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Banque de travail : Un outil au service des collectifs de vente
Agathe PERRIN, AuteurLes groupes de commercialisation collective (magasins de producteurs, groupes de vente de paniers multiproduits ) se posent régulièrement des questions sur la répartition du travail. Les questions liées au travail sont complexes et peuvent être sources de tensions. Si certains collectifs se basent sur des fonctionnements informels, dautres ressentent le besoin déquilibrer les temps dinvestissement de chacun. Ceci permet de compenser déventuels déséquilibres et de faciliter lintégration de nouveaux producteurs dans la gestion de loutil de commercialisation. La formalisation du travail peut se faire selon plusieurs critères, qui ont chacun des avantages et des inconvénients : une répartition du travail entre tous, une répartition indexée sur le volume de vente (chiffre daffaires) de chaque ferme, un système mixte (une part fixe et une part variable en fonction des volumes de vente) ou un système de délégation de permanences à un salarié. Pour cela, il existe des outils, tels que loutil « banque de travail », qui permettent de comptabiliser le temps dinvestissement de chacun pour une structure collective. Certains groupes équilibrent les situations en compensant lengagement par des rémunérations (soultes dentraide). Toutefois, il ne faut pas que ces compensations financières soit disproportionnées, sinon, elles peuvent entraîner la requalification en salariat et être soumises aux charges sociales.
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Cultivons une biodiversité innovante et collective en Nouvelle-Aquitaine
Adrien AME, Auteur ; Elsa BERTHET, Auteur ; Doette BRUNET, Auteur ; ET AL., Auteur | COURSAC (7 Impasse de la Truffe, 24 430, FRANCE) : AGROBIO PÉRIGORD | 2021Le projet CUBIC Nouvelle-Aquitaine (2018-2020) a réuni 13 partenaires, avec pour objectif de développer des dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes, dans une démarche agro-écologique. Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 20 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine, avec une reconnaissance aux niveaux national et international. De très nombreuses initiatives ont émergé de lessaimage porté par les structures de "Cultivons la Biodiversité en Nouvelle-Aquitaine", qui participent aujourdhui activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est lune des premières à être traitée dans ce champ de recherche. Cette publication, réalisée dans le cadre du projet CUBIC, présente le fonctionnement des structures impliquées et les expériences de sélection pour : le maïs population, les céréales à paille, les potagères, ainsi que leur valorisation en alimentation humaine. La sélection des fourragères est aussi abordée.
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Changement climatique, eau, agriculture : Quelles trajectoires dici 2050 ? Rapport CGEDD n° 012819-01, CGAAER n° 19056
Les projections climatiques du GIEC vont très rapidement se traduire par de fortes tensions en matière daccès et de partage de leau. Une mission interministérielle, menée par le Conseil général de lenvironnement et du développement durable (CGEDD) et le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER), avait pour objectif de s'inscrire dans une vision à 30 ans, afin danticiper les trajectoires dévolution de lagriculture, notamment dans son rapport à leau. Le but final étant daiguiller les politiques publiques conduites par les Ministères chargés de lagriculture et de la transition écologique. Cette mission sest déroulée de juin 2019 à juin 2020, et a permis de formuler sept principales recommandations, ainsi que 23 sous-recommandations. Les experts de cette mission considèrent notamment que la réponse au changement climatique nécessite un nouveau modèle agricole, plus économe en eau et plus protecteur des sols. Ils prônent aussi une transition vers une irrigation « de résilience », plus économe en eau et qui vise la stabilité des rendements et des revenus (plutôt que la recherche du rendement maximal). L'agriculture biologique et les infrastructures agroécologiques sont à développer pour les experts. Partout où cela est possible, il sera aussi nécessaire de renforcer la ressource en eau pour lirrigation, dans le respect de son renouvellement et du bon état des milieux. (retenues de substitution et les démarches de gestion collective de leau). Ils recommandent également de redynamiser la gestion territoriale de leau en renforçant lefficacité des projets de territoire et en élargissant les possibilités, pour les collectivités, dassurer le portage de démarches et de la maîtrise douvrage dinfrastructures liées à la gestion de leau.
