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Documents disponibles dans cette catégorie (39)


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Agrotourisme : Détente et expériences dans des fermes
Harry ROSENBAUM, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; René SCHULTE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Suisse, l'agrotourisme se développe. Cette activité est une bonne source de revenus pour de nombreuses fermes et elle comprend toute forme d'hébergement, avec ou sans services, offrant la possibilité de voir de près l'agriculture, la vie paysanne et le monde animal. L'agrotourisme est souvent géré par des femmes, en complément de l'activité agricole. Des portraits de fermes bio présentent différentes offres en agrotourisme : - Une ferme, une école - et de la nature, avec le gîte rural de La Bergerie, à Mormont JU ; - Wellness avec panorama, une offre spa à la ferme Hof Bach, à Trub BE ; - Activités sous le signe du respect, avec les activités pédagogiques, loisirs et sports à La Finca, à Cresciano TI.
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Bien-être en question : Du matériel pour l'améliorer
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe respect du bien-être animal est fondamental en agriculture biologique. A l'occasion du Space, plusieurs matériels susceptibles d'y contribuer ont été présentés aux visiteurs, parmi lesquels : la niche pour veaux modulable Hybrid, l'écorneur électrique Cosmos, le manteau pour veaux de la marque Tough Covers et le grattoir pour vaches Grat'O Gratte/Dairy Scratchy. Les éleveurs ne sont pas en reste : pour les aider à porter des charges lourdes ou soulager certains mouvements, le fabricant Comau a conçu un exosquelette.
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Des jeunes installés qui ont opté pour la monotraite
Emeline BIGNON, AuteurSylvia Marty et Jean-François Cornic, producteurs de lait biologique dans le Morbihan, aujourdhui quinquagénaires, présentent un parcours atypique. Installés hors cadre familial en 2015, ces éleveurs avaient déjà chacun une carrière longue, lui, comme data manager et elle, comme commerciale et autoentrepreneuse. Dès leur installation, ils ont fait des choix forts pour faire évoluer la ferme de 56 hectares, comptant alors un troupeau de 50 PrimHolstein. Ainsi, ils ont arrêté les cultures pour passer à un système tout herbe, implantant des prairies adaptées au contexte séchant local. Puis, ils ont acheté 10 Jersiaises, race qui prédomine aujourdhui dans le troupeau de 51 mères, comprenant aussi des vaches croisées. Enfin, en août 2020, ils sont passés en monotraite totale, passage favorisé par des vaches rustiques produisant 4000 litres de lait. Un de leurs objectifs-clés est de gagner en qualité de vie et, aujourdhui, ils estiment travailler chacun 28 heures par semaine et sont satisfaits de leurs revenus. Certes, le volume de lait produit a diminué de 25 %, mais cela a été compensé par des augmentations de 3 points du taux butyreux et de 2 points du taux protéique, le tout sans problème notable de cellules. Ce lait de très bonne qualité, produit avec des coûts maîtrisés, est bien valorisé par leur laiterie. De plus, le système a gagné en souplesse. Si la monotraite intéresse de plus en plus déleveurs, à chacun de faire son calcul économique, cette pratique restant plus adaptée pour des systèmes très économes ou/et pour des éleveurs plutôt en fin de carrière.
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Pénibilité du travail : Pas une fatalité
Maëla PEDEN, AuteurEn 2022, le GAB 56 a mené une enquête, auprès des fermes maraîchères du groupe AEP microfermes, concernant la pénibilité du métier de maraîcher, dans le but de dégager des pistes de travail visant à améliorer les pratiques de chacun. Souvent peu mécanisées, ces fermes sollicitent un travail physique ressenti comme pénible (bien qu'à des degrés différents) par la quasi-totalité des enquêtés. Pour remédier à cette pénibilité, des solutions ont déjà été mises en place chez les maraîchers : la réduction du port de charges avec l'utilisation de chariots de récolte, le réaménagement des postes de travail, mais aussi la pratique d'une activité sportive en complément de l'activité maraîchère. Le passage sur les fermes de Guillaume Zuber, ostéopathe et ergonome, a notamment permis d'identifier des postures problématiques, notamment dans les récoltes de fraises, de tomates et de courgettes, mais aussi sur les postes de lavage ou lors du chargement des caisses. Des aménagements pas toujours optimisés sont parfois simples à corriger.
