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Autonomie et (nouvelles) technologies
Marine BENOISTE, Auteur ; Orlane LEU, Auteur ; Maxime LECOQ, Auteur ; ET AL., AuteurLes questionnements sont nombreux concernant la place à donner aux nouvelles technologies et au numérique dans l’agriculture. Souvent présentées comme la solution pour produire mieux, plus, avec moins d’intrants, ces technologies ne portent-elles pas des risques de déviances, de perte d’autonomie, de création de nouvelles dépendances ? Quel modèle de développement agricole peuvent-elles porter ? Est-ce que ces technologies sont là pour répondre à des besoins et, si oui, lesquels ? Ou pour en créer ? Ces questions font l’objet de bien des débats, comme l’illustre cet article, à partir de témoignages ou de recueils de propos issus de tables rondes et d'autres temps d’échanges organisés, ces dernières années, par divers acteurs (réseau Civam, RMT Alimentation Locale, Atelier Paysan, par exemple). Au-delà de ces questions, des propositions existent ou émergent, basées sur les licences libres, l’autonomie de décision, le faire ensemble, ou encore la recherche d’une meilleure interopérabilité entre outils numériques. C’est notamment l’enjeu du projet Mycelium, lancé en 2020, avec un groupe de 8 fermes, et qui vise à développer un standard informatique libre et ouvert, qui permettrait de faire fonctionner ensemble les applications dont a besoin un producteur, tout en protégeant mieux ses données personnelles.
En direct de l’Inao : À l’heure du numérique : une mine d’informations en ligne
Olivier CATROU, AuteurPour maintenir la qualité de ses services, tout en permettant au plus grand nombre d’appliquer les règles bio dans une situation de sécurité juridique, l’Inao (Institut National de l'Origine et de la Qualité) a adapté et créé des outils numériques plus performants. Du point de vue de la réglementation bio, l’Inao propose plusieurs pages internet dédiées à l’AB. Le Guide de lecture y est notamment présenté sous la forme d’un tableau, avec, derrière chaque ligne de règlement, une explication souvent illustrée d’exemples concrets. Pour les sujets spécifiques, les explications donnent lieu à des notes à part entière accessibles en ligne : les notes de lecture. Il est aussi possible de trouver les listes des substances utilisables en bio, ainsi que la liste des organismes certificateurs agréés par l’Inao. Cet Institut met également à disposition deux bases de données pour suivre les disponibilités en semences et en plants bio. Les demandes de dérogation s’effectuent maintenant en ligne : elles passent par le site semences-biologiques.org (pour les plants et les semences non bio) ou par Derogbio (pour le reste des dérogations). Ces outils fluidifient les échanges entre les producteurs, les organismes certificateurs et les agents de l’Inao. Ils permettent aussi une réponse plus rapide à ces demandes, qui sont de plus en plus nombreuses (plus de 10 000 demandes annuelles). En complément de cet article, un encart retranscrit l’interview de Nicolas Trémouillères, qui est en charge du Système d’information de la bio à l’Agence BIO (ce système permet de constituer une base de données sur l’ensemble des opérateurs engagés en agriculture biologique en France).
