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La bio chez Eureden : CapAB donne un sens à la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe groupe coopératif breton Eureden est né en 2000, de la fusion des coopératives Triskalia et daucy. Cette fusion classe le groupe coopératif au 3ème rang des groupes alimentaires français. Avec près de 2 000 producteurs biologiques (qui représentent 10 % des coopérateurs), Eureden cherche à se faire une place sur le marché de la bio, en soutenant les filières et en clarifiant son projet bio. La gouvernance de la partie bio dEureden est assurée par une commission spécifique, présidée par David Joubier, administrateur et producteur bio. Limportant, pour Eureden, est de favoriser la contractualisation pour anticiper. Le groupe coopératif mise également sur sa nouvelle marque, CapAB, lancée au printemps 2022, qui rassemble tous les producteurs bio du groupe et les nouveaux convertis. Pour les grandes cultures, CapAB sappuie sur lactivité dAgro Bio Pinault (filiale spécialisée en grain dEureden). Cette nouvelle entité assure la collecte, la mise aux normes et la vente des céréales et oléagineux bretons. En légumes, la croissance de la filière reste soutenue. Les bassins de production du groupe coopératif alimentent les conserveries daucy et les sites de surgélation. Côté productions animales, la filière est moins avancée : la filière porc est en construction, la filière uf repose sur 45 000 poules en partenariat avec le fabricant daliments Moulin du Poher, et la filière lait sest construite en partenariat avec Laïta et Agrial.
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Dossier : Agriculture Bio : Thermomètre d'une crise de croissance
AUVERGNE AGRICOLE (L'), Auteur ; Mélodie COMTE, Auteur ; C. ROLLE, Auteur ; ET AL., AuteurD'après des estimations encore provisoires, environ 4 % des fermes bio françaises auraient entamé une déconversion en 2021. Si ce chiffre est relativement stable par rapport aux années précédentes, il pose tout de même question dans un contexte de crise de la filière bio. Dans ce dossier, plusieurs acteurs agricoles - agriculteurs, conseillers, acteurs de l'aval - apportent leurs éclairages sur ce constat : Quelles pourraient en être les raisons (départs à la retraite, retour au conventionnel suite à des problèmes de rentabilité ou de débouchés...) ? Quelles sont les filières les plus concernées ? Dans le Puy-de-Dôme, la déconversion reste encore marginale et correspond surtout à des départs à la retraite non renouvelés.
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Dossier : Les légumes de plein champ : une structuration aux petits oignons
Sophie BOMEL, Auteur ; Camille FONTENY, AuteurEn France, la commercialisation et le prix d'achat auprès des opérateurs conditionneurs des légumes bio sont en décroissance, ce qui impacte directement les agriculteurs, pour qui les coûts de production restent très hauts. Ce dossier présente les acteurs et les initiatives qui structurent la filière légumes de plein champ bio, en Alsace et en Champagne-Ardenne. Il présente également le fonctionnement de la filière, les relations d'engagement entre les producteurs, les conditionneurs, la GMS et les industriels, ainsi que les dérives. Pour terminer, des pistes sont données pour poursuivre la réflexion vers l'organisation d'une filière bio plus équitable.
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Les fiches filières du réseau GAB/FRAB AuRA : Légumes secs 2022
En 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes représentait 4 % des surfaces de légumes secs bio françaises et 0,8 % des surfaces de légumes secs totales en France. Dans cette région, 789 ha sont consacrés à la production de lentilles biologiques, surtout concentrée dans le département de Haute-Loire, et 280 ha à la culture de pois chiches bio, avec des surfaces plus importantes dans la Drôme. L'ensemble des producteurs de lentilles bio ou en conversion cumulent cette culture avec d'autres productions, la majorité étant également éleveurs bovins (40 %) ou céréaliers (38 %). Concernant les producteurs de pois chiches bio ou en conversion, 74 % sont des céréaliers. À l'échelle nationale, la lentille verte domine le marché des légumes secs : 3 713 tonnes ont été vendues en 2020, alors que les volumes de vente pour les autres légumes secs ne dépassent pas, pour chacun, les 1 000 tonnes. Cette fiche filière, réalisée par le réseau GAB/FRAB AuRA, fournit des informations sur les différents acteurs de la filière (trieurs, collecteurs, négociants, transformateurs) et leur aire d'influence. Elle présente aussi les données 2020 relatives à la commercialisation des légumes secs (circuits de commercialisation, répartition des ventes, débouchés, demande, prix d'achat...).