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Le portrait du mois : Salariés fidèles, patrons heureux
Antoine BESNARD, AuteurEntre 2013 et 2016, Aurélie et Adrien Vandermersch ont repris trois fermes pour en faire une de 150 ha, à Elven, dans le Morbihan (56). Au départ, ils s'installent en maraîchage bio diversifié et cultivent des céréales pour l'atelier pains d'Aurélie, vendus en direct ; finalement, l'activité de panification étant trop chronophage, ils se concentrent sur les légumes. Rapidement, Pro Natura leur propose d'approvisionner le groupe ; c'est ainsi que "La Petite Ferme" a développé ses circuits de commercialisation, en gros, avec, en parallèle, la vente en magasins de producteurs, ainsi qu'en demi-gros. L'équipe de salariés s'est progressivement formée et "fidélisée" pour atteindre, aujourd'hui, 4 permanents et 1 apprentie. Patrons attentifs au bien-être de leurs salariés, les Vandermersch ont investi dans un parc de bon matériel et ne lésinent pas sur l'équipement, que ce soit en termes de confort ou de sécurité. Ils ont également instauré des entretiens annuels avec leurs salariés et les forment à tout, afin de les autonomiser sur les chantiers. Aujourd'hui, les relations de confiance construites entre les patrons et les salariés permettent à Adrien et Aurélie de déléguer non seulement le travail sur la ferme, mais aussi la commercialisation (relations acheteurs, commandes) lors de leurs congés d'été.
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Une relation de qualité animal-homme se construit
Sabine HUET, AuteurLa qualité des relations Homme-animal affecte les performances du cheptel : production, santé, reproduction Elle a aussi des conséquences sur le confort et la sécurité au travail de léleveur. Léthologie étudie comment améliorer la relation Homme-animal dans les élevages. Cette science du comportement définit la relation entre un animal et un humain comme une suite dinteractions durant lesquelles chaque individu se fait une représentation (positive ou négative) de lautre. Lun des leviers pour améliorer cette relation est le choix des reproducteurs, car la réaction de lanimal face à un humain a une part dhérédité. Autre levier, construire ou reconstruire cette relation lors de périodes sensibles, telles que la gestation, la mise bas, le jeune âge et le sevrage. Pendant ces phases, lanimal est particulièrement à lécoute de son environnement. Il faut aussi savoir que cette relation se noue avant la naissance de lanimal, car les ftus perçoivent les stimulations extérieures et les mémorisent. Enfin, il ne faut pas sous-estimer limportance de lapprentissage social au sein dun troupeau. Si les relations Homme-animal sont positives, le cercle sera vertueux ; alors que si elles sont négatives, le cercle sera vicieux.
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Améliorer l'efficacité et le confort de travail en maraîchage bio diversifié : exemple de la méthode Lean
Amandine GATINEAU, AuteurLa charge de travail en maraîchage diversifié est très importante. Elle impacte directement la rentabilité des fermes, ainsi que la santé des producteurs : il est donc important doptimiser le temps de travail, cest-à-dire en faire plus en moins de temps. La méthode Lean, initialement développée dans les entreprises Toyota après la Seconde Guerre Mondiale, cherche à améliorer la création de valeur en réduisant les gaspillages. Elle est applicable au maraîchage et se base sur trois étapes. La première étape consiste à organiser la ferme pour éviter les pertes de temps : trier les outils (éviter les objets inutiles, privilégier les outils polyvalents, simples et ergonomiques), ranger (les objets les plus utilisés doivent être les plus visibles), ordonner (organisation du personnel, aide à la communication et à la compréhension des consignes) et faire briller (avoir des espaces de travail lumineux, faciles à ranger et à nettoyer). La deuxième étape vise à identifier doù vient la valeur, cest-à-dire à savoir ce que veulent les acheteurs (ce sont eux qui donnent la valeur au produit). La dernière étape repose sur une amélioration de la production de la valeur, soit en réalisant des actions qui produisent de la valeur (ex : récolter) ou qui sont nécessaires à la production de la valeur (ex : désherber), soit en réduisant les actions qui napportent pas de valeur (ex : déplacements inutiles).
