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Activité en Magasins Bio durant les 5 premiers mois 2022
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article traite de l'évolution du chiffre d'affaires en magasins spécialisés bio durant les 5 premiers mois 2022. Le mois de mai étant difficilement représentatif en raison des jours fériés, on retiendra surtout l'évolution du CA en cumul sur l'année (- 16 % entre mai 2022 et mai 2021). À noter que le contexte médiatique ne joue pas nécessairement en faveur de la bio.
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L'alimentaire bio en GMS à fin avril ; Les difficultés du bio en GSA se poursuivent
Juliette FAVRE, AuteurÀ la fin avril 2022, le recul des ventes de produits alimentaires bio en GMS depuis début 2022 s'est confirmé, avec une décroissance atteignant - 9,6 %, d'après les données IRI, par rapport à avril 2021 (contre - 6,5 % en février). La montée de l'inflation continue d'inciter les consommateurs à prêter davantage d'attention aux prix et, par conséquent, à favoriser les marques de distributeurs plus économiques. Les assortiments bio se réduisent significativement cette année dans les différents circuits des GMS, et à un rythme supérieur à celui des produits conventionnels. Seules quelques familles de produits (bières, produits d'hygiène et de beauté, aliments bébé), pour lesquelles l'écart de prix entre bio et conventionnel est plus restreint, échappent à la tendance.
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L'alimentaire bio en GMS à fin février ; Dans un contexte de contraction des ventes, l'inflation s'installe en GSA ; Activité de la distribution Bio fin 1er trimestre 2022
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2022, le recul des ventes des produits alimentaires biologiques s'est poursuivi. Selon les données IRI, le chiffre d'affaires de la distribution bio en GMS a été affecté par une baisse de 6,5 % en février, par rapport à 2021. Seul le rayon bières et cidres bio a connu une évolution positive en un an, avec une augmentation du CA de 5,5 %. L'inflation s'installe en GMS, sur les produits de grande consommation, en bio comme en conventionnel. En février 2022, les trois quarts des produits de grande consommation et du frais en libre service étaient inflationnistes, contre 44 % en septembre 2021. Face à l'augmentation généralisée des prix, le comportement des consommateurs est modifié (achat de produits moins onéreux) ; c'est le label AB, dont le prix est plus élevé, qui risque d'en souffrir le plus. Deux tableaux présentent les chiffres de l'inflation, en bio et en conventionnel, des 5 catégories de produits les plus vendues en GMS. Pour finir, l'évolution 2019-2022 de l'activité de la distribution spécialisée bio, elle aussi en ralentissement, est présentée.
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Alimentation des porcs bio : Matières premières et protéines en questions ; Alimentation des porcs bio - Témoignages
Frédéric RIPOCHE, AuteurEntre flambée des prix et difficultés dapprovisionnement, notamment en apports protéïques, comment sadaptent les éleveurs de porcs bio, dans ce contexte, dautant plus sous pression que le marché du porc bio est en baisse (- 3 % entre 2020 et 2021, selon l'Agence BIO) ? A travers les témoignages de Pascal Petit, responsable technique du groupement Bio Direct, et déleveurs naisseurs plein-air ou naisseurs-engraisseurs en bâtiments, ces articles montrent un panel de solutions et dapproches mises en uvre. Point-clé : la maîtrise des coûts de production, avec la recherche dun niveau dautonomie dau moins 50 %, ou encore loptimisation de lalimentation via le rationnement et la chasse au gaspillage. Il est aussi important de travailler sur les performances délevage : réduire le nombre de porcelets à la naissance, mais avoir des nouveau-nés plus gros ; avoir des lots homogènes danimaux ; ne pas aller chercher les derniers kilos, trop coûteux à produire Autant déléments qui réduisent la consommation daliments. Sécuriser les approvisionnements, en privilégiant le local, est aussi un point important. Mais, le contexte amène à chercher des alternatives ou/et à retravailler les formulations des aliments pour sadapter. Ainsi, par exemple, Bio Direct travaille sur lutilisation de la levure de bière, incorporée jusquà 5 % dans ses formulations. Yannick Raud du GAEC Le Lambert, éleveur naisseur-engraisseur en Vendée, a recours à lachat de bouchons de luzerne, tout en optimisant son outil de fabrication daliments à la ferme pour des rations plus précises valorisant le maïs en grain humide. Gildas Alleno, éleveur naisseur-engraisseur dans les Côtes d'Armor, préfère avoir moins de porcelets, mais des sevrés plus homogènes et de qualité. Marie Scherrier, éleveuse en plein-air, travaille à réduire la part daliments achetés en intégrant le pâturage ou en développant un projet de fabrication daliments à la ferme avec l'achat de matériel doccasion.
