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Documents disponibles dans cette catégorie (12)


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Jus, cidres, pétillants et vinaigres Transmettre son savoir-faire en pommiers haute-tige
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAprès une première vie professionnelle dans lindustrie et la banque, Nadine et Gilles Fochesato ont décidé de sinstaller en agriculture et ont acheté 17 ha dans le Haut-Beaujolais. Chaque année, jusquen 2003, ils ont planté 150 pommiers cidricoles haute-tige. Ils transforment toute leur production en jus de pomme, cidres, pétillants et vinaigres. Ce couple darboriculteurs a planté près de 35 variétés anciennes et françaises de pommes cidricoles. Ces variétés sont rustiques, résistantes aux maladies, avec des floraisons étalées dans le temps (ce qui permet déviter de perdre une récolte entière lorsquil gèle au moment de la floraison), et appartiennent aux quatre familles nécessaires aux assemblages de cidre : pommes douces, amères, douce-amères et acidulées. Ils ont décidé de passer en bio au début des années 2000 et ont intégré des vaches Highlands dans leur système. Ces petites vaches présentent lavantage de ne pas atteindre le feuillage des arbres et de ne pas trop tasser le sol. Elles désherbent ainsi les vergers, amendent et participent à la gestion des ravageurs en mangeant les pommes véreuses tombées au sol. Nadine et Gilles Fochesato transmettent maintenant leur ferme et leur savoir-faire à leur fils et à sa compagne.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Le premier dentre eux, le domaine Château Larchère, basé en Dordogne, est géré par Thierry et Muriel Baudry. Pour prendre soin de leurs vignes, ces derniers ont cherché à créer un écosystème riche en biodiversité. Ils testent également de nouvelles pratiques : purins de plantes (pour lutter contre les maladies et pour soutenir la vitalité des vignes) et génodique (diffusion dondes musicales pour lutter contre les maladies du bois). Doctobre à début novembre, leurs raisins blancs atteints de pourriture noble sont récoltés à la main, au fur et à mesure de leur maturité, afin de les vinifier en vins liquoreux. Le deuxième domaine est celui de la famille Chasselay. Cette famille fait perdurer, depuis plus de six siècles, ses traditions viticoles. La succession est maintenant assurée par Claire et Fabien Chasselay. Le domaine est réparti sur 16 ha, éparpillés sur les divers terroirs du Beaujolais. Pour Claire et Fabien Chasselay, le respect de lintégrité des raisins est essentiel, de la récolte jusquau chai. Leurs vins rouges sont vinifiés en macération carbonique en grappes entières. Leurs blancs sont obtenus via un pressurage direct, suivi dun débourbage à froid.
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Aux Jeunes Pousses, trois ans pour se faire la main
Catherine GERBOD, AuteurDésireux de contribuer au renouvellement des générations, Thibault Liger-Belair a choisi de confier les clés dun domaine biologique de 5 ha à deux jeunes vignerons qui avaient envie de sinstaller. Angela Quiblier et Hugo Foizel avaient trois ans pour tester la vie de vigneron sur le Domaine des Jeunes Pousses, situé dans le Beaujolais. Ils devaient tout assurer : de la gestion de la vigne à la commercialisation du vin. Pour mettre en uvre ce concept inédit de gestion à durée déterminée de vignoble, Thibault Liger-Belair sest fait aider du cabinet Aucap-Terravea. Il a fallu quatre ans pour que le projet se concrétise. Les bâtiments, les vignes et les moyens de production sont détenus par un GFV (Groupement foncier viticole) et la vendange appartient à la SCEA Domaine des Jeunes Pousses. Lexploitation a bénéficié d'un apport de 100 000 euros afin de faire face aux coûts de la première année. Angela Quiblier et Hugo Foizel préparent déjà la suite : ils ont déjà repris 2 ha sur Chénas et se sont créés un véritable réseau professionnel dans le Beaujolais.
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Lumière(s) sur la silice de corne
Stéphane COZON, Auteur ; Maëva BOURGEOIS, AuteurConsacré à la silice de corne (501), une des préparations fondamentales de la biodynamie, cet article compile les témoignages dune quinzaine dacteurs français et suisses du mouvement de l'agriculture biodynamique, afin de défendre les avantages de l'utilisation de cette préparation pour la floraison et la fructification des plantes. Ce tour dhorizon apporte des détails pratiques sur la dynamisation et la pulvérisation de la silice de corne, ainsi que des conseils pour ne pas risquer de brûler les plantes.
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Le Vin et la biodynamie : Manifeste
Les principes de la biodynamie, dont les bases ont été posées en 1924, sont souvent insuffisamment connues. Cet ouvrage fait la lumière sur ce courant fondateur de l'agriculture biologique moderne et traite du bon usage de la biodynamie en viticulture. Après avoir exposé un savoir-faire viticole qui s'est construit au fil du XXème siècle et abordé les conséquences de la viticulture conventionnelle sur notre environnement, il présente les enjeux contemporains de l'agriculture biodynamique et les nombreux bénéfices que l'on peut en tirer, plus particulièrement dans le monde du vin. En fin douvrage, un tour de France de 50 domaines incontournables convertis à la biodynamie donne la parole aux vigneronnes et vignerons qui la pratiquent et permet de découvrir 50 cuvées d'élection, réalisées dans les règles de l'art.
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Dossier : De nouveaux fruits pour se diversifier
Maude LE CORRE, Auteur ; Béatrice BONNET, Auteur ; Manon LAURENS, AuteurAvec le changement dalimentation et le réchauffement climatique, en France, des producteurs, dont certains en bio, se lancent dans la diversification en produisant des fruits rares ou exotiques (grenade, noix de pécan, baie de goji, agrumes ). Il sagit souvent dun pari agronomique car les espèces sont cultivées en limite de leur zone de répartition. Ces arboriculteurs témoignent de leur choix, leurs conduites techniques et leurs perspectives de débouchés, mais aussi des difficultés qui peuvent être rencontrées pour certains dentre eux.