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Dossier : La Qualité de Vie au Travail
Joachim PERROCHEAU, Auteur ; Aurélie RINGARD, Auteur ; Anthony LEBOUTEILLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier met en lumière une question importante dans le secteur agricole : Comment concilier temps de travail et temps pour soi ? Plusieurs réponses sont possibles, comme l'illustrent les articles suivants : - Les mutations de l'emploi agricole et de sa main duvre en France concernent d'autant plus la filière bio : éléments à retenir de l'étude Actif'Agri (2019), du Centre dÉtudes et de Prospective (CEP) du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, sur les transformations des emplois et des activités en agriculture ; - Deux métiers différents au sein du projet TRANSAE, mais une même envie : celle de se sentir bien dans son travail ; - Civam 44 : Vers une émancipation des femmes en agriculture ; - La question du travail et de la main duvre dans les formations agricoles : retour d'expérience du Lycée agricole de Saint-Genest-Malifaux ; - S'installer en production laitière bovine quand on est non issu du milieu agricole : Former à l'installation en lait bio des personnes non issues du milieu agricole : L'exemple du CFPPA de Coutances (Manche) ; - L'accompagnement humain dans les exploitations, véritable outil de gestion d'entreprise ; - L'importance de la communication dans le travail agricole - Retour d'expérience du travail de l'ATAG (Association Tarnaise pour le Développement de l'Agriculture de Groupe) ; - Les travailleurs et leur rémunération, la richesse de la Ferme de Malabrit ; - Transformation fromagère et Triathlon ? ; - Être maire et paysan, deux fonctions passionnantes et enrichissantes ; - Une décroissance du volume pour une croissance du temps libre, du revenu et du bien-être ; - En salopette ou en costume, s'engager et travailler dans le bon sens. ; - Au GAEC des Acajous, le travail à la ferme laisse le temps aux engagements extérieurs.
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Review: From humananimal relation practice research to the development of the livestock farmers activity: an ergonomicsapplied ethology interaction
J. BEAUJOUAN, Auteur ; D. CROMER, Auteur ; X. BOIVIN, AuteurL'élevage et les conditions de travail des éleveurs ont considérablement évolué ces dernières années, l'agriculture étant confrontée à des défis économiques, sanitaires, environnementaux et éthiques. L'idée d'un bien-être interdépendant entre les hommes et les animaux devient prégnante. Dans ce travail de recherche, réalisé dans le cadre du RMT "Bien-être animal", deux disciplines ont été associées - l'ergonomie et l'éthologie appliquée - pour parvenir à une compréhension approfondie par l'observation des pratiques d'élevage réelles (par les agriculteurs, les inséminateurs, les vétérinaires). L'ergonomie vise à obtenir une compréhension détaillée de l'activité humaine dans ses dimensions physiques, sensibles et cognitives en relation avec une tâche. Elle vise également à transformer les situations de travail par une approche systémique s'appuyant sur de multiples leviers de changement. L'éthologie appliquée étudie les comportements des animaux gérés par l'homme. Elle vise à comprendre comment ces animaux perçoivent leur environnement, et notamment comment ils construisent leur relation avec l'éleveur. L'objectif de cette recherche est de comprendre comment chaque partenaire perçoit l'autre en fonction de son univers sensoriel et de ses capacités cognitives et émotionnelles, et de prédire, puis daméliorer la relation entre ces deux "partenaires qui se connaissent". Léleveur doit pouvoir travailler de manière sûre et efficace dans un environnement sain, où l'animal est traité comme un partenaire dans la relation. Dans cette perspective, l'enjeu de l'activité de l'éleveur est de co-construire une relation positive.
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Des vaches heureuses et des paysans heureux... C'est la démarche HAPPY !