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Filière légumes bio en Auvergne-Rhône-Alpes - Edition 2022
LObservatoire Régional de lAgriculture Biologique dAuvergne-Rhône-Alpes (ORAB AuRA) a publié une fiche consacrée à la filière "Légumes Bio" de la région (données 2020 principalement). Cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur cette filière au sein de lORAB, de la production à la commercialisation, et fournit une analyse de la filière.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.
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Lail bio : Situation de la production en Occitanie et débouchés commerciaux
Lise LAPORTE-RIOU, Auteur ; Marie BOLLINO, Auteur ; Anne-Laure FUSCIEN, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2018, la région Occitanie comptait plus de 1 750 ha dail, soit 65 % des surfaces nationales. Pour garantir une plus-value aux producteurs occitans et résister aux produits importés, des Signes Officiels de Qualité ont été mis en place : Ail rose de Lautrec Label Rouge, Ail violet de Cadours AOP et Ail blanc de Lomagne IGP. La production en agriculture biologique nest pas en reste, puisquelle représente près de 10 % des surfaces implantées (150 ha certifiés et 21 ha en conversion). En 2020, InterBio Occitanie a réalisé une enquête auprès de onze metteurs en marché du Sud-Ouest afin de mieux connaître les opérateurs et leurs attentes, dans le but daméliorer la structuration et le développement de la filière bio. Globalement, lail bio français nest présent sur les marchés que daoût à mars. Les raisons pouvant expliquer limportation dail bio sont le manque de volume produit et le manque dinfrastructures, telles que des chambres froides pour conserver lail plus longtemps. Les principaux circuits de distribution de lail certifié bio sont les magasins spécialisés et la GMS. Lindustrie est un débouché mineur, avec un prix dachat plus faible (entre 2,50 et 3,00 /kg). Lail en conversion reste difficile à commercialiser. Cet article est complété par le témoignage de Fabrice Furlan, producteur dail bio dans le Gers, et par le compte-rendu de la visite dexploitation de M. Rouet à Monfort.
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Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
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Bretagne : Les légumes surgelés inspirent Eureden
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTriskalia et la Cecab ont fusionné pour former Eureden qui affiche le nouveau slogan « Continuons à semer lavenir en bio ». Cette nouvelle entité bretonne regroupe plus de 20 000 adhérents, dont plus de 200 agriculteurs bio et une trentaine en conversion, et produit majoritairement des légumes. Lancés il y a seulement quelques années, les surgelés bio montent en puissance : Gelagri (filiale dEureden et leader français des légumes surgelés) a produit 10 000 tonnes de surgelés bio en 2020 (soit 20 à 30 % de plus quen 2019). Près de 120 agriculteurs produisent ainsi des légumes de plein champ bio sous contrat, destinés à être surgelés. Hormis les légumes ratatouille qui sont transformés sur des sites espagnols, tout est produit et transformé en Bretagne, à Loudéac. La majorité de ces légumes sont vendus sous marques distributeurs, mais la marque propre dEureden (Paysan Breton) souhaite se démarquer. Gelagri cherche également à sensibiliser et à impliquer les consommateurs dans les changements de pratiques nécessaires pour produire en bio (difficultés de mise en uvre et surcoûts) avec lopération « Faites un bio geste ». Lobjectif final étant de sécuriser la rémunération des producteurs avec des consommateurs prêts à payer un peu plus cher.
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Bretagne : Prince-de-Bretagne vise 20 % de bio
Véronique BARGAIN, AuteurPrince-de-Bretagne regroupe 1700 maraîchers, dont 151 en agriculture biologique (chiffres 2020). A l'occasion d'une conférence de presse, la marque a présenté ses objectifs pour 2030, parmi lesquels 20 % de volumes en bio et 20 % de volumes cultivés sans pesticides.
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Carrefour Bio : Nouveau partenariat en brocoli
Florence RABUT, AuteurCent tonnes de brocolis bio ont été contractualisées en filière Carrefour bio avec lEARL Les Demoiselles, une exploitation agricole basée en Provence. La productrice, Camille Poulet, a repris la ferme familiale. Elle a dabord testé la production de brocolis bio sur trois hectares, avant de se lancer dans une production à plus grande échelle (40 ha). Cette contractualisation de minimum trois ans a été officiellement signée lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Lors de ce salon professionnel, Carrefour sest également engagé dans une autre filière : la filière blé meunier bio / farine / pain précuit.
