Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (9)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Nouveautés – Vu au Sival
BIOFIL, AuteurCet article présente plusieurs nouveautés, utiles à l'AB, issues du SIVAL (Salon international des techniques de productions végétales). Actisol améliore ses tondeuses Eolys, réglables facilement en format large (530 mm) ou étroit (365 cm), avec un système de blocage pour la position routière, pour les manœuvres et pour l’entretien. Actisol ajoute 4 extensions repliables sur Stell’Air, qui devient particulièrement polyvalent, avec la pose possible de semoir, de rouleaux de réappui, d'étançons pour le travail du sol, etc. La société Cap 2020 propose la station modulable Hub MetIS, en location de 3 ans. Foschia est une machine créant un brouillard artificiel, capable de diffuser des solutions telles que le Nebbia Cold contre le gel ou le Nebbia Summer contre le stress hydrique, en vigne ou en arboriculture. Green Impulse annonce l’extension d’homologation de Kitae, une solution contre le mildiou, dont le principe actif est issu de crustacés. Mycea récupère un échantillon de mycorhizes des parcelles, les multiplie en laboratoire, avant de les rediffuser comme biostimulants ; l’entreprise recherche aussi de nouveaux biofongicides à partir de principes actifs issus de champignons de milieux naturels. Seed In Tech a développé un procédé de priming des semences, pour une germination et une levée rapides et homogènes, certifié UAB par Ecocert ; le procédé est adapté selon l’usage de la semence (semis précoce, conditions froides, chaudes, etc.). Solemat reprend en fabrication, en France, de nouveaux outillages (rotofil, fraise, butteuse, etc.) ; l'entreprise fabrique deux nouveaux châssis : Viti + et Arbo +, pouvant accueillir tout type d’outils, jusqu’à 15 sur le Viti +. Syndev propose une nouvelle application, SynApps, une aide à l’utilisation des biosolutions (biocontrôle, biostimulant, nutrition).
Lutter contre le gel : En avril, ne te découvre pas d'un fil !
Juliette PEUGEOT, AuteurAu verger, à l'arrivée du printemps, le risque de gelées tardives requiert une attention particulière des arboriculteurs. Pour protéger les arbres fruitiers et leurs bourgeons, plusieurs méthodes sont envisageables (protection par aspersion, protection par chauffage...). Cependant, pour déclencher la lutte au bon moment, il est nécessaire de connaître le risque de gel, en suivant précisément la météo du secteur, à l'aide d'outils de mesure (station météo, thermomètre, psychromètre...). Il faut aussi connaître les seuils de sensibilité des espèces et des variétés cultivées et cela pour chaque type de protection, et anticiper les ressources (eau, combustibles...) et le personnel disponibles à cette période. Rachel Marquet de Kerautem, arboricultrice bio à Feins (35), a opté pour une gestion du gel par chauffage, avec une tour à vent pour brasser l'air. Elle apporte son témoignage dans cet article.
Le Clos des Quarterons : « Des îlots de traitement différents »
Louise JEAN, AuteurAfin de sécuriser et d’affiner la lutte contre le mildiou, le Clos des Quarterons, domaine viticole de 48 ha, en Indre-et-Loire, s’est équipé de six stations météo et de six capteurs d’humectation (Leafcrop). Ces outils de mesure ont permis à Jean-François Roit, chef de culture, de découper des îlots avec des programmes de traitements différents. Alors qu’habituellement les stations météo sont installées en bordure de parcelles, les capteurs Leafcrop sont implantés au cœur de celles-ci. Ces capteurs sont en forme de feuille et mesurent le niveau d’eau à leur surface. Ils fournissent ainsi des informations précises sur l’humectation, la température, l’hygrométrie et la température humide. Ces données peuvent ensuite être connectées à des outils d’aide à la décision pour mieux gérer le mildiou. Elles peuvent aussi être utilisées pour donner des indications prédictives sur le gel. Au Clos des Quarterons, les capteurs Leafcrop sont installés sur le fil du bas durant la période de gel ; puis, ils sont déplacés plus haut durant la période de lutte contre les maladies.