Benjamin AUGRAIN, AuteurCharles Quesnel est éleveur de bovins lait bio dans la Manche. C'est son vétérinaire, Thibaut Hintzy, qui lui a fait connaître la démarche HAPPY, qui vise l'optimisation du bien-être des animaux et des humains sur la ferme. Pour Charles, cet objectif s'inscrit tout simplement dans la continuité du cahier des charges bio. A partir d'un premier audit, l'éleveur est accompagné pour mettre en place des améliorations, qui peuvent aller de l'installation de bacs à eau à la prise de repos pour l'éleveur, en passant par la qualité des chemins... L'éleveur a constaté une diminution des interventions du vétérinaire et expérimenté un nouveau lien avec celui-ci. Pour le vétérinaire, cette relation de confiance est primordiale pour permettre à l'éleveur de faire de la prévention avec son troupeau. Tout le monde y trouve son compte.
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Des pistes pour réduire la pénibilité du travail
Adrien LASNIER, AuteurNeuf maraîchers sur dix souffrent de troubles musculo-squelettiques. Preuve de limportance de cette problématique, notamment en maraîchage bio diversifié où beaucoup de désherbage seffectue à la main dans des positions inconfortables, une conférence portant sur ce thème avait fait salle comble au salon Tech&Bio. La réduction de la pénibilité et du désherbage manuel en maraîchage bio fait lobjet dune expérimentation à la station de Bretagne Sud (station des Chambres dagriculture de Bretagne). Pour cela, deux stratégies ont été mises en place : 1) la désintensification des rotations afin de mieux gérer le stock semencier des parcelles (ex : réalisation de faux semis) ; 2) le recours au robot Oz, robot de désherbage autonome. Pour ce deuxième axe, le temps de travail et la pénibilité ont été évalués (avec et sans robot) sur une culture de tomates bio : binage, palissage, effeuillage, récolte . Comme aucune grille dévaluation de la pénibilité nexistait pour le maraîchage, celle-ci a dû être créée à partir dautres documents. Les résultats montrent que le robot permet globalement de diminuer la pénibilité du travail. Toutefois, il engendre assez souvent un transfert de pénibilité dune partie du corps à une autre.
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L'argile qui guérit
Raymond DEXTREIT, Auteur ; Pascal LABBÉ, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2019
Depuis toujours, les hommes se sont servis de l'argile pour se soigner. En effet, de très nombreuses pathologies peuvent être traitées avec largile. Employée sous forme de boisson ou en cataplasme, cette terre permet de soigner facilement et efficacement, aussi bien les maladies et troubles les plus courants (arthrose, fièvre, colite, acidose, dépression ) que les blessures, contusions et accidents divers. Dans les années 1950, Raymond Dextreit redécouvrait le pouvoir guérisseur de largile. Aujourdhui, dans cette refonte de louvrage de son grand-père, Pascal Labbé expose les connaissances scientifiques qui se sont développées depuis sa première parution et décrit les nombreuses variétés et couleurs dargiles aujourdhui disponibles, avec leurs propriétés et leurs usages.
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Biodynamis Hors-série n° 22 : Préserver le vivant
Laurent DREYFUS, Auteur ; Jens-Otto ANDERSEN, Auteur ; Wolfgang SCHAD, Auteur ; ET AL., AuteurA tous les niveaux de notre existence, le vivant semble en danger, et nous sommes tous concernés par sa préservation. Une réflexion sur la nature du vivant et les lois qui le régissent pose le cadre. Ensuite, une sélection de sujets, dans des domaines variés du quotidien, illustre l'urgence de raisonner la part et le pouvoir que nous laissons à la technique dans nos vies, au détriment du vivant Au sommaire : - La vitalité, renaissance dun concept ancien ; Extrait du livre "Vitality" de Jens-Otto Andersen, chercheur danois, qui propose des définitions de la notion de vitalité ; - Et si la vie avait besoin de la mort : Un aspect du darwinisme ; Bien comprendre la mort pour comprendre la vie, tel est le propos de l'auteur ; - Lindividualisation de la nature à travers lhomme ; Johannes Wirz, biologiste au centre Goetheanum, décrit la relation particulière que l'homme en tant qu'espèce entretient avec la nature. Selon lui, cette relation comporte intrinsèquement une dimension de responsabilité de l'homme vis-à-vis de la nature ; - Identifier les forces de vie ; Maryna Bogdanok propose un tour d'horizon des méthodes qui permettent d'appréhender et de visualiser les forces de vie (cristallisation sensible, méthode de Dorian Schmidt...) ; - Le vivant et la technique ; Comment équilibrer contact avec le vivant et technicité de plus en plus envahissante dans notre environnement ? ; - Du changement climatique à la rupture climatique ; Quels sont les actions et les gestes en notre pouvoir pour agir à notre niveau contre le changement climatique ? ; - Limportance de leau pour la vie ; Manfred Schleyer, chercheur à l'Institut allemand sur les fluides, explique l'importance et la fragilité de l'eau en tant qu'organisme vivant ; - Effets du béton industriel sur le corps humain ; - Préserver la vie des substances thérapeutiques au laboratoire Wala ; - Essais sur les sources de chaleur ; - Recherche sur les concombres et sur les jus de pomme ; - Mécaniser pour soulager lêtre humain ; Grégory Fachon, maraîcher biodynamique en Bretagne, décrit comment et pourquoi il a mécanisé sa ferme.
