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VENDEE |
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L'Echo du pâturage
Patrick ROBIN, Auteur ; L'ATOUT TREFLE, AuteurPatrick Robin, éleveur laitier bio à Maillerais (85), propose de suivre au fur et à mesure le déroulé de sa saison de pâturage. Cette dernière a commencé le 11 mars avec la mise à lherbe. Le pâturage a été complémenté jusquà début avril par du maïs, puis lherbe a suffi pour nourrir les vaches laitières.
Gagner en autonomie : Toaster ses graines de protéagineux à la ferme
Véronique BARGAIN, AuteurEn Vendée, la Cuma Défis 85 a fait lachat en 2015 dun toasteur mobile, à linitiative dun groupe déleveurs, bio ou non, notamment en bovins lait. Lobjectif était daccroître lautonomie alimentaire en valorisant mieux les protéagineux produits sur lexploitation. Plus facile que lextrusion, le toastage permet de limiter la dégradation des protéines dans le rumen, doù un gain en PDIE et PDIA. Cela détruit aussi les facteurs antinutritionnels thermosensibles des protéagineux (doù une meilleure disponibilité, par exemple, en trypsine). Cette technique permet aussi une meilleure conservation en asséchant les protéagineux et en éliminant bactéries et champignons, mais il est important de trier et nettoyer les mélanges avant toastage des protéagineux. Par ailleurs, les éleveurs doivent sorganiser pour un fonctionnement optimal du toasteur, placé sur une remorque routière pouvant être tirée par un tracteur. Les éleveurs qui ont substitué des grains toastés à leurs grains crus ont vu, en 2015 et 2016, leur production de lait augmenter. Ces résultats, à confirmer, sont prometteurs. Ce nest pas le seul cas de recours au toastage. Diverses autres initiatives existent, portées par des éleveurs ou des prestataires privés. Ainsi, une Cuma dans le Gers a acheté un toasteur mobile pour répondre à la demande déleveurs, notamment d'aviculteurs, qui voulaient valoriser au mieux le soja quils produisaient et ainsi se passer du soja importé et faciliter les filières tracées sans OGM.
« J'intègre l'homéopathie dans ma gestion sanitaire »
Sophie BOURGEOIS, AuteurVincent Sachot élève un troupeau allaitant de Parthenaises en agriculture conventionnelle en Vendée. Depuis un an, et suite à une journée de formation organisée par le GDS (Groupement de Défense Sanitaire) de Vendée, il utilise l'homéopathie pour la gestion sanitaire de son troupeau. Les premiers résultats qu'il a obtenus, le premier pour traiter les yeux qui pleurent au pâturage à cause des mouches et le deuxième pour un abcès sur un taureau, ont été très satisfaisants. Comme l'explique Loïc Guiouillier, le vétérinaire qui a formé Vincent Sachot, l'utilisation de l'homéopathie en élevage nécessite du temps et une grande qualité d'observation des animaux. En effet, le remède à appliquer peut être spécifique à chaque animal et aux symptômes qu'il exprime. Toutefois, le faible coût de ces remèdes et l'absence de risques pour le consommateur en font une pratique tout à fait intéressante.
Des méteils pour améliorer l'autonomie alimentaire
Jérémie JOST, AuteurEn élevage, les mélanges céréales-protéagineux, ou méteils, présentent divers avantages, aussi bien pour le système de culture (structuration des sols...) que pour les animaux (meilleure valeur protéique qu'une céréale pure...), à condition toutefois de connaître la proportion des différentes espèces dans le mélange destiné à la ration. Étienne Guibert, de la Chambre d'agriculture de Vendée, a présenté ce type de mélanges à un groupe d'éleveurs et de techniciens caprins du département, le 14 avril 2016. Alain Chaigneau, éleveur de chèvres laitières biologiques, témoigne en encart de cet article.
Monogastriques : Comment réussir une alimentation 100 % bio ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurDes éleveurs de volailles ou de porcs témoignent ici des solutions qu'ils ont mises en place pour diminuer, voire ne plus utiliser, les 5 % de matières premières agricoles conventionnelles encore autorisées pour l'alimentation de leurs animaux. Ainsi, Bernard Naulet, éleveur vendéen, utilise une alimentation 100% bio depuis 2010 pour ses volailles. Cet éleveur cultive ses matières premières qu'il vend à son fabricant d'aliments qui, en retour, lui fournit un aliment bio avec trois formulations (démarrage, croissance et finition). S'il a rencontré des difficultés au début, les formules ont été améliorées et, malgré un surcoût de 20 euros/tonne, il produit des poulets dans la « norme ». Diverses matières premières sont utilisées : blé, maïs, triticale, orge, pois protéagineux, féveroles, tourteaux de soja et de tournesol. Autre témoignage, celui de Paul-Emmanuel Boulai, éleveur de porcs bio à Azé (Centre). Fafeur, il est autonome en céréales (il ne fait plus que de l'engraissement). Il produit trois types de rations : post-sevrage (début et fin) et charcutier. Il distribue aux porcelets, pendant les 10 premiers jours suivant leur arrivée, de l'orge et du petit lait issu d'un élevage de chèvres voisin. Deux autres témoignages complètent le dossier : Simon Graf dans le Gers, en volailles de chair, et Jérôme Jacob, dans le Finistère, en porcs.