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Construire les transitions en COMMUN(S)
Patrick GRIMAULT, Auteur ; Antoine CARRET, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurCap Rural (Réseau Rural Auvergne-Rhône-Alpes) a organisé, en septembre 2019, la 8ème journée annuelle InnovRural. Lobjectif de cette journée était déclairer les enjeux liés aux transitions des territoires ruraux sous le prisme des communs. Les communs, ou biens communs, sont des ressources gérées collectivement par une communauté. Cette communauté établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et de pérenniser cette ressource. Il peut aussi bien sagir de ressources matérielles (ex : une ressource naturelle), quimmatérielles (ex : un savoir-faire). Alors que, dans notre société, les enjeux et les tensions autour de lappropriation des ressources et des biens sont de plus en plus importants, Cap Rural a proposé cette journée afin de décrire comment les communs peuvent réinterroger les enjeux des territoires ruraux. Trois exemples de gestion de communs sont détaillés : le premier est une gestion commune dalpages en Savoie par des éleveurs ; le second est un verger espace-test (Les Cheires), près de Clermont-Ferrand ; le troisième est une marque de territoire, « Terre de Source », qui promeut les produits agricoles issus de fermes qui se sont engagées à réduire leurs impacts sur la qualité des eaux du Bassin Rennais.
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Dossier : La voix des communs
Pascaline PAVARD, Auteur ; Benoit PRÉVOST, Auteur ; Frédéric SULTAN, Auteur ; ET AL., AuteurLes "communs" s'inscrivent dans un concept protéiforme, porte-voix de tous les citoyens qui veulent protéger les ressources et réfléchir à leur gestion collective, dans une logique d'interdépendance. La crise sanitaire récente constitue une opportunité de changement, à condition de se doter collectivement des moyens pour mettre en uvre les profondes mutations sociales, économiques, politiques et économiques nécessaires pour un "après" plus écologique et plus humain. Ce dossier permet d'approfondir la notion de "communs", telle qu'Elinor Ostrom, prix Nobel d'économie en 2009, l'a définie en y consacrant ses travaux de recherche, pour mieux comprendre les modalités de gestion réussies des ressources communes. Parmi les articles présentés, des témoignages viennent aussi illustrer comment la notion de biens communs s'incarne dans des actes et des projets, en quoi les communs peuvent contribuer légitimement à l'élaboration des politiques et du droit, comment ils s'inscrivent dans une longue histoire et ce qu'ils empruntent à certaines pratiques ancestrales, dans quels domaines de la vie quotidienne individuelle et collective ils s'invitent et ce que ça change, etc. : - Revendiquer les communs, c'est défendre une rupture radicale (Zoom sur le concept des communs) ; - De la pratique à la politique... des communs ! ("Remix the commons" uvre, depuis une dizaine d'années, à la reconnaissance des communs) ; - Des consortages aux communs en Pays alpin (Voyage, du Moyen-Age à nos jours, au travers de plusieurs expériences d'exploitation en commun, dans les Alpes) ; - Favoriser l'accès à l'alimentation pour tous par les communs (Travaux de la Coop des Communs sur l'agriculture et l'alimentation) ; - Libre accès et gouvernance partagée, version digitale (Le renouveau des communs passe aussi par le numérique) ; - Les SPG dans l'agriculture bio : une réappropriation des communs (L'alternative à la certification par tiers et les communs) ; - "Monde d'après" : biorégions, communalisme et société écologique.
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Productive ecosystem services and collective management: Lessons from a realistic landscape model
François BAREILLE, Auteur ; Hugues BOUSSARD, Auteur ; Claudine THENAIL, AuteurDes travaux antérieurs, basés sur la modélisation de paysages constitués de fermes homogènes, ont conclu que les bénéfices liés aux services écosystémiques augmentent pour les agriculteurs si ces derniers mettent en place une gestion coordonnée à léchelle du paysage. Cette étude porte sur un paysage réaliste (paysage situé en Bretagne), avec des territoires agricoles hétérogènes en matière d'aménagements spatiaux (territoires diversement fragmentés). Lobjectif est de voir si les propriétés hétérogènes du paysage modulent les résultats obtenus dans les études précédentes. Pour cela, plusieurs stratégies de gestion de la lutte biologique ont été simulées à laide dun modèle de paysage agronomique-écologique-économique inspiré de Martel et al. (2017), en se basant sur des fonctions écologiques vérifiées sur le terrain (abondance de ravageurs et de prédateurs généralistes). Quatre stratégies de gestion différentes ont été évaluées, allant de la non-gestion collective à la gestion collective à l'échelle du paysage. Les résultats montrent quune gestion coordonnée améliore les bénéfices collectifs. Toutefois, certains agriculteurs sont moins bénéficiaires que d'autres. Du fait de lhétérogénéité des exploitations, l'action collective est rarement satisfaisante sur lensemble du paysage. Ces bénéfices collectifs dépendent en effet de la structure des fermes, notamment du nombre d'interfaces entre leurs différentes parcelles.