Dossier : Main basse sur les terres
Michel MERLET, Auteur ; Pascaline PAVARD, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurCrise climatique, défrichement massif des forêts, pollutions, chute de la biodiversité, accroissement des inégalités et de la faim, conflits… Pour les auteurs de ce dossier, toutes ces dérives sont liées, de façon directe ou indirecte, à la mainmise sur les terres et les ressources. Pour comprendre l’accaparement des terres, il faut faire le lien avec la concentration, la financiarisation et la numérisation à outrance des oligopoles agro-industriels mondiaux, qui contrôlent toujours plus les différents maillons agricoles et alimentaires. Ainsi, 4 multinationales détiennent, à ce jour, 50 % du marché des semences et 62 % de l’agrochimie, à l’échelle mondiale… En pharmacie animale, ce sont 6 firmes qui contrôlent 72 % du marché mondial… Et leurs lobbies sont très puissants. Aujourd’hui, ces géants agricoles restructurent l’ensemble de leurs activités autour des Big Data… Par ailleurs, l’artificialisation des sols a concerné 7 % des terres agricoles, ces 30 dernières années, en France. Ses impacts à court et long terme sur les propriétés des sols (capacité à retenir l’eau, à stocker les matières organiques ou le carbone…) et sur la biodiversité sont importants. Pour faire face à tout cela, des leviers existent : la SAFER, outil de service public mais dont le financement public réduit limite ses possibilités d’action ; l’association Terre de Liens, qui favorise l’accès à la terre à de nouveaux agriculteurs…; ou sont à mettre en place, comme la création de nouveaux communs, la reconnaissance de l’existence de droits de différentes natures sur la terre et d’ayants droit multiples, individuels et collectifs, etc. De plus, des citoyens se mobilisent pour l’accès aux ressources naturelles (sol, eau…) : les soulèvements de la terre, les collectifs bassines non merci, le forum des luttes pour la terre et les ressources naturelles avec des alliances citoyennes campagne-ville pour stopper l’accaparement des terres à l’échelle mondiale…
Lauréats et nominés du concours Sival Innovation 2023 : Sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels, des intrants et des services destinés à la viticulture biologique qui ont été nominés au concours Sival Innovation 2023. Deux d’entre eux appartiennent à la catégorie « Intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats » : le biostimulant Nurspray (développé par SUMI AGRO France), qui vise à activer les mécanismes naturels de tolérance au stress hydrique chez les plantes ; et l’écran de protection physique à l’argile Cle’flo (conçu par Vivagro), qui aide les plantes à résister au stress thermique. Deux innovations appartiennent à la catégorie « Machinisme et automatisme » : Skiterre (conçu par la SARL BG), un outil de désherbage mécanique du cavaillon et de l’interceps ; et Wulp (développé par Praysbee), un équipement de pulvérisation adaptable à tous les pulvérisateurs, qui permet de diffuser le produit phytosanitaire au cœur de la vigne. Trois autres innovations appartiennent à la catégorie « Services et logiciels » : le Label Energie Animale « Agricole », qui est géré par la SFET – Société française des équidés de travail ; Vit’LCA (conçu par le groupe ESA), un logiciel en ligne visant à calculer des impacts environnementaux des pratiques viticoles ; l’atlas agroclimatique du Val de Loire (élaboré par Interloire), une plateforme en ligne qui propose une information spatialisée sur l’évolution climatique et ses conséquences sur la vigne dans ce territoire. La dernière innovation appartient à la catégorie « Solutions pour la production ». Il s’agit d’une eau ozonée pour rincer les bouteilles (proposée par Fourage-CTI), qui permet d’éliminer les aromatisations industrielles du verre.
Viandes bio : Les freins et besoins de la restauration collective
La restauration hors domicile (collective et commerciale) peut être un débouché pour les éleveurs de bovins allaitants bio qui cherchent à valoriser leur production en circuit court. Elle peut aussi aider à répondre à la problématique d’équilibre carcasse. Pourtant, en 2019, ce débouché représentait seulement 8 % des volumes de viande bovine bio commercialisés en France. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), des enquêtes visaient à mieux comprendre les éléments-clés permettant d’améliorer l’articulation entre l’amont et l’aval de la filière viande bovine bio du Massif central, avec un focus sur les filières de proximité. Ce document se focalise sur la restauration collective. Après avoir rappelé les motivations à introduire de la viande bio et locale en restauration collective (attente des consommateurs, lois EGALim et loi « Climat & Résilience »), il effectue une synthèse des besoins des acteurs : types d’animaux recherchés, morceaux privilégiés, taille des morceaux, organisations souhaitées pour l’approvisionnement… Les différents freins à l’introduction de viandes bio locales en restauration collective sont aussi présentés et ponctués de verbatims : facteur humain (côté aval et côté amont), prix et freins structurels (cadre imposé par les marchés publics pour la restauration collective). Quelques exemples innovants et concrets viennent ensuite illustrer des solutions : 1 - La démarche de la collectivité de Lons-le-Saunier ; 2 – Agrilocal, une plateforme virtuelle de mise en relation de l’offre et de la demande à l’échelle départementale ; 3 - L’association « De la ferme aux quartiers » et sa plateforme d’approvisionnement alimentaire solidaire ; 4 - « Paysans Bio d’Aveyron » : quand les éleveurs se regroupent. En complément de cette synthèse, un autre document (disponible sur le site internet du projet BioViandes) présente le cadre méthodologique utilisé pour obtenir ces informations.