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Dossier : La viticulture bio : Un secteur en pleine expansion
ALTERNATIVES BIO, AuteurAvec un fort développement des surfaces en conversion au cours des années 2009/2010, le vignoble cultivé en agriculture biologique a atteint 10 % des surfaces viticoles de Rhône-Alpes et concerne toutes les appellations... Le dossier revient, d'un point de vue statistiques, sur le triplement des surfaces des vignobles en agriculture biologique, en 4 ans, en France (7,4 % des vignobles), sur le marché du vin bio (progression de 11 % de 2010 à 2011), ainsi que sur la production en Rhône-Alpes, dans la Drôme, sur le vignoble ardéchois, en Beaujolais et en Savoie-Bugey-Dauphiné. Jean-Louis Dutravie, viticulteur bio en Beaujolais (converti en 2005), installé depuis 1980 et qui cultive 10,7 ha dont 9,5 ha de Fleurie et 1,2 ha de Brouilly, avec deux ouvriers à plein temps, témoigne de son activité. "Cellier des Dauphins", grand groupe coopératif, fondé en 1965, rassemblant des caves coopératives du Sud de la Vallée du Rhône (Drôme et Vaucluse), est la première marque à proposer, depuis 2009, une AOC issue de vignes conduites en agriculture biologique. Le Cur en bouche, restaurant bio lyonnais dans le 6ème arrondissement, a lancé un concept original : offrir aux clients la possibilité d'acheter le vin qu'ils ont dégusté pendant leur repas et des produits d'épicerie fine. Des encarts présentent : la répartition des ventes de vins issus de raisins bio en 2011 (34 % à l'export) ; le salon professionnel Millésime Bio ; le premier règlement bio européen pour la vinification biologique, adopté le 8 février 2012 ; Ubifrance (appui à l'export) ; la proposition de formation, depuis 2010, de Bioconvergence Rhône-Alpes, en partenariat avec les groupements d'agriculteurs bio, destinée aux magasins spécialisés, aux cavistes et aux restaurateurs régionaux ; le guide des vignerons bio de Rhône-Alpes.
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Vinifier sans sulfite et « faire le vin qu'on aime »
Myriam GOULETTE, AuteurAprès la suprématie des sulfites dans les processus de vinification, de nombreux vignerons et vinificateurs cherchent à réduire l'utilisation de cet intrant, voir à le supprimer. Isabelle et Bruno Perraud, viticulteurs en bio depuis 2002 dans le Beaujolais, essayent de vinifier sans sulfites et observent de grandes différences entre les cuvées avec et sans l'intrant, ces dernières étant beaucoup plus expressives et évolutives. Pour pouvoir réduire, voire supprimer, leurs apports de sulfites, les deux viticulteurs bénéficient de conditions environnementales idéales (terroir pauvre et rendements faibles, avec une acidité élevée), et travaillent dans des conditions particulières (date de récolte précoce, hygiène irréprochable aux vignes et au chai, utilisation de gaz carbonique). Lucile Pic, responsable du laboratoire expert microbiologie au groupe ICV, a présenté, lors du salon Millésime Bio de janvier 2012, les moyens pouvant être mis en place pour compenser la baisse de la protection contre l'oxydation et les germes. Cela peut impliquer de réels changements des automatismes de travail des vinificateurs.
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Du Beaujolais façonné au cheval et avec passion
Portrait d'un vigneron en biodynamie, qui travaille son domaine avec un cheval, pour mieux respecter le sol déjà fragile. Présentation de ses techniques de vinification et de son désir de diversifier son domaine avec la plantation d'autres espèces dans son vignoble.
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Au gaec des jardins du lac : Lait, fromages et légumes "bio"
Les frères Derue ont repris la ferme d'un retraité pour produire et vendre sur les marchés biologiques. Ce GAEC des Jardins du Lac se situe à Saint-Jean-la-Bussière, dans les monts du Beaujolais. Dans trois ans, vingt cinq Jersiaises devraient avoir remplacé les "moins bonnes" Montbéliardes, reprises à l'installation, pour produire 120 000 litres de lait biologique. Les frères Derue consacrent également beaucoup de temps à leurs quatre hectares de maraîchage biologique : quarante variétés de légumes sont cultivées en plein champ et sous des tunnels. Reportage.
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Trichogrammes - Tordeuses de la grappe : résultats en Beaujolais
"Le Trichogramme parasite les oeufs de tordeuses lors de son émergence au mois d'avril lorsque ses hôtes (noctuelles par exemple) sont rares. Il a donc naturellement une action sur la première génération de Cochylis. Pour parasiter la deuxième génération (la plus nuisible) de Cochylis, l'objectif de l'étude était de piéger une souche ""locale"" de Trichogrammes bien adaptée au milieu et à ses conditions particulières. Le piégeage d'une souche locale dans le Beaujolais laisse entrevoir des possibilités de lutte contre la deuxième génération de Cochylis par la mise en place d'élevage et la réalisation de lâchers."
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Compte-rendu des suivis Trichogrammes - Tordeuses de la grappe sur le vignoble du Beaujolais
Ce compte-rendu fait le point sur le dispositif et les premiers résultats d'une expérimentation dans le Beaujolais, visant à piéger une souche locale de Trichogrammes, parasite de la Cochylis de la vigne pour l'élever en vue de lâchers. Menés en 1997, les premiers piégeages donnent des résultats encourageants puisque deux espèces de Trichogrammes sauvages ont été observées. L'expérimentation sera donc poursuivie en 1998 et on attend avec impatience la suite des résultats.