Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (12)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Gestion des ressources fourragères : quels outils daide à la décision sont à disposition des éleveurs laitiers ?
C. BATTHEU-NOIRFALISE, Auteur ; A. LEFEVRE, Auteur ; E. FROIDMONT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage laitier, une valorisation optimale des fourrages permet d'obtenir de bonnes performances économiques et environnementales. Cette synthèse propose une méthode pour catégoriser les outils daide à la décision (OAD) en lien avec la valorisation des fourrages en élevage laitier. Lobjectif étant de guider les éleveurs et leurs conseillers vers le(s) type(s) dOAD le(s) plus adapté(s) à chaque situation. Ces OAD peuvent intervenir à différents niveaux (pâturage, système fourrager, alimentation, troupeau, technico-économique et système délevage) et, donc, influencer directement ou indirectement la valorisation des fourrages. La temporalité sur laquelle sappuie lOAD permet différentes actions : prévoir (gestion prévisionnelle), contrôler (rétrospective) et repenser (analyse stratégique). Le niveau technique (indicateur, programme, outil automatisé) reflète le degré délaboration du conseil fourni par lOAD. Ainsi, en fonction du niveau de l'OAD, l'éleveur prend une posture différente par rapport à la prise de décision (interprétation du résultat d'un indicateur ; contrôle lors de l'utilisation d'outils automatisés...).
![]()
![]()
Quatre stratégies testées pour une ration à base de méteil ensilé tôt
Franck MECHEKOUR, AuteurSemer un mélange céréales-protéagineux sous couvert dune prairie, à condition de réaliser un ensilage précoce et de limiter la part des céréales, peut permettre un gain en matière sèche par hectare (en moyenne, 2 à 3 tonnes). Ce gain peut répondre à diverses demandes dun éleveur producteur de lait (plus de fourrages, de lait ou encore de protéines), selon sa stratégie. Pour objectiver les impacts de cette pratique, la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a simulé quatre stratégies à partir dune ferme-type en bovins lait bio des Pays de la Loire, sur laquelle on implanterait, à lautomne et sous couvert dune prairie, 12.5 ha dun méteil « avoine dhiver/vesce commune/trèfle incarnat/trèfle squarrosum » ensilé fin avril ou début mai. Les stratégies relèvent de plusieurs objectifs : 1) Booster lautonomie du système, avec le maintien du nombre de vaches et de leur niveau de production ; 2) Avoir plus dautonomie protéique, avec autant de lait produit mais plus de vaches ; 3) Produire plus de fourrages par hectare pour dégager des surfaces pour la production de céréales vendues par la suite ; 4) Donner la priorité à la production laitière, avec augmentation du nombre de vaches. Pour ces quatre stratégies, sont présentés les changements-clés du système et les impacts à attendre en matière de production, de consommation de concentrés, de résultats économiques ou encore de travail.
![]()
![]()
Pâturage de brebis dans les vignes : Faisabilité et retour dexpérience
Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe projet Brebis_Link, coordonné par la Chambre dagriculture de la Dordogne, a pour objectif dacquérir des connaissances et de promouvoir le pâturage ovin sur des surfaces dites additionnelles (vergers, vignes, céréales), en Nouvelle-Aquitaine et nord Occitanie. Deux actions ont été menées simultanément : 1 - La réalisation denquêtes auprès déleveurs et de cultivateurs afin de recenser les pratiques actuelles ; 2 - La mise en place dexpérimentations pour étudier la faisabilité de ce type de pâturage. Cet article sintéresse plus particulièrement au cas de la vigne. Il présente, tout dabord, les résultats dun essai mis en place sur une parcelle (en conversion AB) du Lycée viticole de la Brie, à Monbazillac. Un lot de 40 brebis, provenant de la ferme expérimentale de Glane (SICA CREO), a pâturé les inter-rangs des 1,56 ha de vigne, durant dix jours en novembre 2018 et durant sept jours en mars 2019. Un retour est effectué sur le déroulement de lessai, la valeur alimentaire du couvert et limpact sur la santé des brebis (gestion de la problématique du cuivre). Dans un second temps, les résultats des enquêtes réalisées auprès des éleveurs et des viticulteurs sont présentés : les avantages et les inconvénients sont détaillés pour les deux parties, puis quelques conseils techniques sont apportés, ainsi que quelques références (chargement, hauteur de pâturage).
