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Accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste
Le Haut conseil pour le climat a réalisé, dans le cadre de ses missions, un examen de l’empreinte carbone alimentaire et une analyse des politiques alimentaires et agricoles en regard des enjeux climatiques. Il s’agit d'évaluer la mise en œuvre et l’efficacité de l'action publique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour développer les puits de carbone, pour réduire l’empreinte carbone et pour adapter au changement climatique le système alimentaire. Cette analyse vise également à aborder les impacts socio-économiques, environnementaux, y compris pour la biodiversité, de ces différentes politiques publiques. Les recommandations ciblant l’alimentation et l’agriculture, formulées dans le rapport annuel 2023 du Haut conseil pour le climat, dans le cadre de l’analyse de l’action climatique, sont actualisées et complétées dans ce document.
Anticiper les effets d’un réchauffement de +4°C : quels coûts de l’adaptation ?
Vivian DÉPOUES, Auteur ; Guillaume DOLQUES, Auteur ; Morgane NICOL, Auteur | PARIS (30 Rue de Fleurus, 75 006, FRANCE) : I4CE - INSTITUTE FOR CLIMATE ECONOMICS | 2024I4CE, institut de recherche qui contribue, par ses analyses, au débat sur les politiques publiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, estime que, si d’importants progrès ont été faits sur l’évaluation des coûts de l’atténuation, les questions restent beaucoup plus émergentes pour l’adaptation. Des travaux récents ont permis néanmoins de dégager 5 premières conclusions sur ce sujet : 1) Des éléments de chiffrage pour certains secteurs (bâtiment, transport terrestre et productions agricoles végétales), mais pas de coût unique de l’adaptation en France ; 2) Sans politique d’adaptation plus ambitieuse, les réactions spontanées qui sont observées se révèlent souvent les plus coûteuses pour les finances publiques et représentent déjà plusieurs milliards d’euros par an ; 3) Des options d’anticipation sont bien identifiées et pourraient être mieux déployées (modes de construction sobres, agroécologie…) ; 4) Il est nécessaire de prendre en compte le risque climatique dans les modèles économiques et de prendre en charge des coûts de l’adaptation lorsque c’est nécessaire ; 5) Pour s’assurer de la meilleure efficacité possible des dépenses, l’adaptation doit être intégrée aux démarches existantes de planification. Pour l’agriculture, deux voies principales sont fréquemment opposées. Voie 1 : La poursuite d’un niveau élevé de rendements (avec irrigation, ombrage, serres…) en acceptant le risque d’une plus grande exposition aux aléas climatiques et économiques. Voie 2 : Le choix d’une production plus résiliente ou plus constante, mais au prix de rendements moyens plus modestes, avec une transformation plus systémique du modèle agricole et une diversification des variétés et des pratiques.
Le portage foncier agricole, levier pour une agriculture en transition ? : L'état des terres agricoles en France n° 3 - 2024
Coline SOVRAN, Auteur ; Fabrice RUFFIER, Auteur ; Amélie DE MONES DE PUJOL, Auteur ; ET AL., Auteur | CREST (25 Quai André Reynier, 26 400, FRANCE) : TERRE DE LIENS | 2024Le troisième rapport de Terre de Liens sur L'état des terres agricoles en France rappelle que, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et des agricultrices partiront à la retraite. Pour compenser ces départs et assurer la relève agricole, il faudrait que 20 000 à 25 000 personnes s'installent, chaque année. Si les personnes candidates existent, l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seules 10 000 à 15 000 d'entre elles s'installent. Une solution se développe pour faciliter l’accès aux terres : le portage foncier, un dispositif à travers lequel une personne morale achète des terres pour les mettre à disposition d'agriculteurs et d’agricultrices. Des initiatives citoyennes aux sociétés de gestion de portefeuille, des foncières régionales aux contrats de coopération, tour d’horizon de ces dispositifs et de leurs impacts sur l’agriculture. Insuffisamment présentes dans les politiques publiques, les terres agricoles sont le support de l’agriculture et de notre alimentation. Leur santé, leur accès et leur partage exigent un plan d’envergure et le portage foncier peut être un véritable levier pour transformer l’agriculture : restructurer les fermes, rendre plus attractif le métier et adapter les pratiques. Comme il l’a été sur le logement social, Terre de Liens estime que c’est aujourd’hui sur les terres agricoles que l’État doit se montrer ambitieux. Le portage foncier d’intérêt général est ainsi une avancée sociale à conquérir d’urgence par notre société.
