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105 ha de vergers en biodynamie : Coteaux Nantais réajuste sa stratégie
Marion COISNE, AuteurLe groupe Coteaux Nantais, dirigé par Noah Courtial, regroupe 105 ha de vergers en biodynamie, repartis sur six sites en Loire-Atlantique, et une unité de transformation à Remouillé, au sud de Nantes. 120 collaborateurs travaillent sur les deux activités. Face au contexte actuel (difficulté à vendre, hausse des coûts de l’énergie, aléas climatiques…), l’entreprise se réinvente : changement de variétés, bouteilles consignables, mécanisation d’une partie de la récolte envisagée, nouveaux marchés dans les magasins locaux, les GMS proches et auprès des collectivités (cantines), nouveaux produits transformés…
La banane dominicaine se démarque
Youssef NARBESLA, AuteurLa République dominicaine, qui compte 14 000 agriculteurs bio, est un des principaux exportateurs mondiaux de produits tropicaux biologiques et équitables de qualité, en particulier de bananes bio. Un groupement de 250 producteurs de bananes bio, Banelino, a été créé en 2020. Les techniques culturales de la banane sont présentées : associations culturales, plantes de couverture, insecticides bio, lutte biologique, présence d’animaux dans les parcelles, etc. La situation économique pourrait toutefois se dégrader avec le contexte mondial (déstabilisation du marché liée aux conflits, augmentation de l’énergie et du coût du fret…).
Filière fruits bio en Auvergne-Rhône-Alpes – Édition 2023
Réalisée par l’Observatoire Régional de l’Agriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales sur la filière fruits biologiques en Auvergne-Rhône-Alpes, de la production à la commercialisation : nombre d’exploitations fruitières bio, nombre d’hectares engagés, répartition des bassins de production par type de fruits, nombre de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés, consommation…).
La note de conjoncture « Fruits à pépins bio »
Inès PLUMECOCQ, AuteurCette lettre d’information fait le point sur le marché et la consommation des fruits bio en France et sur l’évolution des surfaces de vergers bio, notamment pour les pommes et les poires. Les surfaces en arboriculture bio continuent à progresser (+11 % entre 2020 et 2021). Pour les vergers de fruits à pépins bio (pommes de table, pommes à cidre et poires), les surfaces en conversion diminuent. Ce document présente également un résumé de la campagne 2021/2022 (conditions météorologiques, qualité des fruits, volumes…) et un zoom sur le début de la campagne 2022/2023, en pommes de table et en poires bio, avec les volumes par mois et les prix moyens.
La note de conjoncture « fruits à pépins bio »
Inès PLUMECOCQ, AuteurCette lettre d’information fait le point sur le marché et la consommation des fruits bio en France et sur l’évolution des surfaces de vergers bio, notamment pour les pommes et les poires. Les surfaces en arboriculture bio continuent à progresser (+5,9 % entre 2021 et 2022). Pour les vergers de fruits à pépins bio, en pommes de table et pommes à cidre, les surfaces diminuent fortement (respectivement -31 % et - 22 %). Ce document présente également un résumé de la campagne 2022/2023 (conditions météorologiques, qualité des fruits, volumes…) et un zoom sur le début de la campagne 2023/2024, en pommes de table et en poires bio, avec les volumes par mois et les prix moyens.
Premier bilan en fruits à pépins et noyau : De meilleures récoltes mais un marché difficile
Marion COISNE, AuteurAprès une année 2022 difficile, en raison de la sécheresse, la récolte de pommes s’annonce correcte en 2023, mais pas exceptionnelle. Le marché, marqué par une sur-offre, reste compliqué. 30 % des pommes bio auraient été déclassées en conventionnel, en 2023. Les volumes de pommesbio mises en marché ont connu une forte hausse (de 29 619 tonnes en 2011 à 122 573 tonnes en 2021) et les parts de marché de la pomme bio ont baissé depuis 2022. En fruits à noyau (pêches et abricots), le cru est plutôt bon (volumes produits), bien qu’hétérogène selon les zones.
