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Synthesis report of the IPCC sixth assessment report (AR6) : Summary for Policymakers
Hoesung LEE, Auteur ; Katherine CALVIN, Auteur ; Dipak DASGUPTA, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2023Ce document est une synthèse du sixième rapport du GIEC sur l'état des connaissances relatives au changement climatique, ses impacts et risques, son atténuation et l'adaptation à celui-ci. Destinée en particulier aux décideurs politiques, cette synthèse se structure autour de trois grandes parties : - la situation et les tendances actuelles (le réchauffement observé et ses causes, les changements et les impacts observés, les progrès actuels et les lacunes en matière d'adaptation et d'atténuation) ; - les changements climatiques à venir, les impacts et les risques, les réponses à long terme et leurs limites... ; - les réponses à court terme (l'urgence d'une action climatique, ses avantages, les options d'adaptation et d'atténuation pour différents systèmes, notamment la santé et l'alimentation, les synergies avec le développement durable...).
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Lalbédo, un levier datténuation du changement climatique méconnu : quel potentiel datténuation pour les prairies ?
P. MISCHLER, Auteur ; M. FERLICOQ, Auteur ; E. KERJOSE, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage de ruminants participe au changement climatique par le biais de l'utilisation des terres et de lémission de gaz à effet de serre. Les modes délevage (à lherbe ou non) et la gestion des prairies affectent aussi le climat en modifiant l'albédo de la surface terrestre. L'albédo correspond à la part du rayonnement solaire qui est renvoyée dans l'espace. Ainsi, la gestion de lalbédo des prairies pourrait devenir un levier datténuation du changement climatique, à linstar du stockage du carbone dans le sol. Les résultats présentés ici sont issus de mesures d'albédo quotidiennes de sept prairies françaises (mesures réalisées dans le cadre du projet Albédo-prairies). Les résultats montrent que lalbédo évolue selon des pas de temps variables en fonction des conditions météorologiques. En automne et en hiver, la présence de givre génère une variabilité intra et inter-journalière dalbédo. Au printemps et en été, ce sont les pluies, après des périodes sans précipitations, qui diminuent lalbédo pendant quelques jours (- 6.9 %). De la même manière, les pratiques agricoles ont des impacts plus ou moins importants sur lalbédo. La fauche des refus a un impact assez faible : - 3.5 % pendant quelques jours. Le pâturage engendre, en moyenne, - 3.9 % pendant 2 semaines (limpact dépend beaucoup du chargement en bétail instantané). La fauche a un effet plus marqué : - 13.7 % pendant un mois. En prenant comme référence un sol nu, le forçage radiatif (FR) des prairies (calculé à partir des dynamiques dalbédo) est négatif, cest-à-dire quelles ont un effet refroidissant sur le climat. Cette valeur est, en moyenne, plus négative en été (- 11.1 W/m²) quen hiver (- 3.1W/m²), du fait de niveaux dalbédo plus forts en raison dune végétation plus développée et dun rayonnement solaire plus élevé. Pour conclure, comme lalbédo moyen dune exploitation augmente avec la proportion de surfaces en herbe, les systèmes reposant le plus sur lherbe auraient un forçage radiatif favorable à latténuation du changement climatique.
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Lalbédo, un levier pour atténuer le changement climatique
Cyrielle DELISLE, AuteurLes prairies réfléchissent une partie de lénergie solaire vers lespace. Grâce à ce phénomène physique, appelé lalbédo, elles contribuent à amoindrir le changement climatique. Suivant le type de surface et le type de végétal, la proportion de lumière réfléchie est variable. Cest pourquoi le projet albédo-prairies, piloté par lInstitut de lElevage et lUniversité Paul-Sabatier-Centre détudes spatiales de la biosphère, a été lancé. Son objectif est de caractériser la variabilité spatiotemporelle de lalbédo des prairies françaises, afin didentifier des leviers pour maintenir, voire améliorer, leur albédo, et ainsi amplifier la contribution des prairies à latténuation du changement climatique (en plus du stockage de carbone). Sept stations aux pédoclimats contrastés participent à ce projet. Les modalités de gestion des prairies sont également variées, que ce soit en matière de chargement ou dutilisation (pâturage/fauche). Les premiers résultats montrent que, dès quun évènement survient dans une prairie (fauche, pâturage), lalbédo diminue jusquà ce que lherbe repousse. Le pâturage semble moins impactant que la fauche, mais cela dépend en grande partie du chargement instantané sur la parcelle.