La soif du profit : Quand le secteur privé s'accapare notre eau
Alix CHÉNEL, Auteur ; Quentin GHESQUIÈRE, Auteur | PARIS (62 bis Avenue Parmentier, 75 011, FRANCE) : OXFAM FRANCE | 2024Tandis que l’eau se raréfie en France et dans le monde en raison du réchauffement climatique, Oxfam France montre, dans ce rapport, les techniques d’accaparement de cette ressource par les multinationales dans les secteurs agroalimentaires et de l’industrie. Tirant avantage du manque de régulation et des inégalités économiques, les pays riches et les multinationales déplacent facilement la pression de l'eau vers les pays plus pauvres en effectuant : - des prélèvements et des pollutions d'eau pour les besoins industriels (17 % de l'eau prélevée), ces prélèvements ayant parfois lieu dans des régions arides ou en situation de stress hydrique : Texas, Niger, Pérou, Afrique du Sud, etc. ; - l’importation de produits à forte consommation d'eau : fruits, légumes, fleurs, viande, eau en bouteille. L'agriculture représente 70 % des prélèvements et consomme l'eau via les systèmes d'irrigation qui soutiennent, en grande partie, l'industrie de la viande (33 % des céréales) et des biocarburants (10 %). Oxfam France recommande : - d’engager une réflexion internationale pour mieux réguler l'utilisation de l'eau par le secteur privé ; - de prendre en compte la responsabilité historique des États : assurer un financement ambitieux de l'adaptation des pays en développement et de l'accès universel à l'eau ; - de transformer notre système agricole grâce à des pratiques agroécologiques.
TerriaOcc : Fermes en transmission, fermes en transition : Les installations-reprises pour favoriser la transition agroécologique et alimentaire
Michaël POUZENC, Auteur ; Alexis ANNES, Auteur ; Adeline BOUVARD, Auteur ; ET AL., Auteur | LATTES CEDEX (Mas Saporta, Bâtiment B, 34 875, FRANCE) : ARDEAR OCCITANIE | 2024TerriaOcc (2021 à 2023) est un projet de recherche-action, porté par des ADEAR d'Occitanie et des acteurs de la recherche. Il visait à étudier les dynamiques de transition agroécologique et alimentaire lors des installations-reprises de fermes (toutes en agriculture paysanne), en présentant différentes trajectoires de transmission. Pour cela, 13 fermes ont été enquêtées, dont 12 en agriculture biologique, sur trois territoires d'Occitanie : la Montagne noire dans l’Aude, le Parc Naturel Régional des Grands Causses en Aveyron et le Comminges en Haute-Garonne. L’objectif était de retracer le parcours des cédant·es et des repreneur·euses et le processus de transmission, afin d’identifier les transitions, plus ou moins visibles, qui ont eu lieu sur les fermes. Les repreneur·euses ont aussi identifié, au cours de ces entretiens, les acteurs qui avaient joué un rôle dans la réussite de la reprise et des transitions agroécologiques sur la ferme. Ce livret est composé de cinq parties, chacune se concentrant sur un type d'initiative observé sur les fermes : 1 - L'évolution des pratiques (adaptation aux enjeux environnementaux, conversion...) ; 2 - La vente directe (création ou réappropriation des circuits de commercialisation) ; 3 - La diversification (petit élevage, valorisation des produits) ; 4 - Le travail en collectif (accès au foncier, développement de la transformation à la ferme) ; 5 - Les mécanismes d'entraide (relations entre paysans, échanges...).