A petits pas vers un système plus économe et autonome : GAEC la vallée de l'Issoire
Mélissa DUMAS, AuteurJulien et Franck Renolleau, éleveurs de vaches allaitantes en Vendée, ont fait évoluer, depuis 2008 et après avoir repris la ferme de leur père, leur système de production en travaillant sur les coûts de production et la cohérence globale du système : introduction de légumineuses, pâturage tournant, mise à lherbe précoce, prairies multi-espèces, diversification des rations (ensilage herbe et maïs, différents types de foin ), mélanges céréaliers En 2016, ils sont passés à lagriculture biologique. Un tableau compare leurs résultats économiques (année non bio) à ceux des réseaux délevage Pays de la Loire 2015. Lassolement de la ferme est présenté.
Toaster pour être plus autonome en protéine : Quel intérêt et quel impact ?
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurEn Vendée, des éleveurs du GRAPEA en système herbager, déjà très autonomes mais voulant aller plus loin, ont lancé en 2014 un travail sur la culture de protéagineux et leur valorisation dans les rations. A noter que la majorité de ces éleveurs sont en bio. Ils ont exploré la voie du toastage, technique qui chauffe pendant 1 à 2 minutes les graines de protéagineux dans un flux dair à 280°C et qui permet ainsi daugmenter la part des protéines assimilables par les ruminants ou encore déliminer les facteurs antinutritionnels thermosensibles comme les tanins. Un toasteur mobile est arrivé en 2016. Létude menée montre l'intérêt de cette technique, aussi bien au niveau économique, travail ou encore environnemental. Les premiers résultats montrent plutôt des avantages : meilleurs résultats technico-économiques (moins dachat de concentrés et/ou meilleure production de lait) et un bilan environnemental légèrement supérieur (notamment par la baisse dachats daliments). Létude se poursuit, notamment à lINRA, pour affiner les valeurs alimentaires fournies dans cet article.
Vendée : Un parcours à l'installation mouvementé pour un projet atypique
Lili ROBERT, AuteurAprès des études littéraires et des petits boulots, Sarah Rezzoug décide de changer de voie. Non issue du milieu agricole, elle est tentée par l'élevage et le métier de paysanne. En 2005, elle s'inscrit en BPREA "Élevage et cultures fourragères, spécialité ovin et volailles" en apprentissage. Elle passe deux ans chez un paysan bio en polyculture élevage avec un système économe et autonome. "Dans ma classe, j'étais la seule femme, je n'étais pas fille de paysan, et en plus j'avais un projet en bio", raconte-t-elle. Cette expérience lui fait découvrir le monde agricole et ses contradictions, et l'amène à se rapprocher des réseaux bio. Installée en mars 2014 à Saint-Mesmin (85) en poulets de chair bio, le parcours à l'installation de Sarah a été long et jalonné de nombreux rebondissements...
Agriculture Bio - Témoignages
Quatre vidéos courtes d'environ 3 mns chacune datant de 2015 et 2017, et réalisées pour CERFRANCE Vendée, présentent des témoignages d'éleveurs laitiers et d'éleveurs de bovins viande convertis à l'agriculture biologique. Ils présentent les raisons de cette conversion et les changements qu'elle a introduits dans leur activité professionnelle.