Fourrages et prairies 2.0
C. ALLAIN, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; P. GAUTIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est consacré à l’utilisation de nouveaux outils, notamment des nouvelles technologies (objets connectés) et des jeux sérieux, pour optimiser la gestion des fourrages et des prairies. Les différents articles regroupés dans cette revue portent ainsi sur : 1 – l’intérêt des objets connectés appliqués aux fourrages, à la conduite des prairies et à la surveillance des animaux ; 2 – l’utilisation de données satellites pour quantifier la production d’herbe et de biomasse ; 3 – le recours à la télédétection pour prédire la biomasse du maïs ; 4 – la prévision de la croissance de l’herbe en Irlande ; 5 – la spectrométrie dans le proche infra-rouge pour évaluer la valeur alimentaire des fourrages ; 6 – l’utilisation de colliers de monitoring pour optimiser le pâturage des vaches laitières ; 7 – la prise en main de clôtures virtuelles pour gérer le pâturage ; 8 – la mise en réseau d’acteurs de la prairie pour accélérer les échanges et les innovations ; 9 – l’appropriation, par des agriculteurs en Cuma, des stations météo connectées et des outils d’aide à la décision associés ; 10 - les jeux sérieux en élevage pour transférer les connaissances ; 11 – l’animation de séances de diagnostic prairial en collectif pour favoriser le vieillissement des prairies temporaires (outil PERPET) ; 12 – un jeu sérieux pour tout comprendre sur les prairies du Massif Central (AEOLE-le-jeu) ; 13 – peu d’outils numériques en élevage pâturant ; 14 – la mesure de la hauteur d’espèces fourragères pérennes par photogrammétrie.
Outils d'aide à la décision : Réduire les traitements et les passages
Frédérique ROSE, AuteurLe 7 juillet 2020, un webinaire a porté sur le thème « Comment les stations météo et les outils d’aide à la décision contribuent à optimiser les traitements et baisser les IFT ? ». A cette occasion, Eric Maille, conseiller viticole à Agrobio Périgord, a présenté les résultats d’une expérimentation portant sur ce thème, qui a été initiée en 2016 et réalisée sur quatre campagnes. Cette expérimentation a comparé trois modalités, sur quatre domaines viticoles du groupe Ecophyto : un témoin non traité, les pratiques habituelles du vigneron et les pratiques selon les préconisations d’un outil d’aide à la décision (OAD) relié à une station météo. Bilan, le recours à l’OAD a permis d’économiser entre deux et six traitements suivant les années. Outre l’économie des traitements, la diminution du nombre de passages a permis aux vignerons de se dégager du temps pour s’occuper d’autres tâches (ex : la commercialisation). Jacques Carroget, vigneron en biodynamie en Loire-Atlantique, fait, quant à lui, partie d’un groupe de huit viticulteurs (bio et conventionnels) qui souhaite investir dans trois stations météo au sein d’une Cuma.
Station météo et outils d’aide à la décision : Réduire les IFT avec Optivitis
Frédérique ROSE, AuteurDe 2016 à 2018, Agrobio Périgord a réalisé des essais sur quatre domaines bio, afin de tester des outils d’aide à la décision (OAD) connectés à des stations météo. Ces essais ont été réalisés en lien avec Promété (un fournisseur de stations météo et d’OAD). Les vignerons participant aux tests avaient en moyenne réussi à baisser leur IFT de 30 %. Suite à ces résultats encourageants, Agrobio Périgord a déposé le projet Optivitis. Ce projet est financé par la région Nouvelle-Aquitaine pour une durée de trois ans. Son objectif est de déployer dix stations météo sur le vignoble de Dordogne et de former 80 viticulteurs à l’utilisation d’OAD connectés à ces stations. Ces dernières fournissent des données météo en temps réel (pluie, vent, température, hygrométrie…), ainsi que des prévisions à 14 jours. En fonction de ces données et des données techniques saisies par le vigneron (mode de conduite, cépage, date et dose de traitement…), l’OAD est capable de prévenir si le vignoble n’est plus couvert par les traitements et propose une fenêtre de temps pour procéder à la pulvérisation. Début 2020, une cinquantaine de vignerons bio et non bio étaient mobilisés sur ce projet. Cependant, Optivitis a pris du retard en raison de la situation sanitaire.