The framings of the coexistence of agrifood models: a computational analysis of French media
Guillaume OLLIVIER, Auteur ; Pierre GASSELIN, Auteur ; Véronique BATIFOL, AuteurL'agriculture est au cœur de débats intenses. Cette publication étudie 958 articles en ligne ou issus de blogs sur la période 2017-2021, relevés par un collectif de chercheurs étudiant la coexistence des modèles agricoles, dont l'agriculture biologique. À partir d'une analyse computationnelle (une technique de résolution de problèmes), elle montre : I) l’articulation de la macro-structuration du discours sur la coexistence des modèles autour de cadrages scientifiques, économiques et politiques et II), au travers de trois sujets de controverses (Loi EGAlim, réglementation sur les pesticides et agribashing), le passage d'une logique de conciliation des points de vue à un durcissement des débats autour des modèles agricoles au profit du status quo. Les chercheurs ont identifié que la volonté politique de soutenir la transition de l'agriculture reste influencée par le système de co-gestion, une configuration héritée de la modernisation agricole. En conséquence, des défis agricoles importants, particulièrement mis en évidence dans le macro-cadre scientifique, restent non résolus. Ce verrouillage du système agroalimentaire repose sur des stratégies défensives qui remettent en cause le débat démocratique sur l'alimentation et les pratiques agricoles.
13es Assises de l’agriculture et de l’alimentation bio : Bio et agroécologie : quels liens ?
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes liens entre agriculture biologique et agroécologie étaient au cœur des 13èmes Assises de l’agriculture et de l’alimentation bio, organisées par l’Agence BIO, le 6 décembre 2022, à Paris. Durant ces Assises, trois tables rondes et 13 intervenants ont évoqué la place de la bio au sein de la transition écologique française. Sébastien Windsor, président de l’APCA, a rappelé que l’objectif n’est pas d’opposer les agricultures, mais d’établir des passerelles pour améliorer et changer les pratiques agricoles. Loïc Guines, président de l’Agence BIO, a insisté sur le fait que la bio est le modèle agroécologique le plus abouti. Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est voulu rassurant en expliquant que la bio occupe une place importante, et qu’elle doit poursuivre sa trajectoire malgré la période difficile qu’elle traverse. Pour André Selosse, microbiologiste et professeur au Muséum national d’histoire naturelle, le cas de la bio est exemplaire : elle contribue grandement à améliorer les sols avec l’absence de pesticides et l’apport d’engrais organiques. Selon lui, des progrès doivent, en revanche, être faits côté labour, afin d’éviter de déstabiliser le sol. Concernant la qualité de l’eau, Sarah Feuillette, cheffe du service Planification évaluation et prospective à l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, aimerait atteindre 80 % de surfaces en bio pour améliorer la qualité de l’eau (beaucoup de captages sont fermés en raison de pollutions par des nitrates ou par des pesticides). Elle a insisté sur le fait que la bio rende beaucoup de services à la santé, de l’environnement et humaine. Elle dénonce aussi une « concurrence déloyale à la bio » de la part d’autres labels. D’où la nécessité de communiquer sur les bienfaits de la bio, et d'accentuer le soutien de la part des pouvoirs publics.
Affichage Environnemental : Recommandations pour un dispositif global d’affichage environnemental producteur de sens, fédérateur, et apte à accélérer la transition écologique
Quentin CHANCE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Agnès TERRIEUX, Auteur ; ET AL., Auteur | FRANCE : CESIAe (Comité d’Expertise Scientifique Interdisciplinaire sur l’Affichage Environnemental) | 2023En 2023, le CESIAe (Comité d’Expertise Scientifique Interdisciplinaire sur l’Affichage Environnemental) a été créé dans le but d’analyser, de manière indépendante, la méthodologie d’affichage environnemental actuellement développée par le gouvernement français. Cette méthodologie s'appuie sur l'outil EcoBalyse. Cet outil calcule des scores environnementaux suivant le modèle européen PEF (Product Environmental Footprint), soit une méthode dite « d’Analyse de Cycle de Vie » (ACV). Le groupe de chercheurs analyse l’adéquation de cette méthode par rapport à l’affichage agricole et alimentaire. Leur bilan démontre que la méthode ACV-PEF n’est pas adaptée, pour plusieurs raisons détaillées, dont 4 principales : 1. Une approche ACV ne prend pas en compte les interactions entre les différents biotopes agricoles (fertilité des sols, biodiversité...) ; 2. L’unité « par kg » n'est pas adaptée et comporte des risques ; 3. Les spécificités du secteur agricole sont mal prises en compte dans la pondération des impacts de l’ACV ; 4. Il est impossible de dépasser les limites imposées par la méthode ACV. Le comité d’expertise donne ensuite plusieurs recommandations. L’usage de la méthode ACV-PEF doit être fortement réduit, en faveur d’autres méthodes plus systémiques développées par les communautés scientifiques spécialisées. Les méthodes doivent être pondérées en fonction des enjeux spécifiques à chaque segment évalué. Le score affiché ne devrait pas être dans une unité fonctionnelle (par kilogramme), mais devrait représenter un impact global, qui reflète les enjeux environnementaux et sociétaux actuels. L’affichage environnemental nécessite la mise en place d’une gouvernance et d’un contrôle adaptés. Pour finir, le comité effectue un focus sur les spécificités de l’enjeu biodiversité dans l’affichage environnemental.