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La bio en crise de croissance ?
Véronique BARGAIN, AuteurEn 2021, la consommation de produits biologiques a connu une baisse. Pour les fruits et légumes, cette baisse de consommation est générale, et concerne aussi, dans une moindre mesure, les produits conventionnels. Pour cette même année, les chiffres de l'Agence BIO révèlent un taux de déconversion des fermes en agriculture biologique sensiblement équivalent aux années précédentes. Une grande partie de ces déconversions est toutefois liée à des départs à la retraite, et les conversions, bien que moindres, se poursuivent. Dans ce contexte, où l'offre poursuit sa croissance alors que la demande ralentit, la filière doit faire d'autant plus d'efforts pour sa structuration : les importations en fruits et légumes biologiques sont encore importantes et le débouché de la restauration collective reste à développer.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Campagne 2021-2022 du blé meunier bio : Collecte en hausse, marché au ralenti
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa collecte 2021 de blé tendre certifié bio en France a connu une forte hausse par rapport à l'année précédente, hausse estimée à +77 %. La collecte de blé en deuxième année de conversion est, elle, moins dynamique, pénalisée par des prix attractifs en conventionnel et de moindres conversions. Cette évolution du marché va permettre, notamment, de réduire les importations, mais il faudra également, pour les acteurs de la filière, dynamiser la demande, freinée par un contexte compliqué début 2022.
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Communiqué de presse : Observatoire des viandes bio 2021
En France, le marché des viandes bio 2021 (bovins, ovins et porcs) sinscrit dans un contexte de défis à relever. Cette année a vu une augmentation de 10 % des volumes dabattage en AB, plus marquée en porcs. Parallèlement, pour les trois filières, les cheptels se sont peu développés en 2021 et, pour les ruminants, la concurrence du conventionnel a été significative. Par ailleurs, la filière des viandes bio a continué sa croissance, mais à un rythme moindre que précédemment, avec un second semestre plus difficile. Les évolutions sont différentes selon les circuits de commercialisation : les ventes ont progressé en magasins spécialisés (+4 %), en boucherie (+7 %), en vente directe (+10 %) ou encore en restauration hors domicile (+21 %), alors que les GMS ont vu un recul de 9 % de leurs ventes de viandes bio. Ceci montre une évolution dans les habitudes dachat des consommateurs qui privilégient de plus en plus le local. Si, en ovins, ladéquation entre offre et demande sest renforcée, on note, en 2021, des problèmes importants déquilibre carcasse en bovins (difficulté à vendre les morceaux nobles) et en porcs (forte demande en certains produits comme les lardons). Face à cette situation, les opérateurs cherchent à sadapter (export, déclassement, stockage...), mais le contexte reste incertain avec la flambée du prix des aliments et des autres charges, comme lénergie, le transport, les emballages, avec la hausse exceptionnelle des prix dachat en conventionnel (gros bovins et agneaux) et avec les changements dhabitudes des consommateurs.
