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Alain Ferran, le vivant sous toutes ses formes
Soazig CORNU, AuteurAlain Ferran, vigneron et éleveur de brebis en biodynamie en Gironde (33), est installé au domaine du Tucaou depuis 1976. Le domaine est constitué de 28 ha de vignes, 8 ha de bois et 8 ha de prés et de jachères. C'est la découverte de vins alsaciens produits en biodynamie qui a poussé Alain à essayer ce mode de production. D'abord peu convaincu, Alain a cependant observé, au fil de sa pratique, les bienfaits de la biodynamie sur le sol et la vigne et sur la qualité des raisins et du vin qu'il produit. Depuis trois ans, il élève un troupeau de 60 brebis, qu'il fait pâturer dans les vignes. Il commercialise les agneaux en caissettes. La production viticole, aujourd'hui reprise par son fils Julien, est commercialisée en bouteilles, à l'export et à des grossistes comme Biocoop et Naturalia. Aujourd'hui jeune retraité, Alain Ferran se consacre à ses brebis et à l'accompagnement de porteurs de projets en biodynamie. À la fin de cet article, Jacques Fourès explique le processus et les vertus de la dynamisation de l'eau.
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Dossier spécial Viticulture : Diversification : Entre nécessité et opportunité, ouvrir le champ des possibles
Stéphanie FLORES-NAGANT, Auteur ; Thierry TRICOT, Auteur ; Eléonore DALY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier donne quelques exemples concrets et quelques clés sur la diversification en viticulture. Il existe bien sûr différentes voies de diversification possibles pour chaque ferme. Dans tous les cas, il est primordial de réfléchir et dorganiser en amont la mise en place dun atelier de diversification (adéquation entre le projet et le porteur de projet, loutil de production, la viabilité économique, l'organisation du travail au quotidien et lors des pics de travail). Sont présentés des témoignages sur la production de raisins de table, le pâturage des vignes par des brebis, la viticulture en ferme de polyculture-élevage, la production de baies de gojis et l'oenotourisme sur une ferme viticole, ainsi que sur une ferme très diversifiée ayant un atelier viticole.
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Écopâturage : Différents modèles possibles et différents animaux
MILDIOU NI MAÎTRE, AuteurLe pâturage de l'enherbement d'un vignoble par un troupeau, via de l'écopâturage ou du vitipastoralisme, présente plusieurs avantages pour les vignes : gestion de l'enherbement avec une moindre compaction des sols qu'avec des engins agricoles, apport direct de matière organique, apport d'un complément de revenu grâce à l'élevage... à condition de bien maîtriser ces pratiques. Les moutons sont les animaux les plus souvent mobilisés pour ce type de pâturage, mais d'autres espèces peuvent aussi avoir accès aux vignobles, comme le montrent plusieurs témoignages. Xavière Hardy, en Loire-Atlantique, et Bérenger Arnould, berger itinérant, travaillent avec des moutons, tandis qu'Émilie Tourette Brunet, dans le Maine-et-Loire, et Marie Carroget, en Loire-Atlantique, ont fait les choix originaux de canards et de poules pour l'une et de cochons pour l'autre.
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Une histoire vigneronne en Catalogne
Soazig CORNU, AuteurJaume Gramona, vigneron en biodynamie à Sant Sadurní d'Anoia, en Catalogne espagnole, s'est associé à son cousin au sein de l'entreprise familiale qui emploie, en 2022, 70 salariés, entre vignes, cave, administratif et commerce. Le domaine est constitué de 65 ha de vignes et de 35 ha de forêt avec, à son cur, des bâtiments de ferme pour accueillir les animaux : une dizaine de chevaux pâturent sous les pins ; un troupeau de moutons permet de gérer l'enherbement des rangs et de réguler les engrais verts ; des oies et des chiens gardent le lieu ; d'autres volailles animent l'espace ; un troupeau de vaches Albera habite dans la forêt. Jaume, conscient de la nécessité de travailler collectivement, partage ses connaissances, son expérience et ses pratiques respectueuses de la nature, à son équipe, à ses élèves (il est professeur chargé de cours dnologie à l'Université Rovira Virgili de Tarragone) et au sein du groupe Alianzas por la Tierra (« Partenariats pour la Terre »), une association de vignerons créée en 2015. La cave actuelle a été construite, en 2002, avec une architecture bioclimatique, afin de réduire son impact environnemental et sa consommation énergétique. Les raisins y sont vinifiés, 20 % provenant des vignes de la famille Gramona, le reste des vignerons du groupe Alianzas por la Tierra. Chaque année, 850 000 bouteilles (deux tiers en vins effervescents, un tiers en vins tranquilles) sont produites et commercialisées en Catalogne (70 %), dans le reste de l'Espagne (17 %) et à l'export (13 %).
