de désherbage mécanique et thermique. Sur les cultures semées avec un semoir monograine, telles que le maïs ou les haricots, il commence généralement par du désherbage mécanique à l'aveugle, avec une houe rotative ou une herse étrille. Jérôme Prezeau utilise également un désherbeur thermique, qui détruit les adventices par un choc thermique sur 20 cm autour du rang. Si les feuilles de maïs peuvent être impactées par ce choc thermique, ce n'est pas le cas de la gaine, et la plante reprendra une croissance normale après quelques jours. Une fois la culture bien implantée, c'est une bineuse à relevage automatique des éléments qui prend le relai pour limiter le salissement. Dernier outil dans le panel de l'agriculteur : une écimeuse, utilisée juste avant la récolte pour un dernier passage de rattrapage et pour optimiser la qualité de la récolte. Tout ce matériel, essentiellement disponible en Cuma ou en copropriété, a été choisi pour sa précision et pour les facilités de réglage et de conduite directement depuis la cabine du tracteur.
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Désherbage mécanique du maïs : Levez le pied sur les herbicides !
Mélissa DUMAS, AuteurLe désherbage mécanique du maïs, en agriculture conventionnelle, permet d'éviter la présence de résidus d'herbicides dans les eaux. Pour maîtriser au mieux les adventices de façon mécanique, plusieurs règles sont à respecter : - mettre en place une rotation adaptée, incluant de préférence une prairie ; - semer dans de bonnes conditions, éventuellement après un faux-semis, pour favoriser une levée rapide de la culture ; - maintenir la parcelle propre pendant les deux premiers mois de la culture, qui sont les plus sensibles. C'est là qu'interviennent les opérations de désherbage mécanique, en pré-levée ou post-levée. Elles seront à déclencher en fonction du stade des adventices et des conditions pédo-climatiques. Francky Chapleau, agriculteur bio en Vendée, apporte son témoignage.
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Désintensification et conversion Bio : Redécouvrir son métier d'éleveur
Ludovic BOUDEAU, AuteurL'article présente le passage d'une agriculture intensive à un système herbager en agriculture biologique de Luc et Fabienne Friconneau, polyculteurs-éleveurs à St Florent des Bois (85). Luc est installé depuis 1984 et Fabienne depuis 2007. C'est en 2009 qu'ils font le pas du bio suite à des visites d'exploitation et des formations à la méthode Obsalim. Les 130 ha de SAU, dont 90 de prairies, sont totalement destinés à l'alimentation des 70 vaches laitières Prim'Holstein et croisées Simmental. Les vaches sont inséminées par l'éleveur et vêlent, pour la majorité, entre août et décembre. Les cultures de prairies temporaires, de lupin, de maïs ensilage, de betterave et de mélange épeautre/lupin, permettent de n'acheter aucun aliment ni complément à l'extérieur, excepté les oligo-éléments. Après un déprimage de printemps, les génisses et les vaches sont conduites au fil lorsque l'herbe est en pleine pousse. Pour gérer la santé de son troupeau, l'éleveur utilise l'homéopathie et suit la méthode Obsalim. L'éleveur témoigne également sur la conduite du lupin sur son exploitation.
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Diversifiez votre rotation avec le Virginie bio
Maud DELAVAUD, AuteurLe tabac de Virginie est une solanacée plantée au printemps et sarclée, intéressante pour diversifier une rotation. Un client historique de France Tabac USCA a mis en place un plan d'approvisionnement en produit bio sur neuf ans, offrant un débouché très rémunérateur puisque le tabac de Virginie biologique sera payé le double de son homologue conventionnel. Un producteur de Vendée bio, Freddy Gauvrit, témoigne des bons résultats techniques pour ses 1,3 ha de tabac.
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Diversité génétique des prairies et résistance au stress hydrique : le CNRS et l'INRA confirment !