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Confiant malgré la conjoncture, Biocoop continue de porter haut ses valeurs
Julien THIVIN, AuteurEn 2021, le marché global de la bio a connu un fléchissement de 4,6 %. Malgré le ralentissement de la croissance de la bio, Biocoop, leader indépendant de la bio, demeure le seul distributeur à progresser en part de marché (+ 2 points), et ce, malgré la baisse, légère, de son chiffre d'affaires (1 %). Confiants, Pierrick De Ronne, président de Biocoop, et Sylvain Ferry, directeur général, partagent leur analyse et leurs objectifs pour 2022.
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Conjoncture
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurEn 2021, en France, la collecte de lait biologique a poursuivi sa progression (+ 10,6 % par rapport à 2020) et a atteint 1,228 milliards de litres, soit 5,2 % de la collecte de lait nationale. Du côté des prix, on observe une relative stabilité entre 2020 et 2021 (baisse de 0,1 % de la moyenne mensuelle). Le prix réel payé aux producteurs, en moyenne sur l'année, a été de 483 /1000 L, et celui pour un lait standard 38/32 de 460 /1000 L. Début 2022, une légère baisse de ces prix et la hausse des prix du lait conventionnel ont réduit l'écart entre ces deux modes de production. Les mêmes tendances sont observées en région Pays de la Loire. Du côté des consommateurs, les habitudes ont été chamboulées en 2020, année de confinement lié à la Covid-19. Cette année-là, les consommations de produits laitiers biologiques ont fortement augmenté avant de retrouver un niveau similaire, voire inférieur, à celui de 2019. In fine, en 2022, l'augmentation des volumes de lait collecté et la baisse de la consommation nécessitent une certaine vigilance de la part des acteurs de la filière. La communication auprès des consommateurs sur les bienfaits de l'agriculture biologique comparativement à d'autres labels ou marques sera un levier important.
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Conjoncture lait de vache : Note de conjoncture mensuelle Filière Lait de vache Mai 2022
La collecte de lait (toutes catégories de lait de vache confondues : conventionnel, AOP, biologique ) a reculé de 1,2 % au mois de mars 2022, par rapport à mars 2021. La collecte de lait biologique a, quant à elle, augmenté de 3,3 %. Cette progression est moins importante que celle observée en 2021, ce qui sexplique en partie par un nombre de nouveaux producteurs moins important en 2022. La filière biologique doit faire face à laugmentation des coûts de production, tout comme les autres filières laitières. Les prix élevés des aliments achetés pourraient conduire les éleveurs à faire des choix impactant la collecte (tous laits confondus). A ceci, il faut ajouter les conditions de sécheresse qui peuvent toucher les volumes collectés. En bio, la transformation laitière a été en forte baisse en mars 2022, à linverse de la tendance de la collecte, ce qui suggère un fort taux de déclassement du lait bio vers la filière conventionnelle. Le prix standard du lait biologique était de 452,70 /1000 L, soit 4,90 de moins quen mars 2021. Le différentiel de prix entre lait bio et lait conventionnel (standard) sest réduit : il est de 57,60 en mars 2022, alors quil était de 135,50 en mars 2021.
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Conjoncture laitière biologique Lait de vache 2ème trimestre 2022
Après un printemps 2022 des plus secs du siècle, les terres françaises connaissaient fin juin un déficit pluviométrique de plus de 40 %. La pousse de l'herbe avait fortement ralenti, particulièrement dans les régions du quart Sud-Est, dont le rendement était déjà fortement impacté. En avril 2022, la collecte de lait de vache biologique était en hausse de 4 % par rapport à avril 2021, alors que la collecte de lait de vache non-biologique était en recul de 2 %. Malgré la progression de la collecte de lait bio, la fabrication de produits laitiers biologiques, notamment le beurre, les fromages et les poudres de lait, était fortement en baisse, ce qui indique qu'une plus grande proportion de lait bio a été déclassé. Par ailleurs, si le prix mensuel du lait standard payé aux producteurs continue d'augmenter en conventionnel (+22,9 %), pour atteindre 405,9 /1000 l en avril 2022, il a fortement chuté, depuis le début de l'année 2022, pour les producteurs de lait bio, passant de 473 /1000 l en janvier, à 399,5 /1000 l en avril 2022 (mais avec un prix moyen payé aux producteurs bio au delà du lait standard, de 423,2 /1000 l). Les chiffres relatifs à la conjoncture en lait bio sont indiqués pour les différentes régions françaises, avec un comparatif avec les années 2020 et 2021. Le prix du lait de vache bio français est également comparé à celui de deux pays européens : l'Autriche et l'Allemagne.