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Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change Summary for Policymakers
Jim SKEA, Auteur ; Priyadarshi SHUKLA, Auteur ; Andy REISINGER, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2022À moins qu'il n'y ait des réductions immédiates et profondes des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs économiques (industrie, transport, agriculture ), le seuil dune augmentation de la température moyenne de la planète à 1,5 °C dici 2100 est déjà hors d'atteinte, et sera dépassé. Il est néanmoins crucial de limiter cette envolée des températures. Cest pourquoi le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a travaillé sur les moyens de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre dans des secteurs-clés : énergie, agriculture / forêt / utilisation des terres, systèmes urbains, bâtiments, transport et industrie. Ce groupe dexperts a également examiné les moyens politiques, les financements et la gouvernance (coopération des Etats) quil est possible de mobiliser et de mettre en place pour impulser les changements nécessaires pour limiter efficacement les émissions de gaz à effet de serre. Un rapport de près de 2 000 pages détaille lintégralité des résultats et des propositions du GIEC. Ce document les résume sous forme dune synthèse destinée aux décideurs politiques.
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Dispositifs de valorisation des efforts d'atténuation du dérèglement climatique en agriculture : Génèse, enjeux et perspectives : Janvier 2022
Elise BOURMEAU, Auteur ; Antoine DOUSSAU, Auteur ; Liane GIRIER-DUFOURNIER, Auteur | PARIS (7-11 Boulevard Haussmann, 75 009, FRANCE) : GREENFLEX | 2022Cette étude, commandée par le ministère en charge de l'Agriculture à GreenFlex en 2021, fait un état des lieux des dispositifs de valorisation des réductions d'émissions de gaz à effet de serre et de stockage du carbone destinés aux exploitations agricoles. Cette étude traite également des conditions pour un développement massif de ces dispositifs, à court, moyen et long termes.
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Des fermes bas carbone en Pays de la Loire ; Témoignages : « Travailler lécologie pour un gain économique »
Céline MAREC, AuteurLes fermes bas carbone se multiplient en Pays de la Loire. La Région souhaitait, en effet, sinscrire dans la Stratégie Nationale Bas Carbone. Pour cela, elle a demandé à la Chambre dagriculture de développer un dispositif bas carbone auprès de 500 exploitations chaque année. Deux dispositifs ont ainsi été créés : le parcours bas carbone lait et le parcours bas carbone viande. Ces derniers reposent chacun sur quatre grandes étapes : 1 La réalisation dun diagnostic CAP2ER au début du parcours bas carbone, afin de quantifier les émissions de GES de la ferme ; 2 L'engagement de l'agriculteur à réaliser, par la suite, deux jours de formation, avec un conseiller et un groupe de formation, pendant lesquels il va réfléchir aux solutions pour diminuer les GES sur son exploitation ; 3 lagriculteur repart avec un plan daction sur trois ou quatre ans, quil consolide lors dun rendez-vous individuel dune demi-journée avec un conseiller ; 4 un nouveau diagnostic CAP2ER est réalisé pour mesurer les progrès à moyen terme. Jérôme Pineau, responsable territoire à la Chambre régionale dagriculture des Pays de la Loire, présente ce dispositif. Le témoignage de Manon Gillier, responsable de la ferme expérimentale des Trinottières (Maine-et-Loire), vient illustrer ce dispositif. Elle livre son retour dexpérience suite à la réalisation du diagnostic CAP2ER dans le cadre du parcours bas carbone lait.