Les auxiliaires en maraîchage biologique de plein champ : Étude sur l'attractivité des aménagements autour des cultures
De 2010 à 2013, une étude sur l'interaction de divers aménagements (haies, bandes fleuries ou enherbées, engrais verts) sur les populations d'auxiliaires en maraîchage bio a été menée en Pays de la Loire sur deux sites : un traditionnellement en maraîchage et une prairie récemment mise en culture maraîchère. Les buts étaient d'évaluer l'attractivité des aménagements autour des cultures (ici des courges) pour les auxiliaires, de connaître les espèces florales attractives pour ces mêmes auxiliaires et de voir le rôle de ces derniers sur les cultures. Les résultats montrent, notamment, l'importance de la diversité des aménagements pour les auxiliaires. Le site le plus anciennement en maraîchage présente les populations d'auxiliaires potentiellement intéressants pour le maraîchage les plus riches. Les aménagements naturels (ex : bandes enherbées naturelles) sont particulièrement intéressants, grâce à leur floraison étalée. Les haies ont aussi un rôle fort, surtout à la fin de la floraison des strates basses. Favoriser les mélanges « protection biologique intégrée » dans les bandes fleuries est un plus, de par leur richesse. Il est important de favoriser une floraison étalée (intérêt des bisannuelles) afin de permettre aux auxiliaires de disposer de nourriture sur une longue période de l'année.
Les auxiliaires en maraîchage biologique de plein champ : étude sur l'attractivité des aménagements autour des cultures
Laurent GIARDINO, AuteurDe 2010 à 2013, les populations d'auxiliaires des cultures ont été suivies sur deux exploitations vendéennes en maraîchage biologique. La première exploitation est assez ancienne alors que la seconde est plus récente. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer l'attractivité des aménagements au pourtour des parcelles de courges (haie, bande fleurie, bande enherbée, friche ou engrais vert), d'étudier le rôle des auxiliaires dans la protection de ces cultures, mais aussi d'identifier les espèces végétales les plus attractives lors de la création d'un site maraîcher. Si, sur l'exploitation cultivée depuis longtemps en maraîchage, les auxiliaires utiles étaient présents de façon équilibrée, il a fallu deux ans à ces espèces spécifiques pour s'installer sur le site récemment créé.
La betterave fourragère ? Ça s'arrose !
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurLa betterave fourragère a peu à peu disparu de nos paysages agricoles, laissant la place après-guerre au maïs. Lors de leur conversion à l'agriculture biologique, les associés du GAEC La clef des champs, en Vendée, l'ont réintroduite. C'est un aliment qu'ils jugent sain et équilibré pour leur troupeau de vaches laitières. Ensemble, ils ont fait le choix de variétés multigermes, c'est-à-dire que chaque graine donne plusieurs plants. Un important travail d'arrachage, de démariage et de repiquage des jeunes plants est donc nécessaire. Le GAEC reçoit pour cela le coup de main de voisins et d'amis. Des variétés monogermes existent, chaque graine ne donnant alors qu'un seul plan, mais leur culture est généralement plus sensible au salissement par les adventices.
Comment connaître la productivité de ses prairies avec le calendrier de pâturage ?
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurDans les systèmes herbagers, l'optimisation des niveaux d'autonomie et d'économie relève de la bonne gestion et de la productivité des prairies. En s'appuyant sur le témoignage d'un éleveur de vaches laitières, installé en Vendée, l'auteur présente quelques conseils pour mieux connaître la productivité des prairies. Le principal outil mobilisé est le calendrier de pâturage. Sur une même exploitation, ce type d'outil permet de suivre les prairies selon les pratiques et les aléas climatiques annuels. Ainsi, l'éleveur peut ajuster ses pratiques dans l'espace, en comparant les parcelles entre elles, et dans le temps, en comparant les résultats sur plusieurs années.
Diversité génétique des prairies et résistance au stress hydrique : le CNRS et l'INRA confirment !
Mélissa DUMAS, AuteurLe changement climatique aura des impacts sur nos systèmes agricoles, notamment sur les prairies. En Pays-de-la-Loire, les prévisions envisagent un allongement de la période de pousse de l'herbe (printemps précoces et automnes poussants), des étés plu secs, une augmentation des disparités régionales, des accidents climatiques plus nombreux. Dans ce contexte, agriculteurs et chercheurs sont à la recherche de solutions pour faire face aux aléas climatiques qui les attendent. L'Inra et le CNRS, dans le cadre du projet Bioadapt-PRAISE, se sont penchés sur la diversité génétique des prairies. Ainsi, un dispositif expérimental récent, à l'INRA de Lusignan (Poitou-Charentes) a permis de comparer les comportements de différentes prairies, pour lesquelles le nombre des espèces et/ou des variétés variait. Les prairies cultivées en mélange d'espèces ont été les plus productives, et les prairies contenant plusieurs variétés pour chaque espèce ont eu les rendements les plus réguliers tout au long de l'année.