Optimiser les circuits courts de proximité avec local.bio
Frédéric JOUIN, AuteurLocal.bio est une plateforme qui met en relation des producteurs biologiques (toutes productions confondues) avec des consommateurs, des restaurateurs et des collectifs, à une échelle locale. Elle est utilisée par 542 producteurs répartis sur 72 départements, ainsi que par plus de 11 300 consommateurs. Elle propose, aux producteurs, un ensemble complet de fonctionnalités pour décrire leur gamme de produits et la faire évoluer au fil des saisons. Il est possible de créer un point de distribution, éventuellement en commun avec d’autres producteurs, ou de rejoindre un point de distribution déjà existant. Cette plateforme numérique est parfaitement adaptée à un fonctionnement du type AMAP. Parmi ses multiples fonctionnalités, elle peut permettre de payer en ligne, d’éditer un récapitulatif pour préparer les commandes, de trouver d'autres producteurs pour rejoindre un point de distribution commun, de proposer un prix différent pour les restaurateurs et la restauration collective…
Vente en ligne : L’essor des outils numériques de vente en circuits courts
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, Auteur ; Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurLes outils numériques de vente en circuits courts connaissent une croissance rapide, aujourd’hui. Le RMT Alimentation locale a ainsi dénombré 58 plateformes de vente en ligne fin 2020, plateformes offrant des fonctionnalités très diverses (mode de paiement, type de commercialisation, services administratifs…). Par ailleurs, d’autres outils que les plateformes existent : outils logistiques, outils d’aide à la communication… Cet article fait le point sur ces outils : leurs atouts (simplification du travail, gain de temps en gestion, appui à la communication…) et leurs inconvénients (prise en main de l’outil, risque d’exclusion de certains clients…). Pour finir, un zoom est réalisé sur deux outils : cagette.net et socleo (fonctionnalités offertes par ces deux outils et tarifs).
Ventes de produits bio : Le e-commerce, une opportunité pour booster ses ventes ?
Maude CHABARET, AuteurEn France, depuis l'épisode de Covid-19, de nouveaux comportements d'achats alimentaires ont émergé : depuis 2019, les ventes en ligne de produits alimentaires sont montées en flèche : + 43 % en 2020 (par rapport à 2019) et + 41 % en 2021 (par rapport à 2020). À noter que 7,7 % des achats bio sont en ligne. En 2021, les ventes de produits bio en ligne ont pratiquement atteint 1 milliard d'euros, dont 17 % de points de vente en ligne 100 % bio. Elles ont augmenté de 41 % en un an. Pour les fermes bio, il semble donc important de diversifier les types de points de vente (numériques et physiques) afin de faciliter l'accès à leurs produits. En effet, faire ses courses alimentaires en ligne s'intègre facilement dans l'organisation des ménages ; c'est un gain de temps, d'autant plus quand il est possible d'opter pour une livraison, et la gestion du budget est facilitée (visualisation du montant total en direct, moins de tentations pour des produits superflus). Si la facilité d'accès et la flexibilité des achats en ligne ont séduit de nombreux consommateurs bio, ces derniers ne sont pas, pour autant, moins sensibles à d'autres critères d'achats (soutien aux acteurs locaux, qualité des produits, contribution au dynamisme du territoire...). Pour les fermes bio, se lancer dans la vente en ligne en circuit court est donc une opportunité à saisir pour booster les ventes et pour s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation. Dans cet article, 7 conseils, ainsi qu'une sélection d'outils, pour réussir l'intégration du e-commerce dans sa stratégie commerciale sont fournis.
Les bénéfices des plantes de services et de la biofumigation
VEGETABLE, AuteurDepuis 2018, l'outil collaboratif Geco (Gestion des connaissances) permet de capitaliser les connaissances en lien avec l'agro-écologie et de les diffuser en ligne, sous forme de fiches techniques, accessibles gratuitement. L'outil, alimenté par les contributions des structures de R&D agricoles et par l'expérience terrain, a notamment permis de valoriser des travaux de recherche, comme celui qui a été mené, en 2021, par INRAe et l'ACTA, sur la thématique « plantes de services ». Cet article présente les contributions ajoutées à la plateforme numérique, en lien avec ce projet.