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Mobilisation d'un réseau d'acteurs pour accompagner la transition climatique
Didier JAMMES, Auteur ; Johanna MANTEAU, Auteur ; Patricia HEUZE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Lancé en 2019, le projet national Réseau Bio Climat, porté par la FNAB et soutenu par le dispositif Mobilisation Collective pour le Développement Rural (MCDR) du Réseau Rural National, avait pour objectif de favoriser la diminution des émissions de gaz à effet de serre et ladaptation au changement climatique des exploitations agricoles et des territoires. Avec l'aide de 11 partenaires et de 2 experts, le projet Réseau Bio Climat a accompagné des agriculteurs et des collectivités vers la résilience climatique durant trois ans, sur 6 territoires. Les actions s'articulaient autour de trois axes de travail, pour concrétiser la transition agricole et climatique à différentes échelles, via la formalisation et le suivi de trois réseaux : un réseau de parcelles pour stocker du carbone dans les sols et pour améliorer leur fertilité ; un réseau de fermes pour renforcer la capacité dadaptation du système de production ; un réseau de collectivités locales engagées en faveur de la transition agricole et climatique. Cette publication fournit le bilan de ces travaux.
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Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricoles : Synthèse du rapport d'Expertise scienfique collective conduite par INRAe
A. ALIGNIER, Auteur ; V. ANGEON, Auteur ; D. A. BOHAN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 05 (Agroparistech - UMR SADAPT, 16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : INRAE | 2022Ce document est la synthèse issue du rapport de l'Expertise scientifique collective (ESCo), réalisée fin 2019 par INRAe, à la demande conjointe des ministères en charge de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Recherche. L'ESCo avait pour objectif de déterminer si la diversité végétale des espaces agricoles pouvaient favoriser la régulation naturelle des bioagresseurs et, ainsi, contribuer à la protection des cultures. Pour cela, un état des lieux des connaissances internationales disponibles a été réalisé et a permis d'en tirer les enseignements suivants : 1 - La diversification végétale des parcelles et des paysages agricoles est un levier pour protéger les cultures ; 2 - La diversification végétale est favorable à la biodiversité associée et aux services écosystèmes dont bénéficient les agriculteurs et la société ; 3 - Les systèmes diversifiés présentent des niveaux de rendement souvent supérieurs aux systèmes peu diversifiés ; 4 - La diversification végétale a des effets contrastés sur la rentabilité économique de lexploitation à court terme ; 5 - Pour favoriser la diversification végétale, des verrous sont à lever au sein des filières agricoles et dans les territoires ; 6 - Les politiques publiques sont un déterminant-clé du déploiement de la diversification végétale. Pour finir, les conclusions de l'ESCo sont mises en perspective au regard de deux questionnements : 1 - La place des systèmes et des paysages agricoles diversifiés dans une transition de grande ampleur de l'agriculture vers le zéro pesticides ; 2 - La contribution de la diversification végétale à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique.
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Changements climatiques : Retours sur les diagnostics et enquêtes de fermes bio en Grand Est
Patricia HEUZE, Auteur ; Camille GUILLOTEAU, AuteurEntre octobre 2020 et février 2021, Bio en Grand Est a réalisé une trentaine de diagnostics "climat-énergie", avec l'outil "Je diagnostique ma ferme", couplés à des enquêtes sur les pratiques d'adaptation au changement climatique et d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Les résultats ont permis d'engager des discussions avec les agriculteurs sur les marges de progrès possibles dans leur ferme, à la fois pour adapter leurs pratiques au changement climatique et pour contribuer à son atténuation. Bio en Grand Est a déjà mis en place des formations et participe à des projets sur ces thématiques.
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Stocker du carbone dans les sols français : Quel potentiel par rapport à l'objectif "4 pour 1000" ?