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Métro, boulot... tomates bio
Axel PUIG, AuteurCréer un jardin au sein d'une entreprise fait partie de ces initiatives souvent portées par des passionnés soucieux de faire rentrer la nature dans le quotidien de leurs salariés, et qui s'inscrivent dans une demande sociétale bien présente. Les exemples présentés montrent que ces initiatives sont bien accueillies pour leurs nombreux avantages. Pierre Lassalas, PDG de l'entreprise Miidex, en Haute-Garonne, et jardinier amateur, a souhaité, au départ, faire découvrir à ses salariés le vrai goût des tomates. Puis, en 2018, le projet a évolué vers la création d'une véritable ferme maraîchère comprenant 4 serres. Des bacs en bois ont été construits par un des salariés qui a aussi monté les serres. Ses collègues, qui lui donnent des coups de main sur leur temps de travail, ramènent des légumes chez eux, ainsi que des ufs provenant du poulailler également installé à l'entrée de l'entreprise. Autre exemple, la société Maison du Monde, en Loire-Atlantique, a fait appel à un de ses anciens salariés pour créer un potager bio, dans une démarche participative. Une fois par semaine, les salariés de l'entreprise se réunissent au potager pour y jardiner, sans obligation et en fonction de leur humeur, ou tout simplement pour se reconnecter à la nature. A Paris, à Lyon, à Aix-en-Provence, la société Ma Ville Verte, créée par un ingénieur agronome, installe des potagers et conçoit des espaces végétalisés pour accueillir des salles de réunions d'un autre type. A Toulouse, c'est sur le toit de la clinique Pasteur qu'un jardin de 500 m2 a vu le jour. Le personnel peut récolter des tomates, des haricots verts ou encore des fraises, qui alimentent la cantine de la clinique. Avec des ambitions et des fonctionnements qui diffèrent, ces initiatives ont en commun l'intention d'améliorer le bien-être au travail et d'aller vers une alimentation plus durable.
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Dossier : Permaculture
Benjamin BROUSTEY, Auteur ; Salvador DETREZ, Auteur ; Cyril DENNERY, Auteur ; ET AL., AuteurDans les années 1970, Bill Mollison définissait la permaculture comme une "démarche de conception éthique visant à construire des habitats humains durables en imitant le fonctionnement de la nature". Dans ce dossier, de nombreux éclairages permettent de mesurer les applications de la permaculture, de ses principes et de son éthique, pour accélérer la transition écologique vers un monde durable et préparer l'humanité aux défis de demain. Les articles qui composent ce dossier abordent tant les notions théoriques (dont la notion de design) que les principes techniques de culture ou encore la philosophie. Car la permaculture est aussi un mouvement qui permet de repenser nos modes de vie dans tous les aspects du quotidien : - Origines et principes : pour y voir plus clair - De Fukuoka à Mollison et Cie ; - Faire grandir son jardin et son esprit ; - Concilier habitat et nature ; - Quand la permaculture s'invite en cuisine ; - Vers une société résiliente ; - Globale et durable : la santé aussi.