Dossier : Bien-être animal
Mélissa DUMAS, Auteur ; Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurComment aller au-delà du seul angle réglementaire (ex : normes d'hygiène) pour le bien-être animal ? Quelle définition en donner ? Pourquoi et comment veiller à une bonne qualité de vie des animaux en élevage ? Quelle évolution a connu la place du bien-être animal dans l'élevage, notamment au XXème siècle et aujourd'hui ? Quel lien entre éleveur et animal ? Autant de questions abordées à travers des témoignages et des interviews d'agriculteurs ou d'experts en la matière. Il est notamment présenté une méthode pour évaluer le bien-être animal en élevage bovins lait, basée sur l'observation (à faire deux fois par an) et l'établissement de notes selon 6 indicateurs : motricité, réforme, mammites, état d'engraissement, confort et comportement du troupeau. Ainsi, évaluer le niveau de motricité (importance des boiteries) apporte des informations sur les trois composantes du bien-être généralement retenues : bien-être physique, bien-être psychologique et possibilité d'exprimer ses comportements naturels. Cependant, d'autres indicateurs peuvent être pris en compte au-delà des six inclus dans la méthode présentée ici : l'accès au pâturage, la qualité des bâtiments, de la nourriture, par exemple. Ainsi, le bien-être animal est un concept pas toujours facile à appréhender. Mais, c'est une question majeure dans l'élevage aujourd'hui, notamment pour répondre aux attentes de la société.
Dossier : L'élevage paysan, c'est la vie !
CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; Annie SIC, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questions sociétales liées au bien-être animal, aux dérives de l'élevage industriel et aux technologies de création de "viande" in vitro, ce dossier, à travers de nombreux témoignages, vise à défendre l'élevage paysan, à taille humaine. Ce dernier est porteur d'emplois, de solutions contre la déprise rurale, pour la conservation de la biodiversité, agricole ou non, ou encore de réponses face au changement climatique. L'élevage paysan a pour fondement le bien-être, de l'animal et de l'éleveur, en intégrant notamment la question de sa juste rémunération. Ce dossier revendique « un regard juste » sur la production de viande, non limité à un arbitrage entre abolition et fermes-usines, redonnant sa place à l'élevage paysan, à ce jour le plus important en France.
Dossier : Les filières bio s'organisent
Dominique POILVET, AuteurLes filières liées au porc bio se développent et se structurent pour offrir débouchés et services à des producteurs bio en nombre croissant. La production nationale peut être estimée à 100 000 porcs charcutiers bio par an, soit 0,4 % de la production porcine française. Si la vente directe reste importante, la part des filières longues croît fortement, avec le développement des outils de transformation et des débouchés. Ce dossier illustre, à travers divers exemples, ce travail de structuration de filières, souvent à l'échelle régionale et avec une forte implication d'éleveurs. Le prix de vente, autour de 3,40 euros / kg, est avant tout calculé selon les coûts de production, le but étant d'assurer une bonne rémunération du travail. Mais, la structuration de ces filières permet aussi de développer et sécuriser les débouchés ou encore d'apporter des services techniques de qualité aux éleveurs. Des témoignages de producteurs montrent que cette structuration des filières favorise aussi la création de nouvelles exploitations.
Dossier : Transmettre hors cadre familial
Véronique RYCHEMBUSCH, Auteur ; Costie PRUILH, AuteurL'installation hors cadre familial représente environ 30% des installations aidées au niveau national, toutes productions confondues. Ce type d'installation est plus compliqué, notamment sur le plan financier, et peut se heurter à un plus grand nombre de difficultés que pour les autres installations. Des freins à la transmission peuvent se manifester, du côté du cédant comme du côté du successeur. Ce dossier rassemble des exemples où la transmission a été facilitée par l'envie des cédants de transmettre, et par la conduite de leur exploitation en vue d'en tirer avant tout un revenu. Au sommaire du dossier : - Une transmission se prépare et s'organise ; - Évaluer l'exploitation et sa reprenabilité au "juste prix" ; - "Mon prix a été celui indiqué par le diagnostic de reprenabilité" ; - Plus-values de cession : objectif exonération ; - Des solutions pour faciliter la reprise du capital ; - "La transmission est un objectif depuis les débuts du GAEC" ; - "Une transmission progressive gagnant-gagnant".
Des fougères en biodynamie
Laurent DREYFUS, AuteurAnne-Marie et Pierre-Jean Gaillard ont créé "Écoute s'il pleut", une entreprise de production de fougères à Saint-Michel-le-Clouq, en Vendée. Les fougères sont cultivées en pot, avec des techniques biodynamiques. Il existe une vraie demande pour ces plantes, en général de la part de connaisseurs, qui l'utilisent en macération contre les insectes ravageurs, en mélange avec l'ortie et la consoude comme revitalisant et reminéralisant, en paillage, ou encore en litière pour les vaches. L'article aborde les différentes étapes nécessaires à cette production, l'importance du compost, la reproduction par semis des spores, boutures et divisions à partir des pieds-mères, le rempotage... Anne-Marie apporte son témoignage sur les pratiques biodynamiques qu'elle met en uvre pour cultiver les fougères.