D'une agriculture l'autre : Conflictualités, expérimentations, transmissions
Nathalie JOLY, Auteur ; Lucie DUPRÉ, Auteur ; Sandrine PETIT, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2023Dans une conjoncture incertaine (crises économique, écologique et sociale, accentuation des effets du changement climatique et impacts de la guerre en Ukraine sur la production et la commercialisation des denrées agricoles), cet ouvrage offre un éclairage sur de possibles devenirs agricoles à l'échelle des territoires. Il documente et analyse des expérimentations (valorisation de productions sur les marchés locaux, allongement des rotations de cultures), des changements de pratiques (élevage des veaux avec des vaches nourrices, conception de nouveaux contenus de formation dans l’enseignement agricole), ainsi que les conséquences humaines et au travail de cohabitations conflictuelles (entre le loup et les éleveurs, entre les apiculteurs et les agriculteurs). Les contributions réunies dans cet ouvrage prennent le temps de la présence sur le terrain et de l’écoute des acteurs pour décrire des initiatives ou des situations ancrées géographiquement, souvent sensibles et résolument actuelles. L’ouvrage dresse le portrait d’une « autre agriculture », soutenue par de nouvelles façons de travailler, ainsi que par des formes originales de transmission de savoirs professionnels entre pairs, de transmission des patrimoines et par une réflexion sur la relève en élevage. Cet ouvrage s'adresse aux enseignants du secondaire agricole et du supérieur, aux chercheurs, aux agents de développement et aux acteurs institutionnels et professionnels cherchant à comprendre les changements actuels en agriculture, au prisme des sciences humaines et sociales.
An improved transmissibility model to detect transgenerational transmitted environmental effects
Ingrid DAVID, Auteur ; Anne RICARD, AuteurAu-delà de la génétique, des informations non-génétiques peuvent être transmises d'une génération à la suivante (épigénétique, microbiote, ou encore comportement transmis par apprentissage). Contrairement à l'ADN, l'information non génétique est susceptible d'être modifiée par l'environnement dans lequel évolue l’individu, ce qui en fait un élément-clé expliquant l'adaptation des espèces sauvages aux contraintes environnementales. Identifier les effets environnementaux transmissibles à travers les générations, chez les animaux d’élevage, pourrait permettre de faciliter leur adaptation aux nouvelles conditions d’élevage induites par le changement climatique, les demandes sociétales et la transition agroécologique. Pour répondre à ce défi, des scientifiques d'INRAE ont développé une approche, en proposant le « modèle de transmissibilité avec environnement ». Ce modèle mathématique ne requiert que des informations relativement simples à recueillir : les mesures de performances des animaux et leurs liens de parenté sur plusieurs générations. Les chercheurs ont constaté que ce modèle de transmissibilité avec environnement est efficace pour modéliser la transmission, entre générations, des effets environnementaux et pour prédire le potentiel transmissible global de chaque animal. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet INRAE GEroNIMO.