Mélissa DUMAS, AuteurLe changement climatique aura des impacts sur nos systèmes agricoles, notamment sur les prairies. En Pays-de-la-Loire, les prévisions envisagent un allongement de la période de pousse de l'herbe (printemps précoces et automnes poussants), des étés plu secs, une augmentation des disparités régionales, des accidents climatiques plus nombreux. Dans ce contexte, agriculteurs et chercheurs sont à la recherche de solutions pour faire face aux aléas climatiques qui les attendent. L'Inra et le CNRS, dans le cadre du projet Bioadapt-PRAISE, se sont penchés sur la diversité génétique des prairies. Ainsi, un dispositif expérimental récent, à l'INRA de Lusignan (Poitou-Charentes) a permis de comparer les comportements de différentes prairies, pour lesquelles le nombre des espèces et/ou des variétés variait. Les prairies cultivées en mélange d'espèces ont été les plus productives, et les prairies contenant plusieurs variétés pour chaque espèce ont eu les rendements les plus réguliers tout au long de l'année.
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Dossier : Adaptation aux aléas climatiques
VOIX BIOLACTEE (LA), Auteur ; Marie COUVAL, Auteur ; Yann CLOAREC, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur l'adaptation aux aléas climatiques est conçu comme suit : - L'agroforesterie ; - Le cur de la nature s'ouvre à tous (présentation de Philippe Wojtowicz, chercheur d'eau) ; - Sécuriser son système fourrager avec l'irrigation ; - L'expérience de l'ASLI du Bassin de l'Evre à Beaupréau (réserves d'eau collectives en Maine-et-Loire) ; - Adapter son système fourrager aux nouvelles donnes climatiques (Ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou - 49) ; - Adapter son système herbager pâturant aux aléas climatiques (interviews de trois producteurs de Biolait, réalisées par les CIVAM de Pays de la Loire) ; - L'affouragement en vert au GAEC des Cueillis (Yonne).
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Dossier : Alternatives au labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe labour est de plus en plus délaissé en agriculture biologique au profit de méthodes alternatives (TCS, strip-till, semis direct sous couvert). Le défi à relever est de taille : il faut continuer à maîtriser le salissement des parcelles et à conserver une dynamique de minéralisation. Ce dossier, constitué de six articles dont cinq sont des témoignages dagriculteurs, apporte quelques exemples et données techniques en lien avec cette problématique. Joseph Pousset, agriculteur bio depuis 1979 et en sans labour depuis 1991, auteur et conseiller agricole, est tout dabord interviewé sur sa vision du labour et sur le concept dagriculture de conservation. Les différentes raisons qui poussent de nombreux agrobiologistes à ne plus utiliser le labour sont ensuite décrites, ainsi que les difficultés que cela entraîne. Le troisième article est consacré au groupe déchanges TCS en bio, créé en 2017 en Vendée. Julien Guéneau, agriculteur appartenant à ce groupe, décrit ses pratiques. Vient ensuite le témoignage de Frédéric Barbot. Il cultive 360 ha en bio en Indre-et-Loire. Son système repose sur un travail du sol superficiel et sur une forte présence des légumineuses. Michel Roesch, agriculteur basé dans le Bas-Rhin et converti au bio depuis 2009, explique comment il arrive à poursuivre le travail du sol simplifié quil a initié en conventionnel. Il décrit aussi limportance des couverts végétaux pour améliorer la fertilité de ses sols. Enfin, Philippe Nouvellon et Luc Devienne exploitent 200 ha dans le Tarn (dont 40 ha en conversion bio). Ils ont arrêté de labourer suite à la baisse de fertilité de leur sol, mais, malgré plusieurs ajustements de leurs itinéraires techniques, leurs rendements ont décroché.
