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Lagriculture face à la sécheresse
Carine MAYO, AuteurLes risques de sécheresse et de manque deau augmentent en France, en lien avec le changement climatique. Certains acteurs du monde agricole prônent le développement de retenues deau en guise de réponse : avec des retenues collinaires, en creux de vallée, alimentées par leau de ruissellement ; voire avec la dérivation de cours deau ; ou encore avec les très médiatiques « bassines », réserves de substitution tapissées dune membrane plastique, remplies en hiver à partir de la nappe phréatique quand celle-ci est censée être au plus haut, évitant ainsi que la nappe ne soit vidée en été quand son niveau est au plus bas. Ces retenues d'eau posent de nombreux problèmes, dont la perturbation des cycles de leau, la privatisation de l'eau, limpact sur les milieux humides et sur la biodiversité, ou encore une approche basée sur lidée, fausse, que les quantités deau disponibles seront toujours les mêmes. Si, dans certains cas, les retenues deau peuvent faire partie des réponses, il existe dautres solutions : réduire le gaspillage (ex. : traquer les fuites dans le réseau deau) ; revoir lirrigation (développer des techniques moins consommatrices comme le goutte-à-goutte et réfléchir à ses finalités : le maïs irrigué, pour lexportation ou pour lalimentation humaine ?) ; faire évoluer les pratiques agricoles vers plus de parcimonie dans l'utilisation de l'eau et de résilience. Cela passe par la culture de plantes ou de variétés plus adaptées et moins demandeuses deau en été ; par la conservation des zones humides, qui régulent les flux deau et sont source de nourriture pour lélevage en été ; ou par le stockage de leau dans le sol. Pour cela, il faut favoriser la matière organique du sol, lenherbement inter-rang notamment en viticulture ou encore planter des arbres et des haies. Cest ce quillustre la technique des baissières, fossés creusés le long de courbes de niveau et bordés de haies, ce qui permet à leau de sinfiltrer profondément tout en réduisant les risques dinondation et de sécheresse.
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Avis 90 : Nouveaux comportements alimentaires : Propositions d'actions pour une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables
Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) est une instance consultative, placée auprès des ministres chargés de l'Environnement, de la Santé et de l'Agriculture. C'est un outil d'aide à la décision publique. En juillet 2021, le CNA s'est auto-saisi pour mener une réflexion sur les nouveaux comportements alimentaires. L'objectif de ce travail était de réfléchir à des pistes d'action et à des modalités d'adaptation des acteurs de la chaîne alimentaire et des politiques publiques qui permettraient d'accompagner et de favoriser l'évolution des comportements alimentaires vers une alimentation compatible avec des systèmes alimentaires durables, en France. Ainsi, le CNA a orienté ses réflexions autour de 4 objectifs communs : 1 - Favoriser le rééquilibrage entre la consommation d'aliments d'origine végétale et d'origine animale, en particulier à travers la modération dans la consommation de viande ; 2 - Développer et faire connaître les modes de production et de logistique répondant aux attentes de la société, en matière de durabilité et déquité, et limitant le gaspillage alimentaire ; 3 - Encadrer le développement des outils numériques afin de favoriser des comportements alimentaires durables ; 4 - Agir sur les contraintes limitant les possibilités de transition vers des systèmes alimentaires durables. Cet avis présente les 49 recommandations du CNA, dont 12 recommandations-clés à prioriser.
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Distribution : Le vrac emballe les Français ; Magasin « sans emballages » : Des pionnières convaincues
Fabienne MALEYSSON, Auteur ; Léa GIRARD, AuteurEn France, le vrac séduit de plus en plus de consommateurs. De 2013 à 2019, il a connu une croissance moyenne de 50 % de chiffre daffaires par an. Le nombre de commerces spécialisés dans ce mode de distribution sest envolé et les enseignes généralistes ne sont pas en reste : plus de 80 % des hypermarchés proposent un rayon dédié au vrac. Les consommateurs optent pour le vrac pour diverses raisons : saffranchir du marketing, éviter le gaspillage en achetant la quantité nécessaire, et diminuer les emballages. Preuve de lessor de ce mode de distribution, en février 2020, la loi sur léconomie circulaire a précisé que tout produit de consommation courante peut être vendu en vrac. Cette loi a également précisé que les clients ont le droit dapporter leurs contenants personnels dans les magasins, du moment quils sont propres. Toutefois, limpact environnemental global des produits en vrac nest pas réellement connu. Diverses interrogations subsistent, en particulier sur lempreinte environnementale de leur transport. Par ailleurs, si la promesse du secteur est de protéger la planète, il est préférable que les produits soient autant que possible bio et locaux. Pour illustrer cela, le fonctionnement du magasin spécialisé dans le vrac « Mamie mesure », qui sinscrit dans une démarche durable globale, est plus amplement détaillé.