Conférence : Usages du numérique en agriculture biologique : Une diversité d’outils au service des producteurs, de la communication digitale à la robotique
Noémie BERNARD LE GALL, Auteur ; Jean-Marc GAUTIER, Auteur ; Régis HELIAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2021A l’occasion de l’édition 2021 du salon Tech&Bio, l’ACTA a organisé une conférence sur les usages du numérique en agriculture biologique. Pour cela, l’ACTA s’est appuyé sur les travaux du RMT NAEXUS (Réseau Numérique Agricole pour l’Enseignement, l’eXpérimentation et les USages de l’agriculture numérique), dont l'association assure la coordination. Après avoir présenté ce RMT, trois intervenants ont été invités à apporter leurs connaissances : 1 - Régis Hélias, d’Arvalis-Institut du végétal, a présenté les apports du numérique en grandes cultures bio en fournissant un panorama de technologies ; 2 - Jean-Marc Gautier, de l’Idele-Institut de l’élevage, a apporté des informations sur l’utilisation des nouvelles technologies dans les élevages bio ; 3 – Laetitia Fourrié, de l’ITAB-Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologiques, a détaillé les contributions des médias sociaux à la transition agroécologique.
Médias sociaux et transition agro-éc@logique
Agnès CATHALA, AuteurLe projet Casdar Agor@gri (2019-2022), piloté par l’Acta, avait pour objectif d’optimiser l’utilisation des médias sociaux pour le déploiement de l’agroécologie. En mars 2021, Agreenium et l’Acta ont organisé un webinaire pour restituer les premiers résultats de ce projet. Magali Prost, enseignante-chercheuse à l’Université de Bretagne Occidentale, a tout d’abord présenté les résultats d’une enquête menée auprès de 112 agriculteurs, qui avait pour objectif de mieux appréhender le profil des utilisateurs des médias sociaux, de savoir comment ils les utilisent et pourquoi. Globalement, les agriculteurs utilisent plusieurs médias sociaux, notamment des groupes de discussions privées (Facebook, WhatsApp). Les informations recherchées sont diverses, aussi bien en matière de contenu (échanges sur le métier, échanges techniques, évènements à venir…), que sur la forme (écrits, photos, vidéos). Benoit Chorro a effectué un retour d’expérience sur le groupe WhatsApp qu’il animait au sein d’une coopérative céréalière. Ce groupe réunissait 150 personnes sur la thématique de la réduction des pesticides. Pour l’animer, Benoit Chorro prenait régulièrement des photos et des vidéos lorsqu’il allait voir des fermes ou faire des tours de plaine, afin de partager des innovations, des réussites, échecs… Brice Thollet (stagiaire) a analysé les données de cette conversation WhatsApp. Il a montré que, selon l’approche utilisée pour animer le groupe, il était possible de faire réagir un nombre plus ou moins important de personnes engagées dans la communauté.
Méthode MERCI : Actualisation des références et nouvelles fonctionnalités
Sébastien MINETTE, AuteurUne nouvelle version de la méthode MERCI (Méthode d’Estimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires) est disponible depuis 2020. Cette méthode permet de connaître l’impact agronomique des couverts végétaux et propose une estimation simple et rapide des quantités d’azote, de phosphore, de potasse, de soufre et de magnésium restituées au sol. Elle permet ainsi : d’améliorer la précision des quantités d’azote restituées à la culture suivante, de mieux connaître la dynamique de restitution sur les 4-5 mois qui suivent la destruction du couvert, en prenant en compte l’influence des différents sols et climats français. Ces calculs sont possibles pour plus de 65 espèces végétales. La deuxième version de la méthode MERCI permet de prendre en compte de nouvelles techniques qui se sont développés à la suite de la première version : destruction tardive (avril), exportations sous forme de fourrages dérobés ou de CIVE (cultures intermédiaires à vocation énergétique), destruction précoce (interculture courte), etc. Elle est mise à disposition gratuitement sous la forme d’une plateforme internet qui regroupe le module de calcul, des ressources bibliographiques et une foire aux questions. Pour illustrer cette méthode, la destruction d’un couvert de phacélie à deux dates différentes est prise pour exemple.