Charles RAZONGLES, AuteurEn 2019, dans le cadre défini par le GIEC pour atteindre la neutralité carbone mondiale à l'horizon 2050, INRAE a réalisé une étude sur le stockage de carbone dans les sols, visant notamment à identifier les pratiques agricoles les plus "stockantes". Après un point sur les connaissances scientifiques récentes sur le carbone et la matière organique du sol (connaissances qui ont grandement évolué et qui prennent désormais mieux en compte l'importance de la vie microbienne, les apports de matière organique souterraine ou encore la complémentarité entre macrofaune du sol et microorganismes), des pratiques permettant un supplément de stockage de carbone dans les sols sont présentées. Il s'agit du passage au semis direct, de la mise en place de cultures intermédiaires, de l'installation de prairies temporaires ou de l'allongement de leur durée dans les rotations, de l'agroforesterie intra-parcellaire, de la plantation de haies, de l'intensification modérée des prairies permanentes, de l'exploitation des prairies permanentes par pâturage plutôt que par fauche, de l'enherbement des vignobles et de l'utilisation de nouvelles sources organiques telles que les déchets alimentaires ou les déchets verts, compostés ou méthanisés.
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Stocker du carbone dans les sols français : Quel potentiel et à quel coût ?
Sylvain PELLERIN, Auteur ; Laure BAMIÈRE, Auteur ; Olivier RECHAUCHERE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021
À la demande de lAdeme et du ministère de lAgriculture et de lAlimentation, lInra (devenu aujourdhui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à lobjectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie ) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. Létude a également permis destimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en uvre de ces pratiques de stockage, puis une estimation du coût relatif à leffort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage sadresse aux décideurs chargés de lélaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à lensemble des citoyens intéressés par la problématique de lagriculture et du changement climatique.
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Recueil de pratiques : S'adapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Laura TARSIGUEL, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020CAP Climat est un programme de recherche-action qui a démarré en 2018, en Bretagne, et qui vise à partager des pratiques agricoles permettant aux agriculteurs et aux éleveurs bretons de s'adapter au changement climatique. Ce programme, soutenu par l'ADEME et le Groupe Yves Rocher, est piloté par le réseau GAB-FRAB Bretagne qui s'est entouré de nombreux partenaires (INRAE, Idele, Bassins Versants et EPCI présents sur la zone de lancement du projet). Les agriculteurs des Pays de Redon et de l'Oust à Brocéliande sont les acteurs de CAP Climat. Ce recueil synthétise les premiers résultats issus d'entretiens individuels d'agriculteurs, de travaux en collectifs, de témoignages, et propose des pistes de réflexion et des références pour adapter sa ferme aux aléas climatiques, la rendre plus résiliente pour l'avenir, tout en étant acteur de l'atténuation du changement climatique.
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Changement climatique : La résilience, cest le système, pas le label
Laura TOULET, Auteur ; Viviane PASTEAU, Auteur27 producteurs en AB dIlle-et-Vilaine, représentant la diversité des productions bio de ce département, ont été interrogés pendant lété 2019 sur leur niveau de préoccupation face au changement climatique, et sur leurs pratiques ou souhaits de pratiques en matière dadaptation ou datténuation face à ce dernier. Plus des 2/3 des enquêtés disent être "beaucoup" à "énormément" préoccupés par le changement climatique et 85 % dentre eux déclarent des impacts de ce dernier sur leur système, tout particulièrement la sécheresse, les coups de chaud ou encore la variabilité intra et inter annuelle. 54 % pensent que lAB a un moindre impact sur le climat que lagriculture conventionnelle et 56 % estiment quelle est mieux adaptée au changement climatique, en lien notamment avec la capacité dadaptation et létat desprit des producteurs bio. Néanmoins, quelle que soit leur vision de lAB face à lenjeu climatique, les éleveurs enquêtés souhaitent plus dinformations à ce sujet. Par ailleurs, létude montre que les pratiques de ces producteurs, en termes dadaptation et datténuation face au changement climatique, sont diverses. Mais, là aussi, il ressort un besoin dinformation sur certaines pratiques plus controversées (ex. travail du sol et stockage de carbone), ou encore sur les impacts réels des actions quils mettent ou pourraient mettre en place (en particulier en matière datténuation).