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Les atouts d'un atelier ovin complémentaire en bio
Robin HORRIOT, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDe nombreuses exploitations biologiques décident de se diversifier avec la mise en place dun atelier ovin. Les moutons apportent, en effet, de nombreux avantages, notamment pour les fermes uniquement tournées vers les productions végétales (fertilisation, protection des végétaux ). Ils permettent aussi, certaines fois, de renforcer la trésorerie. Cet article illustre les complémentarités entre les ovins et dautres productions, au travers de divers exemples de fermes biologiques du Grand Est et du Nord. En Alsace, le domaine viticole Muller travaille avec un berger bio : 150 brebis pâturent les différentes parcelles de fin juin à mi-août. Les brebis ne restent que quelques jours par parcelle et mangent les feuilles des vignes trop vigoureuses, ce qui permet au viticulteur de ne pas avoir recours à un effeuillage mécanique. Un échange entre un berger et un arboriculteur sest également mis place : les moutons mangent les feuilles mortes à lautomne, ce qui permet de diminuer le risque de tavelure. Dans les Ardennes, Laurent Cousin, producteur de lait, a mis en place un troupeau ovin pour préparer linstallation de son fils. Le pâturage mixte favorise la pousse du ray-grass, tout en diminuant le tri et les refus. Dans le Nord, Bernard et Yves Carpentier associent grandes cultures et ovins. Les brebis pâturent les prairies temporaires et les couverts végétaux au cours de lautomne. Les effluents exportés de la bergerie permettent de fertiliser les cultures.
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Des brebis dans les vignes ?
AGROBIO GIRONDE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; FNAB, Auteur | BORDEAUX (347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : AGROBIO GIRONDE | 2021En Gironde, avant la spécialisation des activités agricoles, à l'heure où les partenariats entre agriculteurs étaient courants, des troupeaux ovins venaient fréquemment pâturer dans les vignes l'hiver. Pour chaque production, le pâturage hivernal des vignes présente un avantage : un apport de fertilisant pour les vignes et des économies de fourrage pour les éleveurs. À travers le retour dexpérience de Julien et Alain Ferran, viticulteurs en biodynamie à Saint-Pierre-de-Bat (33), ce document permet de découvrir la conduite dun troupeau de brebis rustiques sur un domaine viticole (alimentation, entretien du troupeau, débouchés...).
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Des brebis dans les vignes en hiver
Laurence SAGOT, AuteurParmi les pratiques de gestion de l'enherbement dans les vignes, l'introduction de brebis en pâturage hivernal est de plus en plus plébiscitée. Elle présente différents avantages, notamment en ce qui concerne la charge de travail, mais aussi le maintien d'une flore diversifiée.
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Brebis_Link dresse des règles pour le vitipastoralisme
Catherine GERBOD, AuteurLe projet Brebis_Link vise à établir des règles pour un pâturage hivernal optimal des brebis dans les vignes. Il a été lancé, en 2018, par la Chambre dagriculture de Dordogne. Une journée de bilan a été organisée en mars 2021. Les observations montrent que les brebis consomment de manière homogène les interrangs et les interceps. Elles consomment lherbe jusquau pied des vignes, ainsi que les feuilles mortes et les restes de rafles. Deux passages peuvent être effectués dans une même parcelle au cours de lhiver. Il est toutefois essentiel de bien évaluer la biomasse disponible pour les brebis, car cette dernière peut varier du simple au triple selon les vignes. Les brebis nendommagent pas le palissage, mais la gestion du troupeau est tout de même plus simple dans les vignes aux interrangs larges et avec un palissage haut. Il est également conseillé de leur aménager un espace en bout de rang pour quelles puissent se coucher dans un endroit dégagé. Grâce au pâturage ovin, les viticulteurs peuvent décaler leur première intervention de travail du sol, puisque lherbe est déjà rase à la sortie de lhiver.
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Dossier : Diversifier sa ferme bio par des ovins, retours dexpériences en région !