![]()
![]()
Lenrubannage en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Lenrubannage reste très peu utilisé par les éleveurs caprins alors quil présente de nombreux avantages : meilleure valorisation des premières coupes qui ne répondent pas forcément aux exigences des chèvres lorsquelles sont récoltées sous forme de foin, plus grande facilité de récolte en automne, diminution des pertes en valeur alimentaire Toutefois, ce mode de conservation par voie humide (en milieu anaérobie et acide) augmente les risques liés à une mauvaise conservation. Ce guide technique, consacré à lutilisation denrubannage dans les élevages caprins, commence par dépeindre les intérêts et les limites de ce type de fourrage. Il apporte également des conseils techniques pour produire un enrubannage de qualité et pour mieux le valoriser dans les rations. Des témoignages déleveurs qui lutilisent et le valorisent de diverses manières sont également présentés. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues dessais réalisés à la Ferme des Âges (Lycée agricole de Châteauroux) et de suivis technico-économiques dans les fermes INOSYS Réseaux dÉlevage. Le guide a également bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap et du programme Herbe et Fourrages.
![]()
![]()
Fourrages : Changement climatique : Comment sécuriser son système
David STEPHANY, Auteur ; Martin PERROT, AuteurLe changement climatique amène les éleveurs à réfléchir sur les moyens d'adapter leur système fourrager aux sécheresses en saison estivale. Didier et Alexandre Pichon, éleveurs laitiers bio dans lAin, font partie du groupe Dephy Polyculture Élevage porté par lADABio. En mai 2017, ils ont entamé leur conversion à lAB. Cette dernière sest accompagnée dune hausse des surfaces en herbe et de la mise en place dun pâturage tournant dynamique. Cependant, ceci na pas suffi à pallier le manque dherbe durant lété. Ils ont alors cherché à récolter leur fourrage un maximum au printemps et ont diversifié la nature des fourrages récoltables en été. Pour cela, ils ont notamment semé du trèfle violet sous couvert dun méteil ensilage (féverole-pois-vesce-avoine). Ils en sont très satisfaits : en 2019, ils ont récolté 3,5 TMS de méteil et 4 TMS de trèfle (en trois coupes), avec un apport de lisier de 25 m3/ha. Ils ont également introduit du sorgho fourrager multicoupe, mais lexpérience a été moins concluante. Autre levier, ils ont baissé leur chargement en limitant le nombre de génisses. Ce partage dexpérience est complété par les témoignages de deux éleveurs laitiers bio de Haute-Savoie : Jean-François Excoffier réalise du stock sur pied avec des légumineuses, et François Conseil surveille les quantités de fourrages ingérées par ses vaches, ce qui lui a permis de réduire les quantités distribuées sans observer de répercussions sur la production de lait.
![]()
![]()
Le lait de sa propre herbe
Katharina SCHEUNER, Auteur ; Aline KÜENZI, AuteurEn Suisse, plus de deux tiers de la surface agricole est occupée par des cultures fourragères. Selon les estimations, un quart des exploitations délevage pourraient adopter la pâture intégrale mais très peu le font actuellement, car cette méthode est exigeante. La pâture intégrale a besoin dêtre professionnalisée d'autant plus que Bio Suisse a inscrit, dans le cahier des charges 2022, que plus aucun aliment fourrager bio ne pourra être importé pour les ruminants. La pratique de la pâture intégrale commence au printemps par du surpâturage afin de stimuler le tallage des graminées et dhabituer les animaux. Vient ensuite un important travail de planification des pâtures afin de faire correspondre les besoins en fourrage du troupeau à la production des prairies : taille des surfaces, durée et intensité du pâturage, ouverture des pâtures (au moment de la hauteur idéale de lherbe), heure de conduite des vaches au pâturage, etc. Une planification optimale nécessite plusieurs années de travail et dadaptations en fonction des observations réalisées et peut aussi être adoptée en pâture partielle pour les systèmes qui ne peuvent pas développer une pâture intégrale (éloignement des parcelles). Dautres paramètres peuvent influencer la réussite du système, comme la sélection du type de vaches et ladoption de vêlages saisonniers qui permettent de faire coïncider le besoin maximal de fourrages avec la forte croissance de lherbe et ainsi de limiter le coût daffouragement. Le producteur laitier bio Christof Widmer témoigne de son expérience en pâture intégrale et notamment de lintérêt économique (revenu de 43 CHF/heure, contre 26 CHF/h en ferme bio de plaine) et sur le temps de travail (2370 h, contre 3600 h).