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Comment fixer le prix de ses légumes ? Lexemple de la tomate
Manu BUÉ, AuteurLes maraîchers sinterrogent souvent sur la question du prix de vente de leurs légumes. Il existe plusieurs référentiels, fiables, dorigines diverses : les mercuriales des GAB et GRAB ; les suivis du RNM sur les marchés de gros, les GMS et les magasins spécialisés ; les mercuriales des magasins spécialisés Toutefois, les chiffres avancés ne correspondent pas forcément aux producteurs car ils ne sont pas obtenus à partir de fermes et/ou de circuits de distribution comparables. Il est possible de calculer soi-même le juste prix de ses produits. Pour cela, il faut partir de litinéraire technique afin de compiler toutes les charges en intrants, bâtiment et mécanisation. Il faut également prendre en compte le coût de la main duvre, ainsi que les charges indirectes (foncier, amortissements, coût de la certification, coût du comptable ). Lensemble de ces charges est ensuite ramené au rendement espéré. Attention, ce calcul nenglobe néanmoins pas tout : coût des bâtiments occupés par le stockage du matériel, casses techniques, mauvais rendements Pour illustrer cette méthode, les calculs sont détaillés pour deux types de tomates, une variété hybride et une variété population, produites sur un atelier de 300 m2 dune ferme maraîchère située dans le Finistère.
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Conserve de légumes bio : un secteur spécifique en évolution
Bettina BALMER, AuteurEn France, la filière des légumes bio pour lindustrie continue de progresser, avec une demande croissante en conserves de légumes bio par les ménages et par la restauration collective. La gouvernance de cette filière est particulière car, pour les 3/4 des volumes en bio, la vente est négociée par les organisations de producteurs et contractualisée avec les industries avant les campagnes de productions, afin dassurer une rémunération de base à tous les producteurs. Quatre légumes couvrent la majeure partie des approvisionnements de lindustrie : les haricots verts, les petits pois, les carottes et les choux et brocolis. Le choix des semences se porte sur des variétés résistantes à lappertisation (mise en conserve) et lacheminement des légumes seffectue très rapidement après leur récolte afin den garantir la fraîcheur. Loffre française de légumes bio en conserve couvre la quasi-totalité des besoins de consommation et elle est complétée par limportation de légumes issus de pays proches. Des encarts apportent des précisions sur le marché des conserves de légumes en magasin bio, sur lhistoire de la conserve, ainsi que sur le choix des contenants.
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Une filière intermédiaire entre les producteurs locaux et la plateforme
Maëla PEDEN, AuteurLe projet dune filière légumes bio morbihannaise a débuté en 2017, suite à des échanges entre des opérateurs de laval et des producteurs. Les magasins arrivaient à sapprovisionner très localement (dans un rayon de moins de 20 km) et, une fois ce cercle épuisé, ils se tournaient vers la plateforme régionale Bio Breizh qui permet de sapprovisionner en légumes bio bretons. Il nexistait aucun intermédiaire entre ces deux échelles. Pour mettre en place une filière à léchelle du Morbihan, il a fallu que les maraîchers et les magasins spécialisés réinventent leurs relations. Après trois ans de construction et de réflexions au sein du GAB 56, un groupe dadhérents sest emparé du sujet et a lancé FLB56 (Filière Légume Bio 56). Lune des clés de réussite est la planification : les magasins font part des volumes dont ils ont besoin et les maraîchers se les répartissent en fonction de leurs possibilités. Lengagement humain est également très important. Cette mutualisation a eu plusieurs conséquences, elle a notamment permis aux producteurs de gagner du temps et a changé certaines de leurs productions tout en faisant évoluer leurs calendriers de culture.
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J'achèterai des courgettes à 3,50 le kilo !
Elsa CASALEGNO, AuteurLes maraîchers français subissent fortement la concurrence des fruits et légumes espagnols qui sont bien moins chers, que ce soit en bio ou en conventionnel. En avril 2021, Matthieu Follet, maraîcher bio installé dans la ceinture de Dax (Landes), avait exprimé son désarroi dans un tweet : « Après tout ce boulot, je récolte les premières courgettes. Je les vendrai 3,50 le kilo. Elles sont à 1 chez le grossiste bio origine Espagne. Deux fois moins chères que les miennes en magasin, même si elles font 1 000 kilomètres. Je réfléchis à changer dactivité avant de devenir complétement aigri. ». Dans cet article, ce maraîcher explique pourquoi ses premières courgettes (cultivées sous serre en début de saison) sont vendues à 3,50 /kg, puis comment il arrive à baisser son tarif, compris entre 2 et 2,50 /kg à partir du mois de juin, en culture de plein champ. Il explique également quil ne peut pas descendre en dessous de ce prix en raison de ses charges. Ces dernières sont plus élevées que celles de ses voisins espagnols, notamment tout au sud dans la région dAlméria.