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, AuteurA travers des retours dexpériences de producteurs bio du Grand Est, ce dossier illustre les intérêts de la diversification dune exploitation spécialisée par lintroduction dun troupeau ovin. Ainsi, Nathan Muller (67), viticulteur, et Marc Rolli (68), arboriculteur, font pâturer leurs parcelles par un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs proches de leurs exploitations. Chez le viticulteur, le pâturage, de fin juin à mi-août à raison de 150 moutons/ha, pendant 2 à 4 jours par parcelle, permet notamment de gérer lenherbement et leffeuillage. Chez larboriculteur, les 25 ha de pommiers sont pâturés à lannée, avec un chargement de 100 brebis sur 2 à 3 ha pendant 2 à 3 jours, les brebis mettant bas en extérieur. Ceci permet daider à gérer lenherbement, doù une récolte facilitée, mais cest aussi un plus pour réduire la pression du carpocapse et de la tavelure. Autre retour dexpérience : celui dun GAEC en bovins lait, dans les Ardennes, qui sest diversifié avec la création dun atelier ovins viande, permettant ainsi linstallation dun autre actif. Ceci a conduit à une meilleure valorisation des fourrages, à une gestion du parasitisme et des performances animales améliorées, surtout pour les ovins, ainsi qu'à la création dune nouvelle source de revenus. Lintroduction dun troupeau ovin dans un système en polyculture-élevage bovin lait fait lobjet dune étude par lINRAE de Mirecourt, avec lobjectif dêtre autonome (0 aliments achetés) et économe (100 % plein air, conduite à lherbe toute lannée), avec le choix dintervenir le moins possible sur le troupeau ovin. Les résultats 2019 sont intéressants, lobjectif plein air intégral ayant été atteint. Néanmoins, intégrer un atelier ovin aux côtés de bovins demande de réfléchir aux dates de mises bas pour répartir la charge de travail, de prévoir des investissements pour des clôtures et un système dabreuvement adapté aux deux espèces, de développer le pâturage tournant et de réfléchir à la commercialisation des agneaux.
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La reconnexion élevage pastoral - agriculture : retour aux sources ou voyage vers le futur, pour lagriculture et les territoires méditerranéens ?
M. NAPOLEONE, Auteur ; M. CRESTEY, Auteur ; P. THAVAUD, Auteur ; ET AL., AuteurEn zone méditerranéenne, lélevage pastoral est impliqué dans des projets de reconnexion avec les cultures pérennes (viticulture ou arboriculture), les grandes cultures (céréales) et la valorisation de friches agricoles. Appuyé par des études de cas en zone méditerranéenne française, cet article discute trois aspects particulièrement prégnants à la réussite des projets de reconnexion agriculture-élevage pastoral : 1 - lintérêt de mobiliser une diversité de ressources dans lespace et dans le temps ; 2 - la coordination entre de multiples acteurs ; 3 - lapprentissage en condition dincertitude.
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Vignerons du monde : Benziger Ranch Chris Benziger : Des vignes face aux feux et canicules
Louise JEAN, AuteurEn Californie, la famille Benziger a été lun des précurseurs de la biodynamie. Laventure a débuté en 1973, lorsque Mike et Mary Benziger ont repris un ranch abandonné depuis une cinquantaine dannées et ont implanté des vignes. Ils commencent alors par les cultiver en conventionnel, mais les conséquences sur le milieu leur posent question et ils doivent très vite faire face à des problèmes dérosion. Ils décident alors de changer radicalement leur manière de produire et optent pour la biodynamie. La famille conduit maintenant quatre domaines, tous en biodynamie. Lenherbement est principalement géré avec des moutons, qui pâturent de janvier à fin mars dans les vignes, et du désherbage mécanique réalisé avec de petits tracteurs car leurs vignes sont cultivées en terrasses. Alors que les vignerons du domaine maîtrisent bien les équilibres de la vigne, ils doivent faire face à de nouveaux défis liés au changement climatique (canicules et incendies). Les vignes ne sont pas irriguées, mais Chris Benziger sinquiète car, en 2020, il a fait plus de 30 jours à 38 °C et les vignes ont connu dimportants risques de brûlure. Au chai, les raisins proviennent des quatre domaines et sont mélangés selon les assemblages souhaités.