![]()
![]()
Le séchage en grange en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; Jean-Yves BLANCHIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Le séchage en grange permet de produire du foin de qualité et appétant. Il est fortement probable que cette technique va se développer dans les élevages caprins (le foin est le fourrage le plus distribué dans ces élevages) en raison de ses multiples avantages, notamment une meilleure souplesse pour aller faucher au bon stade et la possibilité détaler les chantiers de récolte. Néanmoins, construire un séchoir représente un investissement important qui doit donc être réfléchi et anticipé plusieurs années en amont. Après avoir expliqué le principe du séchage en grange, ainsi que ses avantages et ses inconvénients, ce guide technique apporte des pistes de réflexion pour mettre en place un tel projet ou améliorer une structure déjà existante. Il fournit également des conseils techniques sur la conception des bâtiments et sur la mise en uvre de cette technique (espèces fourragères à privilégier, récolte, engrangement, ventilation, distribution du fourrage aux animaux). Ces données technico-économiques sont accompagnées de témoignages et dastuces déleveurs. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Il a bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap, dun groupe déleveurs caprins valorisant du foin ventilé et de leurs structures de conseil, de lassociation daccompagnement des éleveurs en séchage en grange (Segrafo) et des acteurs de la recherche.
![]()
L'engraissement et la finition des ovins et des bovins biologiques 100% à l'herbe dans les systèmes allaitants français
Le projet BioViandes a été construit dans l'objectif de développer les filières allaitantes en Agriculture Biologique (AB) du Massif Central (MC) en augmentant la capacité d'engraissement et de finition des animaux sur la zone. Comme le contexte de moyenne montagne du MC rend difficile la culture de céréales, le projet vise à développer des systèmes de production maximisant l'utilisation de la ressource herbagère locale afin de maîtriser les coûts de production de ces systèmes. Basée sur des enquêtes auprès d'élevages AB engraissant des ovins ou des bovins uniquement à l'herbe sur le territoire français (hors MC pour découvrir des pratiques hors du territoire), cette étude a mis en évidence trois stratégies de conduite du système d'élevage, malgré une grande diversité au sein des ateliers allaitants visités : une stratégie d'économie par adaptation à l'environnement, une stratégie d'économie par intensification du pâturage ou encore une stratégie d'économie du temps de travail. Pour arriver à une alimentation 100% à l'herbe, divers leviers d'optimisation, de substitution ou de reconception des systèmes dans le temps ont été détaillés et pourront être remobilisés par les agriculteurs du MC afin de lever les verrous qu'ils sont susceptibles de rencontrer, qu'ils soient d'ordres techniques, sociologiques, économiques, à l'échelle de l'exploitation, du territoire ou de la filière.
![]()
![]()
Résultats technico-économiques des élevages laitiers en agriculture biologique : des repères pour se situer
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Camille SERVANS, Auteur ; Charlotte MORIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes résultats technico-économiques issus de trois années de suivi de 37 élevages laitiers biologiques des régions Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Hauts-de-France sont présentés. Elles ont été séparées en quatre types de systèmes : - les systèmes laitiers à plus de 15 % de maïs et moins de 85 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes avec 1 à 15 % de maïs et 85 à 99 % d'herbe dans la SFP ; - les systèmes tout herbe ; - les systèmes avec séchage en grange. Des caractéristiques de fonctionnement (part des différents fourrages dans l'assolement, rendements, chargement...), ainsi que les principaux résultats techniques (lait produit/VL, consommation de concentrés et de minéraux...) et économiques (produit brut, charges, EBE, revenu disponible...) sont donnés. Ces résultats montrent, pour les quatre types de systèmes et malgré des écarts importants entre élevages, la possibilité de rémunérer le travail des éleveurs bio, et ce, quels que soient leurs objectifs (revenu, travail, autonomie).