Guide éleveurs : Élever des volailles bio
Ce guide, édité par la CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire, fruit d'un travail d'échange d'expériences, vise à aider les (futurs) éleveurs dans la création d'un atelier volailles bio. Il est enrichi de données issues de plusieurs projets de recherche (Avialim, ProtéAB, Parcours, Icopp ), de données techniques de l'ITAB et d'un travail de veille mené par la CAB. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage ; - Fiches Producteurs ; - Carnet d'adresses.
Le jardin spontané : Reconnaître et accueillir les plantes vagabondes et les semis naturels
Le jardin spontané est une nouvelle façon d'appréhender le jardin, qui laisse toute sa place à la nature, au respect des espèces indigènes et à la biodiversité. Il repose pour une grande partie sur les semis naturels des plantes (sauvages ou cultivées) que le jardinier repère et récupère, dans son jardin et alentours, puis cultive en les mariant aux autres plantes. Au-delà de son intérêt botanique et esthétique, le jardin spontané est aussi un jardin malin : il ne coûte presque rien puisqu'il repose avant tout sur la "récupération" de ce qu'offre spontanément la nature.
Litière : La dolomie, une alternative à la paille
Cyrielle DELISLE, AuteurLa dolomie, sable dolomitique calco-magnésien, est connue pour ses qualités d'amendement calco-magnésien pour les sols. Mais, de par sa granulosité, elle est très absorbante et certains éleveurs, notamment en bovins, l'utilisent comme alternative à la paille pour la litière. Même si, par temps humide, sa capacité d'absorption est altérée (problème limité en bâtiment bien aéré), la dolomie, utilisée seule en couche de 10 à 13 cm ou en combinaison avec de la paille, offre divers avantages : bonne absorption des liquides, de l'ammoniac et des odeurs, moins de poussières, température plus fraîche, moins de mouches présentes, moins de paille consommée et temps de travail réduit. L'économie par rapport à la paille n'est pas des plus importantes. Mais, atout supplémentaire, la dolomie utilisée ainsi permet de combiner paillage et amendement calcique, riche en magnésium, à un coût réduit, d'autant plus que son épandage est aisé avec un épandeur à hérissons verticaux et table d'épandage.
Maïs : la vigueur, un des leviers pour assurer un bon démarrage
Marjorie TROUSSARD, AuteurEn maïs biologique, un démarrage rapide de la culture, se traduisant par une bonne vigueur au départ et un fort pouvoir couvrant, est essentiel pour la réussite de la culture. La Chambre d'agriculture de Vendée, en partenariat avec la coopérative CAVAC, note depuis plusieurs années la vigueur de plusieurs variétés. Les résultats de 2015 sont présentés dans cet article.
Mutualiser les moyens des éleveurs transformateurs bio
Véronique BARGAIN, AuteurAfin d'étendre leur réseau sur toute la France, les éleveurs du réseau "Invitation à la Ferme", qui rassemble pour le moment cinq exploitations bio de Loire-Atlantique, Vendée, Ille-et-Vilaine et Finistère, ont créé la société du même nom, avec un objectif de 100 fermes en 2017-2018. Le but est de mutualiser des moyens d'action pour permettre aux éleveurs adhérents de développer la vente de leurs produits laitiers bio fermiers en direction de la grande distribution.
Pâturage d'automne : au GRAPEA, pendant que les feuilles commencent à tomber, le pâturage continue !
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurLa pousse d'automne de l'herbe peut représenter jusqu'à 25 % de la production annuelle et peut être valorisée par le pâturage. Cependant, le pâturage d'automne demande le respect de certaines règles et de l'expérience. Il ne faut pas oublier, par exemple, de faire une transition alimentaire en amont en cas de ration à l'auge en été (ex : en cas d'été sec). L'herbe d'automne est comparable à celle du printemps mais est un peu plus riche en azote (d'où le besoin d'apport de fibres aux animaux) et la pousse est moins rapide. Avec un chargement adapté et une bonne gestion, ce pâturage n'impacte pas la repousse au printemps. L'entrée dans les parcelles se fait à 18-20 cm (feuille tendue) ou au stade 3 feuilles pour les graminées, pour une sortie à 5-7 cm (feuille tendue). Autre facteur à prendre en compte : la portance des sols. Si cette dernière est limitée, la solution peut être de ne sortir les animaux que quelques heures. Et il ne faut pas faire pâturer sur des sols gelés.