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Déconsommation : Le grand tournant (2/2)
BIO-LINEAIRES, AuteurLa déconsommation, différente de la décroissance, est un phénomène social dans lequel un bon nombre de citoyens se reconnaissent, dans une démarche visant à redonner du sens aux actes d'acheter et de consommer. Cette dynamique va au-delà d'une recherche de produits sains, mais elle reste un marqueur fort de la bio : chasse au gaspillage, simplicité volontaire, conscience écologique, défiance face aux industriels... La frange la plus avancée de ce mouvement de déconsommation revendique aussi, motivée par le sentiment d'arriver au bout d'une forme de surconsommation, un changement de mode de vie qui passe par un désemcombrement et une simplification. Les motivations peuvent procéder aussi d'une volonté de consommer plus raisonnable et plus responsable sans se ruiner ni nuire aux ressources, et elles peuvent se traduire de différentes façons : recyclage des matières, réemploi des objets, choix de produits sans déchets (shampoings solides, serviettes lavables...), fait maison, etc. Pour les magasins bio, la déconsommation indique de nouvelles façons de satisfaire les clients : opérer une distinction nette avec la GMS bio, par exemple en n'allant pas vers une multiplication des références, favoriser les produits locaux, mettre en avant le zéro déchet, valoriser des astuces pour mieux maîtriser son budget autrement qu'en chassant les "promos", privilégier le relationnel. Proposer des menus et des cours zéro surconsommation, créer, dans le magasin, une ambiance chaleureuse et une proximité bienveillante avec les clients, organiser des espaces collaboratifs de gratuité, inciter à l'utilisation de la consigne et/ou au recyclage des contenants usagers, autant d'exemples d'actions qu'il est possible de mettre en place et qui sont susceptibles de satisfaire tous les types de déconsommateurs, quelles que soient leurs motivations.
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Dossier : Pour la mer : La pêche en questions
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Thibault JOSSE, Auteur ; Anne-Marie VERGEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLa planète est recouverte à 71 % par les mers et les océans. Selon des chercheurs de l'Université de Stanford, ce sont aujourd'hui 24 à 40 % des espèces marines qui seraient vouées à disparaître (dont baleines et thons rouges), et ce, en raison de l'activité humaine, devant les raisons liées au changement climatique. Les recommandations de la FAO incitent les États à réguler la surpêche et encourage la pêche artisanale. Les articles composant ce dossier éclairent les problématiques et les enjeux d'une pêche respectueuse des fonds marins et donnent des exemples de situations et d'actions en France : - Il faut freiner la surpêche : C'est possible, selon la FAO ; - L'aberrant et inqualifiable calcul des quotas de pêche ; - Pêche "durable" : gare à la propagande ! ; - La précieuse polyvalence des petits artisans pêcheurs ; - L'AMAP poissons... à la pêche au succès ? ; - Libérons les océans ! (sur l'initiative baptisée "Nation Océan", dotée d'une déclaration de droits et de citoyens, pour protéger l'océan de l'exploitation privée).
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L'économie circulaire : 100 Questions pour comprendre et agir
Le modèle linéaire "extraire-produire-consommer-jeter" trouve aujourd'hui ses limites. Pour l'auteur, ce modèle économique est déjà dans l'impasse et un changement s'impose : place à l'économie circulaire. En effet, on peut s'attendre, si aucune mesure à la hauteur des enjeux n'est engagée, à ce que, du fait de la raréfaction des ressources, les coûts de production d'eau, d'énergie, de métaux, de matières ou de nourriture explosent. Parallèlement, les émissions de polluants et la production de déchets vont croître jusqu'à la rupture de l'équilibre des écosystèmes. Nous ressentons déjà fortement les effets du gaspillage sur la biodiversité. Il est dès lors indispensable d'engager le plus tôt possible une transition vers un modèle économique circulaire. Ceci n'implique pas seulement le développement du recyclage, mais aussi une utilisation plus efficace des ressources, en modifiant les modes de production et de consommation, en allongeant la durée de vie des produits, en valorisant l'écoconception de produits réutilisables et recyclables. Cet ouvrage a pour objectif, en répondant aux questions que les citoyens se posent, d'expliquer l'économie circulaire et d'exposer les outils et méthodes déjà disponibles. Il met également en perspective la place de l'écoconception et du management environnemental.