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Magasins de producteurs : analyse des clés de réussite
En France, environ 67 000 paysans commercialisent tout ou partie de leur production en circuits courts et près de 10 % dentre eux ont fait le choix de créer des magasins de producteurs ou de sy impliquer. La gestion collective permet de développer les capacités à décider et à agir individuellement et collectivement. Toutefois, elle demande un investissement humain et financier important pour les producteurs et peut générer des situations de tensions entre les associés ou au sein des fermes. Le projet CASDAR MagPro (2014-2018) a eu pour objectif de construire des références et des méthodes pour les producteurs qui se lancent ou vivent cette aventure du magasin collectif. De nombreuses ressources ont été produites : fiches techniques, vidéos, etc. Elles sont toutes disponibles en ligne sur le site www.magasindeproducteurs.org
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Système participatif de garantie dans les labels du mouvement de lagriculture biologique. Une réappropriation des communs intellectuels
Sylvaine LEMEILLEUR, Auteur ; Gilles ALLAIRE, AuteurLes auteurs considèrent le contenu des labels relevant de lagriculture biologique comme une ressource commune intellectuelle. La certification tierce partie privée et payante sest imposée comme seul outil légal pour contrôler ces dispositifs et accéder à lutilisation des labels devenus publics. Cette certification coûteuse est à même dexclure une partie des communautés à lorigine de la ressource et menace son renouvellement. Dans cet article, les auteurs décrivent un mécanisme alternatif, celui des systèmes participatifs de garantie. En sappuyant sur lapproche des communs dOstrom, les auteurs analysent les conditions defficacité et de durabilité de ces systèmes, dont le développement participe à un mouvement de reconquête des communs.
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Gestion des aides DPB sur les surfaces collectives
Anne CASTEX, AuteurLes espaces pastoraux (environ 600 000 ha en France) sont reconnus, depuis 2015, comme des surfaces de production par la PAC. Pour certaines de ces surfaces, gérées collectivement, une gestion adaptée des aides DPB (droits à paiement de base) est nécessaire. C'est ce sur quoi ont travaillé les services pastoraux et les organisations agricoles. Pour les gestionnaires d'estives, plusieurs risques ont été identifiés : le risque d'érosion progressive des DPB en lien avec les variations interannuelles de cheptel, les départs d'utilisateurs sans transfert de DPB aux utilisateurs restants, et le risque de fermeture à l'entrée de nouveaux utilisateurs. Dans le cadre de la loi Montagne, ces organisations collectives devraient être prises en compte dans toutes les évolutions réglementaires.
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L'enquête pastorale 2012-2014 en région PACA : Principaux résultats et analyses des évolutions depuis l'enquête 1996-1997
Clémence DELAYE, AuteurTous les 10 à 15 ans, une enquête pastorale est réalisée en région PACA. L'objectif : avoir une photographie des espaces pastoraux de la région et de leurs modes de gestion. Dans cet article, les résultats et analyses de la dernière enquête, réalisée en 2012-2014, sont présentés. Deux types de surfaces pastorales coexistent : - les unités pastorales à fonction d'estive, qui accueillent les troupeaux en été ; - et les zones pastorales, à fonction d'hivernage ou d'intersaison. Les évolutions des troupeaux et cheptels sur chacune de ces surfaces sont explicitées. Les principales tendances vont vers un certain abandon des unités pastorales, une sécurisation du foncier, un développement de la gestion collective des unités pastorales, une baisse des effectifs estivés, un gardiennage des troupeaux de plus en plus permanent.
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De la gestion des semences à l'amélioration agro-écologique du système
Estelle GRESSIER, AuteurLes élevages du Sud de l'Aveyron sont de plus en plus soumis aux sécheresses estivales, impactant la gestion des ressources fourragères et des stocks. Dans ce contexte, la capacité d'approvisionnement en semences fourragères adaptées aux conditions pédoclimatiques locales est apparue comme un frein face à un objectif d'autonomie alimentaire. Ainsi, l'Avem (Association Vétérinaires Éleveurs du Millavois) a lancé, auprès de ses adhérents, un travail d'identification de populations de sainfoins et de luzernes adaptées. Ce travail s'est poursuivi dans le cadre du projet Casdar ProABiodiv, entre 2012 et 2015, et en collaboration, entre autres, avec l'Itab, l'Inra et le Réseau Semences Paysannes. L'enjeu était de co-construire et de formaliser des initiatives de gestion collective de la biodiversité cultivée pour développer l'autonomie alimentaire des élevages en agricultures biologique et à faibles intrants. Pour cela, des démarches d'identification et de multiplication des ressources ont été mises en place chez les éleveurs partenaires.