Artificialisation des sols et objectif « Zéro Artificialisation Nette » : État des lieux et enjeux ; Note de position du Réseau Action Climat
Fiona STEFFAN, Coordinateur ; Auréline DOREAU, Auteur ; Maxime PAQUIN, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (Mundo M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : RÉSEAU ACTION CLIMAT-FRANCE | 2023En 40 ans, la France métropolitaine a vu sa surface artificialisée presque doubler, passant de 2,9 à 5 millions d’hectares, ce qui en fait un des pays européens ayant artificialisé le plus de sols. Si aucune mesure n’est prise en France, ce sont 280 000 hectares d’espaces naturels supplémentaires qui seront artificialisés d’ici 2030, soit une superficie supérieure à celle du Luxembourg. Après plusieurs décennies de politiques de sobriété foncière qui se sont montrées insuffisantes, la loi Climat et résilience (2021) introduit des obligations chiffrées et planifiées de réduction de l’artificialisation des sols. Elle se décline en deux objectifs : 1) la réduction de moitié du rythme de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2031 ; 2) la poursuite de cette réduction jusqu’à atteindre zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050. Pourtant, cet objectif est déjà menacé et des reculs juridiques sont envisagés, afin d’affaiblir le caractère contraignant de ce dispositif. À terme, pour le Réseau Action Climat, si le Gouvernement ne parvient pas à maintenir l’exigence de sobriété foncière, cela renforcera la vulnérabilité des territoires et des populations aux impacts du dérèglement climatique : destruction de la biodiversité, aggravation du changement climatique et accentuation des disparités sociales et territoriales. Le document "État des lieux et enjeux" examine les causes et les conséquences de l'artificialisation des sols et décrypte l'objectif ZAN. Par ailleurs, dans sa "Note de position", le Réseau Action Climat et ses associations membres se penchent sur la loi Climat et résilience (progrès et rendez-vous manqués) et proposent des recommandations pour la mise en œuvre de l'objectif zéro artificialisation nette (ZAN).
Bien manger pour vivre mieux : Manifeste pour un monde plus bio et plus juste
Alors que la désinformation autour de la bio, l’inflation et le greenwashing brouillent les pistes et menacent le développement d'un système agro-alimentaire durable, Pierrick de Ronne, à Biocoop depuis 2009, montre, dans cet ouvrage, que les enseignes ont un rôle à jouer dans la transition alimentaire. D'après lui, de la même manière que, après la Seconde Guerre mondiale, des moyens gigantesques et des législations hors norme ont été mobilisés pour développer l’agriculture intensive et garantir la souveraineté alimentaire, il est temps, à l’heure de la crise écologique, de mettre les sociétés et les institutions en action pour réussir une nouvelle transition alimentaire.
Le bio en baisse : Simple ralentissement ou véritable décrochage ?
En France, alors que le marché bio connaît, depuis 2021, une baisse de son chiffre d’affaires, Terra Nova a cherché à comprendre quelles étaient les causes de cette baisse de la consommation. Dans le même temps, l’offre bio a continué à se développer. Dans ce rapport, Terra Nova formule des propositions pour faire connaître et reconnaître la bio, améliorer la structuration de la filière, assurer des revenus aux producteurs, poursuivre la démocratisation de sa consommation. L'objectif poursuivi est de faire en sorte que ce ralentissement de la consommation ne vienne pas compromettre les efforts engagés pour accélérer la transition écologique de l'agriculture.
C'Durable ? : Transparence maximale dans les pratiques agricoles
Dominique PARIZEL, Auteur ; Julie VAN DAMME, AuteurC'Durable ? est un nouveau score, mis en place par la Région Wallonne (Belgique), permettant d'évaluer les performances agri-environnementales des fermes d'élevage. Il s'appuie sur quatre indicateurs : - l'impact climatique de la ferme (dégagement de gaz à effet de serre, consommation d'énergie...) ; - son rôle en termes de sauvegarde de la biodiversité ; - le bien-être animal ; - l'importance socio-économique de son action (bien-être au travail, équité dans les prix, rentabilité, pérennité du projet...). Cette initiative, présentée dans cet article, a pour objectifs, d'une part, d'informer le consommateur sur l'impact environnemental de ce qu'il achète et, d'autre part, de relocaliser l'alimentation en soutenant et en maintenant des fermes à taille humaine, engagées dans des pratiques durables.
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport d’activité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur l’ensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles d’eau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur l’alimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer l’agriculture et l’élevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection d’une nouvelle race de porc bio suisse…