Modélisation RIMpro : Un outil d’aide à la décision
Claude DAMINET, AuteurLe 7 décembre 2018, lors de la journée modélisation RIMpro organisée par la FRAB Nouvelle-Aquitaine, Marc Trapman a présenté son outil d’aide à la décision : RIMpro. Cet outil, dont le premier modèle date de 1993, permet de simuler les infections épidémiologiques en arboriculture. La connaissance des conditions de développement du bioagresseur couplée à une station météorologique (dont la fiabilité est importante) permettent de calculer le niveau de risque. Cet outil est facile d’utilisation et possède deux versions adaptées aux agriculteurs indépendants et aux groupements. Connu pour sa modélisation de la tavelure en pomme, cet outil est capable de modéliser différentes maladies (oïdium, mildiou, etc.) sur différents fruits (pomme, prune, etc.). Les modélisations obtenues permettent aux producteurs d’avoir toutes les informations afin de mieux déterminer les périodes d'intervention et, ainsi, de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.
Lutte contre la maladie de la suie des pommes : L’intérêt d’un modèle de prévision d’évolution
Jean-Michel NAVARRO, AuteurLa maladie de la suie, observée dans les vergers de pommes tardives, est une altération superficielle de l’épiderme, s’intensifiant au cours de la période de conservation. Comme elle ne s’exprime réellement qu’en fin d’été, les traitements sont délicats à positionner. Christophe Raucaz est arboriculteur bio à Verrens-Arvey, en Savoie. Pour mieux contrôler la maladie, il teste – dans le cadre du programme DEPHY animé par l'ADABio - un modèle de prévision de l’évolution de la maladie de la suie, nommé RIM pro. Ce dernier repère la première infestation, puis permet de faire le tri entre les périodes humides contaminatrices et celles qui ne le sont pas. Christophe Raucaz utilise également ce modèle pour positionner, en fonction de la prévision de production de spores, des traitements préventifs. Quant au coût, il faut compter 200 euros l’abonnement pour maximum 2 stations météo.
Sival 2018 : Tour des innovations ; Vu au SITEVI
BIOFIL, AuteurDu 16 au 18 janvier, une multitude d’innovations technologiques ont été exposées au Sival, dont une dizaine sont décrites dans l’article. On y trouve le procédé d’irrigation Aqualone, basé sur un déclenchement mécanique de l’irrigation en fonction des besoins de la plante, procédé « low tech » et « low cost » ne demandant aucune électricité ni intervention humaine et s’adaptant à tous types de cultures et de sols. LM Innovation, quant à lui, présente un système dynamisant l’eau (effet vortex autour d’un tube de porcelaine) afin que cette dernière retrouve ses fonctions naturelles (autoépuration, qualités détergentes, transport des micro-aliments dans les cellules, élimination des toxines, etc). Destinée aux agriculteurs bio dont la production doit être différenciée des produits conventionnels, ECI Concept propose une emballeuse de plein champ (pour choux, salades, melons, éventuellement radis) installée dans une remorque qui, en plus d’emballer, étiquette et range la production en cagettes. A découvrir également : - Eclairvale de Canne Vale, la seule éclaircisseuse pouvant agir au stade jeunes fruits des arbres à pépins ; - 2 références en substrats (GreenFibre à base de résineux), de Klasmann-Deilmann, utilisables en bio ; - l’enjambeur viticole électrique de la société Saudel ; - pour se prémunir du gel, la machine à brouillard artificiel (issu d’un mélange d’eau et d’un produit Bloc gel) permettant un gain de 5 degrés ; - la station agro-météo connectée de Sencrop ; – le prototype de tracteur viticole électrique (avec une autonomie de 4 heures dans les conditions de travail les plus difficiles).