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Vignerons du monde : Château de Bioul : Vanessa Wyckmans-Vaxelaire : Le Nord en bouteille
Arnaud FURET, AuteurVanessa Wyckmans-Vaxelaire et son mari, Andy, ont repris le domaine viticole familial, situé en Belgique, dans la Province de Namur. Au vu de leur position géographique, ils ne souhaitaient pas reproduire les vins qui se faisaient déjà ailleurs et ont décidé de mettre en avant leur spécificité. Leur objectif était donc de mettre le Nord en bouteille. Ils débutent alors les plantations en 2009 et atteignent 12 ha de vignes en 2021. Ils optent pour « un encépagement totalement interpécifique et résistant », loïdium et le mildiou sont ainsi inconnus sur le domaine. Dès le départ, le vignoble est conduit en bio, mais sans certification. Après une discussion avec un vigneron certifié, le couple entame la conversion de son domaine en 2017 et commercialise ses premiers vins bio en 2020. Depuis 2019, ils se tournent vers la biodynamie. Si ces vignerons nont pas eu de réels soucis à convertir leur vignoble en bio, du fait de leurs pratiques, ils ont vécu, auparavant, les déboires des novices qui se lancent dans un nouveau métier. Par ailleurs, en dix ans, leur vignoble a subi trois grosses gelées et trois gelées plus modérées. Pour limiter les risques, ils se sont dotés de tours anti-gel : une fixe et deux motrices. Quatre brebis Shropshire pâturent les vignes durant lhiver, ce qui leur permet de gagner du temps dans la gestion de lenherbement. Au chai, les expérimentations se multiplient, avec lidée dintervenir le moins possible sur les vins.
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Vignerons du monde : Clos Henri : Damien Yvon : Un bout de France en Nouvelle-Zélande
Louise JEAN, AuteurLe Clos Henri est un domaine de 110 ha (43 ha de vignes, 14 ha de forêts et le reste en prairies) situé dans la région viticole de Marlborough, en Nouvelle-Zélande. Il appartient à une famille de vignerons sancerrois depuis les années 2000 (famille Bourgeois), est certifié bio depuis 2013 et est dirigé par Damien Yvon. Ce dernier cherche à optimiser lexpression du terroir dans les sauvignons et les pinots noirs. Le domaine produit ainsi six vins, sur trois gammes (chacune comprend un rouge et un blanc) : Petit Clos, Bel Echo et Clos Henri. Au total, 280 000 à 300 000 bouteilles sont commercialisées chaque année. Le vignoble présente lavantage dêtre implanté sur un territoire balayé par le vent : le climat est donc peu propice aux maladies cryptogamiques. Pour lutter contre loïdium, le domaine utilise du soufre mais, avant larrivée de ces Français, personne ne connaissait cette technique en Nouvelle-Zélande : il a fallu importer les produits, expliquer le principe au certificateur et lajouter dans le cahier des charges bio national. Pour gérer lenherbement, plusieurs techniques cohabitent et 450 moutons viennent pâturer les vignes en hiver.
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Agropastoralisme : Lagropastoralisme en viticulture : une aide à la gestion de lenherbement
Arnaud FURET, AuteurEn Savoie, trois vignerons bio (Bernard Bachellier, Maxime Dancoine et Cyril Donzel) se sont réunis pour organiser de lagropastoralisme dans leurs vignes durant lhiver. Pour cela, ils ont fait appel aux agnelles de Juliette Castagneris, une éleveuse dovins allaitants avec une activité de ferme ambulante. Selon ces vignerons, la gestion du pâturage des ovins est peu contraignante : plusieurs parcs ont été mis en place et la plupart dentre eux donnent sur un abri que ces vignerons ont eux-mêmes construit. En cette saison, les brebis se contentent de leau naturellement présente et il suffit de leur amener une pierre de sel. Ils ont aussi observé des effets positifs sur la gestion de lenherbement de leurs vignes (les brebis se sont même attaquées au lierre grimpant). Cette pratique demande néanmoins une organisation particulière pour la taille des vignes : cette dernière est réalisée une fois que les ovins sont définitivement sortis dune parcelle, car les vignerons ont peur quils cassent les coursons. Il faut également apporter une attention particulière aux jeunes plants en les attachant bien à léchalas ou en les protégeant (ex : encadrement par des tuteurs en bambou). Léleveuse est également satisfaite de cet échange. Tous semblent partant pour renouveler lexpérience.
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.