Règle de décision : Un outil de pilotage, d’accompagnement et de formation
Cathy ECKERT, Auteur ; Vianney ESTORGUES, Auteur ; Vincent FALOYA, Auteur ; ET AL., AuteurComment s'affranchir des produits phytosanitaires et utiliser les méthodes alternatives ? La filière légumes s'interroge sur ce thème depuis plusieurs années. Or, le recours à ces « nouvelles » méthodes implique des prises de décision de la part des agriculteurs. Ces dernières sont soumises à des règles de décision qui reflètent le lien logique entre les objectifs de l’agriculteur et les actions qu’il va mettre en place pour atteindre ces objectifs, dans une situation agronomique et commerciale donnée. Ces règles sont souvent non formalisées par les agriculteurs, alors qu’elles sont intéressantes à capitaliser et à partager. Ce fut l’objectif du projet DECILég. Ce projet a permis de regrouper un ensemble de connaissances et de règles de décision permettant aux conseillers de mieux accompagner les producteurs vers l’utilisation de méthodes alternatives. Cet ensemble de données sert notamment de support pour former les conseillers et les expérimentateurs. Ces règles de décision ont également été formalisées, sous forme de fiches de décision, saisies sur la plateforme GECO, une plateforme web de capitalisation et de partage de connaissances dédiée à l’agroécologie (consultable par tous gratuitement). Sur chacune de ces fiches, il est indiqué si les leviers mobilisés lors de la prise de décision sont compatibles ou non avec l’agriculture biologique.
Agroecology & digitalisation: Traps and opportunities to transform the food system
Francesco AJENA, Auteur ; Nicola BOSSARD, Auteur ; Chantal CLEMENT, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124-4, 1000, BELGIQUE) : IFOAM - ORGANICS EUROPE | 2020Les impacts du changement climatique rendent encore plus urgente la transition vers des systèmes alimentaires agroécologiques plus résilients et moins dépendants des intrants externes. Le numérique peut aider à accélérer cette transition. Il ne doit, toutefois, pas être conçu uniquement comme une solution technologique qui permettrait au modèle agricole majoritaire (basé sur une forte intensité d'intrants) d’atténuer légèrement certains de ses impacts néfastes sur l’environnement et sur la société, tout en augmentant le pouvoir de contrôle des industries du numérique et en affaiblissant davantage les agriculteurs. Les questions de contrôle et de propriété des données sont désormais bien identifiées dans le débat public. Le numérique et l'agroécologie (dont l’agriculture biologique) apparaissent parfois, dans les débats, comme deux récits dominants et contradictoires sur l'avenir de l'agriculture. Dans une première partie, ce rapport apporte des informations sur : 1 – les opportunités et les menaces du numérique dans la transformation du système alimentaire ; 2 - l'accaparement du pouvoir bionumérique (les données récupérées sont ici vues comme une ressource de l'agro-industrie) ; 3 - les impacts environnementaux du numérique et des nouvelles technologies. La deuxième partie répond à la question « A quoi doit ressembler un développement numérique compatible avec les valeurs et les principes de l'agroécologie ? ». Pour finir, la troisième et dernière partie de ce rapport présente deux exemples liés au déploiement du numérique en agriculture : 1 - les résultats d’une enquête exploratoire, menée auprès d’agriculteurs bio suisses, sur leur niveau d’acceptation et de préparation à l’arrivée du numérique en agriculture biologique ; 2 – le cas d’ « Ugunduzi », une application co-créée avec des paysans, en Tanzanie.
Enquête sur les outils numériques de vente en circuit-court
Gregori AKERMANN, Auteur ; Clémence BERLINGEN, Auteur ; Myriam BOURÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | FRANCE : RMT ALIMENTATION LOCALE | 2020A l'été 2020, dans le cadre du RMT Alimentation locale, une enquête a été réalisée auprès de gestionnaires d'outils numériques de vente en circuits courts. 32 plateformes, dont une majorité à l'envergure nationale et six ayant été créées en 2020, y ont répondu. L'objectif de cette enquête est d'aider les producteurs à mieux connaître et appréhender ces outils de vente. Les résultats, présentés dans ce rapport, concernent notamment les caractéristiques générales des outils utilisés, les fonctionnalités de commercialisation et les modes de paiement, les types de produits commercialisables, les options offertes par ces outils pour la gestion des ventes, la logistique, le marketing et la communication, les coûts et les modalités tarifaires des outils, la gouvernance et la propriété des outils. Ces plateformes sont destinées à une diversité d'acheteurs, des consommateurs finaux aux transformateurs, en passant par la restauration commerciale, mais aussi collective. Parmi les répondants, quatre plateformes ne commercialisent que des produits biologiques.