Prendre garde à la grenade
Claudine GALBRUN, AuteurLa grenade peut être une culture de diversification, mais sa production n’est pas si simple : gel printanier qui fait souffrir les jeunes arbres, pluies printanières qui peuvent impacter la floraison, besoin d’irrigation en cas de sécheresse pour éviter les éclatements de fruits pour certaines variétés. Actuellement, 95% des grenadiers français sont conduits en agriculture biologique. Les débouchés se partagent principalement entre les fruits frais (petit marché) et le jus de fruits, avec un marché qui risque d’atteindre bientôt sa maturité. La vente de proximité semble une meilleure sécurité pour les producteurs.
57 000 hectares de vergers bio
Adrien LASNIER, AuteurEntre 2015 et 2020, les surfaces fruitières bio ou en conversion ont doublé, passant d'environ 30 000 ha à 57 000 ha. Les deux espèces les plus cultivées, dans le verger bio comme dans le verger national (bio et non-bio confondus), sont les pommes (21 % des surfaces de fruits bio) et la noix (26 %). Un encart présente les chiffres 2021 de la part de consommation de 6 fruits frais bio par les ménages.
L’amandier a le vent en poupe : Quelle durabilité dans le Sud-Ouest ?
Rémy MULLER, Auteur ; Séverine CHASTAING, AuteurL’amandier connaît un regain d’intérêt sur le territoire français, ce qui engendre la plantation de nouveaux vergers (aussi bien en bio qu’en conventionnel). Cette culture se développe notamment dans le Sud-Ouest, principalement dans le Lot-et-Garonne, où les amandiers sont considérés comme une culture complémentaire aux autres fruits à coque (noisettes et noix) et à certains fruits à noyau (prunes d’Ente). Mais, la culture de l’amandier est-elle adaptée au climat de cette zone (en prenant en compte le changement climatique) ? Il faut, en effet, se méfier car, malgré les changements de température, la floraison des amandiers reste souvent très précoce (même pour des variétés dites « tardives ») et il ne faut pas négliger les risques de gel. Par ailleurs, ces arbres aiment les sols drainants, sans risque d’asphyxie et de stagnation d’eau. Il est recommandé de les implanter sur des parcelles non gélives et exposées au vent. L’amandier n’est donc pas un nouvel Eldorado, mais il permet de se diversifier et de valoriser des terres pas forcément les plus favorables aux autres cultures. La prudence pousse à déconseiller une spécialisation à grande échelle sur cette culture. Cet article fait également un point sur la conduite des amandiers en agriculture biologique, en abordant notamment les principaux ravageurs. Il apporte aussi des informations sur le marché de l’amande française (et de l’amande biologique française), qui est porteur. Une interprofession, France Amande, a d’ailleurs vu le jour.
Le bon profil des pommes
Véronique BARGAIN, AuteurEn Loire-Atlantique (44), Côteaux nantais, producteur de fruits et légumes en biodynamie, lance le « radar du goût », un projet visant à valoriser la diversité de ses variétés de pommes. Chaque variété est analysée au niveau sensoriel (visuel, odeur, texture, saveur et arôme), afin de mieux informer le consommateur sur ses caractéristiques et ses usages.
Chocolat durable : Une étiquette, et après ?
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Domitille VEY, AuteurJugés en partie responsables du désastre écologique lié au marché mondialisé du cacao, les grands groupes de négociants et de transformateurs industriels déclarent s'engager pour développer la durabilité de la filière cacao d'ici 2025. Cependant, l'origine des fèves de cacao reste difficilement traçable, le niveau de vie des agriculteurs demeure très bas et la transition de la filière vers un label équitable est très lente. Aujourd'hui, à peine 8 % des volumes mondiaux sont labellisés équitables, les grands groupes soutenant plutôt la certification environnementale Rainforest Alliance-UTZ, moins contraignante, qui néglige cependant la durabilité sociale. Rémunération des cacaoculteurs, lutte contre le travail des enfants, lutte contre la déforestation, qualité des produits transformés... Le chemin sera long pour répondre à ces enjeux. UFC-Que Choisir livre son enquête.