![]()
Luz'co : Un groupe à la loupe : Le GIE de l'Esparcet
Le projet de recherche-action Casdar Luzco vise à développer les démarches collectives autour des légumineuses fourragères. Dans ce cadre, une fiche descriptive du fonctionnement du GIE (Groupement dIntérêt Économique) de lEsparcet a été réalisée. Ce dernier est composé de 21 éleveurs ovins et caprins (viande ou lait) du Larzac et du nord de lAveyron, la plupart en agriculture biologique. Suite à une sécheresse en 2012, ces éleveurs ont cherché à sécuriser leur approvisionnement en fourrages biologiques, afin datteindre lautonomie protéique. Ils ont mis en place un système de contractualisation, de 4 ans, avec des propriétaires fonciers du Minervois, dans lAude (à 200 km), leur permettant de mettre en culture une quarantaine dhectares danciennes friches viticoles et de récolter (principalement du sainfoin), le travail était réalisé par les éleveurs du GIE. Le projet est décrit, de son historique (premiers contacts entre les agriculteurs en 2011) à son fonctionnement détaillé et aux raisons de son arrêt en 2017 (prix du fourrage non concurrentiel, notamment).
![]()
![]()
La complexité des parcellaires : une contrainte ou un atout pour réduire les achats de concentrés en systèmes laitiers de montagne ?
B. BATHFIELD, Auteur ; H. RAPEY, Auteur ; S. INGRAND, AuteurProduire du lait en montagne requiert de s'adapter à des parcellaires souvent complexes qui laissent peu de marges de manuvre pour l'alimentation du troupeau. Certains éleveurs arrivent pourtant à réduire les aliments concentrés et sont proches de l'autonomie. Le lien entre type de parcellaire et niveau d'achat des aliments est étudié en Auvergne, dans 25 élevages laitiers de montagne "économes en aliments concentrés". Les parcellaires sont caractérisés par l'étagement, l'éclatement, le morcellement et la proportion de parcelles labourables. Pour chacun des 3 types de parcellaires identifiés, des écarts importants de niveaux d'achats de concentrés sont observés. Plusieurs manières d'accroître l'autonomie sont observées ; elles dépendent des caractéristiques des parcellaires (notamment la proportion de terres labourables), mais aussi des choix stratégiques des éleveurs.
![]()
![]()
Se convertir à l'agriculture biologique : Différentes stratégies possibles pour produire du lait
Quatorze fermes bretonnes ont été suivies depuis leur première année de conversion sur cinq campagnes laitières, de 2009 à 2013. Les résultats techniques et économiques, les évolutions du système et des témoignages d'éleveurs recueillis en entretien ont été analysés. Ces fermes possédaient avant conversion un système fourrager avec plus de 25 % de maïs dans la SFP et une part importante de cultures de vente. Quatre ans après le début de la conversion, la part du maïs a diminué et 93 % de la SAU est consacrée à la production de fourrages. Ces exploitations ont vu leur performance économique maintenue, voire augmentée avec la conversion et les agriculteurs sont satisfaits de leur choix de passer en AB. Mais, au-delà de ces grandes tendances, cette étude montre des stratégies fourragères différentes, selon les facteurs structurels des exploitations (ex : le parcellaire) et les objectifs des éleveurs. Ainsi, trois grandes stratégies ont été mises en évidence. La première, liée en grande part à un parcellaire important accessible aux animaux (au moins 40 ares par vache), vise à maximiser le pâturage. C'est la stratégie permettant de limiter au maximum les coûts alimentaires. La seconde, qualifiable de mixte, mise sur le pâturage (moyenne de 55 ares / vache)et la constitution de stocks. Souvent, le parcellaire est moins accessible aux animaux. La troisième s'appuie sur l'affouragement en vert. Ici, le parcellaire est peu accessible au troupeau (moyenne de 30 ares / vache). Chacune de ces stratégies compte des avantages et des limites. Mais cela montre aussi la diversité des systèmes bio en production laitière.