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Conjoncture laitière : Une occasion de réinterroger son système ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; COMMISSION RUMINANTS DU RÉSEAU GAB-FRAB, AuteurAvec le ralentissement de la croissance de la consommation bio en 2021 et larrivée de nouveaux volumes de lait bio au sein des filières longues, le marché du lait bio sest engorgé. Pour faire face à cette période de crise, plusieurs marges de manuvre sont présentées dans cet article : - actions à court ou long terme pour réduire les charges opérationnelles (maximisation du pâturage, adaptation du chargement pour viser lautonomie fourragère ) ; - actions pour réduire les charges de structure (internalisation de certaines tâches ) ; - actions pour augmenter les produits (analyse de ses résultats en lien avec la qualité du lait, meilleure finition des réformes, mise en place de cultures de vente à haute valeur ajoutée ). Enfin, il est préconisé dêtre le plus réactif possible pour faire face à une situation de trésorerie difficile et dactiver certains leviers (demande davance PAC, planification des paiements ). Si cela reste insuffisant, il est important de ne pas rester seul et de se rapprocher des GAB, du réseau Solidarités Paysans Au-delà de ces actions individuelles, la commission ruminants du réseau GAB-FRAB Bretagne appelle à rester solidaires pour passer ce cap (modération collective des volumes de production, investissement des producteurs dans les organisations collectives, travail de sensibilisation des consommateurs ).
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Consommation de bio Evolutions de la demande et contextes
En Suisse, au cours des dix dernières années, le marché alimentaire bio s'est bien développé, jusqu'à atteindre une part de marché de 11 % de l'ensemble des denrées alimentaires. En 2020, la dépense en produits bio s'élevait, en moyenne, à 820 francs (CHF) par ménage. Dans le but de mesurer l'évolution de la consommation bio en Suisse, ce rapport de l'Office fédéral de l'agriculture s'appuie sur l'analyse de deux enquêtes (chiffres 2018, 2020 et 2021). Premièrement, une enquête NielsenIQ Switzerland, réalisée auprès d'environ 4000 ménages et de commerces de détail en Suisse romande et en Suisse alémanique, qui permet d'évaluer la demande en denrées alimentaires bio des différents types de ménages. Deuxièmement, le baromètre Bio, conçu par le FiBL, qui repose sur une enquête menée auprès de 1000 personnes au sujet de la fréquence de leur consommation et les raisons motivant, ou freinant, l'achat de produits alimentaires bio. Après l'étude et le croisement des données de ces enquêtes, ce rapport explique l'évolution de la consommation bio et propose des conclusions sur le potentiel du marché bio suisse.
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Consommation bio : Une moindre baisse en 2021 !
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon l'INSEE, la consommation alimentaire des ménages français a baissé de 2,28 % en 2021 (soit 4,5 milliards d'euros). Le marché bio n'a pas été épargné puisqu'il enregistre une baisse de 1,4 % (soit 51 millions d'euros). Ainsi, parler d'un ralentissement de la demande bio est erroné, puisque la part de marché du bio a augmenté dans les courses alimentaires des Français (6,63 %). En effet, si la demande bio ralentit dans la grande distribution, elle connaît une meilleure évolution dans certains circuits de distribution, notamment en vente directe et chez les artisans-commerçants (boulangers, primeurs, boucheries...). Par ailleurs, les exports bio se sont bien développés en 2021 (+18 %) et les filières 100 % françaises sont également bien soutenues par la demande en restauration hors domicile, notamment avec l'application de la loi EGalim.