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Dossier : Bien-être animal
Mélissa DUMAS, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurComment aller au-delà du seul angle réglementaire (ex : normes d'hygiène) pour le bien-être animal ? Quelle définition en donner ? Pourquoi et comment veiller à une bonne qualité de vie des animaux en élevage ? Quelle évolution a connu la place du bien-être animal dans l'élevage, notamment au XXème siècle et aujourd'hui ? Quel lien entre éleveur et animal ? Autant de questions abordées à travers des témoignages et des interviews d'agriculteurs ou d'experts en la matière. Il est notamment présenté une méthode pour évaluer le bien-être animal en élevage bovins lait, basée sur l'observation (à faire deux fois par an) et l'établissement de notes selon 6 indicateurs : motricité, réforme, mammites, état d'engraissement, confort et comportement du troupeau. Ainsi, évaluer le niveau de motricité (importance des boiteries) apporte des informations sur les trois composantes du bien-être généralement retenues : bien-être physique, bien-être psychologique et possibilité d'exprimer ses comportements naturels. Cependant, d'autres indicateurs peuvent être pris en compte au-delà des six inclus dans la méthode présentée ici : l'accès au pâturage, la qualité des bâtiments, de la nourriture, par exemple. Ainsi, le bien-être animal est un concept pas toujours facile à appréhender. Mais, c'est une question majeure dans l'élevage aujourd'hui, notamment pour répondre aux attentes de la société.
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Dossier : La bio à bonne école
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLongtemps marginale, la formation bio se répand dans l'enseignement agricole. L'influence du Grenelle de l'environnement et du plan Barnier, confortée par la note de service de 2008 de la Dger qui rend obligatoire l'approche de l'agriculture biologique dans tous les référentiels de formation, accélère cette mutation. Les exploitations des lycées se joignent au mouvement. En 2009, leur surface a doublé pour atteindre 17 000 ha, soit 9% du total. Si certaines exploitations restent mixtes, beaucoup réalisent des conversions complètes. Sont présentés : La ferme pionnière de La Motte Beuvron et le nouveau certificat de spécialisation du Cfppa de Vendôme ; Le lycée Nature de la Roche-sur-Yon, en Vendée ; Le lycée agricole de Gouville dans l'Eure ; Le lycée de Brémontier-Merval en Seine-Maritime et le nouveau certificat de spécialisation ; ainsi que le Lycée d'Orange dans le Vaucluse qui convertit son vignoble. Les demandes de formation au BPREA, qui procure la capacité professionnelle aux candidats à l'installation, est en recrudescence, le maraîchage étant le secteur où les projets d'installation sont les plus nombreux. Le dossier contient également une interview de Jean-Marie Morin, responsable du réseau Formabio, qui expose notamment les métiers concernés par la formation à l'agriculture biologique (installation, conseil, contrôle, certification, PME ), ainsi qu'un article sur les licences professionnelles (licence pro ABCD multi-sites délivrée par l'Université Blaise-Pascal de Clermont, deux nouvelles formations d'un niveau similaire à l'IUT d'Angers et à l'Ireo de Vendée). Les formations initiales et pour adultes, par alternance, dans l'enseignement supérieur ou à distance, sont listées à la fin de ce dossier.
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Dossier : La "bio" en restauration collective
Rémi GACHENOT, Auteur ; Nathalie CARTHONNET, Auteur ; Claire BRACHET, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe huit articles sur l'introduction de produits biologiques en restauration collective. Les actions de l'interprofession Inter Bio des Pays de la Loire et de la plateforme Auvergne Bio Distribution y sont présentées. Différents acteurs témoignent ensuite de leur expérience : un producteur laitier vendéen qui transforme son lait depuis 2007 et livre 80 % de sa production à la restauration collective, le directeur restauration de la ville de Lorient qui introduit des produits biologiques dans ses menus depuis 2000, et l'adjointe au maire d'une commune du Nord (le Quesnoy) qui favorise la proximité des produits biologiques utilisés pour la restauration collective. Sont ensuite présentées les formations proposées par la FNAB, pour les professionnels de la restauration collective, ainsi qu'une initiative d'introduction de lait cru en Ille-et-Vilaine. Enfin, un article présente les actions du SEDARB pour la structuration de la filière lait en Bourgogne.