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Dossier : Faire face au changement climatique
Joachim PERROCHEAU, Auteur ; Cyrielle DENHARTIGH, Auteur ; Alice BOISSINOT, Auteur ; ET AL., AuteurLe partage et léchange dinformations, de réflexions et des pratiques qui marchent forment une véritable intelligence collective face au défi climatique. Les éleveurs des 1 300 fermes collectées par Biolait ne manquent pas de ressources et dimagination pour sadapter aux effets du changement climatique et aller vers plus dautonomie et de résilience sur les fermes, comme le montrent les témoignages de ce dossier. - Qu'entend-on par changement "climatique" ? ; - L'agriculture biologique : un atout face au changement climatique ; - Faire face au changement climatique : une réflexion et des actions à engager dès maintenant ; - Projet Life Agri Adapt ; - Le sorgho, une plante d'avenir face à la sécheresse ; - L'adaptation des fermes aux changements climatiques ; - Pour faire face à la sécheresse, réfléchir à son chargement et à son assolement ; - Au GAEC Cras, des bilans carbone qui confirment que... ; - Face à des étés plus secs, augmenter la surface accessible avec une salle de traite mobile ; - La monotraite en période de fortes chaleurs : "Je l'ai d'abord fait pour les vaches" ; - Revenir à la base et simplifier... Vers une recherche de cohérence et de résilience ; - Nous avons implanté des haies bocagères sur notre ferme ; - La betterave, une plante faite pour résister à la sécheresse ; - Sécuriser ses stocks et ses rendements par un déprimage de fin d'hiver ; - Le pâturage d'été possible grâce à l'irrigation ; - Quand les prix de la paille déraillent... Quelles alternatives ; - Laisser les arbres reprendre leur place dans les systèmes agricoles : Le travail du collectif "déleveurs d'arbres" de l'association "Terres et bocages" ; - Oasys : Un système laitier agroécologique adapté au changement climatique ; - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques.
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Le défi climatique, nouvelle donne pour lagriculture
François PAPY, AuteurLa prise en compte de lagriculture dans les négociations internationales face au changement climatique a commencé seulement dans les années 2000 et la question de lalimentation (ex : part des importations et exportations liées à lalimentation) a été exclue des accords de la Cop 21. Or, lagriculture doit à la fois nourrir le monde et sadapter au changement climatique, alors quelle y contribue fortement et quelle pourrait aussi en atténuer les effets. Cet article fait un bilan des principales questions à se poser. Ainsi, la question de ladaptation de lagriculture ne peut vraiment se faire quau niveau régional, à travers des approches collectives, regroupant tous les maillons : producteurs, aval, élus... Il faut concevoir de « nouveaux systèmes de culture et daménagement des terrains et de nouvelles orientations de sélection au plus prés des réalités locales ». Ceci impliquera de renforcer les démarches participatives permettant dassocier savoir pratique et savoir scientifique. En termes datténuation du changement climatique, lagriculture peut avoir un rôle majeur à jouer, aussi bien en diminuant les émissions de gaz à effet de serre (GES), dont certains spécifiques à lagriculture (ex : méthane), quen fixant le carbone. Par exemple, en France, la part la plus forte des émissions de GES est due à N2O : la fertilisation azotée est donc un problème majeur à résoudre. Mais si les États peuvent mener des actions datténuation sur leurs territoires, il faut aussi prendre en compte léchelle mondiale : les pays du Nord doivent notamment revoir leurs exigences alimentaires et leurs politiques dimportation/exportation. Le défi face au dérèglement climatique est donc laffaire de tous et demande de revoir les "relations entre les différentes agricultures du monde".