La coopérative qui tatoue les kiwis
Myriam ROBERT, AuteurLors du Salon international de l'agriculture, KSO, la première coopérative de France pour les kiwis bio, a fait la démonstration de la machine qui marque les kiwis au laser. Les fruits, après leur passage dans la machine, ressortent avec "Bio by KSO" gravé sur la peau. La coopérative a été la première à opter pour cette solution, qui permet de résoudre les problèmes d'étiquetage (toxicité de la colle, recyclage des étiquettes).
Marché de l'huile d'olive : Monde, Europe, France : Campagne 2020-2021
FranceAgriMer publie, comme chaque année, les données du marché de l'huile d'olive aux échelles mondiale, européenne et française, avec un focus sur le marché de l'huile d'olive bio. Ce document fournit une analyse de la production, de la consommation, des importations et des exportations aux différentes échelles. En 2020, l'Espagne est le plus grand producteur mondial, exploitant 20 % du verger, en conventionnel comme en bio. Tout comme l'agriculture biologique dans sa globalité, la filière oléicole biologique continue de progresser, avec une hausse des oliveraies mondiales cultivées en bio de 81 % en 9 ans. Le verger biologique est concentré essentiellement en Europe (69 %) et en Afrique (29 %). Si l'Espagne connaît la plus forte croissance en matière de superficie oléicole cultivée en bio, la France présente la plus grande part d'oliveraies en production biologique (49 % de la surface totale d'oliveraies conduites les exploitants professionnels).
Marketing channels and the adoption of organic certification in the French fruit sector
Magali AUBERT, Auteur ; Geoffroy ENJOLRAS, Auteur ; Zouhair BOUHSINA, AuteurPour les agriculteurs, le choix de l'agriculture biologique est dicté par plusieurs facteurs (structure de l'exploitation, situation financière...). Parmi ces facteurs, l'influence du ou des circuits de commercialisation a été étudiée à travers une enquête réalisée par l'Insee auprès d'arboriculteurs français en 2012 (enquête "Vergers"). Cette étude s'est appliquée à considérer à la fois les circuits courts et longs, ainsi que leurs hétérogénéités. La forte corrélation entre circuits courts et agriculture biologique a pu être confirmée, ces deux stratégies étant orientées vers une amélioration de la qualité des produits. Concernant les circuits longs, les résultats montrent que lorsqu'un agriculteur connaît la destination de ses produits, il est plus impliqué dans la qualité de ceux-ci et plus enclin à adopter des pratiques respectueuses de l'environnement. Une relative transparence dans la chaîne de distribution est donc un critère-clé pour favoriser l'adoption de pratiques biologiques. Les auteurs concluent sur la pertinence de renouveler cette enquête pour s'appuyer sur des données plus récentes et de l'étendre à d'autres productions végétales.
Nouvelle réglementation pour les plants bio : Les points de blocage se lèvent
Arnaud FURET, AuteurUn nouveau règlement européen relatif à l'agriculture biologique est entré en vigueur le 1er janvier 2022. L'une des nouveautés est que cette nouvelle mouture concerne désormais les plants bio. Les acteurs de la filière arboricole française ont fait part de diverses inquiétudes face aux nouvelles mesures à prendre, concernant notamment le matériel d'origine ou encore l'obligation d'anticipation de 18 mois pour commander des scions avant plantation. Lors d'un webinaire organisé par le Grab le 17 décembre 2021, professionnels, instituts techniques et administration ont pu échanger sur ces questions. L'Inao a souhaité rassurer les acteurs de la filière sur certains points qui, s'ils sont entrés en application, visent surtout à favoriser la mise en place d'une filière bio structurée à l'horizon 2036.