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Dossier : Alternatives : La force des réseaux
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Edwige ROCHE, Auteur ; Geoffroy RAOUT, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier s'intéresse à différentes formes d'organisation en réseaux autour de projets, causes ou intérêts communs liés à l'agroécologie. Il fait également ressortir l'idée que la mise en réseau est devenue, dans certains cas, un véritable mode de gouvernance. Selon le philosophe belge Marc Maesschalck, "l'origine de la nouvelle notion de réseau provient de l'apparition de formes inédites d'action collective dans l'espace social." Des adhérents de certains de ces réseaux ont parfois été à l'origine de pratiques écologiques et sociales innovantes, mais, étant plus dans l'action que dans la communication, ces précurseurs n'ont pas toujours su faire connaître leurs savoirs au plus grand nombre. Or, avec la révolution internet, les choses sont en train de changer. Les échanges de connaissances et de savoir-faire autour de l'intérêt commun s'intensifient. Par la force des réseaux, des transformations profondes de nos sociétés peuvent advenir. Ce nouveau mode de fonctionner ensemble n'en est qu'à ses débuts mais, déjà, ses nouvelles méthodes de gouvernance infusent nos sociétés, et pas seulement sur la toile, comme le montrent les exemples proposés dans ce dossier : - Le R.E.P.A.S. : Un réseau d'entreprises aux pratiques exemplaires (économie sociale et solidaire, lien au territoire) ; - Agroécologie paysanne : un réseau pour l'Europe ! (programme européen Grundtvig "Learn agroecology") ; - La Déclaration de Nyéléni sur l'agroécologie (expérience malienne) ; - L'archipel des terroirs sources ! (BEDE, association Biodiversité Échanges et Diffusion d'Expériences) ; - L'Intelligence Collective et la force des réseaux (méthodes de coopération pour la gestion de projets collectifs) ; - La Coopérative Intégrale ou comment répondre aux besoins individuels et collectifs hors des règles du marché (la Coopérative Intégrale Catalane).
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Gérer collectivement la biodiversité cultivée : Etude d'initiatives locales
Patrice COMBETTE, Auteur ; Nathalie COUIX, Auteur ; Jacky DEBIN, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2015
Les semences, avec la terre et l'eau, sont les ressources de l'agriculture. Conserver la maîtrise de ces ressources est un enjeu de souveraineté alimentaire. La biodiversité cultivée, dont les semences font partie, comme les autres ressources, n'échappe pas à la menace d'accaparement par des intérêts privés. Dans ce contexte, sont apparus, en France, depuis une dizaine d'années, des projets de gestion collective de la biodiversité cultivée. Il s'agit de prendre en charge collectivement la gestion in situ des semences à un moment de notre histoire où celle-ci est principalement assurée ex situ par des sélectionneurs et des semenciers professionnels. C'est sur cette gestion collective dans les fermes et les jardins que porte cet ouvrage, une gestion collective qui vise à produire et diffuser des semences, à sélectionner de nouvelles populations de plantes et à conserver les anciennes. L'ouvrage cherche d'abord à susciter l'envie en donnant à voir quatre expériences collectives de gestion de la biodiversité cultivée autour du maïs et des espèces fourragères sans pour autant en occulter les difficultés. Ensuite, leur exposé et leur analyse aideront des collectifs qui souhaitent développer leurs propres initiatives à se poser des questions auxquelles ils n'auraient peut-être pas pensé, mais qui semblent déterminantes à prendre en compte pour monter un tel projet. Ce livre souhaite également porter à la connaissance d'un public plus large une thématique encore peu connue du grand public, mais aussi montrer que d'autres modes de gestion de la biodiversité sont possibles, et pourraient être présentés en tant que tels dans les formations agricoles et environnementales, desquelles ils sont pour le moment quasi absents. Cet ouvrage est une production du projet CASDAR ProABiodiv, copiloté par l'ITAB et l'INRA.